Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 32 :: Ca commence...

Publiée: 06-02-21 - Mise à jour: 06-02-21

Commentaires: on y va ^^ a bientôt !

 


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Elle porta la main à son crâne et grimaça de douleur. Ses yeux papillonnèrent un instant avant de faire un focus droit devant eux. Elle eut envie de se lever mais présuma de ses forces et un vertige la cueillit. Elle jura entre ses dents puis s’habitua à l’obscurité environnante. Elle devait être dans une salle de stockage à en croire la configuration du lieu. Soufflant quelques secondes de plus, elle referma les yeux pour comprendre ce qui lui était arrivé.  

 

Quand elle avait vu le jeune homme, elle avait hésité un instant avant de lui parler. Il avait l’air pressé mais surtout il dégageait un air malsain. Pourtant dans ces lieux, elle avait l’habitude de croiser des regards inamicaux. Mais celui-ci était glaçant et elle n’avait pas pu s’empêcher d’interrompre sa course dans le couloir.  

 

-Excusez-moi ! Que cherchez-vous ici ? avait-elle demandé d’une voix forte.  

-Je suis venu voir mon amie… laissez-moi passer s’il vous plait !  

 

L’accent dans la voix l’avait interpelé et elle avait cherché du regard un soutient. Malheureusement, ce regard avait surement été de trop.  

 

-Mais vous allez surement m’aider à la trouver ! lui avait-il répondu en attrapant son bras pour l’entrainer avec lui.  

 

L’homme lui avait demandé de les amener à la chambre d’Aïko et Kazue avait enfin comprit qu’elle avait affaire au petit ami coréen. Elle avait hurlé quand il avait tiré sur les hommes d’Ayako, les tuant sans pitié.  

Le reste s’était enchainé rapidement. Le coréen était rentré dans la chambre en poussant la doctoresse. La jeune fille amoureuse s’était jetée dans ses bras avant de voir l’arme qu’il tenait à la main. Il l’avait ensuite repoussé sur le lit avant d’ouvrir la fenêtre et d’hurler des ordres en coréen. Aïko lui avait alors demandé ce qu’il faisait avant que son rire gras ne se répande dans la pièce.  

 

-Tu étais ma porte d’entrée ici, rien de plus, lui avait-il craché au visage.  

 

L’adolescente s’était alors jetait à nouveau sur lui en pleurs et il l’avait repoussé violemment au sol, ouvrant à nouveau sa blessure. Kazue s’était précipitée vers elle pour la soutenir.  

 

-Mais je t’aime moi !  

-Ça c’est la cerise sur le gâteau ! avait-il ricané en entrouvrant la porte pour voir ses hommes se mettre dans tous les coins de la clinique.  

 

Aïko s’était relevé et s’était accroché à lui par désespoir en pleurant. Il lui avait crié dessus de rester à sa place de sale chienne des yakuzas et l’avait encore frappé. Alors Kazue avait voulu s’interposer entre eux pour protéger sa patiente et il l’avait frappé fort avec la crosse de son arme sur la tête.  

 

Enfin c’est ce qu’elle s’imaginait en prenant connaissance de sa blessure et de la douleur qui allait avec.  

 

-Ainsi la clinique est assiégée...  

 

 

 

 

Au même moment en Colombie, Mick faisait part de ce qu’il avait observé à distance sur le camp ennemi. La tension était extrême d’un côté et de l’autre mais il conseilla à Ryô d’attendre encore un peu avant de passer à l’attaque.  

 

-On a un avantage certain, il faut le garder.  

-Oui mais il faut aussi agir ! murmura Kaori, se sentant au bord de l’explosion émotionnelle.  

-Mick a raison, ils vont croire qu’ils sont tranquilles si on attend encore un peu. Et tu dois te ressaisir Kaori, continua Falcon d’une voix posée.  

-Je sais mais…  

-Pas de mais, on attend, répondit fermement Ryô.  

 

Kaori soupira mais prit sur elle. Elle le savait son impatience pourrait tout faire rater. Elle partit s’occuper l’esprit en allant vers leur prisonnier. Ce dernier la regarda et commença à lui parler un peu en anglais.  

 

-C’est votre fille ?  

 

La japonaise hésita mais hocha positivement la tête.  

 

-J’ai des enfants aussi.  

-Pourquoi être mercenaire alors ? lui demanda-t-elle en se posant non loin de lui.  

 

Il parut hésiter puis il lui sourit tristement.  

 

-L’argent…beaucoup d’entre nous le font pour l’argent, peu pour la gloire. Certain pour la drogue et c’est les pires…  

-Il y en a sur le camp ?  

-Oui, deux. Des fous…  

-Votre chef, comment est-elle ?  

-Triste…C’est la colère qui la fait agir ainsi.  

