Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent co ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 41 :: Le calme à Tôkyô ?

Publiée: 10-04-21 - Mise à jour: 10-04-21

Commentaires: enjoy !

 


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Saeko arriva en premier dans la chambre où ils avaient entendu le cri. Suivi de près de Kentaro qui arrivait au même moment dans le couloir.  

Quand ils pénétrèrent dans la pièce, ils virent Ayako tenir sa fille dans les bras, en pleurs et deux hommes à terre.  

 

-Que se passe-t-il ? demanda la policière en se précipitant vers le lit.  

-Aïko a perdu beaucoup de sang, elle est inconsciente, il faut un médecin !  

 

Saeko ordonna aux inspecteurs de trouver du secours et se tourna vers le mercenaire qui prenait les pouls des hommes au sol.  

 

-Le yakuza est mort mais le coréen respire encore…  

-Que s’est-il passé, chef Serizawa ? demanda doucement la commissaire sans vouloir brusquer la mère en pleurs.  

 

Ayako avait les yeux dans le vide et se replongea dans les minutes précédentes.  

 

-Il me menaçait de son arme, parlant du pourquoi du comment de son implication dans sa vengeance familiale…puis, je lui suis tombée dessus avec le plateau et le coup de feu est parti… je ne veux que sauver ma fille, un médecin ! Il faut un médecin ! cria Ayako au bord de la crise de nerfs.  

-Calmez-vous, le médecin va arriver…  

 

En professionnelle accomplie, Saeko se tourna vers le corps du yakuza pour l’inspecter. Il avait été blessé par balle avant de succomber au vu de la quantité de sang perdu. Elle regarda Kentaro qui avait allongé le coréen et pratiqué les premiers soin.  

 

-J’imagine qu’il vous intéresse plus vivant que mort ! plaisanta le géant.  

-Oui…mais je suis plus inquiète pour derrière, lui répondit elle en bougeant ses yeux vers la direction de la mère et sa fille.  

-Je vais chercher Kazue, elle était avec Miki, elle sera là rapidement.  

 

Kentaro partit à son tour, laissant la pièce dans le silence entrecoupé de sanglots.  

 

 

 

 

La clinique était redevenue calme et les derniers coréens furent appréhendés par la police alors qu’ils essayaient de s’échapper.  

Le soleil était haut dans le ciel et baignait la cours intérieure de ses rayons.  

Midori et les autres mercenaires s’y étaient rassemblés pour reprendre un peu de force et de repos. Seul Kentaro manquait à l’appel.  

La mercenaire regarda son téléphone et soupira.  

Avaient-ils enfin fini ici ? Ou une suite les attendait ?  

Elle commençait à fatiguer et même si on leur avait promis de l’argent, elle n’avait qu’une envie, rentrer chez elle.  

 

-Café ?  

 

Midori leva les yeux et trouva le sourire chaleureux de Kasumi.  

La voleuse avait l’air épuisée mais son sourire était heureux. Elle portait un bandage sur le bras et de jolis cernes sous les yeux.  

 

-Volontiers.  

-Je vais en chercher pour tout le monde et je reviens.  

 

La mercenaire la remercia et se cala contre le banc, la tête en arrière et les yeux fermés. La légère brise caressa sa joue et après quelques minutes, une odeur caféinée arriva à ses narines.  

 

-Il n’est pas exceptionnel mais ça fait du bien quand même. J’ai trouvé des gâteaux aussi.  

 

Kasumi portait un plateau avec des tasses en carton, un thermos et un paquet de gâteaux. Elle leur fit un sourire désolée et le posa sur le banc avant de commencer à servir le café.  

Le moment était calme et personne ne parlait. Une bulle de tranquillité après avoir eu une âpre bataille.  

Puis, des pas las arrivèrent et Kentaro sortit les rejoindre. Il s’affala sur le sol dans un bruit sourd et se posa à côté de Midori.  

 

-Les nouvelles ? lui demanda cette dernière alors que Kasumi lui tendait un café.  

-Hum… La fille Serizawa est toujours sur la table d’opération et le coréen aussi. Pour lui, les jours sont comptés, la balle aurait touché une artère.  

-Kazue a dû intervenir pour lui malgré les protestations d’Ayako…souffla la voleuse en buvant à son tour une gorgée de la boisson chaude.  

-Ta belle-sœur ? demanda Midori.  

-Elle pouponne ! rigola le mercenaire. Un beau petit garçon.  

-Yui est aux anges, rêva Kasumi. Ça fait du bien de voir que le plus dur est derrière nous.  

-C’est fini alors ? demanda la mercenaire en se tournant vers Kentaro.  

-Hum…pas tout à fait mais la suite peut attendre un peu.  

