Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 18-09-20

Mise à jour: 30-09-20

 

Commentaires: 19 reviews

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Romance

 

Résumé: Quand une nouvelle chamboule toute une vie

 

Disclaimer: Les personnages de "Immaculée conception" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Immaculée conception

 

Chapitre 10 :: Chapitre 10

Publiée: 27-09-20 - Mise à jour: 27-09-20

Commentaires: Bonjour, voici la suite. Moment torride en perspective à ne pas mettre entre toutes les mains). Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 10  

 

Elle devait être en enfer, pensa Kaori brièvement. Nul autre endroit ne pouvait être plus chaud que là où elle était actuellement… sauf qu’elle devait également être au paradis car elle ne s’était jamais sentie aussi bien… Elle retint sa respiration un instant lorsque les doigts de Ryo capturèrent les pointes de ses seins. Elle faillit le supplier de lui retirer le tissu entre deux, tellement elle se sentait serrée dedans mais oublia de le faire quand la volupté prit le pas sur le reste. Plus rien n’existait d’autres que ses mains sur sa poitrine, la malmenant délicieusement, et ses lèvres sur les siennes, leur langues dansant l’une avec l’autre. Elle ne se reconnaissait pas dans cette femme alanguie par les caresses expertes de son amant. Elle voulait plus, toujours plus, et glissa les mains le long de son dos sur le t-shirt rouge qu’il portait. Elle avait enfin le courage de partir en exploration et sa réaction le ravissait : ses muscles se contractaient sur son passage, elle sentait sa respiration cesser un instant… c’était enivrant.  

 

- N’aie pas peur de tes envies., lui souffla-t-il, s’écartant légèrement d’elle.  

 

Une de ses mains quitta sa poitrine pour caresser son visage. Il traça la ligne de son oreille jusqu’à son menton en suivant sa mâchoire lentement, appréciant la douceur de sa peau. Il déposa un baiser sur ses lèvres avant de poser un doigt sur son front et de descendre en suivant l’arête de son nez jusqu’à sa bouche. Il sourit amusé quand il le sentit happé entre deux lèvres gourmandes, deux prunelles noisettes rivés dans son regard emplies d’amour et de désir. Il avait encore du mal à croire qu’elle avait dit oui. Il avait encore du mal à croire qu’il allait avoir droit à cela tous les jours.  

 

- Si tu as faim, il reste encore des plats du traiteur., la taquina-t-il.  

- Tu es la seule nourriture dont j’ai besoin., lui répondit-elle, mutine.  

- J’espère bien que toutes les parties de mon corps qui pénétreront ta bouche en ressortiront., lui murmura-t-il.  

 

Il la regarda rougir violemment et se mit à rire avant de reprendre ses lèvres avidement. Il ne savait pas depuis combien de temps ils étaient allongés dans le divan à s’embrasser et à se caresser plus ou moins timidement mais ça ne le dérangeait pas. Avec d’autres, il serait déjà plongé au plus profond de leur féminité, cherchant un plaisir sauvage qu’il savait incomplet, mais, avec elle, il avait le temps. Il avait envie de savourer chaque moment avant de passer au suivant, il avait le temps de la laisser apprivoiser ce qui allait se passer, abandonner son costume de timidité pour se dévoiler à lui et, même s’il crevait de la faire sienne dans les heures à suivre, il ne la pousserait pas plus loin que ce qu’elle voudrait lui donner. Parce qu’elle était à lui, qu’il était à elle, qu’ils avaient le temps.  

 

Il ne put réprimer un long frisson quand il sentit dix doigts rentrer en contact avec la peau nue de son dos sous son t-shirt. Il s’écarta doucement d’elle et croisa son regard anxieux, un peu gêné. Malgré sa situation, Kaori restait une oie blanche. Elle n’avait aucun souvenir de sa précédente nuit de sexe et avait certainement besoin d’être rassurée et encouragée pour chaque geste qui les lierait un peu plus intimement. Il se redressa à califourchon sur elle et retira son tee-shirt, le jetant négligemment sur le côté.  

 

- Le tout est en libre accès, Mademoiselle. Faites-vous plaisir., lui dit-il, prenant ses mains et les posant sur son ventre.  

