Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 22 :: Aide moi

Publiée: 21-11-20 - Mise à jour: 21-11-20

Commentaires: on continue ici aussi ^^

 


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Kentaro était debout en face du bureau, luxueux, fait de bois exotique et peint à la main d’arabesques abstraites. Ses yeux étaient perdus face à ces dessins qui, pour lui, ne représentaient rien de commun et dont son imagination n’arrivait pas à extraire d’images, peu ou prou, s’approchant de la réalité.  

Perdu dans ses réflexions, il ne remarqua pas la porte du bureau cossu s’ouvrir et laisser rentrer une silhouette plutôt grande et longiligne. L’ombre passa sur le côté et s’installa derrière le bureau.  

 

-Il est bien rare de te trouver ici. La dernière fois que je t’y es vu, c’est quand tu m’as annoncé ton souhait de faire du journalisme plutôt que de rentrer en politique…  

 

Kentaro, surpris, leva les yeux vers son interlocuteur et fut étonné de voir le visage vieillissant de l’homme face à lui.  

 

-Père…Cela fait, en effet, longtemps que je suis venu ici. Rien n’a bougé en tout cas.  

-Rien en effet, que veux tu ?  

 

Le ton abrupt de la question souligna l’aigreur des propos. Kentaro soupira et attendit sagement que son père lui donne l’autorisation de s’assoir.  

 

-Je ne suis pas venu voir le père mais le ministre…comme tu peux t’en douter, je me serai passé de faire appel à toi.  

 

L’homme brun aux mèches grisonnantes, se tourna vers la grande baie vitrée du bureau et contempla la ville qui s’étendait sous ses yeux. Son reflet, légèrement déformé, regarda rapidement le fils assis qui attendait avant de poursuivre son discours.  

 

-Je pense que cela a du te demander un gros effort, c’est sur. Quand ma secrétaire m’a dit que tu avais appelé, j’ai cru qu’elle s’était trompée de fils…que veux-tu, Kentaro ? Mon temps est aussi précieux que le tien.  

-Je suis venu demander de l’aide…tu n’es pas sans savoir que de graves événements se passent à Tôkyô et dans le pays entier en ce moment. Les yakuza s’entretuent et la population en fait les frais. L’explosion de Shinjuku n’est qu’une partie visible de l’iceberg…  

-Je sais tout ça ! Tu ne m’apprends rien ! Mais en quoi cela te concerne toi ? Tu écris encore un torchon pour descendre notre gouvernement ? Ou ton vieux père peut-être ?  

 

Kentaro se leva et se plaça derrière son père.  

 

-Bien sur que non ! Je suis outré de voir que notre gouvernement ne réagit pas ! Il laisse la police seule dans les rues pour défendre ses concitoyens alors que les forces en face sont plus puissantes ! Qu’attendez-vous pour réagir ? Que fait le premier ministre ? Où est l’armée ?  

 

Reprenant son souffle, le journaliste fixa le dos du dirigeant, attendant une réponse à ses multiples questions sorties dans le flot de la colère.  

 

-Cette femme ? Une commissaire, c’est cela ? questionna le politicien en se retournant.  

-Quelle femme ?  

-Celle que tu fréquentes depuis quelques mois déjà ? La fille du préfet Nogami. Elle est commissaire, non ? C’est pour elle que tu t’es déplacé ? Elle a été blessée, si je ne m’abuse ?  

 

Kentaro senti une violente colère le saisir. S’avançant encore de quelques pas vers son père, il l’attrapa par le col, d’un geste peu contrôlé.  

 

-Tu me fais encore suivre ? Quand cela cessera-t-il ?  

-Jamais, répondit le ministre calmement. Tu sais bien que je me dois de savoir ce que tu fais et qui tu fréquentes.  

 

La porte du bureau s’ouvrit à la volée et deux hommes habillés en noir rentrèrent précipitamment. Le premier arriva rapidement à leur hauteur et voulu les séparer quand la voix de l’homme le plus âgé du bureau retentit.  

 

-J’ai demandé que l’on ne me dérange pas ! Sortez et ne revenez pas dans mon bureau !  

-Mais Monsieur…  

-Sortez !  

 

Les hommes partirent aussi vite qu’ils étaient arrivés et Kentaro lâcha son père pour s’éloigner de lui en reculant.  

 

-Il est bien rare de te voir si expressif, fils. Cette femme doit être importante pour toi, pour que tu me tiennes tête ainsi.  

 

L’homme réajusta son costume et s’installa derrière son large bureau.  

 

-Je suis au courant des incidents et même si tu as du mal à le croire, le gouvernement sait ce qu’il fait. Envoyer l’armée serait de mauvais augures à l’heure actuelle et la police gère parfaitement la situation.  

-Tu te fous de moi, ma parole ! Au vu du nombre de blessés chez les agents et je ne parle pas de ma commissaire ! Je trouve tes propos déplacés ! Vous êtes au courant de ce qu’il y a en face ?  

