Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 15 :: A Tôkyô

Publiée: 03-10-20 - Mise à jour: 03-10-20

Commentaires: Voila vraiment la suite cette fic ! le chapitre d'avant a été mis à jour, la vrai suite est la-bas ;) j'espère ne pas vous avoir perdu ! bonne lecture !

 


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Un tic-tac angoissant retentissait dans la salle vide.  

Appuyée au comptoir, la femme qui regardait dans le vide, avait les traits tirés et de belles cernes sous les yeux. Une odeur florale imprégnait l’air et le silence du lieu était inhabituel pour cette heure de la journée. Aucune musique douce, qui pourtant berçait souvent les murs du commerce, ne raisonnait, laissant ce bruit d’horloge régner en maitre à la place.  

Le point imaginaire que le regard sombre fixait, était lointain et insaisissable. Un océan les séparait. Plongée dans des souvenirs enfouis au plus profond de son être, la femme ne faisait plus corps avec son esprit parti avec l’autre propriétaire du lieu. Des cris stridents et angoissants raisonnaient avec les images de sang et de morts que ses souvenirs transportaient. Des détonations et des explosions brouillaient les images qui défilaient sous ses paupières. Ses mains se crispèrent et il lui fallut la sonnerie insistante du téléphone mêlée aux hurlements de son fils pour qu’elle retrouve pieds dans la réalité et réalise où elle se trouvait. Mue par l’urgence, elle partit dans l’arrière-boutique pour récupérer son fils en larmes et le consoler.  

 

-Pardon Yui excuse-moi mon chaton. Je suis là, que se passe-t-il ?  

-Je veux papa…  

 

Miki soupira et embrassa tendrement le front de son petit garçon. Puis, elle le posa car au stade avancé de sa grossesse, porter les 20 kg de son fils commençait à être difficile.  

 

-On te l’a expliqué mon chéri, papa a dû partir pour aider tonton Ryô et Tata Kaori.  

 

-Ils doivent ramener Ai ? demanda la voix innocente de l’enfant.  

-Oui… ils vont la ramener mon chéri.  

 

Le téléphone se remis à sonner et Miki jura avant de partir décrocher.  

 

-Cat’s Eye, j’écoute !  

-Miki, c’est Saeko. J’ai réussi à trouver un contact aux États-Unis, je passerai à 20h au café.  

-Ok.  

 

La jeune femme raccrocha et prit la main de son fils.  

 

-Maman a envie de prendre l’air, que dirais-tu d’aller au parc ?  

 

Yui répondit en hochant la tête et mère et fils se préparèrent pour leur sortie.  

 

 

 

 

Le bâtiment n’avait pas changé. Peut-être un peu plus désuet mais rien n’avait l’air d’avoir bougé.  

Une main posait sur son ventre encore plat, Kazue regarder les lieux, les yeux pleins de larmes. Elle était sortie de chez elle, ce matin, pour rejoindre Miki au café mais ses pas l’avaient guidée ici. Pourtant, elle n’avait pas eu l’intention de revenir là, encore moins seule. Mais ayant fait le chemin tant de fois, son esprit l’avait amené ici sans même qu’elle s’en aperçoive.  

La clinique.  

Sa clinique.  

Le lieu où elle avait travaillé ces dernières années avec joie et plaisir malgré la population qui venait s’y faire soigner et le caractère pervers du patron des lieux.  

A sa mort, le Doc lui avait légué le lieu et toutes les responsabilités qui allaient avec mais cela avait été trop pour la jeune femme. Avec leur souci personnel et la tristesse de la disparition de son mentor, elle n’avait pas pu assumer. Elle avait préféré fuir et le lieu avait été laissé à son propre sort. Bien sûr, elle savait que Ryô veillait mais Kazue culpabilisait de sa décision. Elle en avait d’ailleurs encore des marques avec les cauchemars qu’elle faisait de temps en temps.  

Elle soupira mais n’arriva pas à quitter le lieu des yeux. Ses larmes se tarirent au bout d’un moment et elle avança doucement vers le portail. Attrapant la grille de sa main gauche, elle jeta un regard vers le jardin. Etonnée, elle se frotta les yeux. Nulles herbes hautes et folles, ni désordre apparent, le jardin n’avait pas changé, il était propre et net.  