 

Kaori se mordit la lèvre, intimidée par le spectacle d’un Ryo à moitié nu au dessus d’elle. Ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait ainsi, elle en avait même déjà vu beaucoup plus, mais, cette fois-ci, les choses iraient plus loin, beaucoup plus loin, et elle se sentait nerveuse en même temps qu’excitée.  

 

- Tu peux toucher, caresser, embrasser… Tout ce qui te plaira., lui assura-t-il.  

- Mais… si ça ne te plaît pas ?, lui demanda-t-elle timidement.  

- Il y a peu de choses qui ne me plaisent pas en matière de sexe et je suis presque sûr qu’on sera sur la même longueur d’onde sur le sujet., lui répondit-il avec un petit sourire mutin.  

 

Elle laissa ses doigts errer légèrement, traçant le contour des muscles de son ventre, le contour de son nombril, longeant ses flancs. De temps à autre, elle levait les yeux vers lui et observait les traits de son visage. Elle y vit d’abord de la dureté alors qu’il avait les yeux fermés et se dit que ce qu’elle faisait ne lui plaisait pas. Elle baissa alors les mains, cessant de le caresser, honteuse de ne pas réussir à lui donner du plaisir.  

 

- Pourquoi tu t’arrêtes ? C’était plaisant., lui murmura-t-il, ouvrant les yeux, lui dévoilant un regard chaud et sombre de désir.  

- Vraiment ?, balbutia-t-elle, incertaine.  

- Vraiment., lui assura-t-il, se penchant et l’embrassant avant de se redresser.  

 

Elle posa alors les mains sur ses cuisses et remonta doucement jusqu’à sa ceinture. Du bout de chaque index, elle longea le bord de son jean jusqu’au bouton. Elle vit à son regard qu’il se demandait si elle oserait le déboutonner mais elle n’osa pas. Elle remonta la ligne médiane et caressa son torse lentement. Se redressant, elle monta jusqu’à sa gorge avant de redescendre. Elle l’entendit soupirer doucement comme s’il relâchait son souffle.  

 

- Fatigué ? Je dois m’arrêter ?, lui demanda-t-elle, se sentant audacieuse.  

- Tu ne te sens pas à la hauteur des élans que tu provoques ?, la piqua-t-il, se penchant sur elle et bougeant doucement son bassin d’avant en arrière.  

 

Elle prit alors la mesure de son désir et s’enflamma, l’attrapant par le cou et l’amenant à ses lèvres. Ils partagèrent un baiser passionné qui les laissa pantelants alors que les mains voyageaient sur le corps de l’autre. La plaquant contre lui, Ryo la retourna, l’amenant au dessus de lui. Il plaça ses mains sur sa taille sagement au dessus de sa robe, ses pouces caressant son ventre au travers du tissu. Il la sentait un peu mal à l’aise, peut-être parce qu’il n’avait pas calculé qu’elle atterrirait sur son mokkori qui, bien que serré dans son pantalon, devait être suffisamment enflé pour être senti. Lentement, il remonta le long de ses flancs, frôlant ses côtes, jusqu’à trouver la lisière de sa robe. Avait-elle seulement idée d’à quel point elle était sexy dans cette robe blanche ? C’était comme si elle soulignait son innocence. Il fut un temps, cette seule vision l’aurait ramené à la raison et il lui aurait sorti une vacherie pour la repousser mais ce temps-là était fini.  

 

Avec le contre-jour, il pouvait voir sa silhouette au travers du tissu, attisant encore plus son désir de la déshabiller. Comme elle avec son pantalon, il laissa ses doigts glisser le long du décolleté très sage de la robe. Il descendit sur le premier bouton et leva les yeux vers sa partenaire, l’interrogeant silencieusement. Kaori ne détourna pas le regard malgré sa nervosité que trahissait son mordillement de lèvre. Elle savait qu’en allant plus loin, ils allaient définitivement sceller leur destin et elle avait peur que, malgré les sentiments, ils ne fassent fausse route, que leur liaison serait une monumentale erreur et qu’il finiraient par se séparer, encore plus malheureux que lorsqu’ils étaient simplement partenaires. Elle puisa dans ce qui faisait leur essence pour prendre le risque, la confiance qu’ils avaient l’un en l’autre, et acquiesça.  

