Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 39 :: On se parle !

Publiée: 03-04-21 - Mise à jour: 03-04-21

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Les bruits lui paraissaient lointains. Comme si elle avait un casque sur la tête. Et d’ailleurs sa tête lui semblait lourde. Un tamtam continuel raisonnait sur ses tempes. Elle se sentait tellement fatiguée et tellement vaseuse, qu’elle n’arrivait même plus à ouvrir les yeux. Elle se laissait doucement partir quand des voix se firent entendre, non loin d’elle, enfin du moins c’est ce qu’elle pensait. Ses paupières essayaient de se soulever mais n’y parvenaient pas, la faisant souffler légèrement. Les voix se stoppèrent avant de reprendre plus vivement.  

 

 

 

 

Quand elle était arrivait dans la clinique après avoir attendu trop longtemps à son goût, Ayako s’était précipitée dans la chambre de sa fille pour voir comment elle allait.  

Les couloirs avaient été nettoyés par les mercenaires de Kenshiro et les otages avaient pu pour la plupart sortir de la clinique en un seul morceau. Elle avait été surprise de ne pas voir sa fille être prise en charge par les agents de police à l’extérieur alors elle avait pris la décision de rentrer elle aussi.  

A peine avait-elle franchit la porte de la chambre qu’elle avait eu une arme braquée sur sa tête.  

Min-Ho Pak Choi la tenait en joue, le regard plein de haine.  

Sur le lit reposait sa fille qui de loin avait l’air de dormir mais à ses appels, elle se rendit compte que l’adolescente ne réagissait pas. Les yeux de la yakuza se posèrent ensuite sur Nao, son homme de main, qui gisait au pied du lit dans une mare de sang.  

Hors d’elle la chef Serizawa commença à hurler sur le coréen.  

 

-Pourquoi ? Pourquoi s’en prendre à Aïko ? Quel est le lien avec City Hunter ?  

 

Min-Ho se mit à rire, un rire roque et gras qui ne collait pas avec le visage juvénile de l’homme.  

Ayako le détailla rapidement pour comprendre ce que lui avait trouvé sa fille. Connaissant ses gouts, elle fut étonnée qu’elle soit tombée amoureuse d’un homme au visage si repoussant. Ses cheveux noirs gras étaient tirés en arrière dans une queue de cheval mal définie et il portait de nombreuses cicatrices sur le menton et le front. Puis, elle comprit. La haine déformait ses traits et le rendait laid. Son regard sombre et froid l’enlaidissait profondément.  

 

-City Hunter ! J’en ai rien à foutre ! Moi, je veux prendre le pouvoir à Tôkyô et détruire le clan Serizawa !  

 

Il avait dit ça dans un japonais très compréhensible mais avec un fort accent coréen. La yakuza le regarda sans comprendre, la colère la regagnant. Pourquoi s’en prendre à son clan ? Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas le lien avec les Bonged.  

 

-Je dois être stupide mais je ne vois pas ce que mon clan a pu faire au votre pour que vous lui vouiez tant de haine.  

 

Elle avait essayé de dire cela le plus calmement possible alors qu’elle mourrait d’envie de se précipiter sur sa fille pour voir comment elle allait.  

 

-Pour être stupide, vous l’êtes ! Vous et votre fille ! ricana-t-il de plus belle.  

 

La chef de clan serra les poings. Se sentant impuissante et à la merci de cet être répugnant. Elle ne savait comment réagir pour reprendre le dessus mais surtout pour aider sa fille.  

 

-Expliquez-moi puisque je suis idiote !  

 

Le coréen sembla réfléchir et se calmer. La femme qu’il avait devant lui, ne paraissait pas aussi vicieuse que son père lui avait raconté. Il avait même l’impression qu’elle ne comprenait vraiment pas pourquoi son clan réclamait vengeance.  

Lui, depuis son enfance, avait entendu parler de la défaite de son père et de son humiliation au Japon. Le nom Serizawa revenait sans cesse dans les conversations de famille, au point même qu’il avait l’impression de les connaitre. Il avait grandi avec cette haine déversée contre les japonais et ne s’était jamais posé d’autres questions les concernant.  

Quand il fut en âge de prendre le contrôle du clan, son père lui avait parlé de son plan de reconquête et de vengeance. Son alliance inattendue avec la milice sud-américaine avait accéléré les choses et Min-Ho avait de suite prit la décision d’être sur place au Japon pour être au cœur de la bataille.  

Il s’était renseigné des heures durant sur les habitudes du clan Serizawa et s’était tout seul décidé à prendre Aïko pour cible. Le plan avait été échafaudé par la suite pour assiéger la clinique et faire d’une pierre deux coups.  

