Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 35 :: Le piège ?

Publiée: 27-02-21 - Mise à jour: 27-02-21

 


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Elle s’agita dans tous les sens, sentant l’étreinte se renforcer. Puis, une voix roque lui murmura à l’oreille.  

 

-Stop docteur ! Je vous extrais mais ne faites pas de bruit, s’il vous plait !  

 

Kazue arrêta de bouger, se demandant un instant à qui appartenait cette voix. Puis, elle leva les yeux vers l’homme et se détendit. Kenshiro lui fit un sourire et relâcha sa prise.  

 

-Kenshiro…vous m’avez fait peur !  

-Désolé Doc, mais je voulais éviter de vous faire crier…suivez-moi.  

 

Le mercenaire longea le mur accompagné de la doctoresse. Une fois sortis de l’ombre, il inspecta les alentours et l’entraina rapidement à l’opposé de la clinique.  

Quand ils furent plus loin du danger, Kenshiro se stoppa et se tourna vers Kazue.  

 

-Acrobatique votre sortie ! Vous ne manquez pas de cran !  

-Je suis mariée à un ancien nettoyeur alors l’adrénaline, je connais.  

 

La remarque fit sourire le géant et il dégaina son téléphone.  

 

-Vous connaissez le numéro de votre amie inspectrice ?  

-Par cœur ? Non malheureusement mais j’ai un message sur mon répondeur, je peux y accéder à distance et demander un rappel, continua Kazue.  

 

Il lui tendit son téléphone et la jeune femme s’en occupa.  

Pendant ce temps, Sosuke finissait son tour. Il arriva vers son chef et ils échangèrent de longues minutes.  

 

-C’est bon, j’ai pu l’appeler mais elle est sur répondeur.  

-Elle ne doit pas être loin, j’ai vu la police à quelques pâtés de maisons, répondit Sosuke.  

-Au moins maintenant on a son numéro. Kazue, dites-nous ce qui se passe dans la clinique ? enchaina Kenshiro.  

-Les coréens sont rentrés par la grande porte. Ils ont pris les lieux en éliminant les hommes de la chef Serizawa. Ils m’ont jeté dans une réserve avec deux autres personnes. Malheureusement, je n’ai pas vu grand-chose à part leur chef, je suppose.  

-Vous en avez vu combien ?  

-Trois mais au bruit de pas, ils sont beaucoup plus nombreux. Et d’après les autres, tout est sous surveillance.  

 

Kenshiro parut hésiter.  

 

-J’appelle du renfort, vous on va vous conduire vers la police.  

-Non, je peux vous aider ! s’énerva la doctoresse.  

-Mais vous allez nous aider, ne vous en faites pas.  

 

Les deux mercenaires encadrèrent Kazue et ils partirent discrètement.  

 

 

 

 

 

-Quelle bourrique ! Faut vraiment qu’elle en fasse d’à sa tête !  

 

Sur ces entrefaites, Kasumi rebroussa, elle aussi, chemin et partit rejoindre son amie. Hors de question de la laisser récupérer Yui, seule, surtout en ayant des contractions. La voleuse se faufila à son tour dans le couloir et aperçu la silhouette de Miki qui tournait un peu plus loin. Elle hâta le pas et la rattrapa juste avant d’arriver à la chambre où devait être l’enfant.  

 

-Kasumi !  

-Chut, rentre ! ordonna cette dernière en se glissant à son tour dans la pièce.  

 

Les deux femmes se regardèrent complices et virent Yui, encore endormi, dans le lit.  

 

-Ouf, il dort. Il a un sacré sommeil ce petit ! ironisa Kasumi, le sourire sur les lèvres.  

 

Miki s’approcha et regarda tendrement son fils. Elle était rassurée de le voir mais le problème restait entier. Comment allait-elle le faire sortir d’ici ?  

 

-Et maintenant ? demanda Kasumi comme si elle lisait dans les pensées de l’ancienne mercenaire.  

-Bonne question ! Surtout que là, on a un autre problème ! gémit Miki en se tenant le ventre.  

 

Elle leva ses yeux désespérés vers Kasumi en sentant la poche des eaux se rompre. Le « plop » alerta la jeune femme qui regarda le sol.  

 

-Merde ! Maintenant ?  

-Mon fils a un sacré sens de l’humour !  

-Putain de merde !! grogna Kasumi, en regardant autour d’elle. On a pas le choix, faut qu’on sorte !  

-Non…je n’y arriverais pas mais toi, tu prends Yui et vous sortez…souffla Miki en serrant les dents.  

