Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Le lien prévu pour les demandes d'accès NC-17 ne marche pas pour moi.

 

Normal. Vous n'avez pas dû configurer Outlook. Dans ...

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 7 :: Action sur le quai

Publiée: 25-02-09 - Mise à jour: 25-02-09

Commentaires: Voilà je poste enfin mon 1er chap plein d'action !!! J'espère bien m'en sortir car j'avoue, j'ai assez peur de ne pas être très douée pour ce genre de scènes :/ j'espère que ça vous satisfera quand même et n'hésitez pas à me faire vos commentaires ^^ bonne lecture et merci à toutes celles qui m'ont laissé des reviews le chap précédent :)

 


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L’agitation sur le quai était à peine palpable. Par bande de trois personnes, les hommes chargeaient le cargo silencieusement. De grosses caisses en bois et de nombreux sacs en toiles passaient de mains en mains. Fumant sa cigarette, un peu en retrait, l’homme supervisait le déroulement de l’opération. Tout devait être fini pour maximum trois heures du matin et ils ne leur restaient pas beaucoup de temps. Adossé à l’entrepôt, son regard sombre s’arrêta sur un groupe de six personnes qui avançait dans sa direction.  

 

-Adrian ? Désolé nous sommes en retard…lança un homme habillé de noir.  

-Que s’est-il passé ?  

-Nous n’avons pas pu quitter la planque avant car la police tournait dans le quartier…l’attaque de la banque s’est bien passée mais la police a été assez efficace pour nous pister…fini-t-il en baissant les yeux.  

-Ils ne vous ont pas suivit au moins ? demanda Adrian en haussant la voix.  

-Non, nous avons été très prudents…et vous de votre côté, la diversion a été efficace ?  

-Oui. Nous avons l’enfant. Bon allez aider les autres à charger le matériel.  

 

Le petit groupe s’éloigna alors, laissant Adrian près de l’entrepôt. Il écrasa son mégot sur le sol puis décrocha son portable. Au bout de seulement deux sonneries, une voix féminine répondit :  

 

-Tout est prêt. Tout le monde est à son poste.  

-Bien, allez chercher les enfants et embarquez les, ordonna la voix avant de raccrocher.  

 

Adrian se décolla alors du mur et avança vers son acolyte qui comptait les billets de banque amassés.  

 

-Allons chercher les enfants, nous allons bientôt partir.  

 

 

Takachi passait nerveusement ses doigts sur la mallette posée sur ses genoux. Face à lui dans la limousine, la femme tenait la petite Ai dans ses bras. N’osant pas lever ses yeux vers elle, Takachi fixait l’enfant endormi.  

 

-Vous partez donc ce soir ? demanda-t-il faiblement.  

-Hum…vous savez ce que vous avez à faire ?  

 

L’homme dégluti. Tremblant, il acquiesça de la tête en regardant encore la mallette. Se sentant de plus en plus terrifié, il se demandait encore pourquoi il avait accepté ce boulot. Au début, il ne devait que surveiller cette femme de l’agence immobilière et prendre des renseignements sur elle. Puis il avait du acheter la maison et voilà que maintenant il apprenait que l’enfant qui se trouvait en face de lui était la fille unique de City Hunter ! Et qu’une fois le cargo prêt à partir, il devait téléphoner à cette femme pour lui dire que sa fille était dans la maison. Puis tout faire sauter. Bien sur la somme reçue en échange était plutôt rondelette mais sa vie risquait de tourner court avec Ryô Saeba comme ennemi. Mais refuser maintenant cette dernière partie du plan, revenait au même en s’opposant à cette femme peu commode, qui n’hésiterait pas à le descendre. De toute façon, il était coincé.  

La limousine se stoppa et la femme lui fit signe de descendre.  

 

-Je vous appelle dès que vous devez passer à l’action.  

 

La porte se referma laissant Takachi seul, sur le trottoir. Puis la limousine repartie en direction du port.  