 

-Mais… comment ?  

-Saeba vient ici tous les mois pour nettoyer et réparer ce qu’il y a à réparer, répondit une voix derrière elle.  

 

Kazue se retourna pour faire face à une femme qui la fixait avec douceur.  

 

-Ayako Serizawa !  

La chef de clan tendit la main vers Kazue pour la saluer. Interdite cette dernière hésita un instant puis lui serra la main à son tour.  

-Vous êtes revenue… Mme Angel. C’est un plaisir de vous revoir.  

-Merci, répondit Kazue gênée. Je ne m’attendais pas à vous rencontrer ainsi. Pardonnez mon impolitesse mais j’étais perdue dans mes pensées.  

-Je me doute, je m’excuse à mon tour de vous avoir surprise mais je suis si heureuse de vous revoir que je n’ai pas pu m’empêcher de venir vous parler. Puis-je vous proposer de venir prendre un café avec moi ?  

 

La jeune femme resta légèrement décontenancée de cette proposition mais elle accepta car elle aussi avait des questions qui lui brulaient la langue.  

Elles partirent à quelques rues de la clinique pour se poser dans un lieu assez discret que Kazue connaissait pour être tenu par le milieu.  

 

-Alors Ryô vient à la clinique pour l’entretenir ? demanda le médecin en portant sa tasse de thé à ses lèvres.  

-Oui…ou Falcon ou Kaori selon ce qu’il y a à faire. Mon clan surveille les lieux et le quartier depuis votre départ. Vous savez comme ce lieu est important pour nous tous… cela a été difficile qu’il ferme.  

 

Les doigts de Kazue se crispèrent sur sa tasse, ce qui n’échappa pas à Ayako.  

 

-Pardonnez mon honnêteté Mme Angel mais vous voir me redonne de l’espoir. Nous avons déjà tant perdu avec la retraite de City Hunter même s’il veille toujours sur nos rues de façon plus discrète mais ne plus avoir la clinique…  

 

Ayako soupira et tourna la tête vers la fenêtre qui donnait sur la rue, la fixant avec nostalgie.  

 

-Ce lieu était neutre et reposant pour tous les clans. Le professeur avait réussi le tour de force d’en faire juste un endroit sans étiquette où aucune loi du milieu ne régnait…  

-Je sais, Mme Serizawa ! Je l’ai assisté de nombreuses années…mais…  

-Je ne veux pas vous faire culpabiliser, Mme Angel, je veux juste voir ce que vous comptez faire maintenant que vous êtes de retour sur Tôkyô.  

 

Kazue se mordit la lèvre et soupira en quittant son interlocutrice des yeux. Cette rencontre fortuite la culpabilisait encore plus. Revenir à Tôkyô avait la meilleure décision à prendre pour le suivi de sa grossesse mais cela remuait ses décisions et l’absence de Mick n’arrangeait en rien la situation surtout qu’il était bien connu que les premiers mois développaient le malstrom d’émotions chez les femmes. La doctoresse du retenir de nouveau ses larmes.  

 

-Mme Angel… je suis désolée, je n’aurais pas dû…  

-Si Chef Serizawa, votre question est légitime mais je dois vous avouer que je n’ai pas encore pris de décision concernant la clinique depuis mon retour. De plus, notre situation actuelle fait que ce n’est pas ma priorité première…  

 

Reniflant pour couper court aux flots qui ne demandaient qu’à s’échapper de ses yeux bruns, Kazue regarda à nouveau Ayako lui souriant légèrement.  

 

-Alors les nouvelles sont vraies ? Saeba n’est plus sur Tôkyô ?  

 

Kazue la fixa, essayant de voir ce que renfermait l’expression de son visage.  

 

-Quelles nouvelles ? demanda-t-elle avec sérieux.  

-Une rumeur circule dans les clans que l’ange gardien de la ville n’est plus apte à la protéger. Votre retour aussi a fait du bruit mais votre époux ainsi que Falcon ne seraient plus non plus des obstacles pour ceux qui voudraient prendre le pouvoir.  