 

Il parut chercher ses mots et enchaina en espagnol. La jeune femme ne le comprit pas mais une ombre la surplomba, répondant à sa place dans la même langue.  

 

-On perd tous des êtres chers, cela ne nous rend pas pour autant fous ou vengeurs.  

 

Ryô avait le visage fermé et le regard sombre, sans comprendre ses paroles, Kaori su qu’il était contrarié. Elle voulut intervenir mais l’hispanique reparla en anglais avant elle.  

 

-Oui peut-être pour vous, étranger. Mais ici…  

-Je ne le sais que trop bien !  

 

Se sachant à fleur de peau, le nettoyeur préféra partir. Même s’il jouait les hommes forts pour sa femme, il était aussi sur les dents de savoir sa fille si près de lui et de ne rien faire. S’il avait été seul, il y serait déjà allé.  

 

-Je comprends votre mari nous déteste.  

-Non, il ne vous déteste pas, il n’aurait pas voulu revenir ici…  

-El angel de la muerte ?  

 

Kaori le regarda interloquée. Puis, elle répondit seulement d’un sourire triste. La réputation de Ryô était donc si prégnante ou étaient-ils au courant par leur chef actuel ?  

 

-Savez-vous pourquoi vous avez été engagé ? demanda-t-elle après un long moment de silence.  

-Oui et non… au début pour distribuer la drogue… maintenant c’est plus flou mais elle nous a dit que l’ange de la mort voulait se venger de nous… répondit-il en cherchant ses mots.  

 

La japonaise comprit le sens général mais ne chercha pas à rentrer dans les détails. Falcon avait aussi essayé de comprendre qui était leur chef mais le guérillero ne savait pas vraiment toute l’histoire. Cette vengeance n’était pas claire et ça la rendait encore plus dangereuse.  

Kaori se releva et partit vers les hommes, cherchant des yeux son époux mais elle ne le vit pas, elle allait demander à Mick quand une série de coup de feu la fit sursauter.  

 

-Merde ! murmura Mick.  

 

Tous se mirent à couvert et Falcon se précipita sur leur prisonnier pour le mettre en joue, lui intimant de se taire.  

Le bruit était diffus mais présent.  

 

-C’est sur le camp…tu penses que Ryô ? chuchota Mick en regarda Kaori.  

-Il est parti en colère mais de là à y aller seul… ?  

 

Les mains de la jeune femme tremblaient, elle avait peur pour sa fille et son mari. Elle avait pris sur elle pour ne pas craquer et être un poids mort dans cette bataille mais si elle avait su surmonter ses sentiments, elle n’avait pas imaginé que celui qui foncerait tête baissée serait son homme.  

 

Un bruit la fit se retourner et elle pointa son arme dans sa direction. Puis, elle la baissa.  

 

-Ryô !  

-Ils subissent une attaque ! L’armée colombienne je pense…c’est le bon moment pour nous aussi !  

 

Le couple se regarda, ils y étaient, enfin.  

 

 

 

 

Sur le port de Tôkyô, Kenshiro et ses hommes se faufilèrent dans le cargo rempli de PCP. Neutralisant tous les hommes à bord, ils placèrent des charges explosives dans la cale. Le but étant de faire disparaitre une grosse partie de la drogue avant son arrivée dans la ville.  

Le temps de l’observation était fini, l’action devait aussi se faire de leur côté. Le mercenaire aurait aimé parler avant à la policière mais l’attaque de la gare l’avait décidé à agir sans le soutien de Saeko. Il sentait que le vent avait tourné et que les choses allaient s’accélérer. Handicaper leur ennemi devenait la priorité.  

Prochaine étape, le casino qu’avait visité Kasumi.  

Les mercenaires se dispersèrent et quittèrent le cargo, s’enfonçant dans la nuit. Il ne fallut que quelques minutes de plus pour qu’une série d’explosions ne débutent, fragilisant le bateau qui plongea dans les eaux troubles de l’embarcadère.  

Kenshiro afficha un sourire et fit signe à son groupe.  

 

-Next.  

 

 

 

 

Le nom apparut en grosses lettres sur l’écran.  

 

Min-Ho Pak Choi.  

 

Les deux femmes se regardèrent.  

 

-Pak Choi ? C’est le nom du chef mafieux coréen, non ? demanda Miki.  

-Oui mais c’est Kim le prénom…rien d’étonnant que ce nom apparaisse sauf qu’il n’est pas censé être au Japon, si ?  

 

Miki continua à pianoter sur le clavier de l’ordinateur, faisant des recherches multiples sur cette famille coréenne.  

 

-Regarde ! Min-Ho c’est son fils cadet. Il serait étudiant à Okinawa en ce moment. Il a un visa ici…visa qui date de moins de trois mois…continua la barmaid.  

