Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 10 :: Où que tu sois.

Publiée: 11-04-09 - Mise à jour: 11-04-09

Commentaires: Kikou les filles voilà la suite ^^ j'espère vous plaire toujours autant :) en tout cas merci pour vos reviews, ça me booste à fond alors continuez please ^^ kiss et bonne lecture ;p

 


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L’hôtesse leva les yeux sur la femme qui se présentait devant elle. Avec un sourire de convenance, elle lui demanda sa destination et son passeport. Regardant attentivement les photos d’identités de cette dernière et de l’enfant, elle resta quelques instants à vérifier la correspondance. Puis elle lui rendit le passeport et commença à taper le billet sur l’ordinateur.  

 

-Voulez vous votre place côté couloir ou hublot ?  

-Hublot.  

-Voilà, embarquement dans 30 minutes. Merci d’avoir choisi la JAL.  

 

Sans répondre, la femme s’enfonça en direction de la douane avec la fillette dans les bras et un petit sac dans la main gauche. Ai somnolait sur son épaule et n’arrivait pas à ouvrir les yeux. Elle était comme droguée mais aux yeux des gens, on aurait simplement dit une enfant endormie. Seule sa petite main tenait fermement le haut de la chemise de sa kidnappeuse.  

Passant la douane sans aucune difficulté, les deux passagères rentrèrent dans le Boeing prenant place dans leurs sièges. Au moment du décollage la jeune femme se détendit et se mit à sourire tout en caressant le visage de la petite fille.  

 

-Amérique du Sud nous voilà…  

 

 

 

Saeko accélérait, son pied au plancher, le gyrophare hurlant. Pilant devant le terminal des départs en laissant une trainée noire avec ses pneus, la voiture n’eut même pas le temps d’être immobilisée que la commissaire sortait du véhicule et se précipitait dans l’aéroport. Le bruit de ses talons attirait tous les regards mais elle n’en avait rien à faire. Levant les yeux sur l’écran des départs, elle chercha les destinations pour l’Amérique du sud. Son cœur battait un rythme effréné et ses yeux bougeaient de haut en bas. Deux avions étaient déjà partis et un était sur le départ. Courant vers le guichet de la JAL, la commissaire dégaina sa plaque et passa devant toutes les personnes qui faisaient la queue.  

 

-Police ! lança-t-elle. Il faut arrêter l’avion qui part pour le Brésil !  

 

L’hôtesse resta interdite et fixa nerveusement la policière.  

 

-Dépêchez vous ! cria Saeko en l’intimant à décrocher son téléphone.  

 

Cette dernière s’exécuta et appela la tour de contrôle.  

 

-Le commissaire Nogami est devant moi et me demande de faire arrêter le départ d’un avion… oui… je comprends… pour le brésil… oui je lui dis.  

 

Raccrochant, l’hôtesse regarda Saeko avec de petits yeux.  

 

-Je suis désolée…l’avion a déjà décollé… le responsable de l’aéroport arrive…  

 

Saeko soupira et ses épaules s’affaissèrent. Prenant appuie sur le comptoir de la compagnie, elle attendait le responsable tout en tapant ses doigts contre le métal froid de sa plaque.  

 

-Madame ? Commissaire Nogami ?  

 

Saeko se retourna sur un petit homme rond, lunette sur le bout du nez et cheveux gras.  

 

-Oui.  

-Qu’est ce que c’est que cette histoire d’avion ? Vous vous doutez bien que je ne peux pas arrêter un départ de la sorte.  

-Il s’agit d’un kidnapping !  

- Un kidnapping dites-vous… ?  

 

Saeko demanda alors si une femme ou un homme accompagné d’une fillette de 3 ans avait pris l’avion pour le Brésil. Le responsable demanda alors à l’hôtesse de faire une recherche dans l’ordinateur mais la jeune femme ne trouva rien qui correspondait à la description de la commissaire. Puis on lui demanda de faire la même vérification sur les deux vols partis un peu plus tôt. Alors que les secondes passaient, la nervosité ambiante montait d’un cran.  

 

-J’ai une famille en partance pour la Bolivie. Père, mère et deux enfants de 5 et 3 ans. Et une mère et sa fille de 3 ans allant à Mexico…  

-Peut-on communiquer avec les avions ? demanda Saeko au responsable qui s’épongeait le front.  

- Suivez-moi.  

 

La commissaire suivait le petit homme à travers les dédales de couloirs menant à la tour de contrôle. Ils croisèrent alors des employés pressés ou en pause qui se demandaient ce que leur voulait cette femme à l’air sévère. Arrivés à destination, le responsable demanda à rentrer en contact avec les avions en questions.  

 

-L’avion pour la Bolivie est joignable car il est encore dans notre espace aérien mais pas celui pour Mexico… répondit le contrôleur aérien à son chef.  

-Appelez l’avion pour la Bolivie et passez nous le pilote.  