 

La doctoresse se raidit et soupira à nouveau. Ainsi, si peu de temps après leur départ, les clans avait déjà pris connaissance de leur absence. Cela risquait de se corser d’ici peu de temps.  

 

-Ils ne sont pas partis pour longtemps… consenti de répondre la brunette.  

-Oui mais ils sont partis… cela a à voir avec l’organisation qui a sévi ses derniers mois ?  

-Que savez-vous chef Serizawa ? Arrêtons de tourner autour du pot voulez-vous ?  

 

La chef de clan sourit à son tour et regarda autour d’elle.  

 

-Pas ici, ce soir au Cat’s, dites à votre amie flic de venir.  

 

Sur ces mots, les deux femmes se séparèrent.  

 

 

 

 

 

20h au Cat’s Eye.  

 

Miki venait de coucher Yui, quand elle partit rejoindre Kazue dans la salle du café. Le silence était pesant et une tension importante.  

 

-Cela n’est pas bon pour les bébés, souffla la barmaid en appuyant sa main sur l’épaule de son amie. Détendons nous !  

 

Kazue la regarda surprise, elle ne lui avait rien dit pour sa grossesse. Elle savait que Mick en avait parlé à Kaori mais elle ne pensait pas que d’autres personnes soient déjà au courant.  

 

-Comment ? balbutia-t-elle.  

 

Miki lui sourit tendrement.  

 

-Tu n’as pas bu une goutte d’alcool depuis votre retour et Kaori a parlé de bébés au pluriel quand Mick leur a dit qu’il partait avec eux… félicitations ma belle !  

 

Les larmes du médecin se mirent à couler et elle répondit aussi par un sourire à l’ancienne mercenaire.  

 

-Merci… c’est si dur de ne pas en parler après toute cette attente ! Mais je ne suis enceinte que de 2 mois alors je préfère être discrète si cela ne t’embête pas Miki ?  

-Bien sûr que non, ne t’en fais pas, je ne dirais rien.  

 

La porte du café fit place à la commissaire Nogami qui arriva d’un pas pressé.  

 

-Les nouvelles ne sont pas bonnes ! lança-t-elle en approchant des deux femmes, déposant un dossier beige sur la table.  

 

Contrairement à son habitude, Saeko n’était pas tirée à quatre épingles, elle avait les cheveux qui rebiquaient légèrement et elle portait un jeans agrémenté d’une simple chemise blanche. Des cernes sous les yeux, vieillissaient ses traits et une barre de préoccupation creusait ses rides entre ses deux yeux.  

 

-Explique nous, enchaina Miki, prenant place à côté de Kazue.  

 

Ouvrant le dossier, elle éparpilla différentes photos sur la table. Sur les clichés différents points de vue du port avec des hommes habillaient de tenues militaires lourdement armés. D’autres photos montraient deux hommes face à face. Et d’autres l’aéroport.  

 

-Ce sont les hommes que l’on a affronté pour récupérer les enfants ? demanda l’ancienne mercenaire, prenant une photo dans la main.  

-Oui mais nous n’arrivons pas à identifier les deux hommes sur les autres photos… on y voit un hispanique et un asiatique… pour l’hispanique je pense que c’est un des hommes de main de l’organisation qui a enlevé Ai mais l’autre, mon bureau n’a pas de traces, j’ai dû demander à interpole… soupira la commissaire.  

-Quelles sont les mauvaises nouvelles alors ? demanda Kazue.  

Saeko passa une main dans sa chevelure et s’assit sur une des chaises en face de la doctoresse.  

 

-Une rumeur… enfin plutôt un bruit de couloir et je n’ai pas eu le temps de le vérifier…  

 

Alors que la policière allait reprendre la parole, la porte du café s’ouvrit sur un homme habillé de noir qui jetait des regards dans toutes les directions. Saeko se tendit et porta la main à sa taille pour récupérer son arme quand l’homme s’effaça pour laisser passer une magnifique femme élégamment habillée.  

 

-Zut ! grogna Kazue. J’ai oublié de vous prévenir. Mme Serizawa voulait nous parler.  

 

La chef de clan s’avança vers la table et salua les trois femmes avant de prendre place à côté de la commissaire.  

