Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteurs: saoria , tennad , RKever , Indiana , usakisa , bulma , paty , lyly , TOKRA , bindy5 , Kaoridu86 , Catzen20

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 02-02-09

Mise à jour: 11-11-09

 

Commentaires: 189 reviews

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Humour

 

Résumé: Dans cette fic, vous trouverez: Des stripteaseurs, un remake de Flashdance, Kaori en infirmière, une chienne bientôt à terme, Ryô impuissant, un perroquet complètement fêlé du ciboulot, des journalistes en attente du scoop du siècle, une revue porno collector à 120480 yens et le tout sur fond de romance! allez voir!

 

Disclaimer: Les personnages de "Une cliente un peu particulière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Une cliente un peu particulière

 

Chapitre 12 :: Kaori la guerrière (Tennad)

Publiée: 29-03-09 - Mise à jour: 29-03-09

Commentaires: Coucou à toutes et à tous! Après un recrutement intensif me voilà dans l'équipe. J'espère que ce chapitre vous plaira autant. Merci pour tous vos encouragements et amusez-vous bien! Et n'hésitez pas à laisser vos impressions! Bisous!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

La porte refusait de s'ouvrir. Qu'est-ce que ça voulait dire? Si les objets comme cette porte commençaient à faire des siennes, Kaori n'allait pas résister longtemps à l'envie de tout détruire.  

Elle insista un peu plus mais toujours rien.  

Ryô regarda sa partenaire se débattre avec la poignée de la porte :  

 

- Bah alors, on n'a plus de force pour ouvrir une porte ? Voilà ce qui arrive quand on joue de la massue à tout va, après tu n'as plus de force. Hahahaha.  

 

Kaori, toujours la poignée en main, regarda son partenaire avec une colère non dissimulée. Elle lui sourit, il déglutit et d'un coup sec elle tira sur la poignée. La porte se détacha des ses gonds et au ralenti, Ryô put voir sa partenaire se retourner agitant la porte au dessus d'elle et l'abattre sur son pauvre corps déjà contusionné.  

 

Elle sortit de la pièce sans un regard.  

 

Kaori finit par redescendre en laissant son partenaire à ses idioties. Il ne changerait jamais, pas moyen d’être sérieux deux minutes avec lui. Et pourtant à chaque fois elle voulait y croire, qu’enfin il se déclarerait, qu’il la prendrait dans ses bras et l’embrasserait… mais non Ryô faisait l’imbécile et tournait tout en dérision… fallait qu’elle arrête de se faire du mal et de penser que les choses pouvaient encore changer sinon elle allait déprimer.  

 

Kaori arriva en haut des marches et put constater que Doc avait finit de ranger, il ne s’en était pas trop mal tiré, son salon avait à peu près reprit la forme d’un salon. En parfaite ménagère qu’elle était, il lui restait quand même une chose à faire. Elle descendit tranquillement les escaliers et se dirigea vers la cuisine en reprenant au passage le magazine des mains du Doc qui était plongé en pleine « lecture » sur le canapé.  

 

- Hey, j’étais en train de lire un article très intéressant. Se plaigna-t-il.  

- Je n’en doute pas, répondit-elle sans même se retourner.  

 

Doc se renfrogna et se positionna en tailleur, les bras croisés et l’air boudeur.  

A peine entrée dans la cuisine, Kaori revint au salon :  

 

- Où est Saeko ?  

- …  

- Je ne suis pas d’humeur à jouer aux devinettes alors je vous conseille d’être plus loquace, dit-elle en tapotant le magazine contre sa main.  

- Elle est partie.  

- Je le vois bien mais elle a dit quelque chose.  

- Oui.  

- Et alors ?  

 

Doc s’amusait de voir Kaori s’énerver. Elle semblait frustrée et avait besoin de relâcher la vapeur.  

 

Il se leva du canapé et se dirigea vers la jeune femme.  