-Hors de question de te laisser !  

-Tu n’as pas le choix ! La priorité, c’est de sortir Yui et moi je me débrouille !  

-Tu te débrouilles ! Mais comment ?  

-…Maman ?  

 

Les deux femmes se tournèrent vers la petite voix endormie.  

 

-Oui Yui…je suis là. Maman va avoir besoin de toi, mon cœur.  

 

Le petit garçon se frotta les yeux et sortit du lit.  

 

-Pourquoi le sol est mouillé ? demanda-t-il en se rasseyant au bord du lit.  

-Yui…habille toi, s’il te plait. Tu vas partir avec Kasumi, d’accord ? Maman va restait là pour le moment...  

 

Kasumi allait protester mais Miki la coupa.  

 

-Je compte sur toi pour le mettre à l’abri ! Et m’envoyer de l’aide, ici…ok ?  

-…Ok mais je ne le fais pas de gaité de cœur.  

 

Les cinq minutes qui suivirent furent consacrées au petit garçon. Miki embrassa longuement son fils et essaya de paraitre détendue. Puis, les deux femmes échangeaient des regards entendus.  

 

-Je reviendrai, ne t’en fais pas, d’accord ?  

 

Kasumi serra fort la main de la barmaid. Cette dernière lui répondit d’un sourire avant de grimacer sous la douleur des contractions.  

 

-Protège Yui, je ne veux pas m’inquiéter pour cela en plus, s’il te plait.  

-Je te le promets. Et toi, sois forte !  

-Comme toujours !  

 

Kasumi attrapa la main de Yui et embrassa le haut de la tête de Miki avant de partir vers la porte. Elle l’entrouvrit et après s’être assuré que le couloir était vide, elle sortit de la pièce avec l’enfant.  

Miki peut enfin s’étendre sur le lit et trouver une position plus confortable.  

 

-C’est bien ma veine ! Tu as décidé de sortir juste au bon moment ! Quand ton père va le savoir !  

 

 

 

 

 

La commissaire était exaspérée. Ayako Serizawa ne lâchait rien et leur confrontation commençait à lui faire perdre un temps précieux.  

 

-Et si on coordonnait nos forces plutôt ? finit-elle par concéder, sentant son mal de tête s’amplifier.  

 

Ayako la regarda et se détendit. Un sourire sur les lèvres, elle lâcha un soupire.  

 

-Oui…ça serait surement mieux.  

-Surtout si on participe ! rajouta une voix.  

 

Les deux femmes se tournèrent au même moment et virent Kazue entourée de deux mercenaires. Kenshiro se détacha pour apparaitre dans la lumière.  

 

-Kazue ! Tu vas bien ? demanda Saeko en s’approchant d’elle.  

-Oui, grâce à Kenshiro, je vais bien. Mais, dans la clinique c’est tout autre… je suis désolée Ayako mais je pense que tes hommes sont morts…  

-Ma fille ? demanda la yakuza, la voix légèrement tremblante.  

-En vie, la dernière fois que je l’ai vu…c’est son petit ami qui…  

-je sais, la coupa Ayako. Mais son dernier message date déjà de trente minutes…  

 

Un silence s’imposa, coupé par la voix bourrue du mercenaire.  

 

-On fait quoi alors ?  

 

Saeko le regarda un instant et se surpris à sourire.  

 

-On rentre bien sûr !  

 

Le petit groupe se posa alors autour de la doctoresse pour avoir les plans exacts des lieux. Cette dernière indiqua toutes les portes et les fenêtres accessibles, ainsi que le détail de l’intérieur de la clinique. Cela leur prit bien quinze minutes mais elle n’oublia aucune information. La suite du plan se concrétisa avec l’arrivée des autres mercenaires.  

 

-Prêts ? demanda la commissaire, alors que l’aube n’allait plus trop tardait.  

-Oui, comme jamais ! répondirent plusieurs voix.  

 

Et chacun parti là où il devait aller.  

 

 

 

 

 

Aïko regarda l’homme posté devant la porte de sa chambre. Il ne la quittait pas des yeux et elle n’avait pas pu reprendre son téléphone en main. Soupirant, elle se cala à nouveau confortablement sur le lit et regarda par la fenêtre. La nuit commençait doucement à partir mais elle sentait la fatigue l’envahir. Elle avait tellement pleuré que ses forces étaient au plus bas.  

La jeune fille ferma les yeux et commença à somnoler.  

Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, elle était, de nouveau, seule dans la chambre. Elle se précipita alors sur son téléphone pour voir les nombreux messages de sa mère. Elle les lu rapidement et comprit qu’une contre-attaque allait arriver. Elle pianota aussi vite une réponse pour indiquer à sa mère qu’elle allait bien et qu’elle était de nouveau, seule.  

Quelques minutes après, une réponse arriva, lui indiquant qu’elle doit se mettre à l’abri car les hommes sont déjà en route.  

Aïko légèrement paniquée, tendait l’oreille pour comprendre ce qui se passait mais n’entendait pas grand-chose. Refermant à nouveau les yeux, elle allait se laisser aller quand des pas précipités se firent entendre dans le couloir.  

Elle se leva maladroitement et parti entrouvrir sa porte pour observer le lieu. Plusieurs coréens partaient dans tous les sens et parlaient dans cette langue qu’elle ne comprenait pas. Cherchant des yeux, l’homme qui l’avait trahi, elle dû se résigner à retourner dans sa chambre quand elle croisa le regard noir de ce dernier, qui hurlait sur ses hommes. Aïko attrapa de nouveau son téléphone pour dire à sa mère que l’agitation dans la clinique était à son comble puis, elle se jeta sur le lit en entendant sa porte s’ouvrir.  

 

-Ta mère va-t-elle venir te sauver ? lui demanda-t-il d’une voix sarcastique.  

 

Aïko ne lui répondit pas, ce qui eut le don de le mettre encore plus en colère.  

 

-Répond moi !  

-Qu’est-ce que j’en sais !  

-Ne fais pas ton idiote ! Pourquoi crois-tu que je t’ai laissé ton portable ?  

 

Aïko resta interdite. Elle entrainait sa mère dans un piège et elle ne pouvait rien faire de plus.  

 

-Donne-le-moi ! ordonna-t-il froidement.  

-Non !  

-Sale garce ! Donne-le-moi !  

 

Alors qu’il s’avançait menaçant vers elle, l’adolescente déclencha un appel pour sa mère. Le téléphone sonna peu et Ayako décrocha.  

Faisant diversion, Aïko recommença à parler pour couvrir sa voix.  

 

-Pourquoi t’en prendre à ma famille ? Que cherches-tu ? Pourquoi les piéger en me laissant communiquer avec ma mère ?  

 

Sa voix était suraigüe et tellement forte que Min-Ho grimaça. Il s’avança d’un pas rapide vers la japonaise et arracha le téléphone de ses mains. Quand il se rendit compte que ce dernier marchait, il le jeta contre le mur avec violence.  

 

-Petite pute ! Je vais te tuer !  

 

Il la gifla fortement, la renversant sur le lit. Il allait recommencer à la frapper quand des coups de feu retentirent.  

Il la laissa rapidement en se précipitant dans le couloir.  

 

-J’espère que tu as tout entendu maman… gémi Aïko en portant sa main sur sa blessure qui saignait à nouveau.  

 

 

 

 

 

Ayako fixait son téléphone, incrédule. Les bips continuaient alors que son esprit tourbillonnait. Ils étaient attendus, tout ceci n’était qu’un piège. Elle n’en revenait pas. Pourquoi se donner tant de mal ? Elle ne le comprenait pas. Revenant à la réalité avec les premiers coups de feu, elle appela Saeko en premier pour la prévenir qu’ils n’avaient aucun effet de surprise. Cette dernière grommela puis raccrocha rapidement pour prévenir Kenshiro à son tour, espérant que ce n’était déjà pas trop tard.  

La chef de clan hésita puis partit à l’avant de la clinique.  

 

-Chef Serizawa, que faites-vous ? hurla Nao sur ses talons.  

-Je vais sauver ma fille ! Ils nous ont tendu un piège !  

-Vous ne pouvez pas madame ! Je m’y refuse ! Laissez-moi y aller !  

 

L’homme de main se mit devant sa chef pour lui faire barrage.  

 

-Laissez-moi y aller, répéta-t-il plus doucement.  

 

Ayako hésita puis soupira.  

 

-Allez-y mais je vous en prie, sauvez la.  

 

 

 

 

 

Kenshiro regarda le message qu’il venait de recevoir et sourit de toutes ses dents. Ainsi, ils étaient attendus et bien voilà qui allait mettre enfin un peu d’action. Il actionna le premier bouton et une explosion se fit entendre.  

 

-A nous de jouer !  

 

Le groupe de mercenaires rentra en action la seconde d’après. 

 


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