 

Le cœur de Ryo se mit à battre plus vite en la voyant affronter les mêmes craintes que lui et, comme lui, choisir d’aller de l’avant. Il défit le premier bouton et glissa un doigt dans l’ouverture, touchant de la pulpe la peau diaphane juste en dessous. Il fit taire la pointe de jalousie qui naquit en se disant qu’un autre y avait déjà goûté car il n’avait tenu qu’à lui d’être le premier, d’être le seul même. Il réalisa qu’il aurait pu la perdre. Il enleva soudain ses mains et se redressa sous le regard inquiet de Kaori. Il alla chercher ses lèvres et l’emmena dans un baiser fougueux, glissant dans le même temps ses mains derrière son cou.  

 

- Accroche-toi., lui dit-il alors qu’il s’écartait d’elle.  

 

Elle ne comprit pas ce qu’il voulait faire mais s’exécuta malgré tout. Elle poussa un cri de surprise quand, juste après avoir glissé les mains sous ses fesses, il pivota brusquement et se leva du fauteuil comme si elle n’était même pas dans ses bras.  

 

- Et si tu nouais tes jambes dans mon dos., lui suggéra-t-il, les yeux dans les yeux.  

 

Elle le fit et se mit à rougir furieusement en sentant sa virilité contre sa féminité, ce qui le fit sourire. Il ne pouvait pas dire que la position le laissait insensible et, s’il s’était écouté, il l’aurait plaquée contre le mur et lui aurait fait l’amour ainsi mais c’était leur première fois et elle méritait mieux qu’un mur ou même un canapé.  

 

- Que fais-tu ?, osa-t-elle lui demander.  

- Je t’emmène poursuivre notre découverte dans ma chambre, dans notre chambre, devrais-je dire., lui annonça-t-il.  

- On était bien dans le canapé., pipa-t-elle rougissante.  

- On le testera une autre fois comme le mur de l’escalier et certainement toutes les tables et plans de travail et d’autres murs pendant qu’on le pourra. Sans oublier la salle de bains… Peut-être même que je profanerai ta chambre…, lui apprit-il, butinant la ligne de son cou.  

- Ma chambre n’a rien de sacrée…, murmura-t-elle, fermant les yeux.  

- Pour moi, si… comme toi., lui dit-il avec ferveur.  

 

Elle le regarda, surprise, et sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle se pencha sur lui et l’embrassa alors qu’ils arrivaient sur le palier. Sentant ses jambes trembler à la douceur de son baiser, il l’appuya sur le mur pour ne pas la lâcher brusquement.  

 

- Je ne suis qu’une femme ordinaire, Ryo., lui dit-elle à voix basse, posant son front contre le sien.  

- Tu n’as rien d’ordinaire. Tu es tellement chaleureuse et généreuse, tu as un cœur tellement hors norme que, t’attacher à moi, c’est comme profaner un lieu sacré. Ca me paraît indécent mais je ne peux plus lutter contre ce que je ressens pour toi. J’ai… J’ai besoin de toi comme de l’air que je respire., lui chuchota-t-il, plongeant son regard dans le sien.  

 

Il vit les larmes rouler sur le visage de sa partenaire et les essuya avant de l’embrasser.  

 

- Ca va aller ?, lui demanda-t-il, inquiet de voir qu’elle ne cessait de pleurer.  

 

Kaori était touchée par ses mots. Elle avait du mal à gérer toutes les émotions qu’il générait en elle. Elle était flattée, émerveillée, désorientée, galvanisée par cet amour intense qu’il lui vouait et qui durait apparemment depuis longtemps. Elle était aussi un peu énervée qu’il l’ait mise sur un piédestal si haut que ça lui avait pris plus de sept ans pour accepter la possibilité d’un eux.  

 

- Oui. Je m’aperçois juste que je t’ai mis trop de coups de massue. Tu as oublié que j’étais aussi irascible, impulsive, prône aux maladresses et horriblement jalouse., plaisanta-t-elle pour alléger un peu l’intensité du moment.  

