Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 17 chapitres

Publiée: 14-02-19

Mise à jour: 06-03-19

 

Commentaires: 29 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: NC-17 Ryo et Kaori doivent accomplir une nouvelle mission pour Saeko, aux conséquences imprévues...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le brouillard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le brouillard

 

Chapitre 1 :: chapitre 1

Publiée: 14-02-19 - Mise à jour: 14-02-19

Commentaires: Bonjour, je vous poste une nouvelle fic. Attention classée NC-17 (si je la mets dans la bonne catégorie je ne peux pas y accéder donc je l'ai sous-classée). Bonne lecture et merci pour vos reviews^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Chapitre 1  

 

C’était un beau matin de septembre. Dehors, on entendait le flot de la circulation et le tohu-bohu de l’heure de pointe. Les rayons du soleil qui pénétraient dans la pièce se posaient sur sa peau nue et la chauffaient agréablement. Cette douce sensation accompagnée des baisers déposés sur son épaule et de la caresse d’une main qui remontait le long de son dos tirèrent Kaori du sommeil. Elle laissa échapper un petit gémissement de semi-mécontentement. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, elle était encore ensommeillée, il allait la tuer...  

 

- Dormir… je suis encore fatiguée…, murmura-t-elle, refusant d’ouvrir les yeux.  

 

Le petit rire qui fusa à côté d’elle la fit sourire, malgré tout. Elle ouvrit alors les yeux, tourna la tête et plongea dans le regard gris foncé de son compagnon, ce regard qui la faisait chavirer à chaque fois. D’un mouvement preste, il la retourna et se retrouva au-dessus d’elle capturant ses lèvres dans un baiser sauvage.  

 

- Bonjour, mon ange., lança-t-il en déposant une pluie de baiser dans son cou.  

 

- Ryo, je ne veux pas me lever… Je suis encore fatiguée…, fit-elle d’un ton boudeur.  

 

- Pas de problème. On peut rester au lit. Je connais des façons très agréables de s’y occuper…, lui susurra-t-il à l’oreille avant d’en attraper le lobe entre ses dents et de le mordiller délicatement.  

 

Il entendit sa compagne gémir et sentit ses mains voyager sur son corps, attisant son désir de se fondre en elle. Connaissant ses points faibles, il prit le temps de faire monter le désir en elle, tout comme elle lui rendait la pareille, et ils finirent par savourer une fois de plus le bonheur de ne faire plus qu’un. A bout de souffle, Ryo se roula sur le dos entraînant sa compagne, la lovant contre lui, dessinant des arabesques dans son dos, frémissant au contact de ses doigts qui caressaient ses abdominaux.  

 

- Si on m’avait dit il y a un an que je me réveillerai chaque matin à tes côtés, je ne l’aurais pas cru…, lui murmura-t-il déposant un baiser dans ses cheveux.  

 

- Comme quoi le mariage de Miki et Falcon a eu du bon…, dit-elle en repensant aux évènements dramatiques qui avaient failli leur coûter la vie ainsi qu’à Miki… mais qui les avaient aussi amenés à s’avouer leurs sentiments.  

 

- Oui. Et finalement ce n’est pas si mal de ne faire mokkori qu’avec une seule et même femme. C’est un défi en soi de savoir renouveler le plaisir., plaisanta-t-il, satisfait de sa répartie.  

 

- Et Dieu sait que tu renouvelles…, se morfondit-elle faussement…  

 

- Plains-toi… Ce n’est pas moi qui t’ai sauté dessus hier soir…, lança-t-il, goguenard, un sourcil légèrement relevé.  

 

Kaori rougit vivement au souvenir de la soirée qu’ils avaient passée ensemble la veille. Elle ne se serait jamais crue l’audace de faire tout ce qui lui était passé par la tête… A croire que leur liaison l’avait libérée… Et effectivement, elle était beaucoup plus confiante en elle depuis qu’ils avaient mis des mots sur ce qu’ils étaient : un couple professionnellement et personnellement. Elle était sereine, heureuse et confiante en leur avenir. Le seul bémol était que, pour le moment, elle ne pouvait partager cela avec personne d’autre puisqu’ils avaient décidé d’un commun accord de garder cette nouvelle pour eux. Cela leur permettait de bâtir leur relation progressivement tout en n’augmentant pas le capital-risque par rapport à leurs ennemis...  

