Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 25 :: On n'est plus au Japon...

Publiée: 12-12-20 - Mise à jour: 12-12-20

Commentaires: bonne lecture !

 


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Ses mains étaient tremblantes et elle avait les yeux dans le vague. Appuyée contre la vitre de la jeep, Kaori regardait sans le voir le paysage assombri de cette fin de journée. Son esprit était resté bloqué sur les événements des heures précédentes et elle n’arrivait pas à comprendre.  

Sentant la main de son mari sur sa jambe, elle s’écarta brusquement de son contact comme électrocutée. Elle n’entendit pas le soupire de ce dernier et se referma sur elle-même en repassant le film dans sa tête.  

 

Deux heures plus tôt.  

 

Mick faisait le tour de la cabane alors que Diego relatait les informations qu’il avait sur le cartel à Ryô.  

Rien ne laissait paraitre, dans la pièce, que la situation était hors de contrôle.  

Kaori s’était assise contre l’évier de la cuisine de fortune et écoutait attentivement les mots de l’hispanique sans pour autant les comprendre. Elle ne pouvait, pourtant, pas s’empêcher de se concentrer comme si elle allait tout d’un coup se mettre à parler, elle aussi, en espagnol.  

Ryô, lui, ne parlait que très peu, posant de temps en temps des questions ou levant un regard vers Falcon. Elle avait l’impression que son époux n’était pas content de ce qu’il entendait mais elle n’arrivait plus à juger les sentiments inscrits sur le visage inexpressif qu’il abordait.  

Puis, la conversation cessa et tout se passa très vite. Elle vit Falcon allait précipitamment vers elle et elle eut juste le temps de voir Ryô dégainer son arme et tirer.  

Elle poussa un cri en voyant le sang s’écouler sur le sol et elle regarda son mari sans comprendre ce qui venait de se passer. Falcon la bloqua et elle sentit les bras de Mick se refermer sur elle sans qu’elle l’est sentie revenir.  

Quand ses yeux rencontrèrent ceux de Ryô, un violent frisson la parcouru et elle ne put soutenir son regard glacial. Une peur irrationnelle s’empara d’elle et elle se débâtit afin échapper à l’étreinte de son ami pour sortir précipitamment de la pièce.  

Arrivée à l’air frais, elle ne put empêcher une forte nausée de s’emparait d’elle et elle rendit les restes de son dernier repas sur le sol. L’image de l’homme mort de la cabane se figeait dans sa tête et elle avait beau repasser la scène dans tous les sens, elle ne voyait pas la menace qu’il représentait. Elle n’avait vu ni arme ni attaque, seulement Ryô le visant et lui plantant une balle entre les deux yeux.  

Alors qu’elle essayait de reprendre ses esprits, elle sentit Ryô s’approcher d’elle et elle eut un mouvement de recul qui le figea.  

 

-Ne t’approche pas ! lui hurla-t-elle dessus, une émotion de peur s’échappant de sa voix.  

 

Elle vit qu’il hésitait puis, il reparti d’où il venait.  

Elle se laissa tomber sur le sol et sans comprendre pourquoi, elle eut les larmes aux yeux. La pression des derniers jours la fit craquer et les sanglots firent tressauter son corps.  

Elle ne se rendit même pas compte que Mick la prenait dans ses bras et la transportait jusqu’à la jeep, tout en lui parlant tout bas.  

A aucun moment, elle ne vit Ryô et elle se laissa sombrer dans un sommeil sans rêves à peine la jeep démarra.  

 

 

Maintenant que le sommeil l’avait quitté, elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui s’était passé là-bas. Mais aucun mot n’arrivait à sortir de sa bouche et elle était prostrée contre sa vitre, regardant la nuit tomber.  

Mick avait bien essayé de lui parler mais elle ne lui avait même pas répondu. La peur qu’elle avait ressentie la paralysait encore et même si elle essayait de se raisonner, elle n’y arrivait pas. L’homme qu’elle aimait lui faisait peur et c’était la première fois depuis qu’elle le connaissait qu’un tel sentiment la secouait.  