 

- Elle avait besoin de ce que seul un homme peut lui apporter. Mais ne vous inquiétez pas jeune demoiselle, même si je l’ai faite souffrir je lui ai dit que mon cœur et mon corps n’appartenaient qu’à vous ! Finit-il en joignant ses mains à celles de Kaori.  

 

Une goutte de sueur apparut sur la tempe de la nettoyeuse, elle commençait à voir rouge. Oui elle voulait une déclaration mais pas de cette vieille chose.  

Sans prévenir une massue estampillée « spécial crétin qui parle pour ne rien dire » s’abattit sur le vieil homme qui crut sa dernière heure arrivée, encore une fois.  

 

Le praticien se releva aussi dignement que possible et repris contenance et sa place sur le canapé tout en ignorant Kaori.  

 

 

Celle-ci était repartie dans la cuisine, elle posa le magazine sur la table, prit une bobine dans le placard et une paire de ciseaux dans le tiroir avant de retourner au salon.  

 

Sans une explication, elle s’approcha du Doc et d’Esméralda qui se tenait fièrement sur son épaule. Cet étrange duo regarda anxieusement cette jeune femme avec son attirail, une bobine de ficelle de cuisine et des ciseaux : Qu’avait-elle derrière la tête ?  

 

- Je sais qu’il n’est pas toujours facile de trouver des idées pour les repas mais de là à vouloir manger Esméralda…  

 

Doc était choqué, outré de constater que Kaori était prête à tout pour nourrir son partenaire, même à cuisiner littéralement leur cliente.  

 

Kaori, elle, ne comprenait rien aux propos de l’homme et au vu des têtes qu’affichaient ses « invités », elle s’interrogea mais n’eut pas à réfléchir car déjà le vieil homme se prosternait à ses pieds et l’implorait :  

 

- S’il te plaît, ne fais pas ça à cette pauvre bête sans défense… je te dirais tout ce que tu veux savoir. Saeko veut juste que Ryô la rejoigne au Cat’s, c’est tout ce que je sais… je te le jure ! Mais laisse Esméralda en dehors de ça !  

 

Kaori resta sans voix face au comportement de l’homme, qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle le regarda puis chercha sa « cliente » restée sur le canapé et qui cherchait désespérément à se cacher sous un coussin puis elle arrêta son regard sur ce qu’elle avait dans ses mains.  

« Il croit que je veux faire rôtir cette oiseau de malheur ? Heureusement qu’il n’a pas assisté à ce qui s’est passé un peu plus tôt ! », elle se mit à rire nerveusement.  

Au moins elle savait pourquoi Saeko était venue : sûrement encore pour refiler une de ses missions à Ryô. Elle soupira.  

Kaori reprit son calme, « une chose à la fois » pensa-t-elle.  

 

Elle tira sur la bobine et quand elle estima la distance nécessaire suffisante, coupa net la ficelle.  

 

- Très bien, alors en attendant attachez-vous tous les deux avec Esméralda, dit-elle en tendant le bout de ficelle au Doc.  

- Pourquoi ? Elle est sage, regarde.  

 

Esméralda se lissa les plumes et prit un regard à vous fendre l’âme, Kaori crut voir une ébauche de sourire :  

 

- Gentilllllllllle ! Esméraaaaaaaaaldaaaaaaa !  

 

Kaori sourit malgré elle, quel drôle d’oiseau quand même !  

 

- Oui je vois ça et c’est justement pour éviter tout dérapage que vous devez vous lier. Le ménage est fait et j’aimerais que ça reste ainsi un petit moment et il manque une chose.  

 

Doc et sa compagne restaient suspendus aux lèvres de Kaori mais ne voyaient pas où elle voulait en venir.  

 

- Il faut aérer cette pièce car entre l’odeur de chien en rut que vous êtes et des « oublis » d’Esméralda, cette pièce est irrespirable et l’odeur va s’incruster partout. Alors dépêchez-vous d’obéir pour que je puisse ouvrir la fenêtre.  