 

 

L’agent de sécurité du port regardait les liasses de billets qu’il avait sous les yeux avec un gros sourire sur les lèvres. Finalement ce boulot payait bien. Fermer les yeux sur le départ d’un cargo en pleine nuit et ne pas faire de ronde, voilà un petit plan d’épargne facilement gagné. Un camion s’arrêta devant son poste et levant à peine les yeux vers le conducteur, il lui fit signe de passer. Ne pas relever leurs allés et venues, faisait aussi parti du deal. Plus que quelques heures et tout serait fini. Et lui serait à l’abri pour un bon moment.  

 

 

Le camion s’arrêta devant le cargo et les deux hommes en sortirent. Claquant les portes, ils appelèrent du monde pour finir leur transfert. Dans l’ombre des entrepôts, deux silhouettes observaient la scène. La première comptait les nombres d’hommes présents sur le quai, la deuxième fixait le camion d’où de faibles voix d’enfants provenaient. Sans échanger le moindre mot, les deux ombres se faufilèrent près du camion. La plus grande jeta un œil sur le contact et vit avec bonheur que les clefs étaient toujours dessus. Ils devaient faire vite car ils ne leur restaient pas beaucoup de temps. La seconde ombre sorti un portable de sa poche et appuya sur un bouton.  

 

 

Ryô longeait le cargo, son python à la main. Il senti une vibration venant de sa poche et fit signe à Umibozu que les enfants avaient été retrouvés. Observant les allés et venues des hommes allant du cargo au quai, il se concentra sur celui qui avait l’air d’être leur chef. Le teint foncé, les cheveux noirs légèrement ondulés, une barbe naissante, l’homme avait le profil type hispanique. Il donnait des ordres en espagnol aux autres et faisait de grands gestes avec les bras. L’aura qu’il dégageait, laissait présager qu’il devait être un adversaire redoutable. Regardant le nombre d’hommes qui l’entourait, Ryô émit un petit sourire, avec Falcon à ses côtés, ils auraient vite fait de s’en débarrasser. Sortant de l’ombre, les deux hommes se précipitèrent sur les hommes pris au dépourvu par l’effet de surprise.  

 

 

Mick démarra le camion en trombe pendant que Saeko stoppait deux hommes qui venaient à leur rencontre en lançant des couteaux. Puis ouvrant la portière côté passager, elle s’engouffra à son tour dans le camion et fit un sourire de satisfaction au conducteur. Les crissements des pneus résonnèrent dans les oreilles d’Adrian en même temps que Ryô qui fonçait sur lui. Les hommes autour de lui tombèrent comme des mouches à une vitesse impressionnante. Il émit un grognement mécontent et sorti son arme pour mettre en joug le nettoyeur qui courait vers lui.  

 

 

Le complice d’Adrian assistant à la scène un peu en retrait, s’empressa de prendre son portable et d’appeler leur chef. Après seulement quelques mots, il se précipita sur une voiture légèrement excentrée et parti à vive allure.  

 

 

Ryô évita une balle qui lui frôla la joue laissant un sillon de sang sur la peau, puis se jeta derrière une haute caisse de bois.  

 

-Saeba ! Je vois que tu nous as retrouvés, bravo ! cria Adrian se cachant à son tour.  

 

- Rends-toi si tu ne veux pas finir comme tes hommes.  

 

Comme pour appuyer ses dires, une forte explosion envoya une dizaine d’hommes à l’eau, morts. Falcon tenait son bazooka encore fumant dans les mains.  

 

-Me rendre ?  

 

Adrian éclata de rire.  

 

-Tu ne sais pas à qui tu t’attaques Saeba !  

 

L’homme regarda autour de lui et vit que la seule solution pour éviter le bazooka, était de monter à bord du cargo. Courant à couvert derrière les caisses, Adrian se précipita à l’arrière du bateau sous les balles du nettoyeur.  