 

Donc, cette maison abritait leur secret car nul autre ne savait qu’ils avaient franchi le pas. A l’extérieur, ils gardaient leurs relations habituelles de coureur de jupons harcelée par la harpie à la massue, au grand désespoir de leurs amis. Kaori avait toujours sa chambre, pour l’apparat, mais cela faisait bien longtemps qu’elle n’y avait plus dormi. Elle le sentit bouger et le regarda d’un air interrogateur. Il lui fit un petit sourire mais elle sentait qu’il n’était pas très à l’aise.  

 

- Qu’y a-t-il ?  

 

- C’est-à-dire… enfin… Ca fait un an que Miki… Falcon…, commença-t-il, puis il s’arrêta, visiblement frustré.  

 

Il s’en voulait : c’était toujours aussi difficile pour lui de verbaliser les choses quand ils en venaient à parler de sentiments… Il respira un grand coup et tenta de mettre de l’ordre dans ses idées.  

 

- Oui, ils sont mariés depuis un an. C’est pour cela qu’on se réunit tous aujourd’hui pour faire la fête qu’on n’a pas pu faire l’année dernière…, conclut Kaori.  

 

- Je sais mais ce n’est pas cela que je voulais dire. Ca fait un an pour nous aussi., dit-il d’une voix légèrement tendue.  

 

Kaori le dévisagea se demandant ce qui l’embêtait. Elle sentit le malaise la gagner : il n’allait tout de même pas se rétracter maintenant après ce qu’il venait juste de lui dire ?…. Elle prit sur elle et se calma… Elle devait avoir confiance en lui. Ils avaient fait le plus dur… Alors que se passait-il ?  

 

- Oui, un an. Et, pour moi, c’est la meilleure année de ma vie, Ryo, le rassura-t-elle en plongeant son regard dans le sien.  

 

- Pour moi aussi. Tiens Kaori, c’est pour toi., lui dit-il en lui tendant un petit écrin.  

 

Elle le regarda surprise. Ils avaient décidé qu’ils ne se feraient pas de cadeaux tant que leur liaison resterait secrète pour éviter les discussions compromettantes avec des personnes au regard trop acéré… Elle prit l’écrin et l’ouvrit. C’était un pendentif en jade en forme de trèfle porté sur une longue chaîne en argent. Il était imbriqué dans une armature en argent incrustée sur une gourmette.  

 

- C’est magnifique., murmura-t-elle, la voix légèrement tremblante.  

 

Ryo prit le pendentif et le sépara de son armature. Il passa la gourmette à son poignet gauche. Puis il prit le collier et le passa autour du cou de la jeune femme déposant le pendentif au creux de sa poitrine, laissant ses doigts errer sur sa peau.  

 

- Juste au bon endroit, je vais être jaloux…, la taquina-t-il.  

 

- Je ne m’attendais pas à cela… Merci.  

 

Elle l’embrassa tendrement, les larmes au bord des yeux. Il lui caressa la joue.  

 

- C’est un symbole discret de ce que nous sommes : deux personnes qui ne forment qu’une. Chacun une partie du bijou, même séparés, nous restons unis.  

 

- C’est très romantique.  

 

- Oui, Mick dirait que c’est cheesy…, marmonna-t-il, mal à l’aise, même si le cadeau lui avait visiblement plu.  

 

Elle lui sourit, indulgente. Il n’y avait que lui pour ternir un beau moment trop sentimental. Bien sûr, elle aurait aimé qu’il lui dise qu’il était prêt à parler d’eux mais elle sentait que ce n’était pas encore le moment… Il progressait. S’il avait encore besoin de temps, elle pouvait encore patienter.  

 

- Bon, Monsieur Saeba, il serait temps de se lever…, fit-elle en soulevant les draps pour sortir.  

 

- Non, je veux un cadeau aussi…, susurra-t-il en la retenant et la forçant à se rallonger.  

 

- Encore ?, s’exclama-t-elle, faussement outrée.  

 

Il acquiesça et commença à embrasser et tracer des sillons avec sa langue sur son ventre et au creux de ses seins là où reposait le pendentif. Il la sentait haleter et frémir à son contact. Soudain, il prit le drap et la couvrit, lui faisant signe de ne pas bouger, de ne pas parler, et s’assit nonchalamment dans le lit. La porte s’ouvrit sans prévenir et Mick apparut, essoufflé.  