- Vraiment ? Je ne m’en étais pas aperçu…, la taquina-t-il.  

- Tu crois que ce côté passionné se transposera dans nos ébats ?, lui demanda-t-il, se pressant un peu plus contre elle, mordillant sa lèvre alors qu’elle s’apprêtait à le faire.  

- Je ne sais pas… Peut-être., répondit-elle, prenant son visage entre ses mains avant de lui infliger un baiser dévastateur.  

 

Il s’entendit gémir contre ses lèvres tant il se sentait transporté de désir par sa langue qui dansait avec la sienne.  

 

- Tout étalon que je suis, j’aurai intérêt à être à la hauteur., souffla-t-il.  

- Pourquoi on traîne dans le couloir alors ?, lui lança-t-elle avec un regard de braise.  

 

Il ne se fit pas prier pour parcourir les quelques mètres jusqu’à sa chambre.  

 

- Alors où en étions-nous ?, lui dit-il, la déposant sur le lit.  

 

Elle le prit par la main et le fit s’allonger, se remettant sur lui à califourchon avant de reprendre sa main et de la poser où elle était.  

 

- Là., lui dit-elle, une flamme chaude et déterminée dans le regard.  

 

Il laissa glisser son doigt jusqu’au deuxième bouton qu’il défit, poursuivant son chemin et déboutonnant sa robe jusqu’à la taille. Il passa les mains entre les deux pans et remonta jusqu’à ses épaules pour faire tomber les bretelles et le haut de sa robe. Il put enfin apercevoir son buste paré de dentelle blanche et son ventre encore plat. Il traça la ligne de son sternum et descendit jusqu’à son bas-ventre, la sentant trembler sous son passage.  

 

- Tu es encore plus belle que dans mes rêves., souffla-t-il.  

- Touche-moi comme hier matin., lui demanda-t-elle, la voix chargée de désir.  

 

Elle passa la main dans son dos et dégrafa son soutien-gorge, l’envoyant valser dans la chambre. L’attente devenait insoutenable. Elle releva les yeux et croisa son regard gris onyx fixé sur ses seins. Ryo leva les mains et engloba ses deux collines avec douceur. Il les massa doucement, passant les pouces sur les pointes qui se dressaient fièrement, l’appelant à des caresses plus expertes, mais il se retint un moment encore. Il avait le temps, se dit-il une nouvelle fois, et il comptait bien en profiter. Il les pinça doucement avant de les caresser lentement et la sentit tressaillir. Quand il l’observa un moment, elle avait les yeux fermés, les joues rosies, le visage légèrement relevé, puis il sentit ses hanches se mouvoir sur lui, le torturant doucement. Plus elle bougeait, plus il appuyait ses caresses, plus elle accélérait le mouvement, ainsi de suite… jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il perdait le contrôle et il la fit basculer sur le dos pour échapper au supplice. Il n’avait pas fini son exploration.  

 

Haletante, Kaori se retrouva sur le dos, légèrement désorientée. C’était une expérience inédite pour elle, comme une première fois. Elle n’avait de toute manière aucun souvenir précédent et elle s’en fichait. Ce qu’elle vivait avec lui ne pouvait qu’être unique. Elle connaissait son désir, elle l’avait senti contre elle, mais elle sentait dans chaque geste sa douceur et elle était presque sûre que peu de femmes y avaient eu droit. Malgré sa jalousie légendaire, elle s’en fichait aussi parce que c’était à elle que Ryo faisait l’amour actuellement et à nulle autre, c’était avec elle qu’il voulait vivre et fonder une famille, même avec un enfant qui n’était pas le sien, c’était elle qui lui avait donné cette envie.  

