Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 33 :: La clinique

Publiée: 13-02-21 - Mise à jour: 13-02-21

Commentaires: suite !! bisous

 


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-Mais elle va décrocher !!  

 

Reika hurlait sur son téléphone comme si ce dernier allait lui répondre. Elle le jeta, rageusement, sur la table basse et se laissa tomber sur le canapé.  

 

-Chérie, calme toi…essaya son époux qui la voyait énervée depuis plus d’une heure.  

-Me calmer ? Me calmer ? Mais ma sœur ne répond pas alors qu’il y a eu une bombe à la gare de Shinjuku et que j’ai des informations importantes à lui transmettre ! Et tu veux que je me calme ! Même mon père n’a pas réussi à l’avoir !  

 

La japonaise avait parlé si vite que son mari avait eu du mal à la suivre.  

 

-Je sais mais ça n’ira pas plus vite parce que tu t’énerves.  

 

Elle regarda son mari et fini par lui sourire. Il était toujours si calme comparait à elle, qu’elle se demandait toujours comment il avait fait pour tomber amoureux de sa personne. Leurs caractères étaient si différents. Elle pencha la tête en arrière et ferma les yeux pour retrouver la maitrise d’elle-même. Elle repensa à leur rencontre à Tôkyô, se laissant bercer par ses souvenirs.  

 

L’été était intense et humide et bien sûr son climatiseur venait de rendre l’âme. Exaspérée, la détective était penchée au-dessus de la fenêtre pour sentir un peu d’air et tout simplement respirer.  

 

-La vue est plutôt agréable, lança une voix derrière elle.  

 

Quand elle se retourna, elle fit face à un homme élégamment habillé dans un costume sombre qui devait couter pas mal d’argent. Il abordait un franc sourire, rieux, alors que ses yeux étaient clairement posés sur le postérieur de la jeune femme. Reika aurait dû se vexer et l’envoyer balader mais le regard chaud de l’homme sur elle, lui retourna l’estomac et elle se sentit rougir.  

Redevenant professionnelle, elle contourna son bureau et s’avança devant son invité.  

 

-Reika Nogami, détective. En quoi puis-je vous aider ? A part pour la vue, bien sûr !  

 

Il émit un petit rire et lui tendit la main pour la saluer. Elle resta interdite devant le geste si peu japonais et fini, à son tour, par serra sa main.  

 

-Vous n’avez pas d’accent, pourtant vous n’êtes pas japonais, n’est-ce pas ?  

-En effet, mon physique m’a trompé ?  

-Non. Votre façon de saluer.  

-Oh ! Je ne m’y ferais jamais. C’est vrai que vous les japonais, vous n’aimez pas qu’on vous touche ! ria-t-il en retira sa main et s’inclinant respectueusement. Je suis coréen, Lee Kippeum.  

-Enchanté M Kippeum…Kippeum, comme l’entreprise L. Kippeum ? demanda Reika, la voix un peu plus aigüe.  

-Lui-même, je suis flatté que vous connaissiez mon domaine, mademoiselle Nogami.  

 

Elle se tut un instant, regardant l’individu qui était devant elle. Cet homme valait des milliards pourtant il était très agréable dans sa façon d’être.  

 

-Je m’intéresse à l’actualité et j’ai vu que vous veniez d’ouvrir une usine au Japon ce trimestre. Par contre, votre présence dans mon bureau, je ne me l’explique pas.  

-Et bien, on m’a conseillé vos services. Ayant reçu des menaces assez explicites par rapport à l’ouverture de mon usine, ici, justement.  

-Pourquoi ne pas aller voir la police ? demanda la détective, légèrement agacée.  

-Déjà fait. Et c’est votre sœur qui m’envoi vers vous.  

 

Le silence qui lui répondit, fut éloquent. Ils se regardèrent dans les yeux un moment et Reika se sentit à nouveau rougir. Pourquoi cet homme lui faisait-il cet effet-là, elle était bien incapable de le comprendre mais elle se sentait doublement agacée de la situation sachant que Saeko lui refilait encore ses restes.  

 

-Bien entendu vos tarifs sont les miens.  

-Qu’attendez-vous de moi ?  

-Puis-je ? lui demanda-t-il en désignant le siège.  

 

Confuse, elle se poussa et le laissa s’installer.  

