Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 20 :: Qui je suis...

Publiée: 07-11-20 - Mise à jour: 07-11-20

Commentaires: N'hésitez pas à me dire si on me lis ici ou pas :)

 


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Elle courait à perdre haleine et zigzaguait entre les arbres, se faufilant dans l’ombre de la nuit. Son souffle était court et ses muscles étaient crispés, lui demandant un effort particulier pour garder le rythme qu’elle s’était imposé depuis plus de 20 minutes. Sans jeter un regard en arrière, elle accéléra en entendant les nombreux bruits de pas se rapprocher. Des sifflements comme des cris de sirènes lui parvenaient aux oreilles et elle en décrypta le code. Un sourire s’afficha sur ses lèvres. Bifurquant sur sa gauche, elle tomba sur une petite rivière et elle su instantanément où elle se trouvait. Elle la longea silencieusement et se cacha derrière des rochers. Quelques minutes après, les voix se rapprochèrent et elle capta la conversation.  

 

-Elle doit se trouver encore dans le coin ! Ce n’est pas possible qu’elle nous échappe ! Sans elle nous sommes morts ! Allons ! Trouvez là !  

 

Satisfaite de la tournure que prenaient les choses, elle tut son souffle et apaisa son aura. Faisant le vide autour d’elle comme on lui avait appris, elle se concentra sur les bruits environnants, isolant plus particulièrement ceux de ses assaillants. Puis, elle comprit qu’ils s’étaient éloignés assez pour qu’elle puisse reprendre la route vers son camp sans les y emmener. Traversant cette fois le ruisseau, elle parti dans la même direction de son arrivée et elle marcha lentement pour éviter de faire le moindre bruit suspect. Quand elle fut sure de ne plus être repérable, elle accéléra sa cadence et elle parti dans le sens voulu.  

Il lui fallut plus de cinq heures de marche pour regagner son campement et le soleil était déjà haut dans le ciel. A peine eut elle franchi les premières tentes, qu’une forte voix l’appela. Elle se dirigea vers elle sans attendre.  

 

-Tu en as mis du temps ! J’espère au moins que tu as été efficace !! gronda l’homme en la surplombant.  

-La mission a été plus complexe que prévue mais j’ai bien réalisé ce que tu voulais !  

 

Elle osa le regarder dans les yeux et y vu de la froideur. Elle réprima un frisson mais continua à soutenir son regard.  

 

-Bien, mon enfant. Content de voir que je n’ai pas perdu mon temps avec toi ! Maintenant vas te rafraichir, tu ne ressembles pas à grand-chose ! Tu viendras me rejoindre sous ma tente quand tu seras présentable !  

 

Elle le regarda s’éloigner et elle se remit à respirer normalement quand il fut hors de portée. Elle parti ensuite vers ses quartiers pour récupérer ses affaires puis elle se dirigea vers le point d’eau afin de se laver rapidement. Elle savait qu’il attendait un rapport détaillé de sa mission et qu’il n’aurait pas la patience qu’elle le fasse après qu’elle ait pris un bain. Alors la toilette fut expédiée et elle se changea sous le regard des hommes du camp sans pudeur aucune.  

Elle avait été élevée ainsi au milieu d’eux sans distinction de sexe. Il en avait voulu ainsi. Même sa mère n’avait pas pu s’y opposer. Tous ici la respectaient, sachant qu’ils ne devaient pas la considérer comme une femme ordinaire, qui n’était là que pour assouvir leurs désirs. D’ailleurs, elle était la seule femme du camp, à ne pas avoir de corvées à effectuer autres que les missions guerrières que leur chef lui commandait. Certains avaient essayé de la traiter comme les autres femmes et ils en avaient payé le prix fort par une mort douloureuse et lente. Cela avait servi de leçon aux autres qui depuis n’avaient rien tenté de fou, ne voulant pas finir de la même manière.  

Quand elle arriva devant la tente la plus grande et confortable, elle attendit qu’il la laisse rentrer. Une femme en petite tenue en sorti précipitamment et la voix qui raisonna lui parut contrariée.  

