Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent co ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 30 :: Entremêlés

Publiée: 25-01-21 - Mise à jour: 25-01-21

Commentaires: bonne lecture...

 


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Les battements de son cœur étaient erratiques.  

Tout s’était passé très vite. Les pompiers couraient dans tous les sens alors que la poussière se répandait de partout. Un bout du bâtiment de la gare de Shinjuku venait de s’effondrer, quelques minutes plus tôt, sous les regards incrédules de la foule. Les abords avaient, heureusement, été évacués mais pas entièrement l’intérieur. Comme s’il se doutait que quelque chose clochait, le cœur de Saeko s’était alors emballé.  

Maintenant, elle hurlait des ordres à tout va à ses hommes pour que les pompiers puissent faire leur travail le mieux possible mais elle était au bord de l’évanouissement. Un fort pressentiment l’étreignait.  

Elle sortit rapidement son téléphone et regarda le cadran sans comprendre pourquoi elle fit défiler ses contacts et s’arrêta sur le nom de son petit ami. Appuyant dessus le doigt tremblant, elle entendit les sonneries se succéder. Elle recommença ce manège trois fois sans pour autant savoir ce qu’elle faisait.  

 

 

 

Quand il entendit son téléphone, il porta la main à sa hanche mais se rendit vite compte que sa sacoche n’était plus contre lui mais derrière plusieurs obstacles. Ne voyant rien, il cligna plusieurs fois des yeux avant de se concentrer à nouveau sur la femme qu’il avait rejointe.  

 

-Calmez-vous, les secours vont arriver…  

 

Un gémissement lui répondit et il entendit à nouveau la sonnerie de son téléphone.  

A tâtons, il essaya de balayer les alentours, sans succès.  

Il avait eu de la chance en trouvant la femme blessée appuyée contre le distributeur de boissons car celui-ci avait fait protection quand un bout du plafond était tombé. Cela les avait protégés de plusieurs débris mais pas de la poussière. Ils avaient longuement toussé mais ils étaient en un seul morceau. Malgré tout, ils se retrouvaient bloqués du reste de la gare.  

Son téléphone sonna à nouveau et il jura.  

 

-Il y a quelqu’un ici ? hurla une voix lointaine.  

 

Kentaro se redressa et tendit l’oreille.  

 

-Oui, ici, on est deux !  

 

Il entendit des pas et se sentit soulagé. Il échangea longuement avec les pompiers qui étaient près d’eux alors qu’ils tentaient de libérer le passage.  

 

-Comment vous nous avez trouvé ? finit-il par leur demander alors qu’ils les évacuaient.  

-On a entendu un téléphone.  

 

 

 

 

Miki était assise en face de Midori, la femme mercenaire. Elles ne se disaient rien mais s’observaient sur toutes les coutures. L’une, le regard interrogateur, l’autre, le regard amusé.  

Dans la pièce, Kenshiro était appuyé à côté de la porte et Kasumi venait d’arriver avec sa grand-mère. Tous attendaient les autres protagonistes.  

La clinique en effervescence, accueillait la réunion de crise mais l’agitation extérieure avait créée de nombreux bouchons dans le quartier qui retardaient les protagonistes.  

Tous avaient répondu à l’ancienne mercenaire sauf Saeko qui devait se trouver sur le front.  

Ayako arriva suivi d’un autre chef Yakuza. Elle le présenta rapidement et fit un état des lieux plus détaillé de ce qui se passait dehors.  

Un long silence s’installa quand elle raconta qu’une partie de la gare s’était effondrée.  

Puis, Kenji et Emi arrivèrent. Ils prirent à leur tour la parole en donnant des nouvelles d’Erika et de la foule compacte qui était groupée près de la gare.  

 

-Les sirènes ne s’arrêtent plus, pompiers, flics, manque l’armée et on est bon, lança le SDF en s’asseyant.  

-Ils ont tapaient fort là quand même, murmura Kasumi.  

-On a un retour de la clinique ? demanda Midori, se tournant vers la porte.  

-Je vais allée voir, se proposa Emi.  