 

-Je vois que vous savez déjà pas mal de choses, leur dit-elle en attrapant un cliché de la table. Je ne vais peut-être rien vous apprendre alors.  

-Chef Serizawa, cela fait longtemps que je ne vous avais vu. Vous connaissez ces hommes ? demanda Saeko en pointant du doigt la photographie.  

-L’hispanique non mais je pense qu’il vient du même endroit que les autres… l’asiatique oui, c’est le nouveau chef coréen Kim Pak Choi.  

 

Saeko sorti son carnet de la poche de son jeans et griffonna le nom cité.  

 

-Que fait-il à Tôkyô ? Il veut s’étendre ?  

-Oui, vous n’êtes pas sans savoir que le clan Bonged prend de l’extension dans le quartier ? Kim Pak Choi a défié le chef Bonged et on dit qu’il a gagné.  

-Il prend donc la tête des affaires ici ? continua Miki.  

-Oui c’est la nouvelle tête dirigeante sur le Japon car ils se sont étendus au-delà de la ville. Et c’est là le problème !  

 

Ayako souffla et elle regarda les autres photos.  

 

-Votre rumeur parle-t-elle de l’Union Toepe ?  

 

Saeko se crispa et la tension dans le café monta d’un cran. Chaque femme de la pièce avait un passif avec cette organisation.  

 

-Mais c’est impossible ! Ryô a tué Kaibara, l’Union est finie ! clama Kazue en se levant de sa chaise.  

 

Saeko et Ayako se regardèrent un moment et la yakuza prit la parole en premier.  

 

-Depuis des mois maintenant, il y a eu des faits étranges sur le territoire. Disparitions d’enfants, de femmes et même d’hommes…pour les adultes, c’était souvent des marginaux, c’est pour cela que la police n’a pas fait le lien, répondit-elle à la question silencieuse de la commissire.  

-En quoi cela serait lié à l’Union ? s'enquit Miki.  

-Un cartel sud-américain utilisant de la drogue ?  

 

Ayako s’interrompit et laissa le temps aux autres femmes de digérer les informations.  

 

-Saeko, que sais-tu ?  

 

La voix de Kazue était de nouveau plus calme. Elle s’était rassise et elle essayait de comprendre la situation.  

 

-Donc si je résume. City Hunter prend sa retraite, les coréens prennent le pouvoir sur notre ville, ils s’allient avec un cartel de l’Union Toepe et ils enlèvent Ai ? Mais pourquoi ?  

-Attendez ! Ai a été enlevée ?  

 

La chef de clan paraissait étonnée.  

 

-Oui…d’où le départ de Ryô…  

-Une vengeance ? Ce n’est donc pas le hasard si on s’en est pris à Kaori et Ryô ? murmura Saeko.  

-Ce qui m’inquiète pour le moment se sont les retombées sur le quartier. Les coréens veulent prendre le pouvoir par la force et le cartel leur a donné un sacré coup de pouce… enchaina Ayako.  

-La poussière d’ange ? trembla Kazue.  

-Oui…  

 

Le silence retomba dans le café. Chacune se perdant dans ses pensées.  

 

-Tu m’as parlé d’un contact aux Etats-Unis Saeko ? demanda Miki.  

-Hum, oui après ces rumeurs, j’ai appelé Mary.  

-Mary ? Tu es restée en contact avec elle ? questionna Kazue, étonnée.  

-Oui après son intervention avec Kaibara, j’ai pris mes précautions et je lui ai demandé un numéro où la joindre en urgence.  

 

Saeko se leva pour rejoindre le bar et demanda aux autres femmes de la pièce si elles voulaient de l’eau. Ramenant une bouteille et plusieurs verres, elle servit tout le monde à la ronde.  

 

-Elle a eu des échos de la montée en puissance d’un cartel en Colombie ces deux dernières années. Le point commun : enlèvements d’enfants et poussière d’ange…  

 

De nouveau le silence.  

 

-Il ne reste que nous alors ! lança la chef Serizawa.  

 

Toutes se tournèrent vers elle.  

 

-Pour ? osa demander Kazue.  

-Protéger Tôkyô et aider nos amis !  

 

 


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