 

L’homme s’exécuta. Quelques secondes plus tard le responsable parlait au pilote de l’avion.  

 

-Je vais vous passer le commissaire Nogami.  

-Monsieur… il est possible qu’à votre bord il y est un kidnappeur d’enfants. Pouvez-vous vérifier la famille…  

 

Saeko porta son regard sur la liste des passagers.  

 

-Watabayashi… vérifiez si la petite fille de 3 ans est bien la leur.  

 

Le pilote demanda à une hôtesse de l’air d’aller voir la famille en question. Les minutes parurent interminables pour Saeko qui refusait de répondre à son téléphone portable qui vibrait maintenant depuis plus d’une minute.  

Le pilote reprit la parole d’un ton rassurant.  

 

-L’enfant est bien la leur… la petite fille répond à son nom et appelle ses parents sans résistance d’après ce que l’on m’a dit.  

 

Saeko soupira puis remercia le pilote.  

 

-Et pour l’avion en partance pour Mexico ?  

-S’il n’est plus dans notre espace aérien, je ne peux rien faire.  

 

Regardant dans le radar, l’homme passa sa main dans ses cheveux.  

 

-Il doit être au dessus du pacifique, la zone est internationale. Sans ordre de votre hiérarchie, je ne peux rien faire… je suis désolé.  

-Et moi donc…  

 

Saeko partie sans rien demander d’autre. Elle était venue sans l’accord de son bureau et si elle en faisait plus, elle risquait gros et Ryô aussi. Essayant d’étouffer son agacement, elle redescendit en direction de sa voiture pour repartir en ville. Composant le numéro de ses amis, elle leur parla d’une voix terne :  

 

-Je suis désolée, je suis arrivée trop tard…  

 

 

 

 

Se passant de l’eau sur le visage, Ryô fixait son reflet dans le miroir. Il avait les traits tirés et le regard sévère. Bien qu’il se soit lavé les mains une dizaine de fois, il avait toujours la terrible sensation de sentir le sang collé à sa peau. Avec le recul, il se rendait compte de ce qu’il avait faillit faire. Heureusement que sa femme était intervenu car autrement il ne sait pas comment ça aurait pu finir. Maintenant ils savaient où se rendait la kidnappeuse mais cela ne le rassurait pas car sa fille n’était plus au Japon.  

 

-L’Amérique du Sud…murmura-t-il.  

 

Serrant le rebord du lavabo avec force, le nettoyeur regardait sans se voir son image. Des souvenirs enfouis tout au fond de sa mémoire resurgirent. La guérilla, l’odeur de la mort et des champs de batailles. Tout ce qu’il avait voulu effacer, en trouvant le semblant d’une vie normale, revenait le hanter. Baisant les yeux, il senti des picotements caractéristique de colère l’envahir. Sans pouvoir se contrôler, il tapa rageusement son poing contre le miroir qui parti en dizaine d’éclats tailladant sa peau.  

 

 

 

 

Kaori était roulée en boule sur le canapé, la tête posée sur les genoux de Miki. Cette dernière lui caressait tendrement les cheveux. Puis un bruit violent provenant de la salle de bain la fit sursauter. Se levant immédiatement, elle se précipita dans les escaliers pour rejoindre son époux. Arrivée devant le seuil de la porte, elle regarda son homme assis sur le sol, le dos appuyé contre la douche, les yeux brouillés de larmes et la main en sang.  

 

-Ryô…murmura-t-elle en s’avançant vers lui.  

 

S’agenouillant prés de lui, elle lui attrapa délicatement la main et regarda la profondeur des coupures. Certains morceaux de verres étaient toujours incrustés dans la chaire et le sang coulait abondamment. Jetant un regard circulaire autour d’elle, la nettoyeuse attrapa une serviette de bain et entoura la main blessée.  

 

-Je vais appeler Kazue…  

-Non…  

-Pourquoi ?  

-Elle n’a surement pas envie de me voir après ce que j’ai fais… répondit-il avec un voile de tristesse dans la voix.  

-Très bien… je vais m’en occuper moi alors…  

 

La jeune femme se leva alors et posa ses yeux sur le miroir en miettes. Elle eut le cœur brisé en se sentant si impuissante face à la détresse de son mari. Prenant sur elle pour ne pas pleurer, elle redescendit dans le salon pour récupérer de quoi soigner Ryô.  

Miki regarda son amie et n’osa pas lui demander ce qui se passait. Avec un faible sourire, elle lui fit comprendre qu’elle était là au cas où, puis Kaori repartie en direction de la salle de bain.  

 

 

 

 

Mick aidait Kazue à finir de soigner leur prisonnier. D’après l’infirmière, elle ne savait pas si elle pourrait le sauver dans ces conditions. Pour de meilleurs résultats, il faudrait l’amener à l’hôpital mais elle savait qu’ils ne pouvaient pas se permettre cela et elle en était toute retournée.  

