Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: eli

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 29-11-08

Mise à jour: 30-11-08

 

Commentaires: 11 reviews

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Sci-FiRomance

 

Résumé: Fic alternative.Ryo vient de débarquer au Japon. Quand il emmenage dans son appartement il a le plaisir d'avoir une colocataire "post mortem"avec lui.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le fantôme de mon appartement " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pa ...

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   Fanfiction :: Le fantôme de mon appartement

 

Chapitre 2 :: hôpital, urgence et tout ce qui va avec...

Publiée: 30-11-08 - Mise à jour: 30-11-08

 


Chapitre: 1 2


 

Chapitre 2  

 

 

1 mois avant  

 

 

Novembre 199X, 6h du matin  

 

 

Une femme d’une vingtaine d’année sortait de son appartement, elle avait ses clefs en main et les faisait tournoyer autour de son index. Elle ouvrit la portière puis mit en marche le moteur. Elle appuya sur un bip pour ouvrir la porte du garage et se dirigea vers son lieu de travail.  

 

 

Sa nuit avait été courte, elle était interne en médecine dans le grand hôpital de Shinjuku et les personnes malades ne prenaient pas de congées et puis un braquage à la banque central de Shinjuku n’avait rien arrangé.  

 

Beaucoup de victimes s'étaient fait ressentir, quelques dizaines de morts dont les médecins (dont elle) ont essayé de sauver la vie mais qui malheureusement ne survécurent pas. Elle n’avait donc pas chômée.  

 

Elle assistait le docteur Samori au cours de plusieurs interventions et elle ne rentra que chez elle, que vers 1h du matin quand Mr Samori lui avait dit qu’il valait mieux qu’elle parte car elle ne servait plus à rien.  

 

Bien que la journée précédente fût chargée celle-ci s’annonçait déjà bien longue. Mais rien qu’en admirant le lever du soleil et la ville dans toute sa splendeur, que cela suffit à redonner de l’entrain à la jeune interne.  

 

 

Quand elle entra dans l’hôpital, elle fit son petit rituel. Elle  

gara sa voiture dans la place qui lui était réservé, elle monta les escaliers pour se retrouver dans les couloirs de l’hôpital puis entra dans une salle. Elle ouvrit son casier, sortit sa blouse et tout le matériel dont elle avait besoin. Puis elle se mit en condition pour pouvoir travailler.  

 

 

Durant toute la matinée, la femme fut plutôt soulagée, il n’y avait presque personne au urgence. Mais elle était quand même occupée, elle voulait prendre des nouvelles de ses patients de la veille, pour voir si ils se rétablissaient bien. Ou pour voir si d’autres morts s’étaient fait ressentir durant la nuit.  

 

Mais ce repos fut de courte durée car à 13h, les ambulanciers ramenèrent un « arrivage » de blessés en raison d’un grand incendie dans un des grattes ciel de la ville. En peu de temps elle dû ausculter les victimes, faire un diagnostic préliminaire puis faire un dispatching selon la gravité des blessures et diriger les brancardiers vers les salles appropriées. Elle assista pour une seconde journée consécutive le docteur Samori. Avec le nombre de grands brulés et le nombre de cas important à soigner en premier,la seconde partie de la journére paru longue et épuisante.  

 

 

Mr Samori voyant que la jeune interne n’en pouvait plus et qu’elle commençait à piquer du nez, lui conseilla de quitter les lieux et de rentrer chez elle. Car comme il le disait la fatigue trompe la vigilance et met en péril la santé des patients.  

 

 

Donc en plein milieu de la nuit, elle quitta le parking de l’hôpital pour se rendre à la maison. Il est vrai qu’elle clignait de plus en plus souvent des yeux et cela n’annonçait rien de bon. Le chemin du retour se fit à vive allure et la jeune femme se dit « Je suis très fatigué et je roule trop vite ». Elle essayait de se maintenir éveillée et cela marchait tant bien que mal.  

 

 

Puis dans un moment d’inattention, elle grille un feu rouge et se fait percuté par une autre voiture venant de sa gauche. La jeune femme commence à avoir la tête qui tourne car sa voiture fait « toupie » à une vitesse fulgurante. Puis par inadvertance, elle avait oublié d'accrocher sa ceinture et fut donc projetée sur la vitre avant de la voiture.  

 

Le conducteur qui a percuté la femme s’arrête, lui par chance n’a rien et sa voiture non plus. Il essaye tant bien que mal d’extirper la jeune femme et appelle le 911 (NDA : DSL mais je ne sais pas comment cela se passe au Japon alors j’ai utilisé la méthode américaine). Les secours se mettent donc en route et arrive vite fait sur place. Ils font un diagnostic puis décident de faire quelque chose sur place et puis ils lui font les soins approprier et la mette sous perfusion.  

 

Tandis que le conducteur se fait interroger par la police pour savoir ce qu’il s’est passé.  

 

D’après les policiers la jeune femme était interne au grand hôpital et l’un des ambulanciers confirme qu’il l’avait déjà vu.  

 

« Tension à 8/6 pouls : 140, ça sent mauvais, elle est entrain de partir »  

 

En effet la tension chutait alors ils mirent en route un appareil et un des deux dit :  

 

« Tu m’envoies 300 joules »  

 

« C’est bon y a le jus cria l’autre, on s’écarte » puis il frotta les 2 poignées de l’appareil l’une contre l’autre puis les mit sur le corps de la jeune femme. Sous l’impulsion de la décharge le corps se courba brutalement.  

 

« On la perd, met à 360, VITE »  

 

« C’est bon, on s’écarte »  

 

Le corps se redressa puis retomba inerte. Ils refirent plusieurs décharges avant que la tension redevienne stable. Mais anormalement il y eut un problème.  