 

Kentaro bouillait littéralement et avait du mal à se contenir.  

 

Il avait toujours été en opposition avec son père, dès son plus jeune âge, lui reprochant son manque d’implication dans la cellule familiale et surtout d’avoir laissé mourir sa mère seule. Contrairement à son plus jeune frère, qui lui avait suivi la voie tracée par leur paternel, il s’était rebellé à l’âge de trente ans, refusant de rester sous la coupe de cet homme froid et calculateur. Cela faisait maintenant près de dix ans qu’il s’était émancipé et qu’il ne regrettait pas ce choix malgré la distance qui s’était imposée entre les trois hommes.  

Le père ne faisait jamais un effort pour aller vers le fils et le frère avait prit partie pour le ministre, briguant lui aussi les hauts postes politiques. Les occasions de réunions de famille étaient rares et ça en était à tel point que Kentaro n’avait même pas été convié au mariage de son cadet.  

 

Il lui avait fallu s’assoir sur sa fierté pour se présenter devant cet homme aujourd’hui et la haine profonde qu’il ressentait pour lui à cet instant, était difficilement contenue. Les paumes de ses mains étaient meurtries par ses ongles courts, tellement il serrait ses poings et bien qu’il essayait de contenir les expressions de son visage, il savait qu’elles trahissaient ses émotions.  

 

-Un peu de respect ! Je ne te permets pas de me parler sur ce ton. Je sais surement plus de choses que toi sur ce qui se passe en ce moment alors ravale ta salive !  

 

Kentaro ravala les paroles qui menaçaient de sortir et prit une inspiration.  

 

-Donc, vous allez faire quoi face à des tueurs sous pcp ? lui demanda-t-il aussi calmement qu’il le pu.  

-Pcp ? De quoi parles-tu ?  

-Eh bien, vous devez le savoir, non ?  

 

Les deux hommes se jaugèrent. Aucun des deux ne lâchant le regard de l’autre.  

 

 

 

 

 

 

 

Kazue arriva en courant à la clinique, essoufflée et en nage. Elle avait eu la bonne idée de faire un footing pour arriver au plus vite. Quand elle passa la porte de la chambre de la barmaid, elle vit de suite le regard étonnée de la future maman se poser sur elle. Le temps de reprendre son souffle, elle s’appuya sur le pas de la porte.  

 

-J’ai eu Mick au téléphone cette nuit…  

-Oh !  

 

Les yeux de Miki s’embrumèrent.  

 

-Comment vont-ils ? Ils ont Ai ?  

-Non pas encore…mais ils vont bien. Ca été rapide mais il a pu me donner quelques nouvelles.  

 

Les larmes de l’ancienne mercenaire roulèrent sur ses joues.  

 

-Oh Miki, je ne voulais pas te faire pleurer !  

 

La doctoresse prit son amie dans ses bras et la berça tendrement.  

 

-Je suis heureuse de les savoir bien mais j’aurai tellement aimé entendre mon nounours… il me manque terriblement.  

-Je sais…je pense que cet appel n’était pas prévu, c’est pour cela qu’il m’a réveillé cette nuit. Autrement, ils auraient attendu que nous soyons ensembles. En tout cas, ils vont bien et je lui ai dit ce qui se passait en ce moment ici.  

 

Miki sécha ses larmes et écouta attentivement le médecin. Yui arriva entre temps avec Kasumi et après avoir salué sa tante de cœur, il se blotti dans les bras de sa mère.  

Les trois femmes parlèrent rapidement des activités de la nuit et Kazue reparti auprès de ses patients après s’être assurée de l’état de santé de son amie enceinte.  

 

Ce ne fut d’en fin de matinée, qu’une infirmière arriva rapidement vers sa chef pour l’aviser d’un appel téléphonique important.  

 

-Allo ?  

-Kazue ? C’est Saeko.  

-Saeko ! Comment vas-tu ? Je comptais envoyer quelqu’un cet après-midi pour aller te voir.  

-Ca va. Plus de peur que de mal…j’ai pris un bon coup à la tête, c’est pour cela qu’ils ont voulu me garder mais je sors demain matin.  

-Est-ce bien raisonnable ? Tu devrais faire attention à toi.  

-Ne t’en fais pas, je t’assure que je fais attention. Je venais aux nouvelles car mon père a refusé de me laisser appeler le commissariat ! dit-elle outrée, malgré la douceur dans sa voix.  

 

Kazue sourit à la réflexion et lui fit un rapport de la nuit en faisant le lien avec les entrées à la clinique et les faits rapportés. Cette nuit là avait été finalement moins agitée par rapport aux nombre d’attaques mais plus violente avec des confrontations de yakuza clairement sous influence de la drogue. Beaucoup avait du fuir face à la force employée afin d’échapper à une mort certaine. D’autres, grièvement blessés, étaient soignés à la clinique.  

 

-J’ai entendu dire que quelques policiers aussi avaient été touchés mais je n’ai pas eu plus d’informations.  