 

Lorsqu’elle sentit ses lèvres se poser sur les siennes, elle glissa les doigts dans ses cheveux et répondit à son baiser avec toute la tendresse et l’amour qu’elle ressentait pour lui. Sa main, qui caressait de nouveau sa poitrine et envoyait des étincelles dans tout son corps, glissa dans son dos et la rapprocha plus de lui. Pendant un moment, ce ne fut que douceur entre eux deux, apaisant leurs coeurs et leurs corps qui apprenaient à apprivoiser l’influx massif d’émotions. Quand ils se séparèrent, ils s’observèrent pendant une minute ou deux sans un mot, se caressant la joue doucement. Eux aussi s’apprivoisaient. Puis un sourire naquit sur leurs lèvres et, après un léger baiser sur ses lèvres, Ryo partit à la découverte de sa gorge. Quand elle sentit ses lèvres prendre le relais de ses doigts sur sa poitrine, Kaori retint son souffle. C’était déjà agréable la veille mais le fait de ne plus devoir se retenir rendait la chose encore meilleure.  

 

Doucement, alors que ses lèvres et sa langue faisaient gémir sa partenaire, Ryo laissa descendre sa main le long de son dos et déboutonna totalement sa robe, la faisant tomber par terre. Il pouvait sentir sa peau nue contre son torse, sa main caressait sa cuisse ferme et galbée, la ramenant contre lui comme pour la fondre en lui. Il avait cette femme dans la peau. Ses gémissements de plaisir l’emmenaient loin, très loin. Son bassin ondulait sous lui. Son autre jambe coincée entre les siennes tressaillait régulièrement contre son mokkori, le faisant basculer un peu plus à chaque fois. Ses doigts fourrageaient dans ses cheveux, caressaient le haut de son dos, ses bras, sa nuque, tantôt doux comme pour l’apaiser, tantôt sauvages.  

 

Alors qu’il remontait vers ses lèvres, sa main suivit la courbe de sa cuisse puis de ses fesses pour finir sur son ventre. Sa poitrine pressée contre son torse, ses mains le serrant contre elle tout en caressant son dos, leurs lèvres scellées l’achevèrent. Il laissa ses doigts glisser vers son intimité, sentant sa chaleur et l’humidité qui la nimbait. Il s’entendit grogner, se restreignant de précipiter les choses. Il se mit à la caresser doucement à travers le tissu, croisant son regard surpris et légèrement gêné. Il s’arrêta momentanément.  

 

- Ca va ? Tu veux que j’arrête ?, lui demanda-t-il.  

- Non…, souffla-t-elle, les joues rouges et le regard voilé.  

 

Il reprit le mouvement de ses doigts, les yeux dans les yeux, et, lorsqu’il la jugea prête, il passa sous l’élastique. Il ferma les yeux en soufflant doucement aux sensations qu’il ressentit. Lorsqu’il approfondit la caresse et trouva ce point si particulier chez une femme, le titillant tendrement, il entendit le cri de surprise de sa partenaire en même temps que ses hanches se soulevaient.  

 

- Ryo., gémit-elle, surprise par la puissance du désir qui montait en elle.  

- Tout va bien, Sugar., lui murmura-t-il avant de poser les lèvres sur sa joue et d’aller chercher ses lèvres.  

 

Il ralentit le mouvement un temps pour la laisser souffler avant de reprendre, son pouce prenant la place de son index qui s’aventura plus bas. Il entendait son souffle se raccourcir et devenir erratique, son cœur battre. Se tenant juste au dessus d’elle, sa hanche se frottait contre son bassin, contre son mokkori qui devenait de plus en plus douloureux. Soudain, tout son corps se tendit et ses doigts furent emprisonnés en elle alors qu’elle criait son prénom. Il l’avait contemplée tout du long, soucieux de son bien-être et en même temps tirant énormément de plaisir à la voir escalader les échelons de la jouissance.  

 

Quand son cœur reprit un rythme normal, que la vague qui l’avait prise et tétanisée pendant quelques secondes s’estompa, Kaori rouvrit les yeux et fixa son partenaire. Lentement, elle leva la main, caressa sa joue en esquissant un léger sourire puis l’attira vers elle pour retrouver ses lèvres. Ils partagèrent un baiser d’une grande tendresse. Ryo se mit sur le dos et enroula son bras autour de sa tailler pour la ramener contre lui. Il sentait ses doigts errer sur son torse alors que les siens erraient sur sa hanche.  

 

- Tu veux t’arrêter là ?, lui demanda-t-elle soudain alors que sa main descendait sur son ventre.  