 

Tous le regardèrent sans comprendre mais personne ne posa de question.  

 

 

 

 

 

Kazue s’épongea le front avec son bras, puis, elle soupira de fatigue. L’opération était finie et Min-Ho était toujours vivant. Malgré les circonstances, elle était contente d’avoir réussi à le sauver.  

S’inquiétant pour la deuxième opération, elle se dirigea vers la deuxième salle et regarda derrière la grande vitre. Elle voyait ses collègues finirent de recoudre leur patiente. Elle attendit qu’une infirmière sorte pour prendre des nouvelles.  

 

-On a stoppé l’hémorragie et on lui a fait des transfusions. Elle est stable mais on doit encore attendre pour être sûr que tout va bien.  

-Merci, je vais voir sa mère. Rentrez, chez vous, vous reposer.  

 

Aïko fut transportée par le reste de l’équipe dans une nouvelle chambre et la doctoresse partit rejoindre Ayako dans la salle d’attente.  

A peine, fut-elle dans la pièce que la yakuza lui sauta dessus.  

 

-Si tu me donnes de mauvaises nouvelles, je crois que je te tues ! Tu as préféré sauver ce fils de chien plutôt que ma fille ! hurla Ayako avant de s’effondrer en pleurs sur son siège.  

-Calme-toi. Elle a bien réagit à l’opération. Il faut encore attendre pour être sûr qu’il n’y a pas de complications mais elle est jeune, elle va s’en sortir.  

 

Malgré la fatigue, Kazue se pencha pour consoler la chef yakuza et la rassurer. Puis, elle la dirigea vers la chambre de sa fille pour qu’elle se pose elle aussi.  

 

Le retour au calme entrainait aussi le retour de la fatigue mais la doctoresse devait encore s’assurer que les patients de la clinique allaient bien. Elle repartit faire le tour des lieux.  

 

-Un coup de main docteur ?  

 

Kazue sourit à son interlocuteur et lui fit des yeux faussement sévères.  

 

-Erika ! Que fais-tu ici ? Tu devrais être encore à l’hôpital !  

-Je sais mais quand on apprit que la clinique se faisait attaquer, je n’ai pas pu rester sans rien faire et je suis sortie… trop tard malheureusement. Mais on est là pour mettre de l’ordre maintenant.  

 

La doctoresse vit apparaitre, derrière la travestie, plusieurs prostituées et sans abris. Tous voulant aider.  

 

-Merci, ce n’est pas de refus…venez.  

 

Elle les emmena avec elle dans les couloirs pour distribuer les taches.  

Un retour au calme où tous voulaient continuer à œuvrer ensemble, donnant du baume au cœur de la jeune femme.  

 

 

 

 

-Saeko !! Ce n’est pas trop tôt, nom de dieu ! hurla Reika alors que son ainée décrochait enfin son téléphone.  

-Reika…pas si fort, je n’en peux plus…  

-Que s’est-il passé ? demanda rapidement cette dernière en entendant la voix épuisée de sa sœur.  

-C’est long à raconter et je suis morte, je peux te rappeler demain ?  

-Saeko ! J’ai tellement de choses à te dire ! Je…  

-Fais-moi un mail, s’il te plait, je dois encore passer à l’hôpital avant de rentrer dormir…  

-L’hôpital ? Saeko que se passe-t-il ?  

-Promis, je te raconte tout demain mais là je suis trop fatiguée pour…  

-Ok, je te fais un mail mais je ne peux pas tout écrire… je te fais les grandes lignes mais appelle moi dès que possible, ok ? Même en pleine nuit !  

 

Saeko raccrocha sans plus de mot et se laissa tomber dans sa voiture avant de sangloter. Le masque tombait et même si elle n’avait pas vraiment de quoi pleurer, le stress et la fatigue eurent raison d’elle. Elle se donna quelques minutes avant de se reprendre et essuya des larmes avant de démarrer son bolide.  

Arrivée à l’hôpital, elle fut rassurée de voir Kentaro réveillé. Leurs regards se croisèrent et sans un mot, la policière tomba dans les bras du journaliste.  

 

-Attention, lui dit-il doucement alors qu’elle le serrait un peu trop fort.  

-Pardon…mais j’ai eu si peur quand j’ai appris que tu étais dans la gare au moment de l’explosion…  

 

Le masque imperturbable de la policière était définitivement brisé et elle laissa enfin ses peurs et sanglots s’exprimer. Elle avait failli le perdre, lui aussi, et elle avait eu la chance que ça ne soit pas le cas.  

Son cœur battait si fort qu’elle avait l’impression qu’il allait exploser.  

 

-Je suis en vie, Saeko. C’est fini.  