 

-Bien sûr, excusez-moi.  

-Les menaces reçues sont passées dans les mains de la police mais ils n’ont rien trouvé…Votre sœur m’a suggérait de venir vous voir car vous seriez plus à même de creuser l’affaire qu’eux. Bien entendu, je pourrais demander à d’autres personnes mais je ne veux pas créer, pour l’instant, un incident diplomatique et surtout je veux rester discret. Ce serait en effet le bon compromis, si vous acceptiez.  

 

Reika se souvient avoir accepté contre une belle somme d’argent. Son enquête avait été longue et pénible car elle ne trouvait pas beaucoup de choses. La seule chose agréable avait été les rencontres avec l’homme d’affaire. Rencontres qui étaient très vite devenues des rendez-vous pour finir par une demande en mariage.  

Maintenant, elle se rendait compte qu’il avait toujours eu du pouvoir sur elle. Elle qui se croyait indépendante, avait littéralement craquée comme une adolescente de 15 ans face à ce beau coréen.  

Maintenant, elle vivait à Séoul dans une maison si grande qu’elle ne pouvait pas en faire le tour et elle participait à tant de gala de charité et de cérémonies que son emploi du temps était toujours débordé. Mais l’amour qu’elle recevait en échange, n’avait pas de prix.  

 

Pourtant être loin de sa famille et de ses amis actuellement, lui pesait énormément. La situation actuelle était terrible et les informations que lui avait transmises son époux, n’étaient pas rassurantes.  

 

-Tu es sur de toi ? fini-t-elle par lui redemander pour la millième fois.  

-Mon amour…oui de la bouche du ministre lui-même, Kim Pak Choi a payé des milliers de yens pour acheter des hommes politiques japonais…mais je n’ai pas de noms…  

-Ahhh mais pourquoi elle ne décroche pas ! Bon, je rappelle papa.  

 

 

 

 

Saeko n’avait même pas pu se changer. Elle était arrivée à toute vitesse à la clinique mais maintenant, elle se demandait comment ils allaient faire. Elle avait donné la consigne de ne pas mettre les sirènes et de garer les voitures dans plusieurs autres rues plus éloignées.  

Ils n’étaient pas nombreux sur place mais elle ne voulait pas prendre le risque qu’ils se fassent repérer pour les coréens.  

Elle avait bien essayé d’appeler Miki, Kazue mais à chaque fois seul le répondeur se mettait en marche. De rage, elle avait jeté son téléphone dans la voiture et elle l’avait oublié.  

Plusieurs policiers jetaient des regards aux alentours mais rien ne semblait bouger.  

La commissaire avait été vague quant au lieu assiégé mais certains d’entre eux savaient bien où ils se trouvaient. La clinique était connue de beaucoup et les forces de l’ordre avaient longtemps laissé le professeur faire à sa guise pour le bien commun.  

 

-Que faisons-nous ? demanda un des lieutenants présent à ses côtés.  

-On attend pour le moment, je ne veux pas risquer une fusillade. Il y a du monde à l’intérieur.  

-Rien ne bouge pourtant…  

-Mes sources sont sures, lieutenant ! On attend.  

 

La fatigue prenait le pas sur son humeur et elle se sentait au bord de l’explosion. Elle n’arrivait pas à réfléchir correctement et elle se força à se détendre quelques instants. Que ferait le grand City Hunter dans cette situation ? Elle ne put s’empêcher de sourire, voyant la scène comme si elle y était. Falcon casserait tout pour sauver sa femme et Ryô l’épaulerait plus en finesse.  

Les coréens avaient bien de la chance que ses amis ne soient pas dans les parages.  

 

 

 

 

 

 

Alors que le groupe de mercenaires partait vers le casino, Kenshiro reçu un message étrange de sa belle-sœur. Ne pouvant le comprendre, il essaya de l’appeler mais tomba directement sur le répondeur. Intrigué, il stoppa la voiture pour se mettre sur le côté.  

 

-Que se passe-t-il ? demanda Midori.  

-Une mauvaise intuition. Changement de plan, tu pars avec les autres et tu demandes à Sosuke de venir avec moi, je retourne à la clinique.  

-Je viens aussi !  

-Non, j’ai besoin de toi pour gérer les opérations en mon absence.  