 

 

 

 

Falcon arrêta la jeep dans un lieu qu’il jugea assez sécurisé et il indiqua qu’ils allaient passer la nuit-là. Les hommes organisèrent un camp de fortune laissant la japonaise seule dans le véhicule.  

Alors que Mick allait pour la chercher, Falcon l’arrêta et s’avança, lui, vers la portière. Il tapota sur la vitre, faisant sursauter Kaori.  

 

-Tu as faim ? lui demanda-t-il quand elle ouvrit la fenêtre.  

 

Elle secoua la tête négativement et il grogna.  

 

-Je reviens.  

 

Le géant parti hors de sa vision et quelques minutes après il se présenta à nouveau devant elle.  

 

-Viens avec moi.  

 

Le ton de sa voix ne laissait pas le choix et Kaori s’exécuta tel un robot, partant à sa suite en s’enfonçant dans la forêt.  

Elle le suivit de longues minutes, se demandant où il allait l’amener quand ils s’arrêtèrent près d’un arbre déraciné.  

 

-Assis toi.  

 

Elle lui obéit tout en se recroquevillant sur elle-même tel un oiseau blessé.  

Falcon lui tendit un sac de viande séchée et il ne baissa pas le bras tant qu’elle ne le récupéra pas.  

 

-Mange. L’objectif actuel est de retrouver Ai. Sans tes forces, tu vas nous ralentir.  

 

Le ton était volontairement sec et la phrase fit automatiquement réagir Kaori. Elle leva les yeux vers le mercenaire et elle se reconnecta immédiatement. Son corps se redressa et ses yeux parcoururent les lieux se rappelant pourquoi elle était là.  

Sa fille.  

L’unique raison de sa venue ici.  

Son bébé.  

L’aura de la nettoyeuse changea et Umibozu se détendit. A son tour, il s’installa sur le tronc de l’arbre cassé et piocha dans le sac de nourriture.  

 

-Tu ne dois plus te poser d’autres questions. Ryô n’a pas pu faire autrement.  

-…Pourquoi ?  

-Pourquoi, il l’a tué ? Car c’était lui ou nous. Cet homme nous aurait trahit dès que nous serions partis que ce soit une balle dans le dos ou en prévenant nos ennemis.  

-Mais, il coopérait…continua d’une petite voix la rouquine, tout en attrapant une bout de viande.  

-Hum…il nous l’a fait croire mais je ne sais même pas si ses informations sont fiables.  

-Ryô lui avait promis de l’épargner…  

 

Le mercenaire avala sa bouchée et parut hésiter. Puis, il se leva, tournant le dos à la nettoyeuse.  

 

-Oui, il l’a dit mais c’était purement stratégique. Il faut que tu comprennes qu’ici les règles ne sont pas les mêmes qu’au Japon.  

-Je sais…  

-Non, tu ne sais pas. Miki t’a un peu parlé de notre vie de mercenaires mais ce qu’a vécu Ryô n’a rien de comparable. Ce n’est pas pour rien qu’il ne t’en a jamais parlé.  

 

Le géant se tourna vers Kaori et enleva ses lunettes.  

 

-Ça…rajouta-t-il. Ce n’est même pas le plus terrible.  

 

La japonaise fixa les yeux abimés de l’homme en face d’elle. Il ne lui avait jamais montré ses yeux volontairement et elle comprit à cet instant, le geste qu’il faisait pour qu’elle comprenne la situation.  

Venir, ici, en Colombie, était une épreuve pour Falcon et pour son époux, qu’elle était à mille lieux de comprendre et bien qu’elle n’approuvait pas ce que devenait Ryô, elle ne pouvait pas l’en blâmer. Elle ne pouvait pas non plus juger les ennemis qu’ils rencontraient ici. Ils n’avaient rien de commun avec ce qu’elle connaissait à Tôkyô et leurs codes n’étaient pas ce dont elle avait l’habitude.  

Elle baissa le regard et son corps trembla légèrement.  