 

- Hi guy !, lança-t-il.  

 

- Salut, Mick. Ca t’arrive de sonner ?, répondit Ryo, prenant un air ennuyé.  

 

- Pourquoi t’es occupé ?, fit Mick, voyant son ami encore au lit.  

 

Soudain, il s’aperçut qu’effectivement Ryo n’était pas seul. Son visage se referma. Après tout ce par quoi ils étaient passés, il trouvait encore le moyen de mettre une autre femme que celle qu’il aimait dans son lit… Ce type était incurable.  

 

- Désolé. J’espère pour toi que Kao ne s’en apercevra pas. T’es un homme mort, sinon…  

 

- Je sais., dit Ryo en chassant la main aventureuse qui le caressait très audacieusement sous les draps.  

 

- J’étais venu te dire qu’il y avait un défilé de lingerie mais je pense que tu as mieux à faire.  

 

- Merci, vieux. Une prochaine fois…  

 

Mick le laissa et Ryo se tourna vers sa compagne qui le regardait d’un air mutin, les yeux brillants de désir.  

 

- Ca c’était très bas. C’est l’heure de la vengeance., lui dit-il en fondant sur elle comme un prédateur.  

 

Ils s’aimèrent tant et si bien qu’ils arrivèrent en retard à la fête organisée par Miki et Falcon. Tous leurs amis étaient réunis. Ryo fit son entrée en allant se scotcher sur Miki qui l’envoya valser d’une habile prise de karaté. Il fit ensuite la rencontre très tranchante avec les lames effilées de Saeko, du genou de Reika et du plateau de Kasumi. Quand il eut fait le tour, il se tourna pour voir qui il n’avait pas salué et se retrouva nez à nez avec la massue de Kaori. Il déglutit et se retrouva encastré dans le sol.  

 

- Je voulais juste me montrer amical., chouina-t-il…  

 

Elle se pencha vers lui, lui offrant une vue imprenable sur son décolleté, pour atténuer la douleur du coup de massue. A la lueur qui brilla dans ses yeux momentanément, elle sut que ça lui plaisait.  

 

- La prochaine fois, tu seras amical de loin., lui asséna-t-elle, avant de le laisser.  

 

- T’es trop méchante.  

 

Ryo se releva et essaya d’aller se faire consoler par Miki mais dut rebrousser chemin face au bazooka de Falcon. Il rejoignit Mick.  

 

- Alors ce défilé ?  

 

- Ah la la ! Tu as loupé des miss Mokkori en lingerie fine…, fit Mick, la bave aux lèvres.  

 

- Et toi ? Tu ne t’es pas fait attraper par la massue ?  

 

- Non, non. Elle est partie à temps…, mentit Ryo, en regardant Kaori qui discutait joyeusement avec Miki et Saeko.  

 

De plus en plus, il se demandait ce qui le retenait de dévoiler leur relation. Ils étaient bien ensemble, s’entendaient à merveille, avaient su garder leur professionnalisme… Depuis qu’ils avaient franchi le cap, il avait gagné en sérénité. Leurs amis seraient heureux pour eux, peut-être un peu fâchés qu’ils les aient trompés pendant tous ces mois, mais ça leur passerait. Il faudrait qu’ils en parlent.  

 

Il sourit en repensant à leur matinée, à sa réaction quand il lui avait offert le collier. Il avait eu cette idée un mois auparavant et en avait demandé la confection à un artisan qu’il connaissait. C’était un coup de tête mais il ne le regrettait pas. Il n’avait jamais été avec une femme aussi longtemps, jamais été avec une femme en couple d’ailleurs. Il avait flirté, couché, s’était amouraché mais n’avait pas vraiment aimé jusqu’à Kaori.  

 

Dire qu’il la voyait plus comme une petite sœur par procuration au début et aujourd’hui… Aujourd’hui c’était la femme qui partageait ses jours comme ses nuits, à ses côtés dans le danger, face aux ennemis, prête à tout pour lui… tout comme il l’était pour elle. Il se rappela les mots qu’il avait dits au Général Kreutz, qu’il était prêt à tout pour survivre pour la femme qu’il aimait et prêt à tout pour ne pas la laisser mourir. Mais jusqu’où était-il prêt à aller pour la rendre heureuse ?…  

 

- Ryo, ça va ?, lui demanda Saeko, d’une voix suave, le tirant de ses pensées.  

