Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 11 :: Avant le départ.

Publiée: 07-05-09 - Mise à jour: 07-05-09

Commentaires: Coucou HFC, contente de revenir après tout ce temps ! Désolée pour cette attente mais je n'ai pas eu des semaines faciles ces derniers temps et je n'ai pas vraiment eu le temps de me pencher sur mes fics :/ mais voilà un petit chap tout chaud rien que pour vous :) j'espère que vous prendrez toujours autant de plaisir à me lire et merci à toutes celles qui me laissent des reviews, je vous assure que ça m'aide beaucoup. ;) Bonne lecture et à très vite pour la suite ! kiss xxx

 


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La chaleur était étouffante et l’humidité faisait coller les vêtements. La petite Ai était assise contre la vitre du camion qui roulait à vive allure sur les pistes de terre rouge. Regardant le paysage qui défilait devant ses yeux, elle se demandait où elle pouvait bien être. Ravalant ses larmes, elle essayait de ne pas penser à sa maman qui lui manquait énormément. Depuis combien de temps n’avait-elle pas vu ses parents ? Elle aurait bien été incapable de le dire mais le manque était de plus en plus dur à supporter et la méchante dame lui faisait de plus en plus peur.  

 

Flash back  

 

Arrivées à l’aéroport Mariscal Sucre à Quito, Ai était bien réveillée mais le ton menaçant de son kidnappeur lui faisait comprendre qu’elle ne devait pas se mettre à pleurer.  

 

-Tu comprends que si tu pleures, je vais être très méchante avec toi ! Et tu n’as pas envie que je sois méchante, n’est ce pas ?  

 

Le regard qu’elle lui lançait ne lui laissait aucune échappatoire. Alors la petite fille baissa la tête et se mit à marcher aux côtés de la femme sans rien dire.  

Une fois sorties de l’aéroport, un groupe de trois hommes les attendait. Elles rentrèrent dans une voiture noire et partirent en dehors de la ville. Pendant tout le trajet, un homme coiffé d’un bandana, ne cessait de fixait la petite japonaise. Voulant la toucher, il se heurta à la femme qui se mit à lui hurler dessus dans une langue que la petite fille ne comprenait pas. Mais la scène finie d’effrayer l’enfant. Se recroquevillant sur elle-même, elle resta dans la même position jusqu’à ce que le groupe change de véhicule.  

 

 

 

Maintenant le silence régnait dans l’habitacle du camion, seul le bruit du moteur et des roues heurtant le sol raisonnait. La femme était toujours auprès de Ai mais ne lui avait plus du tout parlé. La petite fille, elle, essayait de ne pas pleurer. Ses yeux regardaient l’environnement changeant au fur à mesure que la forêt s’approchait. Finalement après un temps indéterminable, Ai s’endormie la tête contre l’accoudoir.  

 

 

 

Le conducteur du camion parlait en espagnol à la femme qui prenait des notes sur un cahier. Elle hochait la tête de temps en temps et affichait un sourire réjouit. Puis regardant l’enfant endormi, elle lui enleva délicatement une mèche de cheveux qui lui barrait le visage.  

 

-Alors tu es sûre que City Hunter ne sait pas où tu te trouves ?  

 

La femme se retourna vers son interlocuteur.  

 

-Non, et même s’il trouve ma destination, il ne saura pas où aller une fois en Amérique du Sud.  

-C’est quand même dommage que vous ne l’ayez pas tué ! ricana-t-il.  

-Je ne voulais pas le tuer… je veux qu’il souffre.  

 

L’homme n’en rajouta pas voyant le visage à nouveau fermé de la femme. Appuyant sur la pédale d’accélération, le camion redoubla de vitesse, faisant une longue trainée de poussière derrière lui.  

 

 

 

Kaori tournait dans le lit depuis plus d’une heure. Le sommeil ne venait pas et son esprit était sans cesse torturé par les images de sa fille. Se relevant, elle alla rejoindre Ryô dans le salon. Ce dernier était posé devant la télé mais ne la regardait pas. Son esprit était tout aussi torturé que celui de sa femme et faisait des allés retours dans ses souvenirs.  

 

Flash back  

 

Alors qu’il avait réussi à se faire à l’idée d’être un homme marié, Ryô ne pouvait se résoudre à accepter de fonder une famille. Bien qu’il s’en voulait de priver Kaori de ce bonheur, il savait aussi que dans l’état actuel des choses, avoir des enfants lui était impossible. Pourtant depuis que Miki et Falcon était devenus parents, il voyait bien que dans les yeux de sa chère et tendre quelque chose avait changé. Elle avait beau lui dire qu’elle comprenait la situation et qu’elle avait déjà beaucoup de chance de l’avoir lui, il sentait qu’elle n’avait qu’une envie : être mère. Et Kaori était la femme parfaite pour ce rôle.  