 

-Entre !  

 

Elle s’exécuta et elle lui fit face.  

 

-Ils sont 12. Entre vingt et cinquante ans et peu armés à première vue. Par contre ils ont une radio et ils communiquent avec l’armée.  

-Merde ! L’armée, manquait plus que ça ! Comme si je n’avais pas mieux à faire ! Qu’as-tu entendu ?  

-Ils te cherchent…et ils connaissent la zone où te chercher. A mon avis on a 2 ou 3 jours d’avance pas plus…  

 

Il se tourna pour regarder son lit défait et il grogna.  

 

-Léandro !!!  

 

Des pas précipités arrivèrent vers la tente.  

 

-Oui, Kaibara ? Tu m’as appelé ?  

-On lève le camp…on va changer d’horizon pour quelque temps.  

-Ok, je passe le message.  

 

Elle le regarda sans parler et vit une lueur de fierté passer brièvement dans son regard.  

 

-Ramasses tes affaires, tu pars aussi.  

-Vraiment ? Mais la mission ?  

-Ca attendra, j’ai encore des choses à t’apprendre.  

 

Elle acquiesça et elle parti à son tour rassembler ses affaires avant leur départ.  

 

 

 

 

De nos jours :  

 

Ai regarda la femme devant elle et quand ses yeux croisèrent les siens, elle les baissa aussitôt. La femme lui parla en espagnol.  

 

-N’es pas peur…tu veux manger ?  

 

La petite fille se mit à sangloter et agrippa son nounours fortement.  

 

-Elle comprend rien cette gosse ! tonna un guérillero.  

 

Des cris et des rires mélangés raisonnèrent aux oreilles de l’enfant qui augmenta ses pleurs et la femme soupira d’exaspération.  

Elle attrapa le bras de la petite fille et l’a fit avancer devant elle pour l’assoir un peu à l’écart puis elle lui donna une assiette et la laissa seule avec ses larmes.  

Le magma brunâtre donna un haut le cœur à Ai qui n’arrivait pas à s’arrêter de pleurer. Le visage de ses parents la hantait et elle ne comprenait pas pourquoi ils ne la récupéraient pas.  

Personne ne se donna la peine de venir la réconforter et après de longues minutes, elle s’arrêta enfin de pleurer et picora dans son assiette en grimaçant à chaque bouchée.  

Alors que le soleil était très haut dans le ciel, la petite japonaise piqua du nez et se cala contre un arbre pour dormir après avoir lutter un long moment.  

C’est endormie, les traits tirés, qu’elle fut découverte et transportée dans la tente pour finir sa sieste.  

 

-Le programme ? demanda une voix caverneuse.  

-Pour elle ?  

-Oui.  

-Elle est notre ultime atout s’il se présente devant nous malgré toutes les précautions prises pour le tuer avant.  

-Et s’il ne vient pas ?  

-Elle sera une servante de plus sur le camp ! fini la femme brune en allumant une cigarette.  

-…bien, je vais aux infos.  

 

L’homme quitta la tente, laissant sa chef seule avec l’enfant. Elle se tourna vers l’ange endormi et un sourire sadique apparut sur son visage.  

 

-Ou peut-être que je ferais de toi une guerrière ! Qui sait tu as peut-être ça dans tes veines !  

 

 

 

 

 

La vie sur le camp était rude surtout pour une femme, elle était bien placée pour en parler même si son statut lui avait donné certains avantages. Regardant à la ronde, elle se replongea dans ses plus vieux souvenirs de petite fille et s’y perdit les minutes qui suivirent.  

 

Aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait vécue dans la jungle depuis sa naissance. Elle avait appris à marcher dans la boue et la mousse et savait se rendre invisible dans les fougères. Elle connaissait tous les bruits et les cris d’animaux et savait se déplacer dans la jungle sans boussole. Même quand le camp déménageait, elle retrouvait ses repères rapidement. A 8 ans maintenant, elle participait déjà activement aux taches du camp et continuait à apprendre à se battre au corps à corps ou à manier les armes.  