-Et une voiture immatriculée à Tôkyô à son nom…on est loin d’Okinawa !  

 

Kasumi prit son téléphone et envoya l’information par message à Saeko.  

 

-Le fils est surement ici pour superviser l’opération. Si le père s’était déplacé au Japon, ça aurait fait trop de bruit. Ce qui m’intrigue, c’est la facilité avec laquelle il se déplace dans le pays…Saeko aurait dû le savoir…enchaina la voleuse.  

-Sauf s’ils ont des appuis haut placés…Regarde Saeko nous a dit que Kentaro n’avait rien tiré de son père…  

 

Un lourd silence s’installa dans le bureau. Silence qui ne fut interrompu que par des tirs se rapprochant d’elles.  

 

-Viens !  

 

Miki attrapa son amie et l’attira vers elle. Elles se placèrent en protection derrière le bureau.  

Des pas raisonnèrent dans le couloir et des voix.  

 

-Coréen…parla à voix très basse Kasumi.  

 

Elle attrapa à nouveau son téléphone et eu juste le temps d’envoyer deux mots à sa correspondante précédente. Attaque. Clinique.  

 

 

 

 

 

Assoupie sur le bord du lit, Saeko sentit les vibrations de son téléphone. Elle leva un œil puis se rendit compte qu’elle était encore à l’hôpital.  

Kentaro dormait encore. Ses blessures étaient plutôt légères compte tenu du fait qu’il avait échappé par deux fois aux catastrophes. Le médecin avait quand même préféré le mettre sous sédatif pour que le corps se repose.  

La policière avait refusé de quitter sa chambre et elle avait dû s’endormir d’épuisement assez rapidement.  

Attrapant son téléphone, elle vit de nombreux appels manqués dont quelque uns de son père et plusieurs de Reika. Elle soupira et fit défiler les textos.  

Elle en passa de nombreux et vit celui de Miki pour la réunion d’urgence.  

 

« Je la rappellerai plus tard… » pensa-t-elle jetant un regard à son petit ami.  

 

Puis, elle ouvrit celui de Kasumi et faillit faire tomber son téléphone. Elle se leva d’un bond et attrapa sa veste. Elle se tourna alors vers le lit et soupira de frustration. Elle voulait rester près de Kentaro pour qu’il la voit à son réveil mais si la clinique était attaquée, elle devait y aller sans attendre. Le message datait déjà de 15 minutes et vu le peu de développement de celui-ci le pire pouvait être à craindre.  

La commissaire tenta d’appeler Kasumi mais elle tomba directement sur le répondeur.  

Arrivant à sa voiture, elle appela du renfort avant de démarrer en trombe.  

 

 

 

 

 

-Pourquoi fais-tu ça ? pleura Aïko.  

-Faire quoi ? Me servir d’une idiote pour atteindre mes objectifs ?  

-Je t’aime…  

-Que sais-tu de l’amour petite idiote ? Tu as quoi 16 ans et tu n’as jamais été aussi amoureuse ?  

 

L’homme ricana froidement. Il la regarda de haut en bas et fit une grimace.  

 

-Te prendre ta virginité n’a fait qu’amplifier mon plaisir.  

 

Aïko se remit à pleurer, se cachant le visage dans l’oreiller pour ne plus être à sa vue. Elle avait l’impression que son monde s’écroulait. Elle qui avait tenu tête à sa mère pour la force de son amour, se retrouvait bête face à cet être aimé qui était en train de la trahir. Elle repensa à « l’accident » du coup de feu et se rendit compte de sa naïveté. Maintenant qu’elle avait le nouveau visage de son amoureux sous les yeux, certaines questions ou demandes lui paraissaient étranges et vraiment précises. Finalement, il ne lui avait peut-être pas demandé toutes ces choses pour apprendre à la connaitre elle mais plus son clan et sa mère. Il lui mentait depuis des semaines et elle n’avait rien vu.  

En fermant les yeux, elle repensa à leur rencontre.  

 

Appuyée contre le muret de son lycée, une cigarette à la main, Aîko avait encore séché le sport. Elle regardait ses camarades sur le terrain en face d’elle, narguant son professeur qui fulminait à distance.  

Un bruit de moteur lui fit tourner la tête et elle remarqua un groupe de jeunes qu’elle ne connaissait pas autour d’une moto à gros cylindres. Curieuse, elle s’approcha nonchalamment, se faisant siffler au passage par les garçons qui la voyaient s’approcher d’eux.  

 

-Mignone ! lança l’un d’eux en la reluquant de haut en bas.  

 

La jeune fille était habituée à plaire, il faut dire qu’elle était vraiment belle. En plus, depuis qu’elle était adoptée par la famille Serizawa, elle avait pris énormément confiance en elle, ce qui plaisait d’autant plus aux « mauvais » garçons.  

