Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 37 :: Instinct maternel

Publiée: 14-03-21 - Mise à jour: 14-03-21

Commentaires: bonne lecture !

 


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Allongée sur le lit, Miki souffla entre ses dents. La douleur commençait à s'intensifier tellement qu’elle était obligée de serrer la mâchoire pour ne pas crier.  

Incapable de savoir combien de temps s'est passé depuis que son fils avait quitté la pièce Miki avait l'impression qu'une éternité s'est écoulée depuis qu’elle avait entendu les premiers coups de feu.  

Les yeux toujours fermés elle essayait de se concentrer sur elle-même pour empêcher l'inévitable.  

Cela la fit sourire, comment empêcher un enfant de sortir alors que c'est le moment ?  

Il faudrait qu'on lui dise quelle méthode adopter.  

Souriant à ses idées idiotes, elle ouvrit les yeux pour fixer le plafond blanc en rigolant de la situation très ironique. La barmaid se trouvait dans une chambre d'hôpital avec le travail de l'accouchement qui commençait fortement et aucun médecin n’était auprès d’elle. Vraiment, il n'y avait qu’elle pour se mettre dans ce genre de situation.  

La douleur allait crescendo et elle avait l'impression qu'on allait lui déchirer le ventre. Elle n’avait jamais ressenti autant de douleur même en temps de guerre.  

Quand Yui était sur le point d’arriver, ils étaient parvenus si vite à l'hôpital qu’elle avait eu la péridurale de suite. La douleur était tellement gérable à côté de maintenant que finalement son premier accouchement pourrait s'apparenter à une colonie de vacances.  

Fermant à nouveau les yeux et elle posa une main sur mon ventre et se mit à souffler comme on lui avait appris pour accompagner la contraction qui s'annonçait. Alors qu’elle se sentait plus maitresse d’elle-même, une explosion la fit sursauter. Il y avait une impression de déjà vu avec une méthode qu’elle ne connaissait que trop bien et qui pourtant ne venait pas de la personne qu’elle aurait aimé voir franchir la porte.  

Il y avait aussi des cris, des voix en coréen qui raisonnaient dans le couloir, ainsi que des tirs et de nombreux pas qui allaient dans tous les sens. L'assaut de la clinique devait se faire en ce moment et elle priait intérieurement pour que personne ne vienne la déranger dans sa chambre, maintenant.  

Miki se reconcentra sur la naissance de Yui pour se laisse bercer par la douce sensation de ce moment-là. Elle revoyait Falcon qui était près d’elle et elle se rappelait encore comment elle lui avait broyé la main à chaque fois qu'on lui demandait de pousser. Pourtant, égal à lui-même, il n’avait rien dit et l’avait encouragé à faire de son mieux.  

Elle se souvenait de tout comme si c'était hier. Les mots doux à son oreille qui lui faisaient du bien malgré la douleur faible mais inconfortable de la situation. La douceur de son époux et la gentillesse de la sage-femme.  

Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas, actuellement, pour revivre la même chose.  

Elle ne pouvait pas comparer la situation actuelle avec ce qu’elle avait vécu pour son ainé car maintenant elle était seule, dans cette chambre et sans péridurale, avec des hommes armés dans le couloir. Si, il y a un peu plus de huit mois de ça, on lui avait parlé de cette situation elle ne l’aurait pas cru. Car sincèrement il n'y avait qu’elle pour se retrouver en train d'accoucher à la clinique alors que celle-ci était prise d'assaut.  

La contraction suivante qui arriva, la fit crier. Elle ne put retenir le son de sortir de sa bouche.  

 

-Putain de merde ça fait mal !  

 

Elle sentait le bébé appuyer, signe qu’il était très proche. Cette fois c'était sûr, il allait falloir le faire sortir.  

Fermant à nouveau les yeux, la future mère ne put empêcher un lointain souvenir d’arriver. Elle se revoyait enfant, dans la jungle, entendant au loin des cris. Intriguée, elle s’était approchée pour découvrir une femme allongée sur le dos, à moitié nue qui avait l’air mal en point. En fait, à l’époque, elle était trop jeune pour comprendre vraiment ce qu'il se passer mais elle avait assisté, pour la première fois de sa vie, à la naissance d'un enfant. Maintenant qu’elle repensait à cela, elle se rendait compte que cette femme était seule, livrée à elle-même, sans soutien, mais qu'elle mettait son enfant au monde plutôt calmement comme si elle savait que de toute façon, elle ne pouvait faire autrement.  

