Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 14 :: Le guide

Publiée: 20-06-20 - Mise à jour: 03-10-20

Commentaires: voila la vrai suite ! merci de votre patience !!

 


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La nuit avait été longue et peu reposante pour Kaori. Elle avait eu du mal à trouver le sommeil, pensant à sa fille et à l’immensité de la forêt qui les entourait. Seul le moment où elle avait pu enfin lâcher prise, c’est quand son mari l’avait entouré de ses bras et ordonné de dormir.  

Maintenant que le soleil perçait les volets de leur retraite, Kaori avait du mal à émerger, sentant son corps lui réclamer encore plus de repos. Tournant sur elle-même, elle se rendit compte qu’elle était seule sur son couchage de fortune. Se levant lentement, la japonaise s’étira doucement et enfila ses chaussures pour sortir de la pièce.  

Maria était dans la cuisine et l’accueilli avec un grand sourire. Elle l’invita à s’assoir à table en lui posant une tasse de café fumant et lui montra qu’elle pouvait se servir de ce qui se trouvait sur la table. Kaori la remercia aussi d’un sourire et elle prit place devant son café.  

Elle picora plus qu’elle ne mangea mais bu entièrement son café. Elle avait le regard perdu dans le vide quand Mick fit son entrée dans la cuisine et s’installa à côté d’elle.  

 

-Comment vas-tu ? demanda l’américain en lui faisant un sourire tendre.  

-Perdue… Je me demande ce qui va se passer ensuite… et si on va la retrouver dans cette immensité verte, soupira la japonaise en remerciant Maria de la tête alors que celle-ci la resservait en café en même temps que l’homme blond.  

-Tu es avec les meilleurs ma belle et on veut tous retrouver notre princesse alors ne t’en fais pas, nous allons retrouver Ai saine et sauve.  

 

Mick avait pris un ton ferme et résolu, ne laissant aucun doute sur l’issue de leur mission, ce qui rassura Kaori et elle lui rendit son sourire en le remerciant.  

 

-On va devoir y aller, Raúl a donné toutes les infos à Umi et on doit profiter de la fraicheur du matin pour prendre la route. Je te laisse te préparer et nous rejoindre dehors ?  

 

La rouquine acquiesça et se leva pour aller dans la salle de bain se rafraichir et enfiler une nouvelle tenue.  

 

Quand elle arriva, sac à la main, devant la porte d’entrée, Maria l’interpela et lui fit signe de la rejoindre dans la cuisine. Bien qu’elle ne parlait pas espagnol, Kaori arriva à comprendre que la colombienne lui souhaitait bon courage et elle lui tendit un petit paquet.  

 

-For you, lui dit-elle en tapotant sa main.  

 

Kaori regarda le paquet et elle vit une petite poupée faite de paille. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle remercia en l’enlaçant la femme qui se tenait devant elle.  

 

-Merci, je le donnerai à ma fille, elle va l’adorer.  

 

Plaçant avec précaution l’objet dans son sac, elle salua Maria et s’essuya les yeux pour rejoindre les hommes à l’extérieur.  

 

 

 

La chaleur arriva d’un coup, envahissant l’air d’une manière étouffante. Le taux d’humidité au mètre carré étant plus élevé qu’au Japon, les deux amis assis à côté dans la jeep, se regardèrent complices. Les autres personnes présentes dans le véhicule n’avaient pas l’air d’en souffrir autant qu’eux et malgré leur tenue plus découverte, ils commençaient à suffoquer. Mick s’essuya plusieurs fois le front du revers de sa main alors que Kaori buvait de nombreuses petites gorgées d’eau pour se réhydrater.  

Personne n’osait parler depuis le départ de la maison de Maria et Raúl. Umi et Ryô étaient les plus silencieux et l’approche de la forêt n’arrangeait rien à la situation. L’ambiance était pesante et électrique. Raúl leur avait donné la jeep et des vivres puis il leur avait indiqué où trouver le guide nommé Alexandro. Ils avaient plus de 60km de route à faire sur des chemins de brousse chaotiques. Même s’ils étaient partis avec la petite fraicheur du matin, le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils arrivèrent à destination. Ils laissèrent la voiture à l’entrée pour continuer à pied vers la première habitation. En sueur et déjà éprouvés de leur voyage entre le décalage horaire et le peu d’heures de sommeil, le groupe avançait lentement vers les quelques maisons en bois du village qui se dressaient devant eux.  

Les trois hommes se stoppèrent d’un coup se sentant en danger, par réflexe, ils entourèrent la seule femme qui se tenait près d’eux. Ryô qui n’avait pas pu amener son magnum par la voie des airs, avait trouvé son pendant avec un Taurus magnum calibre 44 que Raùl avait acheté peu de temps avant leur arrivée. Le nettoyeur avait passé quelques minutes la veille au soir pour apprivoiser son nouveau compagnon. Et, c’est comme s’il l’avait toujours utilisé, qu’il le dégaina avec agilité en sentant une présence hostile les accueillir dans ce coin reculé de Colombie. Ses compagnons d’armes firent de même avec leurs armes réceptives, un fusil d’assaut M16 pour Umibozu et un Smith and Wesson pour Mick. Seule Kaori n’avait pas sorti son révolver Rossi, ne se sentant pas encore à l’aise avec.  