 

Celui qui connaissait la femme dit : « Elle nous refait un arrêt cardiaque »  

 

Ils essayèrent de la réanimer plusieurs fois mais peine perdue.  

 

Celui qui ne connaissait pas la jeune femme dit « décédé à 3h du matin ».  

 

Mais l’autre ne voulait pas s’arrêter et essayait de lui faire un massage cardiaque ou n’importe quoi qui était dans ses compétences pour l’a maintenir en vie alors que la machine indiquait que son coeur ne battait plus.  

 

« Arrête ca ne sert plus à rien »  

 

« Ferme ta gueule et aide moi, repasse encore à un demi milligramme d’adrénaline et monte à 400 »  

 

« Arrêtes tu perds la tête, calme toi cela ne sert plus à rien.»  

 

Les ambulanciers décidèrent donc de partir car il n’y avait plus rien à faire maintenant se serait à la morgue de s’en occupé.  

 

Les 2 ambulanciers commencèrent à discuter.  

 

« Qu’est ce qui t’as pris ? »  

 

« Elle n’a pas 30 ans, est médecin, et elle est belle à mourir »  

 

« C’est d’ailleurs ce qu’elle vient de faire ! Et ça change quoi qu’elle soit belle et médecin si elle était moche et caissière tu ne te serais pas aussi bien occupé d’elle, c’est ça ? »  

 

 

Il n’eut pas le temps de rétorquer quoi que se soit quand il entendit un bip court et répétitif et en regardant on pouvait voir un cœur qui clignotait.  

 

 

« Elle n’est pas morte, regarde son cœur bat et elle respire, il faut y aller d’urgence »  

 

 

Le chauffeur ayant entendu les 2 compères parler de la femme comme étant encore en vie, il fila jusqu’à l’hôpital où justement celle-ci travaillait et qui par chance n’était plus très loin.  

 

Ils arrivèrent au urgence, parlèrent du cas de la femme et se fut le Dr Samori qui s’occupa d’elle.Il lui fit tous les examens possibles et décida de la mettre sous perfusion dans une chambre seule.  

 

Le docteur alla jusqu’à l’accueil et dit à la femme qui s’occupait du standard  

 

« Faites ce numéro, s’il vous plaît et donner moi le combiné »  

 

Le docteur tendit le bout de papier avec le numéro, elle le composa et quand ça sonna, elle passa le combiné au docteur.  

 

« Merci, Mlle »  

 

« Allo, Hideyuki, c’est le docteur Samori au téléphone.  

 

Je voudrais que vous veniez me voir tout de suite à l’hôpital, c’est urgent, et j’aimerais parler de cela avec vous de vive voix plutôt que par téléphone. Vous serez là dans 20 min, d’accord je vous attendrais devant l’accueil des urgences. À tout de suite »  

 

« Mlle, quand Hideyuki arrivera, appelez moi grâce au micro pendant ce temps là je vais faire un tour pour voir si tout va bien »  

 

« Oui Docteur »  

 

20 minutes plus tard, Hideyuki entra en trombe dans l’hôpital.  

A l’accueil, la standardiste avait reconnu le jeune homme et appela le docteur. Celui-ci arriva et prit à part Hideyuki  

 

« Bonsoir Dr »  

 

« Bonsoir Hideyuki, asseyez vous d’abord ce serait mieux. Si je vous ai appellez c’est pour vous parler de votre sœur, elle a eu un grave accident, son cœur c’est arrêté de battre pendant plusieurs minutes mais je ne sais par quel miracle elle est encore en vie. Elle est dans une chambre mais malheureusement, elle est dans le coma. »  

 

« Oh mon dieu, Kaori dans le coma, comment cela a-t-il pu arriver »  

 

Le docteur lui parla de tous de la journée d’hier puis celle qu’elle avait enchainé aujourd’hui puis la fatigue engendré ce qui a fait qu’elle est dans cet état.  

 

« Je peux la voir, docteur ? »  

 

« Bien sûr, elle est dans la chambre 222, vous prenez l’ascenseur pour le première étage et ce sera une des chambres à gauche»  

 

« Merci »  

 

Le docteur Samori avait beaucoup de peine. Il adorait Kaori, c’était la seule qui lui tenait tête, elle se battait pour des causes justes et n’approuvait pas certaines de ces méthodes car elle l’ait trouvait parfois expéditif. C’était un vrai ange et voir son frère si désemparé lorsqu’il lui a dit la mauvaise nouvelle lui avait brisé le cœur.  

 

Cette fille avait une vraie joie de vivre, elle voulait sauver les autres, elle avait vraiment la passion pour ce métier, c’était lui il y a des années. Il se rappelle encore des premières journées qu’elle effectuait ici, et la joie qu’elle avait quand son frère venait la ramener à la maison. Il adorait celui ci, ils s'était parlés plusieurs fois et le docteur trouvait cet homme formidable. Il aussi se battait pour aider les gens mais lui c'était dans un autre domaine celui de la justice.  

 

 

Il se rappelle encore de ses coups de gueule envers lui quand elle trouvait injuste qu’on ne puisse rien faire pour certaine personne, car médicalement parlant ils étaient au bout du chemin ou encore ils étaient trop pauvres et n’avaient pas de sécurité sociale.  

 

Mais elle, elle outrepassait ses limites et avait soigné toutes ces personnes. Tous les pauvres savaient qu’ils pouvaient aller la voir et ceux pour qui ce devrait être le fin, elle en avait sauvé miraculeusement quelques uns.  

 

Oui le docteur en ce moment se trouvait fautif et malheureux, tandis qu’il regardait les portes de l’ascenseur se fermer avec Hideyuki à son bord qui arborait une tête de chien battu.  

 

 

 

 

 

 

 

 


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