Regardant autour d’elle, elle se dit qu’elle n’était pas si différente de cette femme et que si elle a pu accoucher dans un pays en guerre en plein milieu de la jungle sans aucune assistance, elle serait capable de mettre son enfant au monde dans une clinique prise d'assaut par la mafia coréenne, les explosions comme musique d’ambiance.  

Ses contractions, la firent revenir au moment présent et elle n’eut pas besoin de les compter pour se rendre compte que le moment arrivait. Elle se redressa légèrement pour me mettre accroupi et elle serra les points en baissant la tête.  

Qu'est-ce que Falcon lui manquait à cet instant. Lui, qui était parti à l'autre bout de la terre avec son consentement mais qui ne sera pas là pour la naissance de son deuxième enfant.  

Des pas se rapprochèrent et elle se jeta sur le côté du lit entre la table de nuit et le mur. Instinct de survie complètement ridicule qui n'empêchera pas la suite des événements si cela devait arriver.  

Un faisceau de lumière traversa la pièce alors que la porte s'ouvrait et Miki se fit la plus petite possible, en se mordant la lèvre inférieure pour n’émettre aucun son, priant pour qu'on ne la voie pas.  

La porte se referma et elle put respirer à nouveau.  

Les pas s’éloignaient dans le couloir quand la plus forte des contractions arriva, arrachant un nouveau cri à la jeune femme.  

Elle prit sur elle pour essayer de se rappeler des cours qu’elle avait eu avec les différentes sages-femmes pour son premier accouchement et elle fit le vide pour ne penser à rien d'autre.  

Elle retira les vêtements qui la gênaient et elle se mit dans une position plus confortable.  

 

-Allez ma grande, tu vas y arriver ! Des millions de femmes ont mis au monde des enfants depuis la nuit des temps, tu peux faire la même chose, grogna-t-elle.  

 

Le souffle court, le visage en sueur et les cheveux collés sur le front, Miki se basculait d'avant en arrière et accompagnait les contractions presque naturellement.  

 

-On va y arriver bébé, tous les deux, se rassura-t-elle.  

 

 

Elle était incapable de dire combien de temps elle était restée dans cette position avant d'entendre encore des pas précipités dans le couloir, se rapprochant de sa chambre mais quand la porte s’ouvrit avec fracas elle était dans l'incapacité de bouger, sentant déjà la tête du bébé prête à sortir.  

Quand son regard s'était levé vers l'intrus, elle n’avait pu empêcher le sourire de naître sur ses lèvres. Elle ne serait finalement pas seule dans cette épreuve.  

 

-Miki, comment te sens-tu ? demanda la voix grave.  

-Je dois vraiment répondre à cette question ? ironisa la jeune femme.  

 

L'homme face à elle, ne put empêcher le rire de sortir de sa bouche et il s'approcha légèrement paniqué de la situation.  

 

-Qu'est-ce que je peux faire ? Il faut que je trouve un médecin ?  

-Je pense qu'il est bien trop tard pour que le médecin arrive… il va falloir que tu m'aides à faire sortir le bébé.  

-Mais qu'est-ce que tu racontes ! Je ne suis pas sage-femme mais mercenaire, souffla Kenshiro.  

-Ça je sais bien mais on va s'en contenter…  

 

Alors que Miki voyait le mercenaire regarder tout autour de lui, elle comprit qu’il essayait de voir comment s'échapper mais qu’il ne pas trouvait pas de solution. Si la douleur n'était pas si intense elle en aurait rigolé pourtant la contraction qui arriva lui donna envie de pousser si fort, qu’elle sentait qu’il ne restait plus que très peu de temps.  

 

-Prends des serviettes dans la salle de bain et viens avec moi. Le bébé est là je sens la tête et j'ai très envie de pousser.  

 

Le géant partit précipitamment dans la salle de bain et arriva les bras chargés de serviettes. Il s'accroupit à côté de Miki et il la regarda sans trop savoir ce qu'il devait faire.  

 

-Aide-moi à me redresser, souffla-t-elle.  

 

Il s'exécuta et Miki s’accroupit.  

 

-Pose des serviettes sous moi et aide-moi à rattraper le bébé… j'ai peur qu'il glisse.  

 

La suite se passa vraiment rapidement. Dans un hurlement bestial, la barmaid fit une dernière poussée qui laissa passer la tête de son fils et celui-ci glissa rapidement hors de son corps. Elle le rattrapa mais sentit une main puissante l'aider dans son geste. Le bébé sortit et se mit déjà pleuré. Kenshiro prit une serviette propre et l'entoura.  