 

Elle fut incapable de lui répondre et depuis qu’ils étaient un couple, elle tombait pour la première fois l’armure devant lui.  

 

-Nous avons le temps d’en parler, continua-t-il doucement. Mais j’ai l’impression que toi, tu es épuisée. Rentres te reposer mon amour. Je ne bouge pas d’ici, plaisanta-t-il en la regardant avec tendresse.  

-Je veux rester avec toi…  

-Non, j’ai des examens programmés et toi tu as une mine affreuse. Nous avons besoin de prendre soin de nous pour finir ce qu’il reste à faire.  

 

La commissaire le regarda étonnée puis répondit d’un sourire au sien. Elle était rassurée de le voir vivant et en plutôt bon état. Il avait raison, elle devait aussi se reposer. Rien n’était encore bouclé à Tôkyô et elle devait aussi penser à ses amis à l’autre bout de la Terre.  

 

-Je reviens dès que possible, lui lança-t-elle avant de déposer délicatement un baiser sur ses lèvres.  

 

Puis, elle quitta la chambre d’un pas las.  

 

Le chemin jusqu’à chez elle lui parut interminable mais elle arriva jusqu’à son lit où ses yeux lourds se fermèrent pour les heures qui suivirent, laissant pour un temps le contrôle de son quartier à ses hommes.  

 

 

 

 

 

 

« Je vais bien. »  

 

Voilà ce que le préfet de Police n’arrêtait pas de lire sur son téléphone. Il soupira. Sa fille allait bien. C’était surement le principal mais cela ne le tranquillisait pas pour autant. Après avoir eu Reika au téléphone, il avait peur que la suite se corse encore. De hauts fonctionnaires étaient impliqués dans les attaques des coréens et maintenant qu’il avait des noms, il avait peur que sa fille en fasse les frais.  

Regardant par la vitre de son bureau, il soupira avant de décrocher son téléphone.  

 

-Chidori ? Convoquez-moi le lieutenant Usai.  

-Bien monsieur.  

 

Après seulement quelques minutes, on toqua à sa porte. Un grand homme au visage blafard pénétra dans la pièce et attendit droit comme un i derrière le bureau que le préfet se retourne vers lui.  

 

-Lieutenant…votre présence ici n’a rien d’officiel, commença le fonctionnaire le plus gradé. Et vous êtes en droit de refuser ma demande.  

 

S’interrompant, l’homme se retourna. Entre la lumière à contrejour et les traits tirés de son visage, on avait l’impression qu’il avait pris dix ans de plus.  

 

-Monsieur, je vous écoute.  

-Je sais que vous êtes arrivé dans le commissariat de Shinjuku pour travailler avec ma fille. C’est pour cela que j’ai pensé à vous pour cette mission car je pense pouvoir vous faire confiance.  

-Vous pouvez, Monsieur.  

-J’ai eu, de sources sûres, la confirmation que le commissaire Nogami allait être prises pour cible par des terroristes. Je veux que vous assuriez sa protection.  

 

Le policier parut surpris de cette demande mais n’en fit pas part à son supérieur.  

 

-Bien sûr, Monsieur, c’est un honneur que vous me le demandiez.  

-Restez discret, je ne veux pas que ma fille le sache…ni les autres agents.  

-Compris.  

 

Les deux hommes se regardèrent un instant et l’inspecteur quitta le bureau sans un autre mot.  

Le préfet soupira, il savait que sa fille allait le tuer de prendre une telle décision mais sa sécurité primait sur son honneur.  

 

-Chidori, faites venir ma voiture.  

 

Posant le téléphone, il regarda la pile de dossier sur son bureau. Il avait plus de travail qu’il ne pourrait en abattre, tant pis cela attendrait.  

Remettant sa veste de costume, il attrapa ses affaires personnelles et quitta à son tour le bureau.  

 

 

 

 

-Je veux savoir ce qu’il se passe au Japon, hurla fortement une voix, faisant trembler les meubles alentours.  

-Nous n’avons pas de nouvelles de votre fils, monsieur, commença la deuxième voix.  

-Prenez-moi des billets d’avion, je vais y aller moi-même !! continua-t-il avec la même intensité.  

-Monsieur, ce n’est pas raisonnable…vous allez être arrêté si vous posez les pieds sur le sol japonais…  

-Alors bougez-vous bande d’incapables ! Où est mon fils ???  

 

Plusieurs hommes partirent en courant dans tous les sens, laissant l’homme âgé, seul et en colère.  

 

-Monsieur ? tenta doucement une voix de femme.  

 

Il se tourna vers elle et se détendit.  

 

-Oui ?  

-Votre rendez-vous est arrivé…  

-Hum, M Lee Kippeum… je me demande ce qu’il me veut ? 

 


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