Normalement, les femmes n’avaient pas à savoir se battre, elles étaient prioritairement les aides de camp pour la cuisine, ou pour soigner les blessures ou surtout pour assurer le plaisir des hommes. Mais certaines avaient obtenues d’autres fonctions selon de qui elles étaient les enfants ou encore selon les capacités qui leur avaient été reconnues.  

Pour elle, la question ne s’était même pas posée et à peine avait-elle tenue debout, qu’on lui avait mis une arme à la main. Si certaines petites filles grandissaient en jouant avec des poupées, elle, elle avait appris à nettoyer une arme avant même de maitriser la marche.  

Elle avait développé ses capacités durant de longues heures d’entrainement, laissant à d’autres les tâches de cuisine ou de soins. Bien sur, elle participait aussi à cela quand on le lui ordonnait mais sa priorité restait l’art du combat.  

Seulement depuis quelques mois, d’autres regards s’attardaient sur sa personne et elle comprit que certains avaient des idées différentes la concernant. Malgré son jeune âge, elle avait déjà entamé sa transformation de jeune fille et ses rondeurs naissantes ne passaient pas inaperçues. Bien qu’elle était considérée comme « intouchable », certains tentaient de l’amadouer pour obtenir certaines faveurs.  

C’est avec ce sentiment d’insécurité que ce matin-là en se levant, elle eut l’impression d’être épiée. Elle regarda autour d’elle et ne vit pas sa mère. Elle enfila une veste malgré la chaleur naissante, lui permettant de cacher le haut de son corps, puis elle sorti de sa tente en restant attentive. A peine avait-elle fait trois pas, qu’elle vit deux hommes sortir de derrière les arbres et s’avancer dans sa direction. Calculant ses chances, elle préféra la fuite à l’affrontement et se dirigea en courant vers la cantina pour retrouver sa mère qui servait le petit déjeuné.  

 

-Que t’arrive-t-il ? lui demanda-t-elle la voyant essoufflée.  

-Rien…j’avais très faim !  

-Et bien cela attendra, tu m’aides d’abord à servir et tu mangeras ensuite…et ton père veut te voir ! lança sa mère tout en continuant le service.  

 

Attrapant un tablier, elle se joignit à elle et servit pendant plus de 20 minutes les repas aux hommes présents. Quand sa corvée fut finie, elle se servit à son tour et s’installa près des femmes sans les rejoindre. Elle tendit l’oreille et écouta les conversations.  

Depuis bébé, elle était mise à l’écart et peu considérée par les autres femmes du camp. Sa mère et elle avait un statut différent, qui leur épargnait les tâches ingrates ou humiliantes mais ce statut les mettait de fait à l’écart des autres qui n’avaient pas ce privilège. Par contre les hommes, eux, les regardaient sans remettre en question l’ordre établi mais ils ne leur parlaient qu’en cas d’extrême nécessité de peur d’en subir les conséquences. Sa vie était donc faite de peu de relations humaines hormis sa mère et son père et les hommes qui l’entrainaient au combat.  

Quand elle se trouvait à proximité des autres femmes du camp, elle écoutait leurs dires pour se faire une idée de leur vie. Ce jour là ne faisait pas exception et sous couvert d’indifférence, elle tendait l’oreille vers la table d’à côté.  

 

-Je suis épuisée de ses assauts. Il ne me laisse aucune nuit de repos. Je pense que je vais retomber enceinte sous peu…  

-J’ai entendu dire qu’il faut faire naitre des garçons…nous serions trop nombreuses comme femelles mais le chef voudrait des descends mâles.  

-Pfff déjà qu’on doit les satisfaire selon le gré de leur envie en plus il faut enfanter selon le sexe maintenant ! grogna la plus âgée du groupe.  