Soupirant, il s’appuya contre la rambarde du toit et alluma sa cigarette.  

Ce matin encore, il avait surprit Kaori feuilletant un magazine pour futures mères. Bien sur, elle avait prétexté chercher une idée de cadeau pour Yui mais elle n’arrivait pas à le tromper et il savait très bien qu’elle essayait seulement de se convaincre elle-même. A chaque fois qu’ils sortaient dans le parc, il la voyait regarder avec envie les mères et leurs enfants. Pourtant il avait beau le savoir, il n’arrivait pas à prendre une décision définitive. Avoir ou ne pas avoir d’enfants. Son esprit bouillonnait dès qu’il pensait à ça. Il avait déjà cédé pour officialiser leur union, du moins devant leurs amis, alors allait-il céder sur ça aussi. Que deviendrait City Hunter ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête à la lui faire exploser.  

Se dégageant négligemment une mèche de cheveux de sa main libre, le nettoyeur soupira encore et se mit à rêver. Cette fois pas des problèmes que lui engendrerait le fait d’être papa mais le bonheur qu’il pourrait ressentir. Il voyait Falcon avec le petit être qui était son fils et le visage de son ami trahissait sa joie. Et si lui aussi ressentait, un jour, ce bonheur ? Il n’y avait jamais vraiment réfléchit car pour lui il n’en était même pas question. Mais maintenant il ne savait plus rien.  

 

-Je suis vraiment fatigué… il faut que j’arrête de réfléchir…  

-A qui tu parles ? demanda une voix venant de derrière.  

 

Ryô, surprit, se retourna et fit face à sa femme.  

 

-Je ne t’ai pas entendu monter… tu fais des progrès !  

-Ou alors tu es trop préoccupé…  

 

Kaori s’approcha de lui doucement et s’appuya à son tour contre la rambarde.  

 

-Qu’est ce qui te tracasses ?  

 

Ryô ne savait pas quoi répondre, en fait il se sentait plus que perdu.  

 

-Rien…ça va…  

-Ne me mens pas, je vois bien que quelque chose ne va pas. On s’était promis de tout se dire non ? demanda-t-elle en caressant doucement l’avant bras du nettoyeur.  

-Oui…  

 

Un silence s’installa. L’homme hésitait. Kaori, ne voulant pas le brusquer, se mit à fixer l’horizon qui commençait doucement à disparaitre avec l’avancée de la nuit. Puis après de longues minutes, Ryô se décida à parler.  

 

-Tu veux un enfant n’est ce pas ?  

 

La jeune femme ne s’attendant pas à cette question, resta interdite.  

 

-Je sais que tu voudrais devenir mère. Je le vois malgré ce que tu me dis… je ne t’en veux pas.  

 

Kaori avala une longue bouffée d’air et se tourna vers lui.  

 

-Oui… c’est vrai, j’aimerais avoir un enfant.  

 

Sa voix était sûre et forte. Elle ne voulait plus lui mentir.  

 

-Mais je sais que ce n’est pas possible. Et comme je ne veux qu’un enfant de toi, alors je me suis résolue à ne jamais être mère. Mais ce n’est pas grave, je suis déjà tata et c’est merveilleux, Yui est un enfant formidable et Miki me laisse pouponner, rigola la nettoyeuse. J’ai déjà beaucoup de chance, continua-t-elle en croisant le regard de son mari.  

-Oui mais tu mérites plus, enchaina Ryô.  

-Ne recommence pas avec ça ! Je ne te méritais pas non plus il y a quelques années ! A t’entendre, je suis la femme la plus malheureuse du monde ! Mais ce n’est pas vrai ! Oui je voudrais avoir un bébé mais si cela veut dire te perdre, je suis prête à faire ce sacrifice.  

 

Kaori regardait Ryô avec le plus grand sérieux. Elle paraissait déterminée.  

 

-Tu risques de le regretter… un jour…  

 

Attrapant ses mains avec les siennes, la jeune femme força Ryô à lui faire face.  

 

- Regarde-moi !  

 

Plongeant dans ses prunelles noisette, le nettoyeur y vit toute l’assurance et l’amour de sa femme.  

