Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

» Ecrire une review

 

ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Mon lien d'activation ne fonctionne pas.

 

Forwardez-moi l'email d'activation que vous avez reçu. ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 5 :: Une attaque pour en cacher une autre.

Publiée: 05-02-09 - Mise à jour: 05-02-09

Commentaires: coucou me voila :) l'action arrive et pas de massues pitié !!! il faut bien que je mette mon histoire en route :/ donc bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Commissariat.  

 

Saeko était très occupée. La tête plongée jusqu’au cou dans les dossiers éparpillés sur son bureau. C’était vraiment une sale affaire. Depuis plus d’un mois maintenant de nombreux enlèvements d’enfants se produisaient dans la capitale. Des enfants âgés entre quelques mois à 3 ans, filles ou garçons en étaient la cible. Et la police n’avait aucune piste. Saeko enrageait. On lui avait donné cette affaire car c’était la meilleure mais là, elle se sentait dépassée. Soupirant de plus belle, elle décrocha son téléphone et appela l’inspecteur qui se chargeait de l’affaire de la dernière disparition.  

 

 

Ryô allait quitter son lieu de travail quand l’alarme de la banque retentie violemment. Une agitation sans nom se matérialisa. Les employés complètement paniqués partirent dans tous les sens. Tout à coup des coups de feu retentirent et des hurlements suivirent puis tout le monde se figea. « Merde » pensa Ryô en se mettant à couvert, la main sur son arme de service.  

 

-Ne fais rien Ryô, lui lança son collègue qui se tenait derrière une grosse plante verte. Ils sont trop nombreux.  

 

Six hommes cagoulés, tenant des mitraillettes, braquaient les clients et les employés. L’un d’eux tenait en joug un gardien.  

 

-Si un seul de vous bouge, je le bute ! hurla l’homme d’une voie froide.  

 

Ryô capitula. On lui avait dit que dans ce métier, l’argent n’était pas le plus important mais la vie des clients devait être protégée à tout prix. Après tout la banque était assurée contre le vol. Tenter quelque chose maintenant serait trop risqué. Surtout que les autres gardiens n’avaient pas ses réflex à lui et que seul il risquait de ne pas pouvoir protéger tout le monde. Même en regardant sous tous les angles possibles, il n’y arriverait pas. Il du y renoncer à contre cœur. Les hommes ordonnèrent de vider les guichets et de mettre tout l’argent dans un grand sac en toile. Passant de guichet en guichet, un homme tendait le sac alors que l’un des ses complices menaçait les employés pour qu’ils se tiennent à carreaux. Une fois finie la progression, les hommes vêtus de noir reculèrent jusqu’à la sortie. Puis aussi vite qu’ils étaient arrivés, ils disparurent avec l’argent. L’homme qui tenait le gardien en joug, le poussa violemment sur le sol et d’une voix roque, il siffla :  

 

-Vous avez été bien sages, voilà tout le monde s’en sort sans aucune égratignure.  

 

Puis il suivit ses acolytes en éclatant de rire.  

Quelques minutes plus tard la police arriva à la banque. Ryô du faire une déposition. Lui qui voulait rentrer tôt à la maison, c’était raté.  

 

 

Parc de Shinjuku. Début d’après-midi.  

 

Kaori tenait fermement la main de sa fille. La petite était très pressée d’arriver à destination. La sortie au parc était le moment préféré de l’enfant, même si elle préférait y aller avec son père car elle pouvait le faire tourner en bourrique. Le parc de jeu en vue, Ai lâcha la main de sa mère et se mis à courir à toute vitesse vers les balançoires. Kaori soupira mais mis en garde la petite fille :  

 

-Fais attention ! Ne cours pas trop vite, tu risques de tomber !  

 

Mais elle ne l’écoutait pas, trop heureuse de pouvoir monter sur la balançoire pour enfant ressemblant vaguement à un canard ou à un poussin jaune. Elle se balançait d’avant en arrière en allant de plus en plus vite, des éclats de rire se mélangeant au bruit de la machine.  

 

-Doucement ma puce, gronda gentiment Kaori en arrivant à sa hauteur.  

 

Le parc était vide, aucun enfant n’y jouait. Légèrement étonnée de cela, Kaori regarda autour d’elle et décida d’aller s’assoir sur un banc pas trop loin. Ai continuait de se balancer et la jeune mère sorti un roman pour se détendre enfin sous le soleil.  

 

Un homme qui regardait la scène, sourit. Il était tant de passer à l’action et il devait se calmer pour ne pas montrer son excitation. Regardant sa montre, il vu que c’était le bon moment et il s’avança vers le parc. Ai vit l’homme s’avançait vers elle et jeta un regard rapide vers sa mère. Le monsieur lui souriait mais elle ne le trouvait pas beau. Elle se leva et parti en direction du banc mais l’homme lui coupa la route.  

