Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

» Ecrire une review

 

ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

J'arrive à me connecter, mais je n'arrive pas à accéder à la section gestion.

 

D'abord, vérifiez que votre browser accepte les cookies ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 21 :: Qui ?

Publiée: 14-11-20 - Mise à jour: 14-11-20

Commentaires: On continue... bonne lecture ! ^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Ryô contrôlait les armes qui étaient devant lui. Trois caisses en bois, comprenant armes de poings, fusils, grenades et munitions. Pour eux quatre, cela faisait vraiment beaucoup, ils ne pourraient pas en transporter le dixième surtout s’ils devaient continuer leur route à pied. Falcon prit ce qui lui était utile et retourna vers Camila pour lui demander certaines informations complémentaires.  

Mick, quand à lui, jouait avec le téléphone satellite encore éteint.  

 

-Qui veux-tu appeler ? demanda le nettoyeur sans prendre la peine de le regarder.  

-Kazue… j’ai un mauvais pressentiment depuis deux jours…j’aimerai seulement entendre sa voix…soupira l’américain.  

-Appelle-la.  

-Je ne peux pas me permettre d’utiliser la batterie pour un pressentiment…  

-Je te connais Mick et là tu ne fais pas le fanfaron alors si tu dois l’appeler maintenant, fais le. Et de toute façon, ça fait déjà huit jours que nous sommes partis, prends des nouvelles du Pays, je comprends ton pressentiment.  

 

Mick regarda son ami et alluma l’appareil. Il fallut plus de cinq minutes pour que le téléphone capte le satellite et se mette en marche. Il composa rapidement le numéro et attendit patiemment. Au bout de six sonneries, une voix endormie lui répondit.  

 

-Allo… ?  

-Mon amour ? Ca va ? s’empressa de répondre l’américain, la voix douce.  

-Mick ? C’est toi ? C’est vraiment toi ?  

-Oui ma douce, c’est moi…je n’ai pas beaucoup de temps mais dis moi que tu vas bien !  

 

Kazue ne pu empêcher les larmes de couler et les sanglots furent les premières paroles qui s’échappèrent dans le combiné.  

 

-Ma chérie…on va bien ne t’en fais pas, ici on va bien, je vais bien. On est sur la piste de Ai, on avance. Parles moi…continua-t-il d’une voix tendre.  

-Tu me manques tellement…renifla la japonaise en finissant par aligner quelques mots. C’est si dur sans toi ! Ici…ici c’est le chaos…  

-…Explique moi, lui dit-il reprenant une voix plus forte.  

-Les clans se battent pour une lutte de pouvoir, depuis votre départ…les coréens et la milice sud-américaine sont dans le coup, articula-t-elle en reprenant contenance.  

-Merde ! Ils avaient tout prévu ! Et vous allait bien ? Toi et le bébé ? Miki ?  

-Oui…ça serait trop long à expliquer mais oui ça va…ne vous en faites pas pour nous et retrouver Ai…  

 

Mick jeta un œil inquiet à la barre de la batterie et grogna.  

 

-Merci d’avoir appelé. Je t’aime…  

-Moi aussi je t’aime…on rentrera vite, je te le promets.  

-Je sais, j’ai confiance en vous !  

 

Le blond murmura encore quelques mots à sa femme et raccrocha rapidement. Il ne restait qu’une barre de batterie et il éteignit le téléphone dans la foulée. Il se tourna vers son ami japonais et vit une lueur de haine dans ses yeux.  

-Ton pressentiment était juste… ?  

-Oui mais elles vont bien pour le moment. Par contre, la personne qui s’en prend à toi à décider de te détruire entièrement Ryô…qui pourrait t’en vouloir autant pour te prendre tout ce à quoi tu tiens ?  

 

Le nettoyeur ne répondit pas mais il serra les poings. Il s’était posé mille fois la question depuis son arrivée en Amazonie. Quel ennemi pouvait le connaitre assez pour le faire souffrir autant ?  

Il avait beaucoup d’ennemis mais aucun ne pouvait être aussi renseigné sur lui.  