 

-Il ne faut pas que tu lui en veuilles. Lui aussi veut retrouver Ai saine et sauve. Son but est le même que le tien. Et notre ennemi est prêt à tout.  

-Tout ?  

 

La voix de Kaori était si faible que seule une personne comme Falcon, avec ses sens sur développés, pu l’entendre.  

 

-Oui… à mon avis le pire reste à venir.  

 

La jeune femme étouffa un sanglot et serra les poings. Elle leva le regard et fixa son ami.  

 

-Je ne veux pas être un poids. Je veux aussi retrouver ma fille.  

-Alors il va falloir passer sur certains de tes principes…tonna la voix bourrue du mercenaire.  

-Je le ferai…  

 

L’homme ne rajouta rien et il reparti vers leur camp, sentant que son interlocutrice le suivait dans ses pas.  

Quand ils arrivèrent près de Mick, ce dernier fut un léger sourire à la rouquine, qui lui en rendit un plus franc, ce qui le rassura. La japonaise chercha des yeux son mari mais ne le vit pas. Une main réconfortante se posa sur son épaule et elle comprit en voyant l’américain, que Ryô avait dû, lui aussi, avoir besoin d’un moment de solitude.  

 

-Mangeons près du feu, lança Mick en tapotant le sol près de lui pour que Kaori le rejoigne.  

 

Les trois amis restèrent silencieux en mâchouillant leur viande séchée, la chaleur du foyer les entourant.  

 

 

 

 

 

Un cri puis un pleur. Ranza fulminait.  

Cette enfant était têtue malgré son jeune âge et cela l’exaspérait au plus haut point. Cela faisait maintenant trois jours qu’elle essayait de lui apprendre quelques mots d’espagnol mais la petite refusait obstinément de parler que ce soit en japonais ou espagnol.  

A bout, elle venait de la gifler avant de quitter la tente et d’avoir un geste plus malheureux.  

Son plan était pourtant simple. Faire souffrir Ryô Saeba comme jamais personne sur Terre n’avait souffert.  

Et si pour cela, elle devait lui faire parvenir morceaux par morceaux sa fille, elle le ferait.  

Pourtant, voir cette enfant si courageuse, avait ouvert en elle, un nouveau sentiment et elle avait décidé de l’éduquer comme on l’avait fait avec elle. Mais, là, elle perdait patience devant sa ténacité.  

Préférant s’éloigner, elle partit vers le mess et elle prit part au repas d’une table pour prendre la température de ses hommes.  

Bien que plus discrètes quand elle arriva, les conversations reprirent rapidement malgré sa présence. Beaucoup avaient du mal à comprendre pourquoi elle était partie dans cette vendetta et pourquoi elle gardait cette fillette avec elle.  

La femme ne laissa échapper aucun mot, se contentant de manger mais son esprit tournait à cent à l’heure et elle comprit qu’elle devait passer à la suite de son plan pour ne pas perdre son pouvoir sur le camp.  

Quand elle se leva, elle interpela cinq hommes et leur demanda de la suivre.  

Elle leur expliqua leur mission et plus apaisée, elle regagna la tente où se trouver Ai.  

 

-Maintenant, assez joué. Si tu ne veux pas parler, grand bien te fasses mais tu vas participer aux corvées !  

 

Elle attrapa la main de l’enfant et la traina à sa suite vers les tentes de cuisine. Ranza donna des instructions aux femmes présentes et y laissa la petite fille sans plus de cérémonie.  

 

 

 

 

Ryô avait marché sans but en s’éloignant de leur camp de nuit pour apaiser la rage qui bouillait en lui. Il en voulait à la terre entière et surtout à Kaori, qui l’avait regardé avec tellement d’effroi, qu’il savait que ce regard le hanterait jusqu’à sa mort. La moitié de lui avait eu peur de son côté sombre et maintenant Kaori l’avait vu aussi. Jamais il ne pourrait revenir en arrière et lui faire oublier ce moment.  