 

-Bonjour mademoiselle. Tu es bien mignonne toi ! Tu ne veux pas continuer à faire de la balançoire ?  

-…non, répondit l’enfant en fronçant les sourcils.  

-Dommage, tonton aime bien te voir faire de la balançoire.  

-Tu n’es pas mon tonton ! cria Ai.  

 

La cri de la petite alerta Kaori qui leva les yeux de son livre. Elle vit alors un homme se pencher vers elle et lui parler. Aussi vite qu’elle pu, elle se dirigea vers eux et attrapa la main de sa fille. Mais l’homme continuait à parler d’une voix aimable :  

 

-Bonjour madame, vous avez une magnifique petite fille !  

 

Kaori analysa l’individu et bien qu’elle ne ressentait pas un fort danger, elle préféra se reculer légèrement et rester sur la défensive.  

 

-Merci. Maintenant excusez moi mais nous allons devoir y aller.  

-Je comprends, mais n’ayez pas peur, je ne suis pas un pervers, déclara l’homme en rigolant. Désolé si mon approche vous a contrarié. Je suis responsable d’agence de mannequin pour enfants ! Et quand j’ai vu la petite, je me suis dis qu’elle serait parfaite pour des photos.  

 

Kaori semblait septique, ce qui n’échappa pas à l’homme. Alors sortant une carte de la poche interne de sa veste, il lui tendit avec un beau sourire.  

 

-Tenez regardez.  

 

Kaori prit la carte et se mit à la lire.  

 

« Konichi Rei. Agence le soleil bleu. Mannequinat pour enfant ».  

 

-Vous voyez ? demanda l’homme toujours en restant charmeur.  

-Hum…mais je ne suis pas intéressée, répondit Kaori en commençant à s’éloigner de l’homme.  

 

-Très bien, vous l’aurez voulu alors, cracha-t-il férocement.  

 

La main de l’homme arracha la main de Ai que Kaori tenait. Tirant vers lui la petite fille, il déstabilisa en même temps la mère en la poussant violemment. Pourtant Kaori se stabilisa et se dressa face à l’homme. Lui lançant son poing à la figure, la jeune femme le rata de peu. L’homme lui fit un sourire sadique et il lui envoya un coup de poing direct dans le ventre. La réaction fut immédiate, Kaori se trouva déstabilisée et elle s’écroula le sol. Mais ne lâchant rien, comme une lionne voulant protéger ses petits, Kaori se releva et donna un bon coup de pied dans le tibia de l’agresseur. Voulant récupérer sa fille, elle s’avança vers la petite mais deux mains puissantes l’attrapèrent par derrière.  

 

-Tu en as mis du temps, elle est folle celle la ! Elle m’a bousillée ma jambe ! hurla le premier homme en s’adressant à son acolyte qui venait de faire son apparition.  

 

-Je vois, elle se débat bien. Attends, récupère la gamine, je m’occupe d’elle.  

 

Le premier homme attrapa dans ses bras Ai qui se débâtait mais comme il la maintenait fortement la petite fille ne pu que se laissait emporter. Les cris de l’enfant faisaient enrager Kaori. Elle se trouvait idiote de ne pas avoir réagi plus tôt et maintenant elle était coincée. Le deuxième homme, plus costaud, la tenait fermement contre lui. Puis il l’assomma d’un seul coup sur sa nuque avec le revers de sa main. Kaori s’affala sur le sol dans un bruit sourd. Les deux kidnappeurs partirent très vite du parc laissant la jeune femme inconsciente dans l’herbe.  

 

 

Ryô arriva enfin chez lui, fatigué. Il passa la porte et lança un « c’est moi ! » qui ne reçu aucun écho. Posant sa veste sur le canapé, il se dirigea directement dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Une demi-heure après, l’ancien nettoyeur se détendait avec un bon verre de whisky, assit sur le canapé. La tension de la journée s’évacuant peu à peu. Il se sentait doucement partir dans un petit ensommeillement quand tout à coup le téléphona sonna. Grognant, il se leva pour décrocher :  

 

-Saeba.  

-Ryô, c’est Miki. Kaori est là ?  

-Non, je suis seul…elle a du sortir avec la petite, elle ne devrait pas tarder à venir te voir.  

-…hum, c’est bizarre, elle m’a dit qu’elle passerait vers 15h30 et il est presque 17h…je pensais qu’elle avait préféré rentrer.  

-Non…attends encore un peu, elle a peut-être eu un empêchement, si elle rentre, je lui dis de t’appeler.  

-Ok, merci Ryô. Au revoir.  

 

Ryô raccrocha mais un sentiment d’inquiétude le gagna. Ce n’était pas dans les habitudes de sa femme de ne pas respecter ses promesses. Il attrapa sa veste en quatrième vitesse et franchi le seuil de la porte aussi vite.  