Se reconnectant à sa tâche première, il dissipa son aura négative quand il senti sa femme approcher.  

 

-Tout va bien ? demanda la rouquine.  

-On en a pour un régiment alors oui de ce côté-là tout va bien.  

 

Kaori le regarda s’affairer et se tourna vers Mick, qui préféra se soustraire à son regard. Elle comprit aussitôt que les deux hommes lui cachaient quelque chose mais elle le laissa de côté pour ne pas rentrer en conflit avec son mari. Elle proposa son aide pour récupérer des armes et le couple se mit au travail ensemble.  

Mick en profita pour s’éclipser et aller parler à Falcon. Il le rassura sur l’état de sa femme et expliqua rapidement la situation à Tôkyô. Le mercenaire se crispa un instant puis reprit son attitude neutre habituelle.  

 

Quand le chef de la milice apparu, le groupe était de nouveau réuni.  

 

-J’espère que vous avez assez d’armes. Nous avons fait au mieux en deux jours.  

-Plus qu’il n’en faut, merci, répondit Mick en souriant.  

-Avez-vous plus d’informations sur la position possible du cartel ? demanda le nettoyeur.  

-Malheureusement, seulement des pistes mais sans garantie aucune…Par contre, je connais quelqu’un qui pourra peut-être vous aider…mais…  

-Mais ? souleva Umibozu.  

 

Miguel sembla hésiter et ce fut finalement Augustino qui prit la parole.  

 

-Camila vous l’a dit, ma nièce a aussi été enlevée…Je me suis renseigné et j’ai appris qu’un « vieil » ami à moi, avait vendu certaines informations…avec l’attaque du village, je n’ai pas pu aller lui demander des comptes mais je pense qu’il doit avoir des contacts ou du moins des informations sur le cartel…  

-Pourquoi ne pas en avoir parlé avant ? demanda Ryô agacé.  

-Il…il est assez particulier. Quand je dis ami, je devrai plutôt dire connaissance d’une autre vie. J’étais dans l’armée et lui guérillero, je l’ai aidé car il m’a aussi aidé…c’est une longue histoire mais ça a construit ce que je pensais être une amitié…j’avoue maintenant ne plus savoir où il se situe. Il est assez imprévisible.  

-Il ne se trouve pas sur le chemin des lieux possibles du cartel, cela vous ferez faire un détour, enchaina Miguel.  

-Ca demande réflexion, nous allons voir, précisa Umibozu en s’éloignant du groupe.  

 

Les hispaniques acquiescèrent et repartir vers leur tente, les laissant pour prendre une décision. Ryô traduisit la conversation à Kaori et demanda à Camila si elle connaissait la personne que son oncle avait mentionnée.  

 

-Non, je ne vois pas de qu’il parle. Mon oncle est assez réservé sur sa période militaire, ma mère et moi n’en savons que très peu…nous pensons qu’il a honte de ce qu’il aurait fait jadis… Je ne peux pas vous aider.  

 

Ryô la remercia et parti rejoindre Falcon. Ce dernier était adossé contre un arbre, perdu dans ses réflexions.  

 

-Qu’en penses-tu ?  

-Hum.  

-Mais encore ?  

 

Falcon se dégagea de l’arbre et avança de quelques pas. L’aura du mercenaire était indéfinissable. Ryô se doutait bien dans quel état d’esprit était son ami.  

 

-Toute cette histoire ne me dit rien de bon. Il y a un élément qui ne colle pas et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Nous savons maintenant que c’est une vengeance très personnelle et que tu es la cible principale mais il y a une zone d’ombre, continua le géant se tournant vers son ami.  

-Je sais, je ressens la même chose. Le point commun de l’histoire c’est mon passé mais je le croyais éteint avec la mort de Shin…pourtant…  

-Pourtant nous sommes ici…et c’est ça qui me tracasse, qui nous a fait venir ici Ryô ?  

 

Les deux hommes gardèrent le silence un moment, perdus dans leurs pensées profondes.  

 

-Qui te connaît aussi bien ? Tu penses que Kaibara n’est pas mort ? fini par demander Umibozu se doutant pourtant de la réponse.  