 

La mercenaire pesta mais quitta la voiture avec les autres passagers pour se diriger vers le deuxième véhicule. Quelques instants après, un homme arriva et s’installa près de Kenshiro.  

 

-On fait quoi ?  

-On retourne à la clinique, je pense qu’il y a du grabuge là-bas.  

 

La voiture repartit en sens inverse, oubliant un moment le code de la route.  

 

 

 

 

 

Kazue arriva à allumer la lumière de la salle de stockage et ses yeux lui firent mal au contact du blanc de l’ampoule. Elle grogna et regarda autour d’elle, une fois la douleur passée.  

Dans son malheur, elle eut la chance de se retrouver entourée de compresses et désinfectants.  

Elle s’occupa de sa blessure à la tête, avant de vérifier qu’elle ne pouvait pas sortir, trouvant la porte coincée.  

Elle tendit l’oreille à travers la cloison et perçut de faibles bruits de pas et d’ouverture de portes.  

Elle s’installa à nouveau au sol et porta sa main sur son ventre. Tout ce stress n’était pas bon pour son enfant mais elle devait relativiser, elle était en vie.  

Elle compta mentalement le nombre de personne présentes actuellement à la clinique entre patients, personnels et invités et arriva au nombre de 26. Autant d’otages qu’il allait être difficile de sauver. Elle soupira et chercha une porte de sortie. Elle regarda la seule fenêtre de la pièce et soupira à nouveau. Elle était à plus de deux mètres du sol et n’avait plus dû être ouverte depuis des siècles. Se demandant si elle passerait vu son étroitesse, la doctoresse ne put que ricaner du ridicule de la situation.  

Reprenant son sérieux, elle analysa ce qui pourrait lui servir d’échelle et elle se mit en œuvre rapidement.  

Plusieurs cartons, caisses et un marchepied étaient présents dans le débarras. Le marchepied était trop petit, restait à voir si les caisses et cartons seraient assez solides. Elle sélectionna les plus pleines et les empila le plus haut qu’elle put, s’y reprenant plusieurs fois pour les deux dernières. La doctoresse installa ensuite le marchepied et se hissa sur les caisses. Elle éprouva son équilibre et souffla à plusieurs reprises en sentant qu’elle pourrait tomber. Quand elle arriva à la hauteur de la poignée de la fenêtre, elle insista pour l’ouvrir jusqu’à s’essouffler. Peine perdue, elle n’arriva pas à enclencher le mécanisme.  

Redescendant de sa tour de caisses médicales, elle se posa sur le sol pour se remettre de ses émotions.  

Fermant les yeux, Kazue se demanda si elle devait renoncer et se faire oublier pendant cette attaque mais sa conscience la titillait. Elle réfléchit à nouveau sur une solution mais des pas rapprochés l’interrompirent dans sa réflexion.  

La porte s’ouvrit avec fracas et un infirmier et une aide-soignante furent jetés à leur tour dans le débarras.  

 

-Kazue ! Tu vas bien ? demanda l’infirmier en se tournant vers elle.  

-Et vous ? demanda le médecin en se redressant.  

-Oui…on n’a pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait… qu’est-ce que tu as à la tête ?  

 

Elle posa sa main sur son crâne et leur sourit.  

 

-Rien de grave, ne vous en faites pas.  

-Laisse-moi regarder, insista l’infirmier en s’approchant.  

 

Kazue se laissa faire et il lui fit un pansement digne de ce nom. Ils échangèrent les dernières nouvelles de la clinique mais ils n’avaient pas énormément d’informations car ils avaient été pris par surprise par deux hommes armés qui les avaient trouvés en salle de repos.  

 

-Vous avez pu voir pour les patients ? s’inquiéta la doctoresse.  

-Pour ce que j’ai vu, ils sont encore dans leur chambre et il y a des hommes armés dans les couloirs.  

-Il faut que l’on sorte d’ici.  

-Tu n’y penses pas ! s’indigna l’aide-soignante. On va rester là tranquillement !  

 

Kazue la regarda un instant puis sentit une main sur son épaule.  

 

-J’imagine en voyant ta construction que tu as déjà essayé la fenêtre ?  

 

La jeune femme rougit en hochant la tête.  

 

-Elle est bloquée…  

-Je vais essayer, continua l’infirmier en s’approchant des caisses.  