 

En effet, Kaori ne voulait pas réitérer la course poursuite après ce volatile alors il était hors de question qu’elle s’échappe à nouveau, elle se sentit lasse rien qu’en y repensant.  

 

Les deux acolytes obtempérèrent sans broncher, ils avaient d’autres chats à fouetter s’ils voulaient mettre leur plan à exécution.  

 

Kaori attendit la ficelle soit correctement nouée à la main du Doc et à la patte d’Esméralda, se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit en grand. Elle en profita pour prendre un grand bol d’air. Elle avait besoin de respirer et de retrouver son calme. Elle n’était réellement pas aidée dans cette maison, et si sa client survivait à cette semaine, il en était moins sûr pour Kaori qui à ce rythme se retrouverait vite en maison de repos. Elle aussi avait besoin de s’aérer.  

 

C’est le moment que choisit Ryô pour apparaître.  

Il avait réussi à se retenir de commettre un acte envers Kaori qu’il n’était pas prêt à assumer, heureusement qu’il avait senti la présence du Doc dans le couloir, c’est ce qui l’avait fait revenir à la réalité. Cette situation commençait à lui peser, la tentation de sauter sur sa partenaire était de plus en plus forte.  

Il bouillonnait intérieurement car même s’il lui prenait l’envie de pousser sa relation avec sa partenaire, il n’était pas en état d’assurer quoique ce soit : ses bijoux de famille étaient en feu et en morceaux. C’était à peine s’il pouvait lever le drapeau sans hurler de douleur.  

Une fois Kaori sortie de sa chambre, il s’était empressé de se passer de la pommade pour soulager ses membres endoloris. Cela lui avait fait beaucoup de bien puis il avait refait les bandages et s’était habillé. Il avait opté pour un pantalon plus large et plus confortable pour ne pas que ses attributs déjà malmenés se retrouvent à l’étroit dans un jean.  

Il ne s’était pas attarder plus longtemps car savoir Kaori seule avec Doc ne le rassurait pas. Il se méfiait de cette vieille chouette car il se doutait que ce dernier n’en resterait pas là et qu’il tramait quelque chose. Il fallait qu’il le garde à l’œil.  

 

Ryô rejoignit son ange et ses cauchemars (entendez Doc et Esméralda).  

 

- Tu es folle d’ouvrir cette fenêtre, la dernière fois ça t’as pas suffit ! Cria-t-il à l’encontre de Kaori.  

- Ne hurle pas comme ça ! J’ai pris mes précautions avant, dit-elle en désignant le couple sur le canapé.  

 

Doc ressemblait à une marionnette avec son bras qui montait et redescendait dans les airs. Esméralda tentait par tous les moyens d’accéder à la fenêtre mais sans résultat car elle semblait tracter un poids que ses pauvres ailes ne pouvaient supporter. Elle abandonna pour le moment ses rêves de liberté et revint s’installer docilement sur l’épaule du Doc.  

 

- Bien, vu que l’on est tous prêts, on va au Cat’s. On prendra le petit déjeuner là-bas car Saeko nous y attend. Annonça Kaori en se dirigeant vers la porte.  

- Euh, vous pouvez faire un détour par chez moi ? Demanda Doc.  

- Pourquoi faire ? S’inquiéta Kaori.  

- Laisse Kaori, si Doc veut rentrer chez lui, pas de soucis. On viendra récupérer le piaf à la fin de la semaine.  

 

En un éclair, Ryô poussait dehors Doc et ses affaires.  

 

- Pas si vite, mon petit bonhomme. Je ne pars pas, c’est juste que j’ai oublié deux ou trois bricoles pour mon petit confort personnel.  

- Et de quoi peux-tu avoir besoin d’autre à part des affaires de rechange en cas d’incontinence ? Répondit Ryô.  

- Tu parles par expérience, mou du spaghetti ? Lança l’aïeul.  