 

-Kazue… je sais ce que tu ressens ma belle mais…  

-Tais-toi Mick ! Tu ne sais rien ! Je suis infirmière, je sauve des vies et vous ? Qu’est ce que vous faites ?  

 

Mick l’attrapa par les épaules et la força à le regarder dans les yeux.  

 

-Nous nous sommes des nettoyeurs Kazue. Et ça tu le savais en te mariant avec moi ! Je suis désolé si nous allons à l’encontre de tes convictions mais dans cette situation, nous ne sommes pas les méchants ! Que crois-tu que j’aurais fais à la place de Ryô ? Si cela avait été NOTRE enfant ?  

 

A ces paroles, l’américain posa sa main sur le ventre de sa femme et de son autre main souleva lentement son menton.  

 

-Je sais que c’est dur pour toi… mais penses à Ryô et Kaori… Il s’agit de leur fille qui a été kidnappée ! Ai n’a que 3 ans !  

-Je sais… réussi à articuler Kazue tout en reniflant fortement. Pardon… je sais que ça doit être horrible pour eux…  

 

Posant à son tour sa main sur celle de son mari qui tenait toujours son ventre, elle murmura encore et encore pardon.  

 

 

 

 

Kaori retirait doucement les morceaux de verres de la main de Ryô. Puis avec de l’alcool, elle désinfecta avant de poser une bande sur ses plaies.  

 

-Comment te sens-tu ? demanda-t-elle sans le regarder.  

-… et toi ?  

 

Kaori leva alors les yeux vers le nettoyeur et caressa délicatement la joue de ce dernier de ses doigts.  

 

-…tu crois vraiment qu’Ai a quitté le Japon ?  

 

Ryô ne savait pas quoi répondre. A cet instant, il se sentait si vulnérable. Pourtant il devait être fort pour deux mais il n’y arrivait pas. Baissant les yeux, les mots restaient bloqués dans sa gorge. Il savait que tout cela était sa faute et il n’arrivait pas à se le pardonner. Nerveusement son menton se mit à trembler et des goutes salées coulèrent silencieusement sur ses joues.  

Le cœur de Kaori se serra encore plus fort. Voir Ryô si désemparé, la prenait aux tripes. Passant ses bras autours de son cou, elle le rapprocha d’elle pour l’enlacer. L’homme enfoui sa tête contre le cou de sa belle et laissa libre cours à son chagrin.  

 

-Va y pleure mon amour. Laisse toi aller…  

 

Depuis qu’ils étaient une famille, le cauchemar qu’ils étaient en train de vivre était la première chose que Ryô appréhendait. Kaori savait que son époux se sentait responsable de tout ça et tout en le berçant, elle essaya de le rassurer :  

 

-Chut… Ce n’est pas ta faute…  

-Si… tout est de ma faute… gémit-il.  

 

Kaori resserra son étreinte.  

 

-Non ma vie, ne dis pas ça…  

-Ils s’en sont pris à moi… c’est contre moi cette attaque, lâcha-t-il en refermant ses bras autour de sa femme.  

 

-Chut… on va la retrouver et la ramener.  

 

Ils restèrent enlacés ainsi de longues minutes, laissant leur chagrin les submerger. Kaori berçait toujours Ryô en le gardant près d’elle. Ce dernier laissait percevoir sa détresse. Avant de redevenir le nettoyeur, il se laissait aller à être le père avant tout.  

 

 

 

 

Dans le salon de City Hunter, Mick, Kazue, Falcon et Miki attendaient dans un silence pesant. Aucun d’entre eux n’osait parler ni même se regarder. Puis soudain la porte d’entrée s’ouvrit sur Saeko. La policière regardait les occupants de la pièce et cherchait des yeux les principaux intéressés.  

 

-Où est Ryô ? demanda-t-elle.  

-A l’étage, répondit Falcon.  

 

Saeko se dirigea vers les escaliers mais fut arrêtée par Mick.  

 

- Laisse les un peu seuls…  

-Que se passe-t-il Saeko, retentit une voix grave venant de l’étage.  

 

Ryô apparu alors le visage sérieux, ne laissant pas voir sa tristesse des minutes précédentes. Puis il descendit les escaliers pour rejoindre le reste du groupe.  

 

-Je suis désolée Ryô… je ne peux rien faire de plus…  

-Je sais Saeko, ne t’en fais pas. Maintenant il ne me reste plus qu’une seule chose à faire.  

 

Tout le monde fixait le nettoyeur qui se tenait droit devant eux. Leur regard pendu à ses lèvres, attendant impatiemment la suite. Mais la voix qui s’éleva dans les airs n’était pas celle de Ryô, qui restait toujours immobile. La voix qui brisa le silence était celle d’une mère déterminée.  

 

-Nous allons chercher notre fille en Amérique du Sud.  

 

 


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