Les sud-américains avaient éloigné le danger avec le départ de City Hunter et il n’avait eu qu’à se concentrer sur les yakuzas sur place. Convaincre des clans japonais n’avait pas été difficile car ils avaient déjà pris beaucoup de pouvoir avec les casinos et l’argent y était facile. Il avait pu en acheter beaucoup grâce à cela. Pourtant, il avait été étonné par la résistance des autres clans et des habitants eux-mêmes. Le clan Serizawa avait ainsi montré sa puissance, ce qui l’avait mis en rage et avait fait qu’il avait blessé Aïko plus vite que prévu.  

L’assaut de la clinique était aussi une preuve de résistance à laquelle il ne s’était pas attendu. Les forces en face d’eux étaient finalement équilibrées et même avec le PCP, ils n’avaient pas eu l’avantage.  

Le coréen rageait. Il n’avait qu’une envie, leur mettre une balle dans la tête et montrer qu’il était le plus fort.  

 

-Ton cher père ne t’a pas parlé de nous ? demanda-t-il ironiquement en ajustant son arme.  

-Mon père ?  

-Ne fais pas l’innocente ! hurla-t-il de plus en plus déstabilisé par l’attitude de la femme qu’il avait devant lui.  

 

Ayako ne comprenait vraiment pas ce qu’il se passait, pourquoi lui parler de son père. Quel était le lien ? Puis, elle eut un flash.  

 

-Tu veux parler de l’Oyabun Serizawa ? Le père de feu mon mari…  

 

Min-Ho la regarda sans rien répondre.  

 

-Tu n’as pas fait de bonnes recherches me concernant, soupira-t-elle en posant à nouveau un regard sur le lit.  

-Comment ?  

-Je ne suis pas la fille de l’Oyabun Serizawa mais la belle-fille… j’ai épousé le fils.  

 

Min-Ho la fusilla du regard.  

 

-Qu’importe, tu dois connaitre les affaires de ton clan, vu que tu l’as repris !  

-Oui, tu as raison mais je t’avoue ne pas savoir concernant le clan Bonged… je suis dans le flou, je ne vois pas le lien.  

 

La chef Serizawa était épuisée. Elle perdait du temps mais elle savait qu’elle ne pouvait pas laisser cette discussion à plus tard.  

 

-Racontez-moi…mais s’il vous plait, laissez-moi m’approcher de ma fille.  

 

Le mafieux parut hésiter puis il acquiesça, au grand soulagement de la japonaise.  

Elle s’approcha rapidement de sa fille et se rendit compte qu’elle était inconsciente. La plaie était ré-ouverte et elle avait perdu beaucoup du sang.  

Ayako resta calme mais l’inquiétude la rongeait. Elle savait que si aucun médecin n’intervenait rapidement, la situation risquait de se compliquer.  

 

-Mon père a essayé de prendre le contrôle de la prostitution à Tôkyô, il y a quelques années… commença le coréen. Il a été cherché des alliés et l’Oyabun Serizawa s’était associé à lui. Jusqu’à ce qu’il le trahisse pour échapper à City Hunter.  

 

L’homme serra plus fortement l’arme dans sa main.  

 

-Et maintenant ton clan et aussi l’allié de ce nettoyeur ! Vous ne méritez que la mort !  

 

Ayako se souvenait vaguement de cette histoire mais c’était Masaichi qui lui avait raconté. Daisuke, son mari, avait pris la tête du clan Kichijô quand il avait quarante ans. Son père était alors à la retraite et suivait les affaires de loin. Mais il n’appréciait pas la gestion de son fils, trop éloignée de sa méthode d’Oyabun.  

Le père et le fils ont souvent été en conflit à cause de cela et l’affaire avec les coréens avait été la goutte d’eau dans leur relation. L’ancien Oyabun s’était allié aux coréens pour reprendre le pouvoir sur son fils.  

Daisuke avait alors dû s’opposer à ses hommes, qui par loyauté, avaient aidé son père. S’était greffé un justicier qui à l’époque n’était pas aussi connu et qui n’avait pas de nom. Il avait mis fin à cette tentative de prise de pouvoir sur Tôkyô, ce qui avait rétabli l’ordre dans le clan Kichijô.  

Le père de Daisuke s’était alors totalement retiré du milieu et s’était mis au vert jusqu’à sa mort. Ayako ne l’avait jamais connu et son époux ne lui en avait jamais vraiment parlé. C’était Masaichi qui avait fait le lien entre le fameux justicier et Ryô après leur première rencontre pour sauver le parc qui était sous la protection de leur clan. Ayako ne s’était jamais appesanti sur cette histoire qui lui avait paru sans importance, ne cherchant même pas à en parler au nettoyeur. Jamais elle n’aurait pensé qu’elle ressortirait tant d’année après.  