 

-Mon amour, je t’aime et je t’ai attendu toute ma vie. Un enfant se serait le bonheur absolu mais être ta femme est toute ma vie. Etre mère sans toi à mes côtés me rendrais encore plus malheureuse que de ne pas être maman…  

 

Ryô déposa un baiser sur le front de sa douce et murmura tendrement :  

 

-Je t’aime plus que tout moi aussi…c’est pour cela…  

 

La regardant intensément comme le jour où il l’avait demandé sa main, le nettoyeur émit un faible sourire :  

 

-Je dois être fou mais je veux cet enfant moi aussi.  

 

Kaori resta sans voix, fixant son époux. Son cerveau paraissait comme déconnecté. Avait-elle bien entendu ?  

 

-Quoi ? bredouilla-t-elle.  

 

Ryô l’attira contre lui et la serra fort dans ses bras.  

 

-Je t’aime et je ne veux que ton bonheur et si pour cela je dois faire des choix difficiles, je le ferais. Et puis moi aussi je ne veux qu’un enfant de toi.  

 

Ne pouvant plus retenir ses larmes, la jeune femme se mit à pleurer. La joie qu’elle éprouvait à cet instant était si forte qu’elle n’avait que ce moyen pour l’exprimer.  

 

-…merci.  

-Non, continua le nettoyeur, merci à toi.  

 

Echangeant un baiser brulant, le couple regagna l’appartement, enfin sereins sur la tournure qu’allait prendre leur avenir.  

 

Fin du flash back  

 

 

 

-Ryô ?  

 

La voix de Kaori le fit sortir de ses pensées et il se tourna vers la jeune femme qui semblait si fragile à cet instant.  

 

-Tu n’arrives pas à dormir ?  

-Non… et toi ?  

-Je pense à Ai… comme toi… viens ici.  

 

Tapotant sur le cousin du canapé à côté de lui, Ryô invita Kaori à le rejoindre.  

 

-Ca va ?  

 

La serrant contre lui, il essaya de lui insuffler la même force qu’elle lui avait procurée dans la salle de bain. La jeune femme se laissa bercer doucement et relâcha enfin la pression. De discrètes larmes coulèrent enfin le long de ses joues, en silence.  

 

-On va la retrouver. Je le sais.  

 

Hochant positivement la tête, la nettoyeuse approuva les paroles de son mari.  

 

-Demain Saeko aurait de quoi me faire quitter le pays et nous irons la rejoindre.  

-Oui… je sais.  

 

Le couple resta enlacé dans le salon jusqu’à l’aube, attendant que leur téléphone sonne enfin.  

 

 

 

Il lui avait fallut tirer plus de ficelles qu’à son habitude mais Saeko était contente d’elle. Il était 9h 30 et elle avait enfin ce qu’elle n’avait eu de cesse de demander cette nuit. Des papiers en bon et due forme au nom de Ryô Saeba. Et pour couronner le tout un livret de famille flambant neuf avec toute la petite famille Saeba. Ainsi, Ryô pouvait quitter sans problème le territoire mais aussi revenir sans soucis et surtout rentrer avec sa fille. La commissaire était plutôt fière d’elle et sans prendre le temps de se poser un peu, elle décrocha son portable pour appeler le premier concerné. Au bout de seulement deux sonneries, la voix du nettoyeur résonna :  

 

-C’est bon Ryô j’ai tout. On se retrouve au Cat’s, je suis en route.  

-Merci Saeko.  

-De rien.  

 

Appuyant sur le champignon, Saeko démarra en trombe sa voiture.  

 

 

 

-Miki ?  

 

La future mère se retourna vers son époux et caressa délicatement sa joue du bout de ses doigts. Puis soulevant les lunettes de soleil de Falcon, elle lui dégagea le visage.  

 

-J’ai réfléchis toute la nuit et…  

-Et ?  

-Tu devrais partir avec Ryô et Kaori…  

-Miki…  

-Je sais que c’est dur pour toi de retourner là-bas mais tu leur serais d’une grande aide et si un malheur comme le leur nous était arrivé, je me sentirais plus rassurée si Ryô nous épaulait. C’est pour cela que je pense que tu devrais être avec eux.  

 

Falcon soupira et récupéra ses lunettes qu’il replaça sur son nez. Réfléchissant lui aussi à la situation, il comprenait très bien les propos de sa femme mais divers sentiments se mêlaient dans sa tête et il n’arrivait pas à se décider.  

 

-Et toi ? Yui ? Et le bébé ?  

-Nous irons bien. Nous t’attendrons et nous irons bien, je te le promet.  

 

Le mercenaire posa sa main sur le ventre de la barmaid et lui sourit.  

 

-Tu as raison, je dois les aider.  

-Merci.  

 

Le couple s’embrassa tendrement, faisant réagir le bébé dans le ventre de sa mère.  

 

 


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