 

D’un coup d’oeil, il sut que son approche était loin d’être désintéressée et ça l’agaça. Il prit un air blasé.  

 

- Ca va, merci Saeko. Et toi ? Tu viens me proposer d’éponger tes dettes ?  

 

Soudain, son visage se tordit dans un rictus, son regard se fit libidineux. Il se colla contre elle, la tenant par la taille, laissant son regard appréciateur errer sur son corps.  

 

- Alors on y va maintenant ? Je vais te faire passer la meilleure après-midi de ta vie.  

 

- Ah oui, peut-être. Mais non, je suis bien ici. En revanche, il faut que je te parle. J’ai un travail pour toi.  

 

Ryo se renfrogna : il connaissait les travaux de Saeko, ce n’était jamais une sinecure. Et en plus il fallait qu’elle lui parle de cela aujourd’hui... Il soupira d’ennui.  

 

- Je ne suis pas intéressé. En plus, tu ne payes jamais tes dettes., dit-il dédaigneux.  

 

- Cette fois-ci, je compte tout te payer. On pourra s’organiser un week-end, si tu veux., lui susurra-t-elle d’une voix langoureuse.  

 

- Combien ?  

 

- Trois coups.  

 

- Non, je ne prends pas à moins de dix.  

 

- Six coups., proposa-t-elle.  

 

Ryo réfléchissait à la proposition de Saeko, enfin faisait mine d’y réfléchir parce qu’il n’était pas intéressé par la récompense.  

 

- Ca va ? Je ne vous dérange pas ?, les interrompit Kaori, passablement énervée.  

 

Elle avait vu Saeko approcher de Ryo avec son air nonchalant et s’était doutée de ses intentions. En même temps, elle avait beau être sure des sentiments de Ryo, elle avait toujours l’impression de ne pas arriver à la cheville de Saeko. Et l’inspectrice avait le chic pour les embarquer dans des situations périlleuses en promettant monts et merveilles à Ryo.  

 

- Non, non, Kaori. On discutait, c’est tout., se justifia Saeko, en replaçant sa mèche rebelle et s’éloignant.  

 

- Ryo, tu négociais le paiement de tes dettes ?, gronda la rouquine.  

 

- On a dit qu’on n’acceptait plus de travail non rémunéré en argent de sa part. Sinon, tu rencontreras ma massue., le menaça-t-elle.  

 

- Promis. Et puis c’est de sa faute à elle, c’est elle qui a commencé. Pas la massue., singea-t-il.  

 

Il suivit du regard la fine chaîne en argent qui disparaissait dans son décolleté et ses yeux prirent un éclat chaleureux qui fit rosir les joues de Kaori. Ils se retrouvèrent seuls pendant quelques secondes dans une bulle dont ils sortirent lorsqu’une chaise racla sur le sol. Le nettoyeur jeta un rapide coup d’oeil mais apparemment ils n’avaient pas été repérés… Il avait terriblement envie de la serrer dans ses bras, de la rassurer, de sentir sa chaleur l’entourer, la douceur de sa peau, de ses lèvres… Il était carrément devenu accroc… Il la quitta lui glissant au passage discrètement :  

 

- Encore une heure. Dans une heure, on rentre et…, laissa-t-il traîner d’un ton suggestif.  

 

Elle baissa le regard, troublée. Après des années de rebuffades et moqueries, il lui était difficile d’imaginer à quel point il la désirait. Elle avait douté par moments, se disant que peut-être ce n’était qu’une passade, qu’une fois qu’ils auraient expérimenté le côté charnel, ils s’apercevraient qu’au final ils ne s’aimaient pas réellement. Mais pour le moment, ils tenaient bon. Le partenariat qu’ils avaient construit semblait rejaillir dans la sphère personnelle et le tout renforçait leurs liens.  