A cet instant, il avait envie de vider un chargeur sur la première personne qu’il croiserait, rien que pour faire baisser la tension de son corps. Tel un animal prit au piège, il ne se sentait plus la capacité de réfléchir calmement.  

Son poing frappa l’arbre qui eut le malheur d’être sur sa route et son écorce s’incrusta dans la chair de sa main.  

Bien que présente, la douleur ne l’arrêta pas et il tapa encore et encore sur le tronc jusqu’à sentir enfin sa colère s’évacuer.  

Il s’écroula sur le sol entouré de fougères et se prit la tête dans ses mains.  

Il ne pouvait pas en vouloir à sa femme. Jamais, elle n’aurait dû vivre ce qu’ils étaient en train de vivre actuellement et tout ça à cause de lui.  

Ils les avaient mises en danger toutes les deux en étant seulement lui et ce qu’il représentait. Être normal n’était pas fait pour lui, maintenant il en avait la certitude.  

Il avait vécu les plus belles années de sa vie auprès de Kaori et Ai et le destin se jouait de lui pour tout lui reprendre.  

Peut-être que c’était le signe qu’il devait tout arrêter et redevenir l’homme solitaire et sans sentiments qu’il avait été avant sa rencontre avec les Makimura ?  

Une larme coula, sans lui demander son avis, le long de sa joue et son esprit se perdit dans des souvenirs heureux qu’il pensait perdus à jamais.  

 

 

 

 

-Elle a dit quoi ? demanda Ryô se tournant vers Kaori qui fixait sa fille assise sur sa chaise haute.  

-Attends…je ne suis pas sure…  

-Ai, ma chérie, tu as dit quoi ?  

 

La petite fille âgée de 9 mois se tenait bien droite sur sa chaise et trempait ses doigts dans sa compote pour faire de la peinture abstraite.  

 

-…Gapa !  

-Tu vois, tu as rêvé, continua doucement Kaori, cachant le fou rire qui arrivait.  

-Non, non, non je suis sûr qu’elle a dit PAPA ! N’est-ce pas ma chérie ? Tu as dit papa, non ?  

-Ma ?  

-Non…PAPA !  

 

Kaori explosa de rire face à la mine déconfite de son époux et remarqua à peine le regard noir qui la fixait.  

 

-Arrêtes de rire ! Mes sens ne m’ont jamais trompé, je suis sûr qu’elle a dit papa !  

 

Tournant le dos à ses femmes, il se mit à bouder ce qui accentua le rire de Kaori et entraina celui d’Ai.  

 

-Papa est en train de bouder ma puce ! Fais lui plaisir et redis lui papa.  

 

L’homme brun se tourna vers sa chère et tendre et la fusilla du regard.  

 

-Ah ! Tu l’as entendu toi aussi !  

 

La rouquine ne put s’empêcher de repartir dans son fou rire en voyant l’air triomphant de Ryô alors qu’Ai profita de ce moment pour jeter de la compote sur son père.  

 

-Ahhhhhhh ! hurla-t-il surpris.  

-Oh ! s'esclaffa la jeune mère. Tes sens ne l’ont pas vu venir ça !  

 

Sans qu’elle n’y prenne garde, Kaori se retrouva prisonnière des bras musclés de son mari et celui-ci frotta sa joue contre la sienne pour se nettoyer, lui faisant pousser des cris indignés.  

 

-Arrêtes !  

 

Le couple se mit à rire de bon cœur et quand ils se plongèrent les yeux dans les yeux, leur rire s’arrêta étouffé par le baiser brulant qu’ils échangèrent.  

Face à ce spectacle, Ai se mit à applaudir.  

 

-Ma ! Papa !  

 

Les deux parents se tournèrent vers elle et l’émotion les gagna.  

 

-Elle a dit papa…son premier mot est papa…  

 

Kaori resserra son étreinte et embrassa tendrement la joue de son mari, qu’elle sentait à cet instant, fébrile.  