 

Il entreprit son escalade en gardant plus ou moins son équilibre et arriva à la poignée en s’y agrippant. Il insista de longues minutes quand un bruit métallique se fit entendre.  

 

-C’est bon !  

 

Passant sa tête par l’ouverture, il scuta les alentours, puis, il se tourna vers les femmes qui le regardaient anxieuses.  

 

-La fenêtre donne sur la rue ouest.  

-L’impasse ? demanda Kazue.  

-Oui… c’est à double tranchant…Soit ils nous voient pas soit on se fait canarder…  

 

L’homme étudia l’espace de la fenêtre et soupira.  

 

-Je suis trop large, je ne passerais pas.  

-Et moi ? demanda la doctoresse et se redressant.  

 

Il la regarda de haut en bas et hésita un peu.  

 

-Tu as grossis, non ?  

-Hep ! s’indigna l’aide-soignante. On ne dit pas ça à une femme !  

 

Kazue se mit à rire doucement.  

 

-Un peu, oui, mais à ton avis je passe ?  

-Hummm, oui je pense mais le souci, c’est la hauteur pour arriver dans la rue… il y a bien une poubelle mais le couvercle est fermée.  

-Descends, je vais voir.  

-Kazue ce n’est pas raisonnable, s’inquiéta l’aide-soignante.  

-On ne va pas rester ici sans rien faire ! C’est ma clinique, c’est ma responsabilité !  

 

Prenant la place de l’infirmier, Kazue monta les caisses et se pencha à la fenêtre. Elle évalua la distance avec la poubelle et soupira. Ce n’avait pas l’air si haut mais elle hésita car si elle faisait une mauvaise chute, elle risquait la vie de son enfant.  

 

-Tu peux remonter quand je passe de l’autre côté ? demanda la doctoresse à l’homme en se retournant. Je vais me tenir au bord et tu me tiendras pour que j’arrive à toucher la poubelle.  

-On peut essayer…  

 

L’opération dura de longues minutes mais la jeune femme arriva enfin à poser les pieds sur le couvercle de la poubelle. Elle se dépêcha d’en descendre, soulagée avant de lever les yeux vers son complice de fuite. Elle tendit son pouce pointant vers le haut pour le rassurer et elle se faufila le long de l’impasse.  

Son cœur battait à tout rompre et elle arrivait presque au bout quand deux bras l’attrapèrent. Son cri mourut dans sa gorge quand une main se posa sur sa bouche.  

 

 

 

 

 

 

La nouvelle de l’attaque de la clinique se répandit comme une trainée de poudre. Le clan Serizawa avait fait appel à toutes les personnes disponibles dans le coin.  

Ayako se tenait non loin de la police et fit un signe à la commissaire pour lui indiquer sa présence.  

 

-Chef Serizawa.  

-Commissaire Nogami. Des nouvelles de l’intérieur ?  

-Pas encore, on vient d’arriver sur les lieux. On inspecte les abords avant de s’approcher de la clinique.  

-Comment avez-vous su ?  

-Un message de Kasumi et vous ?  

-Ma fille…elle m’a avoué être responsable, indirectement, de la situation, continua songeuse la yakuza.  

-Responsable indirectement ?  

-Son petit ami… il s’est servi d’elle pour rentrer dans la clinique.  

 

Les deux femmes restèrent silencieuses en se regardant. La situation devenait plus claire pour Saeko, elle avait compris d’Aïko lui avait menti mais elle ne pensait pas que c’était lié à ce point.  

 

-Que comptez-vous faire, Chef Serizawa ?  

 

Ayako se tut, faisant mine de réfléchir mais Saeko n’était pas dupe. Sa présence sur place, entourée d’hommes de main, parlait pour elle.  

 

-Je vais aller chercher ma fille !  

-Ayako…je ne pense pas que ce soit raisonnable… il va y avoir des morts si vous intervenez.  

-Commissaire, il y en aura aussi si la police lance un assaut.  

 

Elle s’affrontèrent du regard, laissant s’installer une tension entre elles.  

Une pensée traversa alors la policière.  

« Les alliées d’hier deviendraient-elles les ennemis d’aujourd’hui ? ».  