 

 

Mick gara le camion à deux kilomètres de là sur un parking où les attendait Kaori, Miki et Kazue. Saeko sortie et se dirigea vers les portes arrières. Après un examen de quelques secondes, la commissaire sortie une fine épingle et crocheta le cadenas sans grande difficulté. En ouvrant les portes du camion, elle vit une dizaine d’enfants acculés au fond, les uns en pleurs, les autres accrochés aux vêtements de leurs voisins, leurs petits bras tremblants. Kaori se précipita dans le camion et fut choquée de voir ses petits êtres si vulnérables.  

 

-Ca va les enfants, ne vous en faites pas…nous sommes là pour vous aider… Ai, ma chérie, tu es là ?  

 

Regardant dans tous les sens, la jeune mère cherchait sa fille mais eut la grande déception de ne pas la trouver. Prenant sur elle, elle se dirigea quand même vers les enfants, les bras accueillants pour les faire sortir du camion.  

 

-Ils sont 10, compta Saeko en parlant dans son téléphone. Il manque le bébé…laissant en suspend la fin de sa phrase, la commissaire demanda des ambulances et du soutien.  

 

Miki et Kazue aidèrent Kaori à sortir les enfants et à les réconforter mais sentaient bien le trouble chez leur amie. La petite Ai n’était pas avec ses enfants. Alors soit ils avaient fait fausse route soit les kidnappeurs n’avaient pas eut le temps de l’amener avec les autres. La jeune femme espérait de tout son cœur que son mari aurait plus de chance qu’elle.  

Alors que les sirènes des ambulances arrivaient à leurs oreilles, le téléphone de Kaori sonna. D’abord surprise, la nettoyeuse décrocha, la voix mal assurée.  

 

-Melle Makimura ? Ici Takachi…  

-Ce n’est pas le moment monsieur Takachi…puis réalisant l’heure qui l’était Kaori se figea.  

-Si vous voulez revoir votre fille, je pense que c’est le moment, répondu la voix froide de l’homme à l’autre bout du fil.  

-Que ? Qu’est-ce que vous racontez ?  

-Elle se trouve dans la maison que vous m’avez vendue.  

 

Seul le bip accompagna les pensées de Kaori qui ne comprenait en rien ce qui venait de se passer. Puis sortant de sa torpeur, la nettoyeuse se précipita vers la mini.  

 

-Que fais-tu Kaori ? hurla Mick qui parti à sa poursuite.  

 

L’américain eut juste le temps de rentrer dans la voiture que Kaori démarra à toute vitesse.  

 

 

Adrian était essoufflé mais satisfait, il faisait face à l’ancien nettoyeur n°1 du Japon et n’était toujours pas mort. Et heureusement pour lui, le japonais n’avait plus de balles disponibles. Malheureusement lui non plus. Jetant son arme sur le sol, il le fixa avec un sourire sur les lèvres.  

 

-Il n’est plus aussi efficace le nettoyeur n°1 du Japon, vieillissant ?  

 

Ryô sourit à son tour. Certes il avait perdu pas mal de ses anciennes capacités mais il était toujours performant. L’adversaire qu’il avait en face de lui était tout de même très fort et bien qu’il l’avait blessé, il n’avait pas réussi à l’arrêter.  

 

-Peut-être un peu encrouté mais je ne suis pas si mauvais que ça puisque moi je ne suis pas blessé, ironisa-t-il.  

 

Adrian grimaça. En effet, le japonais était coriace. Il ne lui avait fallut que deux balles pour le toucher à l’épaule. Bien que surentrainé l’hispanique n’avait pas pu l’éviter.  

 

-C’est vrai. Mais au corps à corps, je serais meilleur !  