-Impossible…il n’a pas pu en réchapper.  

-Quelqu’un ici qui lui aurait succédé ?  

-Surement mais il n’y avait personne de prédestiné…à part moi… répondit le nettoyeur le regard sombre.  

-Pourtant, la zone d’ombre est là. Et sans ça, on ne peut pas connaitre les forces de l’ennemi. A moins de se renseigner aussi sur lui et arrêter de foncer tête baissée.  

-Alors il faut que nous allions voir ce guérillero et faire ce détour. Kaori va me détester…souffla Ryô en se tournant pour repartir dans la direction de sa femme.  

-Je vais le lui dire, Ryô. La petite comprendra.  

 

Falcon dépassa le japonais et parti d’un pas sur vers la nettoyeuse.  

 

 

 

 

Mick ferma les yeux, repensant à son année en Afrique et à sa vie auprès de Kazue loin de leurs amis et du milieu sombre dans lequel ils évoluaient actuellement. Les soubresauts de la jeep, lui rappelaient les taxis brousses africains et le replongeaient dans l’ambiance de ce passé pas si lointain. Toujours perché sur les sacs et les armes emmenées, l’américain était le plus mal installé dans le véhicule mais la force de son esprit avait réussi à le déconnecter de l’inconfort du moment. Il se laissait bercer par le sourire de sa femme et le rire des enfants qu’elle soignait. Il revoyait les paysages sublimes et regoûtait avec délice aux instants de tendresse qu’ils avaient eu précédent l’arrivée de la nouvelle qui allait changer leur vie. C’est avec un sourire béat qu’il se rappela de cette nuit inoubliable.  

 

2 mois plus tôt.  

 

Sous la moustiquaire de leur lit, Mick fixait le plafond, allongé torse nu, les deux mains derrière la tête. Kazue n’avait pas travaillé cet après-midi là et ils en avaient profité pour passer tout leur temps au lit. Ces moments de volupté avaient finis une heure plus tôt alors que la japonaise s’était levée précipitamment pour s’enfermer dans la salle de bain. Depuis, elle y trouvait toujours et malgré d’âpres négociations, son mari n’avait pas réussi à l’en sortir. Il avait fini par abdiquer après s’être assuré qu’elle allait bien. Il se repassait le film de ces dernières heures dans sa tête, se demandant ce qu’il avait bien pu faire pour provoquer son départ. Contrarié, il allait se lever pour quitter leur chambre quand il entendit des sanglots.  

 

-Darling… je t’en prie, ouvre-moi cette porte.  

 

Aucune réponse ne filtra.  

 

-Kazue, mon amour…je suis inquiet là, si tu n’ouvres pas, je la défonce !  

 

Les sanglots redoublèrent et l’américain jura dans sa langue avant de se mettre en position pour ouvrir ce rempart par la force.  

Alors qu’il pensait que son épaule allait toucher la porte, il se senti partir en avant sans rien pouvoir arrêter et se retrouva encastré dans le lavabo, la gueule écrasée contre le miroir.  

 

-Holy shit ! jura-t-il en se redressant. Kazue tu veux me tuer ou quoi ?  

 

Il se tourna vers elle et en voyant son visage plein de larmes, il se calma instantanément. Il se précipita vers elle et la prit dans ses bras.  

 

-Parle moi mon amour, là je ne comprends plus rien !  

 

La jeune femme se laissa aller dans les bras puissants de son homme et les sanglots redoublèrent avec violence. Ils restèrent ainsi de longues minutes avant que la doctoresse ne se calme et lève les yeux rougis vers son protecteur.  

 

-Tu peux m’expliquer…qu’est ce que j’ai fais ? Je t’ai fait mal ? Il y a quelque chose qui t’a contrarié ?  

 

Kazue secoua la tête négativement et continua à fixer son époux.  

 

-Kazue…pitié…  

 

L’entrainant vers leur couche, elle attrapa sa main dans la sienne et après qu’ils furent assis, elle la positionna sur son ventre nu.  

 

-Ce ne sont pas des larmes de peine…bien au contraire, chuchota-t-elle.  