 

 

 

 

 

Ils avaient réussi à rentrer dans le casino sans problème et en même pas une heure, l’affaire était réglée. Hommes de main neutralisés, drogues détruites et argent envolé. Midori savourait la fin de leur mission.  

Attrapant son téléphone, elle envoya un message à Kenshiro, pour lui faire un compte rendu. Voyant l’heure, elle se demanda quoi faire. Retourner à la clinique ou partir, comme il était prévu, initialement, à la gare pour s’assurer que rien d’autre ne poserait problème.  

N’obtenant pas de réponse, elle prit la décision d’aller à la gare. Si Kenshiro avait besoin d’eux, elle savait qu’il l’appellerait.  

Sur le chemin, ils durent faire des détours pour éviter les pompiers encore sur place ou la police. Demandant aux habitués des lieux s’il y avait encore des choses suspectes, les mercenaires ratissèrent le quartier pour le mettre en sécurité.  

La nuit était bien entamée quand Midori reçu enfin le message qu’elle attendait.  

Elle rassembla les troupes et ils repartirent vers la clinique rapidement.  

 

 

 

 

 

Miki se concentra pour stopper ses contractions. Il était hors de question pour elle d’accoucher entourée de l’ennemi. Fermant les yeux, elle appliqua les conseils de Kazue pour se détendre. Elle sentit une main se poser délicatement sur son genou et elle répondit d’un sourire.  

Kasumi et elle avaient été amenées avec d’autres personnels et patients dans l’une des chambres qui permettait d’être le plus surveillés. Dans les dix mètre carrés de la pièce, ils étaient onze. L’ancienne mercenaire s’était callée dans l’angle du mur sous la fenêtre.  

 

-Ça va ? chuchota la voleuse, en s’approchant de son oreille.  

 

La barmaid ouvrit les yeux et hocha la tête.  

 

-Contractions ? demanda une infirmière en s’approchant.  

-Silence ! hurla l’homme armé à la porte.  

-On a une femme enceinte ici ! Un peu de respect ! s’indigna Kasumi en relevant le menton.  

-La ferme ! Autrement t’es la première à y passer.  

 

La jeune femme allait répliquer quand elle sentit la main de Miki l’arrêter. Elle se renfrogna mais se tut en se rapprochant de son amie.  

 

-Ca n’en vaut pas la peine, garde ton énergie.  

-Miki, Yui était dans la chambre en train de dormir…tu penses que ça va aller ?  

-J’espère…  

-Fais le vide, enchaina l’infirmière. Respires et concentres toi sur ta respiration.  

 

Elle suivit les instructions et arriva à calmer les contractions au bout d’un moment. Une fois plus maitresse d’elle-même, elle regarda autour d’elle pour analyser la situation.  

La configuration de la pièce ne leur laissait pas de marge de manœuvre. Elle soupira puis silencieusement elle interpela Kasumi. La jeune femme devait elle-aussi chercher la faille. Leurs regards se connectèrent puis, la voleuse se risqua à jeter un œil par la fenêtre. Le noir ne lui permettait pas de voir grand-chose mais elle aperçut quand même des faisceaux de lampes de poche. Les coréens étaient partout.  

Elle secoua négativement la tête en regardant à nouveau Miki et se repositionna à ses côtés.  

 

-A ton avis, ils sont combien ?  

-J’en ai vu que trois mais après ils doivent être nombreux…souffla la barmaid.  

 

Kasumi allait lui répondre quand elle fut interrompue par des cris et des coups de feu venant de l’extérieur.  

 

-La cavalerie ?  

-J’espère…maintenant à nous d’en profiter.  

-Dans ton état, hors de question ! Tu me laisses faire.  

 

Et sur ces mots, la voleuse se leva et se jeta sur le garde coréen, trop occupé à essayer de comprendre ce qui se passait dehors.  

La scène se passa très vite et l’arme vola dans la chambre, avant d’être récupérée par un yakuza convalescent. Le coréen fut assommé et les otages sortirent en longeant le mur.  

 

-On va essayer de rejoindre la porte des appartements du professeur, commença une infirmière. De là, on peut atteindre la rue de derrière.  

-Allez-y ! On se dépêche ! ordonna Miki, restant à l’arrière.  

-Miki, vite viens !  

-Non, Kasumi, pas sans mon fils !  

 

Et l’ancienne mercenaire partit dans l’autre sens.  

 

 


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