 

Les deux hommes se défièrent du regard, prêts à en venir aux mains.  

 

- J’en ai marre !! Ça suffit vos âneries ! On dépose le Doc chez lui, il fait ce qu’il a à faire, on passe au Cat’s voir Saeko et on le récupère en rentrant !  

 

Kaori avait hurlé si fort que les deux hommes s’étaient cramponnés l’un à l’autre et se retrouvaient scotchés au mur avec en prime une massue.  

 

Sans les attendre, Kaori se dirigea au garage pour sortir la voiture. Les autres la rejoignirent et s’installèrent dans le véhicule.  

Le trajet se faisait en silence, on pouvait entendre une mouche voler, en l’occurrence Esméralda battre des ailes et piailler à tout va :  

 

- Carambaaaaaa ! Carambaaaaaaa !  

 

Kaori se concentrait sur la route et Ryô se retenait de ne pas ne pas chatouiller son magnum. Seul Doc semblait amuser par la bonne humeur d’Esméralda.  

 

Très vite ils arrivèrent chez le Doc.  

 

- Prenez tout votre temps les enfants. J’en ai pour un petit moment et je vais en profiter pour faire faire le tour du propriétaire à Esméralda. On sait jamais, si elle devait revenir me voir.  

- Ouais, ouais. Surveille-la, c’est tout ce qu’on te demande.  

 

Et sans plus de préambule Ryô fit signe à Kaori de repartir.  

 

- Enfin du calme. Ça fait du bien, non ?  

- …  

- Kaori, wouou tu m’écoutes ?  

- Oui et j’aimerais aussi pouvoir profiter de ce calme.  

 

Sa partenaire n’était pas à prendre avec des pincettes. Avec ces derniers évènements ça n’avait rien d’étonnant. Elle était sur les nerfs et lui aussi.  

Aller au Cat’s leur ferait sûrement du bien étant donné qu’il n’y aura pas de trouble-fête à plumes.  

 

Kaori gara la voiture devant le commerce et City Hunter rentra calmement dans le café.  

Automatiquement Kaori s’installa au comptoir suivi de Ryô qui ne tenta même pas de sauter sur Miki. Il avança en essayant de garder une posture digne et fière mais ça blessure de guerre l’empêchait d’être aussi charismatique et énergique qu’à l’accoutumé.  

 

- Et bien, vous avez une tête tous les deux. La cohabitation avec Doc se passe mal ? D’ailleurs où est-il ? Et votre cliente ? Demanda Miki en leur servant des cafés.  

 

Kaori prit sur elle en racontant une partie des mésaventures de cette nuit et en omettant volontairement ce qui ne concernait que Ryô et elle.  

Miki la gratifia d’un sourire et l’encouragea à tenir bon, qu’il ne restait que quelques jours à supporter ce calvaire. Kaori finissait à peine son récit que Saeko fit son entrée :  

 

- Bonjour ! Alors Ryô, en forme ?  

 

Elle s’avança d’un pas félin et avec un déhanchement des plus sensuels.  

Ryô sentit son compagnon se réveiller et retomber aussitôt. Décidément, non ce n’était pas la grande forme mais hors de question de montrer le moindre signe de faiblesse devant cette tigresse.  

 

- Qu’est-ce que tu veux Saeko ? Si c’est pour une mission, tu attendras ton tour, je suis déjà occupé en ce moment. Et avec ce que tu me dois, je n’accepterais plus rien avant que tu m’ais signé cette reconnaissance de dettes !  

 

Il s’était levé et dressé devant l’inspectrice en agitant une longue feuille – qui devait au moins faire un kilomètre de long – sur laquelle était répertorié tous les coups promis ainsi que les dates et les motifs.  

 

Sans comprendre la jeune femme se retrouva le cul par terre à se demander comment, même dans son état, cet homme pouvait encore penser à ça.  