-J’attends mon deuxième, on n’arrête pas de me dire qu’il faut que ce soit un garçon car si c’est une fille on l’abandonne ! se mit à pleurer la fille en bout de table.  

 

Toutes se tournèrent vers elles et la consolèrent. Au bout d’un certain temps, la femme se calma et elles quittèrent les unes après les autres la table. La plus âgée passa froidement devant la jeune fille de 8 ans qui faisait comme si elle ne s’intéressait à rien et elle bouscula sa chaise.  

 

-Arrête de nous espionner veux-tu ? Toi et ta mère vous n’êtes que des sangsues !  

 

Elle s’éloigna, ensuite, rapidement comme si elle avait peur des conséquences de ses dires, laissant la brunette silencieuse.  

On lui avait appris à être forte mais à cet instant, elle eut envie de pleurer. Ravalant les larmes qui menaçaient d’arriver, elle se leva à son tour pour quitter le lieu et partir s’entrainer dans la forêt.  

Quand elle passa devant la tente des armes, elle demanda si elle pouvait en récupérer. On lui laissa l’accès et elle se servit sans problème.  

Elle partit à l’extérieur du camp pour évacuer sa frustration. Elle s’entraina plus d’une heure en tirant sur des cibles avec pistolet et fusil. Quand elle sentit que sa tension était tombée, elle repartit vers le camp.  

Alors qu’elle marchait calmement, elle repéra les deux mêmes hommes qu’elle avait vus ce matin près de sa tente. Elle sentit son cœur s’accélérer. Elle comprit de suite les intentions qu’ils avaient et elle vit rapidement qu’elle n’avait pas le choix que de les affronter. Malgré son petit gabarit d’enfant, elle était musclée et souple, ce qui lui donnait un avantage en vitesse et dextérité. En face des mercenaires hommes, elle ne faisait pas le poids en terme de force mais elle était habituée à se confronter à eux et elle avait vu comment se défendre face à leurs attaques frontales. De plus, elle savait qu’elle devait se montrer forte et déterminer pour les impressionner et avoir une chance d’échapper à ce qui lui réservait.  

 

Avançant d’un pas sur, elle se dirigea vers eux et les salua de la tête comme si de rien n’était. Elle les dépassa sans encombre et soupira de soulagement pensant finalement s’être fait des idées. Alors qu’elle se relâcha, elle sentit une main attraper son bras et être attirée vers l’arrière. De surprise, elle poussa un cri. Faisant face au mercenaire, elle vit le sourire sadique qu’il affichait et comprit qu’elle n’était pas sortie d’affaire.  

Elle enchaina rapidement une série de coup pour libérer son bras et elle se dégagea facilement, faisant grogner son attaquant. Alors qu’elle attrapait son pistolet, le deuxième homme lui arracha des mains et la poussa violemment au sol pour se mettre ensuite à califourchon sur elle.  

 

-Tu es à ma merci maintenant. Si tu savais depuis quand je rêve de ça !  

 

Bloquant le bas de son corps avec ses jambes fortes d’homme, il attrapa avec une seule main les deux bras de l’enfant qu’il positionna au dessus de sa tête. De son autre main il souleva son t-shirt pour découvrir sa poitrine naissante qui était encore libre de tout sous vêtement.  

 

-Ça manque encore un peu de maturité ! lâcha le deuxième homme qui s’était rapproché d’eux.  

 

Prenant place à leur côté, il s’agenouilla à son tour.  

 

-Oui mais aucune main avant n’a été aussi loin ! ricana son complice commençant à balayer le corps frêle qui tremblait sous ses assauts.  

 

-Lâche-moi ignoble rat ! gronda-t-elle en le regardant dans les yeux. Tu n’as donc pas peur pour ta propre vie ?  

-Non…ne sens-tu pas comme mon désir est plus fort ?  

 

De dégout, elle se crispa en sentant contre elle, un poids le long de sa jambe.  

 

-Même si je risque gros, je veux gouter à cet instant qui me hante !  