 

-Un beau petit bonhomme, lui dit son oncle en le tendant à sa mère.  

-Oui mais il n'arrive pas au bon moment…pourtant, il est magnifique.  

-Je vais aller te chercher un médecin pour finir ce qu'il reste à faire. Tu as été incroyable, tu es une femme très forte Miki.  

 

Miki le remercia d'un enrochement de tête, se concentrant sur cet enfant qui était dans ses bras alors qu’il s’arrêtait de pleurer pour la fixer.  

C'était un beau bébé, qui malgré le fait qu'il ait voulu sortir un peu en avance, avait de belles proportions et pas mal de cheveux sur la tête.  

Miki se cala contre le lit et elle le sera tout contre elle alors que la porte se refermait.  

 

-Bonjour toi ! Tu es un petit farceur, dis-moi. Je sens que tu ne vas pas avoir le même caractère que ton frère. Bienvenue mon amour, je suis contente de te rencontrer enfin.  

 

 

 

 

 

« Pars, rejoint Ryô et Mick. »  

 

Ces quelques mots résonnèrent encore dans la tête de Kaori alors que qu’elle avançait précipitamment vers la direction qu'ils avaient prise au moment de se séparer. Umi lui avait demandé de partir pour s'occuper lui-même de l'armée mais elle devait avouer que traverser le camp lui faisait vraiment peur. Elle avait l’impression que ce lieu ne pouvait accueillir que la mort et cela la rendait fébrile.  

Son cœur battait très fort et elle serrait fortement son arme avec la main, se concentrant au maximum en évitant de rencontrer mercenaires et militaires. Elle évitait aussi à ses yeux de se poser sur les corps allongés au sol.  

Elle entendait des tirs et des explosions de grenade mais elle savait que son ami s'en sortirait sans elle. Elle ne voulait pas être un poids mort pour lui. Malgré son handicap, c’était un expert et elle devait lui faire confiance.  

Elle se faufila entre les tentes, regardant de partout pour ne croiser personne et dès qu’elle apercevait des silhouettes, elle se mettait à couvert. La tension était-elle que son corps était tendu à l’extrême et qu’elle devait se concentrer au maximum pour ne pas faire de bêtises.  

Son esprit tournait à cent à l’heure. Elle se demandait où était sa fille, Ryô l’avait-il retrouvé ? Allait-elle bien ?  

Reprenant sa course dans le camp, elle avait l'impression de voir Mick au loin.  

La jeune femme accéléra, allant dans cette direction, priant pour retrouver sa famille au plus vite.  

Plus, elle se rapprochait et plus elle sentait une aura sombre et triste se rependre dans l'air. Elle comprit rapidement à qui elle appartenait et cela lui brisa le cœur.  

Kaori s'arrêta quelques instants pour reprendre son souffle quand elle entendit les premiers coups de feu lointains, droit devant elle. L’aura était à ce moment-là oppressante lui coupant le souffle. Kaori n'avait jamais ressenti autant de noirceur chez mon mari. Des frissons parcouraient son corps, la faisant accélérer son pas malgré son cœur au bord des lèvres.  

La japonaise avait peur pour son époux et pour sa fille. Elle ne pouvait pas empêcher cette peur de couler dans ses veines.  

Elle reprit son souffle et sa course.  

Elle vit Mick s’éloigner avec à ses trousses des mercenaires. Elle hésita mais son cœur ne criait que le nom d’Ai et elle chercha des yeux, la bonne direction à prendre. Tout se ressemblait. Elle avait l’impression que jamais elle ne pourrait s’en sortir seule.  

Elle s’arrêta et se cacha derrière un arbre, profitant pour reprendre son souffle et se rendre invisible aux yeux des hommes qui restaient dans les environs. Son cœur battait si fort qu’elle ferma les yeux pour reprendre le contrôle. Elle voulait éloigner le danger et oublier les bruits de balles qui sifflaient dans les airs. Elle aurait tout donné pour que ce cauchemar s’arrête enfin.  

Kaori se plongea dans des souvenirs heureux pour reprendre du courage.  

 

-Ryô ?  

-Hum ?  

-Ça va ? demanda Kaori en rentrant dans leur chambre et trouvant son mari en train de regarder leur bébé âgé de seulement quinze jours.  

-Ca va…  

-Viens.  

 

La jeune femme attrapa la main de son homme et l’entraina au dehors de la pièce. Elle le sentait perdu et elle avait besoin de le faire parler. Bien qu’il est fait d’énormes progrès depuis leur mariage, Ryô avait encore des moments sombres où il refusait de se confier à elle. Et à cet instant, elle avait l’impression que si elle le laissait dans ses pensées, elle pouvait le perdre.  