-Je verrai ça mais s’ils n’hésitent même plus à utiliser la poussière d’ange, je ne sais pas comment on va pouvoir gérer…soupira la policière, la fatigue dans la voix.  

-Depuis le début des attaques, on avait eu peu d’hommes sous influence mais la il y a une nette augmentation, ils veulent en finir vite.  

-Je suis surtout surprise de voir le contrôle de ces hommes comme si le pcp avait été dosé. Ils ont la force mais aussi le contrôle…  

-Il me faudrait un échantillon pour l’analyser…continua la doctoresse. Ou avoir un de ces yakuza sous la main…  

-Trop dangereux… mais un échantillon de sang, ça peut peut-être se trouver.  

 

Kazue fut interrompu par une infirmière et salua rapidement son amie.  

 

Arrivant à l’entrée de la clinique, elle fut surprise de voir plusieurs hommes autour d’un brancard.  

 

-Que se passe-t-il ? demanda-t-elle en s’approchant.  

-On lui a tiré plusieurs balles dans la tête et il est encore en vie ! C’est impossible ! hurla l’un des hommes qui le maintenait de force alors que les infirmiers l’attachaient solidement au lit médical.  

-Mais ! Pourquoi l’avoir amené ici ? hoqueta Kazue en se rendant compte que l’homme était sous poussière d’ange.  

-On le connait, on ne pensait pas qu’il était contre nous ! cria à son tour un autre yakuza.  

 

Kazue resta quelques instants, interdite, et elle se demanda comment agir. Puis, le médecin repris le dessus et elle donna des ordres pour s’occuper du blessé.  

 

 

 

 

 

Le téléphone de Miki sonna, la faisant sursauter.  

 

-Allo ?  

-Miki ? Ta demande peut être honorée.  

-Vraiment ? Sous quelle condition ? demanda-t-elle nerveuse.  

-Je verrai ça avec ton mari.  

 

L’interlocuteur raccrocha après la phrase, laissant l’ancienne mercenaire stupéfaite. Elle composa alors un autre numéro et parla rapidement et peu. Quand elle raccrocha, elle regarda son fils tendrement et recommença à jouer avec lui comme si de rien n’était.  

 

La journée passa rapidement et à la tombée de la nuit, elle demanda à Kazue de s’occuper de Yui pour partir de la clinique avec Kasumi.  

 

Quand elles arrivèrent sur le port, la voleuse regarda l’agitation qui régnait sur le quai et se tourna vers Miki.  

 

-Tu vas m’expliquer maintenant ce qu’on fait là ?  

-On attend quelqu’un…  

-Et encore ?  

-Tu verras.  

 

Kasumi soupira mais attendit patiemment elle aussi. Des minutes passèrent et un homme de grande stature apparut devant elle, un sac à bout de bras sur l’épaule.  

 

-Miki.  

-Kenshiro.  

 

L’homme monta dans la voiture avec les deux femmes et Miki demanda à Kasumi de les ramener à la clinique. Pendant le trajet personne ne parlait et l’air était électrique. La voleuse regardait de temps en temps dans le rétroviseur l’homme qui se trouvait derrière. Elle se posait mille questions mais n’osait pas ouvrir la bouche. Quand elle arrêta la voiture dans la cour de la clinique, Miki sorti en premier et l’homme se plaça devant elle.  

 

-Tu en es à combien ? demanda-t-il de sa voix bourrue.  

-A la fin…  

-Falcon t’a laissé alors que tu risques d’accoucher ?  

-Les priorités étaient ailleurs.  

-Hum, il ne changera jamais !  

 

Miki lui sourit et le guida à l’intérieur.  

Ils s’installèrent dans une salle en retrait de l’agitation des soins et Kasumi peut enfin comprendre ce qui se tramait.  

 

-Merci Kenshiro d’avoir accepté ma demande. Je sais que normalement, je n’aurai pas du faire appel à toi mais les circonstances sont exceptionnelles…  

-Mon prix sera élevé Miki. Je pense que ton mari n’approuvera pas ta décision mais j’admire ton initiative.  

-Je pense qu’il comprendra et j’en fais mon affaire. Ce qui se passe actuellement est plus important que certains désaccords.  

-Hum si tu le dis. Je connais mon frère.  

 

Kasumi sursauta en entendant ça. Elle regarda l’homme surprise et le détailla plus longuement. Il y avait, en effet, une certaine ressemblance qui, une fois qu’elle le sut, lui sauta eux yeux. Outre le fait qu’ils avaient une carrure similaire, les traits du visage avaient des caractéristiques identiques. La forme des yeux et l’arrondi des pommettes étaient les plus parlants. L’homme devant elle avait l’air plus vieux et plus marqué mais tout aussi athlétique et fort que le mari de son amie.  

 

-Décris moi la situation plus précisément, demanda-t-il à la barmaid.  

 

Ce qu’elle s’employa de faire avec l’aide de la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Quand elles eurent fini, l’homme acquiesça et décrocha son téléphone puis quitta la pièce pour passer son appel. 

 


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