Bien que le lieu semblait dégagé sans aucune présence humaine visible, la pression de l’air était palpable par tous. Jamais Kaori n’avait ressenti cela. Elle se sentait écrasée, bloquant même sa respiration. Elle se mit involontairement à trembler. Se collant à son mari pour chercher sa protection. L’aura du nettoyeur se déploya alors avec puissance. Elle se tourna surprise vers lui. Il n’avait jamais réagi ainsi même dans situations les plus critiques lors de leurs missions en tant que City Hunter. Elle découvrait un autre Ryô, surement plus proche de celui qu’il était quand il vivait encore ici. Elle aurait dû en être effrayée mais au contraire, elle se sentait rassurer de voir qu’il n’avait en rien perdu ses capacités en ayant pris quelques années de tranquillité dans sa vie de père de famille.  

Il ne lui avait pas énormément plus parlé de son passé après leur mariage et elle n’avait jamais osé demander plus que ce qu’il lui avait concédé de lui raconter comme souvenirs. Pour elle, tout ça faisait parti d’un passé qui n’avait pas lieu être remué alors que tout se passer bien dans leur vie et qu’elle pensait que le plus grand danger s’était éteint avec Kaibara. A tort ou à raison, en voyant la situation actuelle, elle resta fataliste et s’encra au moment présent. Ils étaient là pour retrouver sa fille par n’importe quel moyen.  

 

Falcon fut le premier à pointer son fusil vers l’homme qui s’avançait armé vers eux. Ce dernier le teint bourriné par le soleil, la démarche peu sure et le style désordonné, donnait une impression irréelle comme un mirage dû à la réverbération au soleil.  

Retenant son souffle, Kaori ne pouvait détacher son regard de lui. Mick encadra la nettoyeuse sur le côté gauche, laissant de la marge à Ryô pour se déplacer plus librement. Les gestes des uns et des autres étaient synchronisés sans qu’aucune parole ne soit prononcée. Les années n’avaient pas eu l’air de les affecter.  

La tension augmenta d’un cran quand l’homme en face d’eux se stoppa. Il eut l’air de les jauger. L’aura de ce dernier était étrangement calme. Comme si le petit groupe armé devant lui, le laissait indifférent. Puis, il se mit à sourire et se fut le début de l’attaque. Les premières détonations arrivèrent par la gauche, Ryô attrapa la main de Kaori, la guidant derrière un tas de planches pour se mettre à couvert et il tira à son tour en direction de l’homme qui avait, lui aussi, mis en joug Mick et Falcon. Le mercenaire et l’américain, eux, étaient partis dans la direction opposée et tiraient dans les deux sens d’attaque. Le bruit des armes était assourdissant et bien que la japonaise était aguerrie à ces échanges, la violence du combat, la paralysait. Elle risqua un œil à son mari qui était concentré sur ses cibles. Elle ne voulut pas le mettre plus en difficulté et resta en retrait. Ce ne fut que quand elle vit des buissons, au loin devant elle, bouger, qu’elle dégaina son arme et se mit à tirer sur les deux autres hommes armés qui se précipitaient vers eux. Leurs armes volèrent dans les airs et surpris, ils repartirent aussitôt par là où ils étaient venus.  

 

-Bravo, chérie, lui dit Ryô sans même la regarder. On va bouger jusqu’à la maison là-bas, tu y vas à mon signal.  

 

La rouquine acquiesça, se tenant prête.  

Un tourbillon d’air chaud entraina une volée de poussière créant une petite tornade. Ryô saisit l’occasion et donna le signal à sa femme pour qu’elle parte au lieu indiqué. Tirant sur les hommes qui pouvaient la toucher, il la couvrit avant de partir lui aussi dans la même direction. Attirant l’attention des deux autres hommes du groupe, le nettoyeur leur indiqua leur nouvel emplacement. Umibozu parti à l’opposé, entrainant les nouveaux assaillants qui débarquaient sur sa droite alors que Mick en désarmaient un grand nombre. L’échange armé dura de longues minutes jusqu’à ce que le silence fasse place dans le village.  

Le calme fut à nouveau maitre des lieux et la tension diminua progressivement.  

Kaori regarda autour d’elle et vit ses amis à couvert derrière une voiture criblée de balles. Ryô se releva et s’avança vers l’homme qui s’était avancé vers eux en premier. Ce dernier était blessé mais toujours vivant.  

 

-Alexandro, je présume ? lui demanda-t-il en espagnol.  

 

L’homme le regarda d’un air méprisant et lui souris.  

 

-Oui… comment as-tu deviné ?  

-Le comité d’accueil, ricana le nettoyeur. Bon, nous sommes pressé et ce genre de désagrément me met plutôt de mauvaise humeur alors dis-moi pour qui vous travaillez ? enchaina le japonais la voix dure.  

-Nous sommes des mercenaires… on a juste entendu qu’il fallait vous tuer si vous arriviez jusqu’à nous pour avoir un pactole mais on ne sait pas de qui ça vient… fini par articuler l’hispanique sentant l’aura noire se répandre autour de lui.  