 

Le silence qui régnait dans la pièce était oppressent.  

 

-C’est là que je me dis que les deux idiots obsédés me manquent ! soupira Miki.  

 

Tous se tournèrent vers elle.  

 

-Ben quoi ? Au moins quand tout est dramatique, ils nous font rire !  

-Oui…J’avoue que l’humour de Mick serait un plus à cet instant, commença Kasumi, le sourire aux lèvres.  

-Et voir Ryô sauter sur une jolie fille aussi ! enchaina Ayako.  

 

Quelques rires retendirent et la pression baissa d’un cran.  

 

-Alors, ils ont visé le tableau des messages ? demanda Kenji.  

-Oui…Je pense que ça veut tout dire… lui répondit Miki.  

 

La porte s’ouvrit sur une Kazue épuisée, suivi par Emi.  

 

-Comment ça se passe ?  

-On a eu trois yakuzas blessés et une fille… leur état est stable mais on en attend d’autres… je ne fais que passer mais la situation est grave. Je pense qu’ils vont en profiter pour continuer leur action. L’un des hommes blessé, a dit avoir vu un coréen sous PCP poser la bombe à la gare, quand il a voulu l’arrêter, l’autre lui aurait dit que ce n’était que le début…puis, il a sauté avec la bombe…  

 

La voix de Kazue se brisa.  

 

-Un kamikaze ?  

-Ils sont prêts à tout…  

-Oui…  

 

Miki se tourna vers son beau-frère qui lui fit un signe de tête avant de sortir de la pièce suivi de Midori. Kazue repartit à son tour auprès de ses malades et ceux qui restèrent dans la pièce, se regardaient gravement.  

 

-On va se répandre dans toute la ville, commença Ayako. On va les traquer pour comprendre ce qu’ils veulent faire.  

-Laisse moi vous donner ce que nous savons, coupa Kasumi, qui enchaina avec le même récit qu’elle avait tenu à son clan.  

 

Kenji et Emi rajoutèrent aussi leur découverte et Ayako parla rapidement de la situation de sa fille.  

 

-Dès que Saeko prend contact avec moi, je lui fais part de tout ça, dit Miki en se redressant. Kasumi donne moi la plaque de la voiture qui t’intrigue. On va faire une recherche sur l’ordi du Professeur.  

 

Les deux femmes partirent ensemble.  

Ayako les suivit de près pour repartir vers ses hommes et continuer ses recherches. Quant à Kenji, il sortit pour passer le mot dans le monde de la nuit. Chacun savait ce qu’il devait faire mais sans savoir où aller.  

 

 

 

 

Son cœur battait à cent à l’heure alors qu’elle écoutait les directives de Falcon. Ils étaient si près de Ai, qu’elle n’avait qu’à partir en courant pour la rejoindre. Mais, elle savait aussi qu’elle devait faire attention car les prochaines heures seraient décisives. Elle devait calmer son impatience et se préparer à toutes éventualités.  

Les mots de son ami avaient du mal à percer ses oreilles, tellement les battements de son cœur raisonnaient fortement. Elle se concentrait à son maximum. Elle sentit une main sur la sienne et elle se tourna vers Mick qui la fixait sérieusement. Son état était si débordant qu’il allait les mettre en danger. Le géant arrêta de parler et tous se tournèrent vers elle.  

 

-Kaori, viens.  

 

La voix de Ryô était sans appel.  

Le couple s’éloigna. Quand il fut hors de portée des oreilles indiscrètes, le nettoyeur prit sa femme dans ses bras.  

 

-Je sais que tu veux récupérer Ai au plus vite mais il faut que nous soyons parfait dans notre intervention. Et, dans ton état actuel, on n’y arrivera pas.  

-Je sais…mais je n’arrive pas à faire taire mon cerveau. Elle est là Ryô, on l’a enfin retrouvé !  

-Oui…et non. On ne sait pas si elle y est vraiment et ce qui nous attend là-bas. Ce que je vais te dire, va surement te faire du mal mais on ne sait pas si elle est vivante…  

 

La jeune mère le regarda incrédule. Elle stoppa sa respiration et un sanglot s’échappa de sa bouche.  