Ryô, lui, était sur un petit nuage, incapable de comprendre ce sentiment qui s’immisçait en lui. Dans tout son corps, de petites décharges électriques le traversaient de part en part et son souffle était coupé. Il ne pouvait détacher ses yeux de sa fille qui riait encore aux éclats. Ce petit être qui était le parfait mélange de Kaori et de lui. Sa plus belle réussite, lui qui pensait n’être capable de faire que le mal, avait créé la perfection.  

Il s’éloigna de sa douce pour prendre son bébé dans les bras et l’embrassa comme si elle était le bien le plus précieux dans l’univers.  

 

-Ai mon amour. Je suis le papa le plus heureux du monde. Merci.  

 

Kaori regardait avec émotion la scène qui se passait sous ses yeux. Voir Ryô si touché, la bouleversait. Un simple mot avait fait tomber toutes les barrières dressées depuis des années de cet homme qui avait tant refusé le bonheur auquel il avait pourtant droit. La jeune mère était si heureuse à cet instant, qu’elle aurait voulu que le temps se fige.  

 

 

Ryô leva les yeux, la nuit l’entourait. Quand il repensait à ce moment de pur bonheur, il ne pouvait pas s’imaginer balayer ces dernières années d’un simple revers de la main.  

Il se concentra. Le but actuel était de retrouver sa fille. Il ne voulait pas se dire qu’il ne l’entendrait plus jamais lui dire papa.  

Se relevant, il repartit vers le camp.  

Quand il les retrouva, Kaori leva un regard inquiet vers lui. Il hésita puis partit vers la jeep.  

 

-Qu’as-tu fais à ta main ? demanda timidement la voix féminine derrière lui.  

-Ça ? Rien…  

 

Mais ne se souciant pas de son avis, Kaori attrapa la main de son époux et regarda les dégâts. Elle l’entraina vers l’arrière du véhicule et elle sorti la trousse de secours pour soigner les plaies. Pendant son labeur, ils ne se regardèrent pas. Brisant le silence, la japonaise referma le pansement.  

 

-Je…  

-Ne dis rien.  

-Si. Je pense que j’ai mal réagis, pardon.  

 

Le nettoyeur la regarda étonné.  

 

-Nous devons retrouver Ai et si pour cela il faut que tu tues des gens…je pense que je suis prête à l’accepter…mais…  

-Mais ?  

-Si ce n’est pas une obligation…tu…tu pourrais ?  

-Kao…je ne peux rien te promettre mais je ferai mon possible.  

 

La voix de Ryô était douce mais ferme. Il ne savait pas ce qu’il déciderait pour après mais il devait se fixer sur leur objectif et rien d’autre ne devait compter. Le couple City Hunter se regarda, aucun des deux ne sachant comment réagir face à l’autre. Puis, Kaori fut celle qui brisa la distance en déposant ses lèvres sur celles de son homme.  

 

-Je t’aime.  

-Pas autant que moi.  

 

 

 

 

Mick se tourna vers Falcon et son regard était tinté d’inquiétude.  

 

-Tu penses que ça va aller pour eux ?  

-Hum.  

-Mais encore ?  

-Je pense qu’ils sont plus forts qu’ils ne le pensent.  

-J’espère.  

 

 

 

 

-Papa…papa !!!  

 

Ai se réveilla en sursaut. Les larmes coulaient de ses petits yeux et elle comprit que son cauchemar était réel.  

Sous la tente, elle était seule et la nuit était encore plus sombre que d’habitude.  

L’enfant se demanda un instant si elle ne devait pas partir mais resserrant son nounours contre elle, elle ne put trouver le courage de se lever.  

 

-Papa…maman ? Où êtes-vous ?  

 

Elle regarda son doudou et se rappela les mots de sa mère.  

 

« Nounours veillera toujours sur toi ma chérie, cette peluche est magique, tu le sais ? Elle m’a été donnée par mon frère quand j’étais aussi petite que toi et maintenant après m’avoir protégé, elle va faire la même chose avec toi… »  

 

-Maman…viens me chercher…  

 

Se lovant dans la grosse couverture, elle colla son nounours contre son visage et sombra à nouveau dans le sommeil agité. 

 


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