 

 

Mick et Kazue marchaient tranquillement en direction du Cat’s Eye. Ils avaient pris la direction du parc, pour profiter de cet instant de bonheur de se retrouver tous les deux dans cette belle ville de Tôkyô. Kazue tenait la main de Mick fermement et son autre main était posée sur son ventre. Celui-ci encore plat ne laissait pas du tout entre apercevoir l’état de la jeune femme. Elle était aux anges. Radieuse même pensait l’américain en la regardant. Elle qui avait tant souffert ses dernières années, allait enfin réaliser son plus grand rêve, être maman. Il l’avait vu avec les enfants malades d’Afrique, si douce, si attentionnée, elle était faite pour être mère et ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’elle pouponne à son tour son propre bébé. Le beau blond n’avait qu’une hâte, voir sa progéniture dans les bras de sa femme. Porté par ses rêves, il avait un sourire béat sur le visage qui fit rire sa femme. Alors qu’elle allait le taquiner, un cri déchira l’air. Sur ses gardes, Mick tourna la tête dans la direction du hurlement.  

 

-Mais que se passe-t-il ? demanda l’américain.  

-Je ne sais pas…murmura Kazue inquiète.  

 

Pressant le pas, le couple avança prudemment dans la direction où une certaine agitation commençait à naitre. Une foule de quelques personnes était amassée autour de quelque chose qui semblait être allongé sur le sol. Plissant les yeux, Mick réalisa que la chose en question était en fait Kaori. Sonné, il reprit vite ses esprits pour se précipiter vers la jeune femme inconsciente.  

 

-Kaori, Kaori, hurla l’américain en poussant toutes les personnes qui se trouvaient sur son passage.  

 

Se mettant à son niveau, Mick l’attrapa dans ses bras et lui donna des petites claques sur la joue pour qu’elle reprenne connaissance. Kazue arrivant à son tour, l’examina rapidement pour voir ce qu’elle avait. Une femme s’avança vers eux et leur adressa la parole :  

 

-Vous la connaissez ? Je viens de la trouver et j’ai appelé les secours, ils arrivent.  

-Merci, répondit faiblement Mick.  

-Elle est juste évanouie mais je ne sais pas depuis combien de temps, répondit l’infirmière.  

 

Levant les yeux vers son mari, elle essaya de la rassurer en lui souriant.  

 

-Appelle Ryô mon amour, enchaina Kazue en se relevant.  

-Oui c’est vrai.  

 

Attrapant son téléphone portable, Mick commença à faire le numéro de son homologue mais un bruit de batterie faible le fit s’arrêter.  

 

-Et merde ! Plus de batterie, il ne manquait plus que ça.  

-Calme toi, j’entends la sirène des secours, pars au cat’s les prévenir, moi je pars avec Kaori. Vous nous rejoindrez à l’hôpital.  

 

L’américain grogna mais acquiesça. Il se leva rapidement et parti à toute vitesse dans la direction du café.  

 

 

Ryô passa la porte du Cat’s Eye aussi vite que le vent. Le café était vide, seul Falcon était derrière le comptoir.  

 

-Tu es seul ?  

-Hum…oui. Ca va Ryô ?  

-Non…Kaori n’est pas passée ?  

-Non.  

 

Ryô avait le sang en ébullition. Il sentait que quelque chose de grave s’était passé. Le cœur battant à tout rompre, il se tourna violement en entendant la clochette de la porte. Face à lui, il vit Mick. Le blond avait les yeux dans le vague et il était très essoufflé. Les mains tremblantes, il regarda le japonais et seul le nom de Kaori sorti de sa bouche. Pétrifié, Ryô s’approcha de Mick tel un robot et commença à le secouer comme un prunier.  

 

-Quoi Kaori ? Quoi ? cria sans le vouloir Ryô en serrant son étreinte sur l’américain.  

 

-Elle…on l’a trouvé dans le parc…inconsciente…  

 

Ryô se figea. Inconsciente dans le parc ? Son esprit repassait les mots de l’américain en boucle. La voix de Miki, le sorti de sa torpeur.  

 

-Que se passe-t-il ici ?  

 

Ryô regarda à nouveau son homologue blond et comme frappé par un éclair, il lui demanda d’une voix blanche :  

 

-Et Ai ?  

 

Mick le regarda comme s’il ne comprenait pas. Puis il se remit à trembler. Non, ce n’était pas possible, pensa-t-il. Il avait tellement était paniqué en découvrant Kaori qu’il n’avait pensé à rien d’autre mais non, prêt d’elle il n’y avait pas de trace de l’enfant.  

 

-Quoi Ai, articula-t-il difficilement. Elle n’est pas avec toi ?  

 

Ryô serra les poings. Et le regard noir, il sorti du café.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de