 

A deux contre elle et avec leur force d’homme, elle ne pu lutter et elle fit le vide en elle pour les laisser faire leur sale besogne. Son esprit quitta son corps alors qu’il arrachait les boutons de son pantalon et baissait sa culotte pour s’introduire en elle sans ménagement poussant des râles jouissifs.  

Elle perdu la notion du temps et ne se rendit même pas compte que son assaillant avait changé. Quand le froid l’entoura, elle était seule sur la mousse, la nuit tombant. Son corps à moitié nu et meurtri se recroquevilla et elle tourna la tête pour vomir. Elle se concentra et comprit que la douleur qu’elle ressentait n’était finalement pas aussi forte que la première balle qu’elle avait reçue. Elle se releva et tel une automate, elle reparti vers les tentes au loin. Tenant d’une main son pantalon qui ne fermait plus, elle marchait au ralenti.  

Ce ne fut que quand elle vit des lampes torches venir à sa rencontre, qu’elle reconnecta entièrement son cerveau.  

 

-Esperanza !!! Où étais-tu ?  

-Ne m’appelle pas comme ça mère !  

-Oh mon dieu mais que était-il arrivé ? sanglota la femme en parcourant des yeux sa fille.  

-Rien…  

 

Alors qu’elle passa devant sa mère, elle ne pu éviter le regard de l’homme qui se tenait derrière elle.  

 

-Viens avec moi, il veut te voir.  

-Non ! J’irai demain !  

-Non maintenant !  

 

La soulevant du sol, le guérillero la porta dans ses bras et avança rapidement vers la tente la plus grande du camp.  

Quand ils pénétrèrent à l’intérieur, le silence les accueilli. Le guérillero s’éclipsa pour laisser la fille seule face à l’immense silhouette qui lui tournait le dos.  

 

-Qui t’a touché ? demanda-t-il d’une voix calme.  

-Personne…  

-Ne me mens pas Ranza. Tu sais qu’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est le mensonge.  

-…  

 

Il du se retourner pour la convaincre de parler. Son regard était furieux.  

 

-Qui ? hurla-t-il violemment.  

-Je…je ne connais pas leurs noms mais je pourrais les reconnaitre.  

-Ils étaient plusieurs ?  

-Deux…  

 

Sans autre mot, il appela sa mère et lui demanda de s’occuper d’elle.  

 

Cette nuit-là elle ne put dormir. Pas seulement parce qu’elle avait connu l’horreur d’un viol mais parce que les cris qui raisonnaient dans le camp la maintenaient éveillée.  

 

Le lendemain, quand elle sortit de sa tente, elle se dirigea à la cantina d’un pas lourd, ayant l’impression que chaque personne du camp la regardait. Ce ne fut que quand elle aperçu les premiers corps qu’elle comprit. En face d’elle, pendus à des pics, cinq têtes décapitées trônaient sur la place centrale. Sur les cinq, elle reconnu les deux qui l’avaient agressée et elle ne pu retenir son sourire. Ainsi, il l’avait vengé, faisant de même un exemple parfait de ce qui pouvait arriver à quiconque aurait la folle envie de s’en reprendre à elle. Bien que blessée par l’horreur de ce qu’elle avait vécue la veille, elle ne pu s’empêcher de lever le menton et d’avancer droit devant elle, ne baissant pas les yeux. Elle ne serait pas la victime.  

 

 

 

 

Les cris de Ai la firent revenir à la réalité et elle pénétra dans la tente pour trouver l’enfant en pleurs sur le lit.  

 

-Assez ! Je ne vais pas continuer à supporter tes pleurs bien longtemps !  

 

La petite fille stoppa net et se cacha sous les couvertures.  

 

-Bien, tu commences à comprendre. Ce soir, je vais t’enseigner l’espagnol, ça va te servir et demain, je pense que je vais commencer à t’apprendre quelques corvées ! ¿ Entiendes ? (tu comprends ?)  

 

L’enfant fit signe de la tête et Ranza ne pu que sourire. 

 


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