 

Sans plus de cérémonie, Adrian se jeta sur Ryô et lui flaqua une droite magistrale qui fit basculer le nettoyeur. Un rictus sur les lèvres, Adrian continua dans son élan en balançant un coup de genoux dans le ventre de Ryô. Ce dernier grimaça et cracha du sang. Mais prenant appuis sur sa jambe droite, il se jeta sur Adrian tête la première pour le déséquilibrer. Ryô se retrouva alors sur l’hispanique et balança à son tour les poings sur son visage. La tête de l’homme rebondissait à chaque coups sur le sol froid du bateau, étourdissant de plus en plus la victime du nettoyeur. Pourtant au bout du quatrième coup, Adrian stoppa le poing rageur du nettoyeur et lui flaqua un coup de coude dans le nez, faisant reculer Ryô de quelques centimètres. Cette brève pause permit à Adrian de retourner le japonais et de se redresser rapidement. Essuyant sa bouche du revers de sa main, Adrian fixait intensément le nettoyeur resté au sol.  

 

-Pas mal pour un vieux !  

 

Ryô se dressa à son tour et regarda son adversaire dans les yeux. Le style de combat qu’il avait en face de lui, lui rappelait des souvenirs profondément enfuis. Il ne savait pas exactement à qui il avait affaire mais il se disait de plus en plus que cette affaire avait un rapport avec lui.  

 

-Qui êtes-vous ?  

-Qui nous sommes ? Je pense que tu le découvriras assez tôt. En tout cas, s’en prendre à toi est un vrai jeu d’enfant… en parlant d’enfant, tu n’as de chance, ta fille n’était pas dans le camion.  

 

Le rire d’Adrian glaça Ryô. Une fureur sans nom s’empara du nettoyeur. En seulement deux secondes, il se retrouva à côté d’Adrian et lui agrippa les cheveux de sa main droite. Dans un mouvement vif, il projeta l’homme contre une caisse. Celle-ci se brisa, laissant échapper de multiples bibelots en bois brut représentant les divinités japonaises. Prenant l’un d’entre eux, Ryô s’en servit telle une masse sur la tête de l’hispanique. Le sang gicla, éclaboussant par la même le t-shirt du nettoyeur. Le rire de l’homme mourut dans sa gorge.  

 

-Où est ma fille ? hurla le nettoyeur de plus en plus hors de lui, la statuette s’abaissant encore une fois.  

 

Adrian commençait à tourner de l’œil. Ainsi, c’était ça la fureur du grand City Hunter ? Il comprenait mieux toutes les précautions prises à son encontre.  

 

-Où est-elle, hurla de plus belle le japonais de plus en plus hors de contrôle.  

 

Le regard d’Adrian se voila, laissant juste un goût de sang dans sa bouche lui faire prendre conscience de sa situation.  

 

Falcon arriva à ce moment là dans le cargo. Se figeant un instant devant la fureur qu’il ressenti en se trouvant près de Ryô, il se ressaisi en stoppant les coups du nettoyeur.  

 

- Calme-toi Ryô, on a besoin de lui vivant !  

 

Le regard noir de Ryô le fit reculer mais ce dernier semblait se ressaisir et arrêter ses coups. Ryô se leva et passa à côté de Falcon sans un mot pour sortir du bateau, les sirènes de police se rapprochaient. Umibozu attrapa la victime et la hissa sur ses épaules. Bien de fortement amoché, l’homme était toujours en vie. Puis faisant le même chemin que le nettoyeur, le géant sorti.  

 

 

La mini s’immobilisa devant la maison où aucune lumière ne brillait. Mick sorti à la suite de Kaori regardant la jeune femme.  

 

-Tu es sûre qu’on ne devrait pas attendre Ryô ?  

 

Kaori se tourna vers lui et serra les poings. Elle en avait marre qu’on lui dise quoi faire, c’était sa fille et elle était capable de la sauver.  

 

-Si tu veux rester là à l’attendre, va y ! Moi j’y vais.  

 

Et accompagnant le geste à la parole, la nettoyeuse se précipita dans la maison. Mick soupira. Elle était vraiment têtue des fois. Jetant un œil aux alentours, il ne ressenti aucune aura négative. Etonné, il allait rejoindre la jeune mère quand une forte explosion balaya la maison, le projetant sur le sol.  

 

 


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