 

- Très bien. Si tu le prends comme ça, je suis sûre que je peux m’arranger avec quelqu’un d’autre. Mick est libre en ce moment, je crois ? Saeko semblait réfléchir.  

- Qu’est-ce que tu trafiques ? Lança Ryô jaloux qu’elle ose le remplacer par un autre et surtout par Mick.  

- En quoi ça peut t’intéresser ? Je pense seulement que Mick peut très bien te remplacer et qu’il sera moins gourmand pour la récompense.  

- Non, non… tu traites avec moi ou avec personne ! Sinon fini je ne t’aiderais plus ! Même si tu me suppliais.  

 

Ryô pensait l’avoir mise au pied du mur, elle ne pouvait pas se permettre pas de se passer de ses services et de ses dons naturels.  

 

S’en suivit une négociation des plus ardues entre les deux professionnels sur le montant de la récompense en nombre de coups bien entendu.  

Falcon, Miki et Kaori suivaient cet échange sans que cette dernière n’intervienne, elle en connaissait déjà le dénouement et de toute façon elle n’avait pas la force de lutter contre Ryô. Elle contempla son café qui sembla avoir plus d’intérêt à ses yeux.  

 

Elle reporta son attention sur son partenaire qui revenait s’asseoir extrêmement fier de lui alors que Saeko prenait déjà congé de ses amis avec un large sourire satisfait sur les lèvres.  

 

- On va avoir du boulot partenaire, dit-il tout sourire.  

- Combien ? Demanda Kaori.  

- Protéger une vie, ça n’a pas de prix Kaori !  

- Qui et pourquoi ?  

- Heu… je sais même pas en fait. Hihihi elle me donnera les infos en temps utile, sûrement.  

- Donc pour résumer : tu as accepté une mission dont tu ne sais rien, ni motifs, ni noms, rien. Et on ne sera pas payés.  

- Ne t’énerves pas, tu connais Saeko…  

- Tu t’es encore fais avoir !  

 

Une belle massue en or plaqué intitulée « même quand mon mokkori est en arrêt, mon cerveau est inutile ! » fit son apparition et Ryô se retrouva dessous à se demander comment il en était encore arrivé là.  

 

Kaori finit son café et jugea qu’il était temps de récupérer Doc et l’oiseau pour rentrer à la maison. Elle remercia gentillement les tenanciers pour leur soutient et leur compréhension et attrapa son partenaire par le col pour le balancer sans ménagement dans la voiture.  

 

Ils arrivèrent très vite à destination car Kaori n’avait pas envie de perdre de temps. Arrivés devant chez le Doc, Ryô reprit ses esprits et appuya sur le klaxon.  

 

- Tu veux nous rendre sourd ? Sors et vas les chercher ! Ordonna Kaori.  

- C’est toujours moi qui me tape le sale boulot ! Je te signale que je suis handicapé !  

- Du mokkori et du cerveau mais tes jambes vont très bien alors… BOUGE !!!!  

 

Ryô ne trouva rien à répondre à ce cri du cœur et marmonna à qui voulait l’entendre qu’il était mal aimé. Il tambourina à la porte de la maison. Pas de réponse. Il tourna la poignée et entra. Il guetta le moindre bruit mais toujours rien. Il fit le tour de la propriété mais il dut se rendre à l’évidence il n’y avait personne.  

 

Alors qu’il allait rejoindre sa partenaire pour l’informer de la situation, ce fut elle qui vint à sa rencontre.  

 

- Vous en mettez du temps, qu’est ce que vous faites ?  

- Tu vas rire Kao-chérie…  

- Quoi ? Doc n’est pas prêt ? Esméralda s’est envolée ? Où est-ce qu’ils sont ? Kaori commençait à paniquer.  

- Y a personne. J’ai fait le tour et tout vérifié mais la maison est vide.  

 

Kaori regarda Ryô sans réagir, elle ne savait plus si elle devait hurler ou pleurer.  

Pourquoi ils lui faisaient ça à elle ! 

 


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