 

Mick la regarda sans comprendre.  

 

-Alors pourquoi pleures-tu ?  

 

Sa femme ricana et appuya légèrement plus fort sa main sur son ventre.  

 

-Ici…continua-t-elle en baisant son regard sur leurs mains liées.  

-Ici ?  

 

Les yeux bleus de l’américain se baissèrent à leur tour. Il fixa sans comprendre le même endroit que sa douce et il se mit à rire bêtement.  

 

-Je ne comprends pas…  

-Chéri, je suis enceinte…  

 

La douce voix de Kazue se mit à raisonner dans sa tête. Il leva les yeux vers elle et la fixa l’air niais.  

 

-Enceinte… mais c’est impossible… tu en es sure ?  

-J’ai cinq jours de retard. Je viens de faire les trois tests que j’avais emmenés par précaution avec moi. Je ferai une écho, à l’hôpital, demain mais oui j’en suis presque sure. C’est quand tu m’as dit que cette après-midi de sexe était une bénédiction, que mon cerveau à connecté, on n’aurait pas du pouvoir faire l’amour aujourd’hui si j’avais été à la fin de mon cycle. Mais avec toutes les dernières opérations, je n’ai même pas remarqué avant que j’avais du retard…  

 

Ils se regardèrent attendris puis le visage de Mick fut à nouveau très sérieux.  

 

-Je ne veux pas passer par les mêmes épreuves que l’année dernière mon amour, il faut que nous soyons à cent pour cent surs de nous…  

-Oui je sais…mais je n’ai pas pu le gardé pour moi avant de le vérifier plus concrètement. Le choc, la joie, la peur tout a été trop fort…  

 

La prenant à nouveau dans ses bras, il la berça tendrement.  

 

-Je sais, excuse moi, ce n’est pas ce que j’ai voulu insinuer mais je ne veux pas que tu replonge dans la dépression… je veux qu’on soit maitre de la situation cette fois. Si tu es enceinte, il faudra peut-être envisager de rentrer au Japon…  

-Oui…je me suis dis la même chose.  

-Je t’aime, murmura Mick en l’embrassant sur la tempe.  

-Je t’aime encore plus, répondit-elle en resserrant son étreinte autour de lui.  

 

 

 

-Mick, Mick ?  

 

Les yeux bleus qui la fixèrent revenaient de très loin. Kaori était penchée vers son ami, la main passant devant son regard prestement.  

 

-On est arrivés !  

-Hum, oui désolé, je rêvais…  

-Je vois ça, heureusement que je n’étais pas armée, ironisa-t-elle en imitant une arme à feu avec ses doigts.  

-Oui…  

-Où étais-tu ?  

-En Afrique…  

-Oh ! Tu aimes changer de continent toi ! rigola la japonaise en le regardant tendrement.  

 

Mick se mit à rire en reprenant pied dans la réalité. Il regarda la femme qu’il avait devant les yeux et mut par un sentiment étrange, il l’attrapa et l’enlaça contre lui.  

 

-Merci…  

 

Déboussolée, Kaori ne sut que répondre.  

 

-Que se passe-t-il ? arriva-t-elle à lui demander sans pour autant s’extraire de ses bras.  

-Sans toi, rien de tout ça ne serait arrivé, alors merci.  

 

Il la lâcha et lui sourit tendrement avant de s’éloigner de la nettoyeuse qui elle ne bougeait plus.  

 

-Mais…  

-Alors Kao, tu viens ? On t’attend ! rigola le blond en marchant vers les trois autres personnes du groupe.  

-Mais…que lui arrive-t-il ?  

 

Ryô qui avait vu la scène de loin, regarda son acolyte d’un œil interrogateur mais le sourire franc de l’américain l’incita à rester silencieux.  

Ils étaient là pour d’autres choses et n’avaient pas le temps de se disperser.  

Attendant sa femme, qui arrivait en courant, ils repartir en s’engageant dans la forêt vers le lieu que leur avait indiqué Augustino pour parler à celui qu’ils espéraient pouvoir leur donner les pièces manquantes du puzzle. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de