 

-Parle-moi.  

 

Le nettoyeur se tourna enfin vers sa femme et lui sourit tendrement.  

 

-Tout va bien. Ne te fais pas de souci.  

-Non, tu ne m’auras pas comme ça… dis-moi ce qui te tracasses…depuis la naissance de ta fille, j’ai l’impression que quelque chose ne va pas. S’il te plait Ryô, parle-moi.  

 

Amenant la main de Kaori à sa bouche, il déposa un baiser sur ses doigts puis il l’emmena vers les escaliers menant au toit.  

L’air frais les frappa de plein fouet et la luminosité de la journée fit papillonner les yeux de la jeune mère.  

 

-J’ai peur, murmura Ryô de façon si faible que Kaori n’était pas sûre de l’avoir bien comprit.  

-De quoi ? osa-t-elle lui demander en posant sa main libre contre la joue râpeuse de son époux.  

-De vous perdre…Ai est si fragile et toi tu te donnes tellement pour elle que je te sens épuisée. J’ai peur qu’il nous arrive un malheur.  

 

Elle ne voulait pas l’interrompre mais elle se rendait compte que son aura était torturée. Elle lui sourit alors et déposa ses lèvres sur les siennes. Quand il répondit enfin à son baiser, elle se lova contre lui.  

 

-Moi aussi j’ai peur Ryô, mais j’ai confiance en toi. Tu as su me protéger pendant toute ma grossesse alors je sais que nous allons y arriver.  

 

Elle leva les yeux vers lui et croisa son regard sombre mais qui avait l’air moins apeuré.  

 

-J’ai réfléchis…et…  

-Et ?  

-Si j’arrêtais ?  

 

La jeune femme le regarda sans comprendre.  

 

-Arrêter quoi ? demanda-t-elle d’une petite voix.  

 

Ryô parut hésiter un instant puis il déposa à son tour un léger baiser sur les lèvres de sa femme. Puis, il la regarda dans les yeux.  

 

-Si on arrêtait City Hunter ?  

 

Le souffle de Kaori s’arrêta d’un seul coup. Elle le regarda sans comprendre et cligna des yeux à de nombreuses reprises. Les mots restaient bloqués dans sa gorge. Elle ne savait pas quoi lui répondre.  

 

-Je t’aime tellement Kaori…et je suis fou de ce petit être qui dort en ce moment dans notre chambre. Je ne pensais pas que cette petite fille allait voler mon cœur avec tant de force. Mais qu’avec cet amour, j’aurai si peur de continuer ce que je fais de mieux dans la vie…  

-Ryô…tu n’es pas obligé…on va arriver à tout concilier, j’en suis sure.  

-Je pense que nous devons prendre la bonne décision. Ma famille passe avant tout.  

 

Kaori ne put empêcher les larmes de couler sur ses joues. Jamais Ryô n’avait été si démonstratif dans ses sentiments et clair dans ses pensées. Cette confiance lui faisait chaud au cœur et elle se rendit compte à cet instant de la force de l’amour de son homme.  

Elle lui sourit derrière les larmes et elle se jeta sur sa bouche avec vigueur.  

 

-Je t’aime tellement Ryô.  

 

 

Une explosion la fit sursauter et elle regarda autour d’elle. Essuyant rageusement une larme qui s’était échappée de son œil, Kaori referma ce souvenir dans son cœur. C’était à partir de ce moment-là que leur vie avait pris un autre tournant. Ils avaient encore mis plus d’un an avant d’arrêter City Hunter mais ils y étaient parvenus. Il avait construit leur famille et vécus presque comme tout le monde et bizarrement, elle n’avait pas eu l’impression que Ryô en avait souffert, c’était plutôt même le contraire. Il avait trouvé un autre but et cela le comblait.  

Serrant les poings jusqu’à se les blanchir, Kaori reprit du poil de la bête et regarda devant elle. Elle se concentra sur l’aura de Ryô et se remit à avancer. D’une marche calme, elle passa à une course plus rapide quand elle crut entendre un cri qui lui brisa le cœur.  

 

-Ai !!  

 

Ses pas la faisaient trébucher et elle agitait les bras dans tous les sens pour se frayer un passage dans les branchages et les fougères. Elle avait peur, une peur irrationnelle mais incontrôlable. Son cœur lui criait de se dépêcher et de rejoindre sa famille au plus vite. 

 


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