 

-Non ! Elle est en vie, je le sais ! Une mère sait ça !  

-Je n’en doute pas mais regarde quand quel état mes paroles te mettent ! Si tu y vas comme ça, on est tous morts et Ai avec nous !  

 

Ryô posa ses mains sur les épaules de sa femme et les serra. La regardant dans les yeux, il lui fit un sourire triste.  

 

-Il faut que tu agisses en professionnelle. Oublies que tu vas chercher notre fille…  

-Ryô…  

-Autrement, je ne peux pas t’emmener avec nous.  

 

Kaori se jeta dans ses bras et pleura longuement. Elle le comprenait parfaitement mais elle n’arrivait pas à se calmer. Ses larmes furent bienfaitrices et elle put enfin réfléchir plus posément.  

 

Pendant ce temps là, Mick inspectait les armes qu’ils avaient pu emporter avec eux et Umi attachait solidement leur prisonnier à un arbre.  

 

-Tu penses que Kaori va réussir à se calmer ?  

-Une mère est capable de tout pour son enfant.  

 

Mick répondit d’un sourire. Il avait hâte de voir sa femme et son enfant pour pouvoir acquiescer à la remarque.  

 

Quand Kaori et Ryô les rejoignirent, l’aura de la jeune femme était apaisait et elle souriait. L’américain fut rassuré et ils se remirent à parler de leur plan.  

 

 

 

 

 

Comment se battre face une armée surentrainée et droguée ? Comment faire à quatre cette mission impossible ?  

Ryô n’arrivait pas à se sortir de la tête que cette mission serait sa dernière. Il avait l’impression qu’il jouait sa dernière carte. Sa priorité c’était de sauver sa fille et qu’elle et Kaori reparte pour le Japon saines et sauves. Ils devaient être sûrs de leur plan et ne rien laisser au hasard. Ils se donnaient du temps, même si cela l’exaspérait autant que sa femme mais ils devaient être reposés et que tout soit prêt.  

Regardant le soleil se coucher dans la forêt, il se perdit dans de vieux souvenirs.  

 

 

 

-Ryô !! Si tu n’arrives pas à faire cent pompes comment veux-tu passer à l’étape suivante ? Que tu sois le petit protégé de Kaibara ne change rien pour moi ! Bouges ton cul et fais-moi ces putains de pompes !  

 

Les cris lui parvenaient à peine aux oreilles, trop concentré sur sa douleur. Il était au bord de l’épuisement. Cela faisait plus de trois heures qu’il était à l’entrainement et son corps le brulait de partout.  

Du haut de ses huit ans, il était déjà aux dessus des capacités de certains adultes mais on le poussait de plus en plus dans ses retranchements.  

Quand il arriva à la fin de la série, il s’écroula sur le sol, respirant la poussière. Des rires lui arrivèrent aux oreilles mais il ne leva même pas la tête. Il était habitué aux moqueries car il savait très bien qu’il faisait peur aux autres. Un enfant, avec son niveau, faisait beaucoup de jaloux et la protection de Kaibara exaspérait.  

Au bout d’un moment, Ryô se releva et vit qu’il était tout seul. Les mercenaires étaient partis et l’avait laissé sur le lieu de l’entrainement. Il s’assit et regarda autour de lui. La fin journée était encore chaude et les couleurs de l’été faisaient des cascades lumineuses dans les arbres. Ce sentiment de solitude lui fit du bien et il resta de longues minutes, l’esprit vidé, à regarder le mouvement des feuilles dans les arbres. Son père, s’il avait été près de lui, l’aurait vertement engueulé de perdre ainsi son temps mais ce petit bout de calme dans sa vie mouvementée actuelle, était un bol d’air frais.  

Le garçon finit par se lever en tapant son pantalon pour chasser la poussière, puis, il repartit vers le camp, l’esprit plus léger.  