-Où avez-vous entendu ça ?  

-Le bruit court que le fils de Kaibara est de retour… et qu’il faut le tuer… sa tête vaut de l’or !  

 

Ryô se figea. Il était donc attendu. Plus aucun doute sur les intentions du kidnappeur de sa fille, c’était lui la cible principale et pas un vulgaire trafic d’enfants. Ils seraient donc attendus dans tout leur périple et devraient faire attention à leurs arrières. Ils n’avaient donc aucune avance sur leur ennemi, celui-ci savait déjà qu’ils étaient là.  

Falcon qui avait suivi la conversation, prit la parole à son tour pour comprendre comment Raùl avait pu se faire avoir. L’homme se mit à rire en expliquant sommairement que beaucoup d’anciens contacts du mercenaire japonais avaient été trompés pour les faire tuer plus vite.  

Le groupe comprit alors qu’ils allaient devoir faire sans soutien sur place.  

 

S’éloignant de l’homme à terre, Mick demanda à Ryô comment ils allaient faire pour les armes si Raùl s’était fait posséder.  

 

-On va devoir ruser et naviguer à vue. Je pense que ça va nous ralentir encore plus… s’exaspéra le nettoyeur.  

 

Alors qu’ils repartaient vers leur jeep, une femme d’environ la vingtaine, habillée en treillis militaire, s’avança d’un pas sur vers eux. Sur la défensive, les quatre amis attendirent sa venue.  

 

-Américains ? lança-t-elle.  

 

Mick répondit en premier en anglais.  

 

-Yes !  

-Merci de nous avoir débarrassés de ces hommes, enchaina-t-elle dans un anglais parfait. Ils ont pris possession de notre village depuis deux mois maintenant. Nous n’avons rien pu faire. Demandez-moi ce que vous voulez, j’essayerai de vous aider au mieux.  

-Ton nom ? demanda en espagnol Umi.  

 

La femme loin d’être affolée par la carrure de l’homme, lui répondit avec le sourire.  

 

-Camila !  

 

Ils se regardèrent tous, se demandant si ce n’était pas encore un piège puis Ryô prit la parole en anglais.  

 

-Tu connais un guide de confiance ?  

 

Camila réfléchit et un immense sourire fendit son visage.  

 

-Oui, moi !  

-Non, je suis sérieux, on a besoin de quelqu’un qui peut nous guider dans la forêt.  

-Mais moi aussi je suis sérieuse ! Je peux vous guider où vous le souhaitez, je suis née dans la forêt !  

 

Le petit groupe se regarda tour à tour. Une certaine tension émanait des hommes. Contre toute attente, Kaori prit la parole dans un anglais plutôt correct.  

 

-Pourquoi veux-tu nous aider ? demanda-t-elle avec un léger sourire.  

 

La jeune hispanique lui rendit son attention et lui répondit avec enthousiasme.  

 

-Car vous nous avez aidé à faire partir ces hommes et que nous avons un ennemi commun.  

-Un ennemi commun ? lança vivement la japonaise.  

 

La jeune femme au teint foncé perdit son beau sourire et baisa la tête.  

 

-J’ai entendu ce que vous a répondu ce mercenaire et j’en ai conclu que les enfants qu’ils avaient pris au village à leur arrivée, étaient pour les hommes qui veulent vous tuer.  

 

Elle se tourna vers Ryô et enchaina en espagnol.  

 

-Tu as la même aura que ces hommes, tes amis aussi mais pas la femme… pourtant c’est toi qu’on veut tuer n’est-ce pas ?  

 

Ryô se contenta d’un signe de tête et attendit la suite des explications de la femme.  

 

-Ils ont pris ma petite sœur… Ella. A son âge, j’ai peur de ce qu’ils vont lui faire… continua-t-elle cette fois en anglais.  

-Quel âge a-t-elle ? demanda doucement la nettoyeuse.  

-12 ans…  

 

Kaori comprit à l’expression de la femme qui se tenait devant elle que ce qu’elle risquait, n’était même pas ce qu’elle pouvait imagier de pire. Le pays était en proie à des milices et des trafics en tout genre dans des étendues de forêt tellement immenses qu’il faudrait plusieurs vies pour les visiter toutes.  

De longs frissons la parcoururent et elle pensa à sa fille. L’air lui manqua et elle dut se tenir à son mari pour ne pas tomber. Elle ne prenait vraiment conscience que maintenant de l’horreur de la réalité et du lieu où elle était. Les mercenaires qui les avaient pigés n’étaient pas des bandits à la petite semaine qu’on pouvait rencontrer à Tôkyô et même les ennemis les plus redoutables qu’ils avaient affrontés au Japon, n’avaient pas l’avantage du lieu comme ceux qu’ils devaient affronter actuellement. Sa tête se mit à tourner sans qu’elle puisse faire quoique ce soit et il fallut que Ryô la rattrape pour qu’elle ne tombe au sol. Ses yeux se fermèrent et elle sombra dans l’inconscience.  

 

 


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