 

Ryo passa l’heure qui suivit à faire tourner en bourrique tous les convives, à croire qu’il cherchait à savoir combien de coups de massue, genoux, bazookas, il pouvait accumuler pendant ce laps de temps. Il fut même étonné de savoir ses amis si patients avec lui. Finalement, ce fut Kaori, furieuse, qui l’éjecta du café avec un bélier après une énième tentative de séduction auprès de Miki. Elle s’excusa platement auprès de tous avant de prendre congé et d’emmener l’importun loin de là.  

 

Arrivés chez eux, ils étaient à peine sortis de la voiture que Ryo plaqua Kaori contre le mur et l’embrassa passionnément. Elle noua les bras autour de son cou, se plaquant de tout son long contre lui. Lorsqu’ils se séparèrent, ils étaient haletants. Sans un mot, ils se dirigèrent main dans la main vers les étages supérieurs, directement dans leur chambre.  

 

- Cette journée m’a paru longue., lui dit-il en l’embrassant dans le cou pendant qu’il défaisait un à un les boutons de son corsage.  

 

- Ah ? Pourtant tu n’as pas eu l’air de t’ennuyer…, répondit-elle, pensant au nombre de vestes qu’il s’était prises…  

 

- J’avais d’autres idées en tête pour cette journée-ci., lui murmura-t-il d’un ton suggestif, laissant ses mains errer sur son corps.  

 

Il entreprit de lui montrer l’étendue de ses idées, caressant, embrassant, déshabillant, aimant la personne qui comptait le plus pour lui. Et ladite personne le lui rendait bien, éveillant en lui des sentiments qu’il n’avait jamais vraiment expérimentés : l’amour, le plaisir d’un désir partagé, le bonheur… Tout à leur moment, ils n’entendirent pas les pas dans l’escalier, ni la porte s’ouvrir.  

 

- Oh pardon., s’exclama Saeko, rougissante, ce qui aurait pu les faire rire à un autre moment que celui-ci.  

 

D’un geste vif, Ryo les recouvrit du drap pour préserver l’intimité déjà mise à mal de sa partenaire alors qu’ils venaient d’être surpris en plein acte.  

 

- Sors d’ici, Saeko !, hurla-t-il, furieux.  

 

- Je sors, je sors, mais il faut que je te parle. Ce soir., dit-elle ayant déjà regagné sa superbe.  

 

- Va m’attendre en bas !  

 

Elle repartit. Ryo se tourna vers Kaori et s’attendait à la voir rouge de honte. Elle avait certes les joues légèrement rosies par le fard qu’elle avait dû piquer sur le moment mais ces yeux portaient un éclat rieur. Lui aussi fut contaminé : sa colère redescendit instantanément et ils rirent ensemble.  

 

- C’est dommage : on n’avait pas fini…, dit-elle, frustrée d’avoir été coupés.  

 

- Ce n’est que partie remise. J’ai dans l’idée que tant qu’elle ne nous aura pas parlé, elle ne s’en ira pas., statua Ryo.  

 

- C’est toi qu’elle veut voir.  

 

- Pour du boulot, nous sommes tous les deux concernés, partenaire. Tu descends avec moi.  

 

Elle lui sourit. Ils se rhabillèrent et descendirent rejoindre Saeko qui s’était assise dans le canapé. Ne se démontant pas, elle passa de l’un à l’autre, les dévisageant, puis se lança :  

 

- Alors comme ça vous deux…, débuta-t-elle puis voyant qu’aucun des deux ne faisait l’effort de poursuivre.  

 

- Ca fait combien de temps ?  

 

- Un an., répondit Kaori, calmement.  

 

A l’air ahuri de Saeko, ils virent que la nouvelle la surprit.  

 

- Et on voudrait que ça reste secret encore pour le moment, Saeko., ajouta Ryo d’un air peu amène.  

 

Elle acquiesça. Intérieurement, elle se réjouissait pour eux, pour cette chance qu’ils s’étaient enfin donnés de vivre leur histoire.  

 

- Bon, telle que je te connais, tu n’es pas venue jusqu’ici pour le plaisir. Qu’est-ce qui t’amène ?, demanda Ryo, prenant un air sérieux.  

 

Il vint s’asseoir dans le canapé, Kaori à ses côtés, attendant que Saeko lui explique ce qu’elle voulait d’eux.  

 

- Alors voilà, comme je te le disais cette après-midi, j’ai un travail pour toi. 

 


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