 

-Je n’ai pas à me justifier de quelques manières que ce soit mais je veux rétablir la vérité, commença doucement la chef de clan, gardant au maximum sont calme. L’Oyabun Serizawa était le père de mon époux. A l’époque, il n’était même plus à la tête du clan Kichijô, son fils le dirigeait déjà. Mais comme il voulait reprendre le pouvoir, il s’est allié à votre père. Le clan n’y était pour rien.  

 

-Et City Hunter ? Vous me prenez pour un abruti !  

 

Aïko se mit à gémir, créant une montée d’angoisse chez la japonaise. Elle attrapa sa main et lui parla doucement, ce qui fit monter le ton du coréen.  

 

-Des excuses, voilà ce que c’est ! Vous êtes tous coupables !  

-City Hunter n’existait pas à l’époque ! Saeba a agi en nom propre ! s’énerva Ayako. J’ai changé le nom du clan Kichijô, à la fin de mes études, quand j’ai pris réellement ma place de chef. Je voulais rendre hommage à mon époux et mettre son nom en avant. Ce qui s’est passé avant ne me concerne pas ! Les actes passés n’ont aucuns rapports avec mon clan actuel ! Quand à City Hunter, si vous étiez des hommes d’honneur, vous vous en seriez pris à lui directement.  

 

Elle sentit le coup avant de le voir. La gifle la fut reculer jusque sur le lit et elle dû se retenir au mur pour ne pas tomber sur sa fille. Elle sentit une rage monter en elle mais se retint de réagir pour ne pas mettre Aïko en danger. Malgré tout, elle ne baissa pas les yeux quand elle le regarda à nouveau.  

 

-La violence est la réponse des lâches ! Comme s’en prendre à une jeune fille sans défense.  

 

Elle vit Min-Ho trembler en ajustant son arme pour viser sa tête. Elle le fixa d’un air de défit, prête à en subir les conséquences. Elle restait fière et forte malgré la peur qui lui tiraillait le ventre. Ses yeux ne flanchaient pas.  

Le mafieux, lui, hésitait entre en finir rapidement et répondre au courage de cette femme face à lui. La beauté qu’elle dégageait liée à la force qui l’irradiait, l’impressionnait plus qu’il ne l’aurait cru. Mais en plus, ses mots l’avaient touché. Lui, qui toute sa jeunesse avait été bercée par la haine contre les japonais, se demandait finalement si sa vérité n’était pas détournée. Son réel ennemi ne serait-il pas seulement ce Ryô Saeba ? Il ne savait plus, tout se mélangeait.  

Ayako perçu le trouble et en profita pour se redresser et reprendre une position lui permettant de se défendre. En étudiant la pièce, elle vit le plateau repas de sa fille et se dit qu’elle pourrait s’en servir d’arme. L’attaque serait risquée mais elle ne pouvait pas attendre plus longtemps.  

 

 

 

 

 

Les paupières lourdes se soulevèrent rapidement et papillonnèrent un instant. Aïko aperçut sa mère contre le lit mais elle ne la regardait pas. Elle voulut lui parler mais aucun son ne sortait de sa bouche pâteuse. Son corps était si lourd qu’il ne demandait qu’à dormir. Elle allait de nouveau sombrer dans l’inconscience quand une forte douleur la transperça, la faisant gémir plus fort.  

 

 

 

 

Le gémissement d’Aïko déstabilisa quelques secondes Min-Ho, qui détourna le regard vers le lit. Ayako profita de l’occasion pour attraper le plateau et se précipiter sur lui. Elle le tapa à la tête, si fort, qu’elle le déséquilibra, lui faisant tomber l’arme qu’il tenait à la main. La chef de clan se jeta alors dessus et une lutte s’engagea entre les deux pour reprendre le dessus. Malgré sa détermination, la force du coréen était dominante et il commençait à reprendre le pouvoir car un coup de feu retentit.  

 

 

 

 

 

La clinique était en effervescence. Les mercenaires avaient neutralisé un grand nombre de coréens, seuls ceux sous poussière d’ange, leur donnaient encore du fil à retordre. La police quant à elle, n’avait pas pénétrée dans le lieu mais récupérait les fuyards aux différentes sorties. Le ménage s’était accéléré après la fin des explosions et des fusillades.  

Kazue trépignait d’impatience de pouvoir, à son tour, rentrer dans la clinique et prendre soin de ses patients restés à l’intérieur. Grand nombre d’entre eux, avaient été évacués au fur et à mesure avec l’aide des soignants libérés en même temps mais il restait encore des blessés à l’intérieur et quelques infirmières.  