 

-Belle moto, minauda-t-elle en se collant au conducteur de l’engin.  

-Belle poupée ! lui répondit-il avec un accent qu’elle n’identifia pas de suite.  

 

Le motard était grand et athlétique. Un beau brun au style bad-boy, habillé en cuir. Aïko le trouva très à son gout et entama la conversation avec lui sans se soucier des autres.  

Elle resta avec lui tout le reste de l’après-midi et elle tomba rapidement sous son charme.  

Il lui rendit plusieurs autres visites devant son lycée avant de l’inviter officiellement à sortir.  

 

Il lui avait dit avoir 20 ans mais maintenant elle doutait de tout ce qu’il avait pu lui raconter. Le visage, qu’elle avait sous les yeux actuellement, était à mille lieux de ce qu’il lui avait montrait jusqu’alors. Ses sanglots s’amplifièrent et elle l’entendit jurer dans sa langue. Puis, des pas se rapprochèrent et elle comprit qu’il sortait de sa chambre. Elle leva les yeux et attrapa son téléphone. Les doigts hésitants, elle envoya un message à sa mère.  

 

 

 

 

Ayako était contrariée. Elle voulait retourner à la clinique le plus tôt possible mais elle avait dû gérer des hommes qui s’étaient confrontés à un autre clan qui soutenait les coréens. Après avoir apaisé la situation, elle souffla en se posant dans sa voiture et indiqua à son chauffeur d’aller rejoindre sa fille.  

Elle n’était qu’à 5 minutes des lieux quand elle entendit son téléphone l’avertir de l’arrivée d’un message. Elle le regarda sans énergie avant de pousser un cri.  

 

-Arrêtes la voiture !  

-Que se passe-t-il chef ?  

-La clinique est occupée par les coréens ! Changement de plan, on rentre à la maison pour le moment.  

 

La voiture fut une embardée et repartit en sens inverse. La chef de clan tremblait mais elle réussit à répondre au message.  

 

« Explique-moi. »  

 

Il fallut quelques minutes pour qu’un nouveau message arrive, ce qui rassura la chef de clan. Aïko s’excusait et lui disait que son « petit ami » l’avait en fait utilisé pour rentrer dans la clinique. Elle ne savait pas combien ils étaient mais surement nombreux car ils avaient neutralisé les hommes du clan et assommé Kazue. Ayako lui conseilla de rester calmement dans sa chambre et de cacher son téléphone.  

Quand la yakuza arriva chez elle, elle mobilisa rapidement ses troupes et ils réfléchirent à un plan d’action. Elle ne devait pas se laisser gagner par la panique mais l’éventuelle présence de poussière d’ange, ne la rassurait pas. Elle pensait à ses nouvelles amies dont deux étaient enceintes et à sa fille blessée. La colère arriva avec intensité. Que voulez ces gens ? Quel était le but final à part prendre le contrôle mafieux du japon ?  

Ayako se sentit débordée de sentiments contradictoires. Elle avait besoin que la situation s’arrête et de reprendre la main. Elle appela ses alliés et en dix minutes, ses hommes et elle partaient de nouveau vers la clinique.  

 

 

 

 

 

 

Mick ferma les yeux. Son pressentiment était si fort qu’il lui coupait le souffle. Une seule pensée le traversa. Kazue. Il sentait que quelque chose n’allait pas et il serra les poings.  

 

-Mick ? murmura Kaori en le voyant se contracter alors qu’ils s’étaient arrêtés à près de 200 mètres du camp ennemi.  

-Hum…rien, ne t’en fais pas.  

 

La japonaise était déjà nerveuse mais voir son ami se crisper, l’avait encore plus angoissée. Elle sentit sa main sur son épaule et leurs yeux se connectèrent.  

 

-N’es pas peur, ok ? Je pensais à Kazue mais je vais me concentrer sur ici et maintenant, ne t’en fais pas. On va sauver Ai. Sois forte et concentre toi aussi.  

 

Elle acquiesça en souriant et souffla longuement. Elle croisa le regard soucieux de son mari et il lui dit un seul mot en remuant seulement les lèvres : « confiance ».  

Pleine d’une énergie nouvelle, la nettoyeuse ferma les yeux et se concentra sur son but. Elle n’allait pas sauver sa fille mais faire sa mission. Elle était City Hunter et elle était capable de réussir son but car elle était avec les meilleurs.  

Quand elle ouvrit ses yeux, elle vit Falcon donnait des directives et elle hocha simplement de la tête pour dire qu’elle avait compris. Comme portée par l’adrénaline qui se mit à couler fortement dans ses veines, elle se leva et partit en direction du camp, suivant un Ryô, plus que déterminé. 

 


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