 

 

Ryô se surprit avec ce souvenir si présent dans sa tête. Comment en ayant effacé autant de son passé, certains moments de sa vie pouvaient être si vifs ? Le lieu où il se trouvait devait y être pour quelque chose. Cette ambiance qui l’avait bercé toute son enfance, faisait monter en lui des pages qu’il pensait avoir effacé. S’il était totalement honnête avec lui-même, certains souvenirs n’étaient pas si douloureux et même si cela l’avait conduit à devenir un monstre, il avait eu des moments qu’il pourrait qualifié d’agréables.  

 

Les pas de Kaori le firent revenir à la réalité et sans se tourner vers elle, il la sentit se poser à côté de lui.  

 

-Si ce n’était pas les circonstances, je trouverais même cet endroit beau.  

-J’étais en train de penser la même chose…  

 

Il sentit sa main attraper la sienne et puis, elle posa sa tête sur son épaule.  

 

-Je suis prêt…  

-Ah quoi ? lui demanda-t-elle.  

-A parler de mon passé…  

-Ryô…  

-Non, tu as raison, c’est resté en moi trop longtemps.  

 

L’heure durant, Ryô raconta son enfance à sa femme. Dans le désordre le plus complet, omettant, des fois, certains détails. Religieusement, la japonaise l’écoutait sans jamais intervenir de peur qu’il ne s’arrête. Fronçant les sourcils selon les dires ou se mordant la langue pour ne pas gémir.  

Le froid finit par les entourer, avant qu’ils ne se décident à retrouver les autres autour des petites braises. Ils mangèrent en silence avant de partir se reposer chacun à leur tour.  

 

 

 

 

Au Japon, l’attaque à la bombe avait laissé des marques et chacun s’arrêta épuisé.  

 

Kazue, à la clinique, s’apprêtait à rentrer enfin chez elle quand en partant elle croisa un jeune homme pressé qui voulait rendre visite à la fille d’Ayako.  

 

Kenji, qui avait rassemblé le plus gros des troupes encore valide des gens de la nuit, les avait briffé sur l’urgence de garder les yeux ouverts dans tous les coins de la ville.  

 

Saeko félicitait ses hommes quand elle aperçut une ambulance non loin d’eux. Elle leur donna congés rapidement avant de se précipiter vers les brancardiers et de voir Kentaro sur la civière, masque à oxygène sur le visage.  

 

La chef de clan avait mis en position plusieurs de ses hommes, avant de repartir pour la clinique voir Aïko.  

 

Kenshiro et ses hommes étaient repartis vers le port pour continuer leur investigation.  

 

Quant à Miki et Kasumi, elle finissait de comprendre comment fonctionner le logiciel du Professeur pour chercher la plaque de la voiture. Il fallut plusieurs minutes pour qu’un nom apparaisse.  

 

Un calme relatif après cette bombe dévastatrice. Relatif et éphémère.  

 

 

 

En Colombie, le jour pointa son nez.  

 

Kaori prépara le petit déjeuné, le teint plus rose et les yeux moins cernés. Elle fit même une part pour leur prisonnier qui se réveillait à peine.  

 

Mick, qui jouait encore avec son téléphone satellite, débriefait une dernière fois avec Ryô.  

 

Ce dernier répondait par à-coup à son homologue américain, tout en vérifiant son arme et celle de sa femme.  

 

Falcon, lui, était repartit en reconnaissance pour ne rien laisser au hasard. Prenant au passage, encore, note de certains renseignements. Une excitation grandissant en lui, lui rappelant des souvenir lointains. Puis, revenant au camp avec de nouvelles idées qu’il exposa rapidement.  

 

Une préparation minutieuse dans le calme de la jungle, loin des préoccupations de leur pays. Un seul objectif en vu : Ai.  

Le seul ? Pas pour tout le monde. Une priorité, oui mais des questions et surtout une issue finale se rapprochant.  

 

Deux lieux si éloignés l’un de l’autre et pourtant si proches dans le déroulé des événements. Deux groupes d’amis avec des priorités et des buts définis dans ce moment déterminant de leur vie. Comme si le destin aimait jouer avec des fils invisibles, régalant les horloges aux diapasons.  

 

 


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