La doctoresse avait les yeux de partout et son cœur s’emballa quand elle vit Kasumi accompagnée de Yui s’approcher d’elle, le visage défait.  

 

-Miki est toujours dedans ! Il faut aller à son aide, elle est en train d’accoucher !  

 

Kazue posa sa main sur sa bouche pour étouffer le cri qui allait sortir. Elle regarda tendrement l’enfant et lui sourit.  

 

-Je vais aller aider ta maman, d’accord ? Je compte sur toi pour aider Kasumi et qu’elle fasse regarder ses plaies à Hiro qui est près de l’ambulance, là-bas.  

 

Kasumi regarda ses bras et se rendit compte à ce moment-là, de ses blessures. Elle allait protester quand elle vit le visage sérieux du médecin face à elle. Yui, lui, attrapa sa main et l’entraina à sa suite.  

Kazue partit précipitamment dans la clinique malgré les cris de protestations de son amie commissaire.  

 

L’intérieur était saccagé. Elle eut un haut le cœur en voyant les dégâts. Ils n’y étaient pas allés de mains mortes. Trous dans les murs, portes détruites, vitres brisées, la jeune femme ne reconnaissait plus les lieux. Plusieurs corps gisaient au sol mais elle ne prit pas la peine de les regarder, elle devait trouver son matériel médical et filer retrouver Miki. Arrivant devant la réserve où elle avait été retenue prisonnière, elle hésita une seconde puis enclencha la poignée. Celle-ci resta fermée et elle réalisa qu’elle n’avait aucune clé sur elle. Grognant contre sa bêtise, elle commença à taper sur la porte de frustration.  

 

-Un coup de main, docteur, demanda une voix derrière elle, la faisant sursauter.  

-Kenshiro ! Oui, je dois ouvrir cette foutue porte pour trouver Miki au plus vite !  

 

Le mercenaire lui sourit de toutes ses dents, accentuant encore la ressemblance avec son frère cadet et donna un léger coup d’épaule qui permit d’ouvrir la porte.  

 

-Miki a accouché, un beau petit garçon, commença-t-il alors que la doctoresse saluait rapidement les deux prisonniers de la pièce avant de récupérer du matériel médical.  

-Pardon ? Déjà ?  

-Oui…mais elle a encore besoin de vous. Je vous escorte, il y a encore des coréens dans le coin et leur chef est introuvable.  

 

Kazue le remercia, après avoir dit à ses collègues de partir rejoindre l’extérieur où la police les attendait. Puis, elle suivit le mercenaire dans les couloirs. Quand elle arriva dans la chambre, Miki était calme et donner le sein à son bébé. Elle s’avança vers elle en souriant.  

 

-Si vous cherchez le chef coréen, interpela Kazue en se retournant vers Kenshiro. La dernière fois que je l’ai vu, il était dans la chambre de la fille d’Ayako, la 302.  

 

Le mercenaire partit de la chambre en s’assurant que personne ne trainait autour, laissant finir Kazue dans sa tâche.  

 

-Beau petit garçon, comment te sens-tu ?  

-Fatiguée mais heureuse. Comment ça se passe dans la clinique ?  

-Ils gèrent. Toi, tu te concentres sur ton fils et on finit la délivrance.  

 

Kazue s’occupa de Miki puis récupéra le bébé, qui commençait à s’endormir, pour l’examiner et l’habiller une fois qu’elle fut sure que tout allait bien.  

 

-Il a pris de l’avance mais va pour le mieux ! Une petite force de la nature comme ses parents, plaisanta la doctoresse en le rendant à sa mère.  

-Oui, on dirait !  

 

Les deux femmes se détendirent jusqu’à entendre encore des coups de feu.  

 

 

 

 

 

Saeko se figea en entendant des tirs appuyés. Le calme s’était installé depuis quelques minutes et elle pensait que l’assaut était fini. Ne se posant pas plus de questions, elle sortit son arme et partit dans la clinique suivie de deux inspecteurs.  

Les coups de feu avaient l’air lointain, la commissaire tendait l’oreille pour se dirigeait vers le bruit. Croisant le regard inquiet d’une infirmière, la policière lui intima de sortir de la clinique.  

Le petit groupe s’avançait prudemment dans le couloir quand une porte s’ouvrit avec fracas. Un coréen vola, puis, un homme de Kenshiro passa la tête et sourit à Saeko.  

 

-Ménage fini ici ! Ça se passe plus au nord.  

 

Saeko le remercia d’un hochement de tête et continua sa route.  

Quand ils arrivèrent au plus près des tirs, elle entendit un hurlement puis des pas précipités.  

 

-A l’aide ! raisonna la voix paniquée.  

-On fonce ! ordonna Saeko à ses hommes en leur emboitant le pas.  

 

 


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