 

Il baissa les yeux vers elle et vit son regard lourd de désir.  

 

- Non… Je te laissais juste le temps de récupérer., répondit-il.  

 

Il hésita un moment sur la façon de continuer. Devait-il pousser les préliminaires jusqu’au bout du bout ou passer à la phase suivante ? Il avait envie de goûter à tout avec elle mais, d’un autre côté, ils avaient le temps et peut-être que lui faire la totale la première fois pouvait la mettre mal à l’aise… Elle décida pour lui en défaisant le bouton de son jean puis la fermeture éclair avant de glisser la main. Il la sentit caresser son membre avec lenteur. Malgré toute son inexpérience, elle était en train de l’achever.  

 

- Kaori, si tu continues, je ne pourrai plus me retenir., la prévint-il.  

- Ca tombe bien. Je n’en ai pas envie., lui dit-elle, s’agenouillant sur le lit.  

 

Il la contempla à genoux sur le lit, simplement parée de sa culotte blanche humide de sa précédente jouissance. Il se demandait ce qu’elle dirait s’il glissait la tête entre ses cuisses et qu’il allait s’abreuver à la fontaine. Il sentait son mokkori se durcir un peu plus encore, ne pensant même pas que c’était possible tellement il était déjà serré dans son caleçon. Elle dut percevoir ses pensées car elle rougit en resserrant les cuisses.  

 

Kaori sentait le regard lourd de son partenaire et la chaleur qui revenait dans le creux de ses reins se fit plus forte. Jamais elle n’avait pensé se sentir désirée et aimée à ce point. Cela lui conférait une force et une audace qu’elle ne se connaissait pas et qui lui permirent d’attraper le bas du jean de Ryo et de le tirer pour le lui enlever. Cela fait, elle remonta et, se mordillant la lèvre, posa les doigts sur l’élastique de son caleçon avant de le faire glisser, libérant sa virilité emprisonnée qui se dressa fièrement devant ses yeux. Elle détourna pudiquement le regard en retirant la pièce de vêtement et la lançant dans la chambre, prenant quelques secondes pour se retourner sans se mettre à rougir éhontément et cacher sa nervosité.  

 

Quand il la sentit se tendre, Ryo se redressa discrètement et se mit à genoux face à elle, ce qui la surprit quand elle se retourna. Il ne dit rien mais posa une main sur son visage, plongeant dans son regard. Il n’avait pas su trouver les mots mais il comptait sur ce lien unique qui les liait pour faire passer son message : il la désirait mais, avant tout, il l’aimait et la respectait, il ne lui voulait pas de mal, il ne lui en voudrait pas si tout s’arrêtait là…  

 

Elle ferma la distance entre eux, glissant les mains dans ses cheveux et l’attirant à elle en se laissant tomber en arrière. Elle savait qu’il la comprendrait, elle savait qu’il la retiendrait et ne s’écraserait pas sur elle. Elle avait confiance en lui… sur tous les plans. Elle ne se crispa donc pas quand elle sentit son mokkori se frotter contre son bas-ventre, l’attisant autant que sa langue jouant avec la sienne. Elle ne s’éloigna pas plus que nécessaire lorsqu’il lui retira son dernier rempart et qu’il remonta en faisant glisser ses doigts, les abritant dans son intimité, exacerbant son désir de lui. Elle l’imita et entreprit de le caresser intimement comme il le faisait, se demandant si elle devait aller plus loin, si elle devait se dépasser pour le satisfaire comme d’autres l’avaient certainement fait auparavant.  

 

Elle sentait ses lèvres parcourir sa gorge, sa nuque, son visage, sa poitrine. Elle-même caressait d’une main son dos, ses fesses, son ventre, ses cheveux. Elle croisa même son sourire légèrement amusé alors que son regard était lourd de désir lorsqu’elle crispait les doigts dans sa chevelure sous l’effet d’une caresse plus appuyée. Soudain, il cessa de caresser son intimité et elle se sentit frustrée alors qu’elle était en chemin vers un nouvel orgasme. Mais quand il prit la main qui le caressait et la ramena près de son visage comme son opposée, entrelaçant leurs doigts, elle plongea dans son regard et comprit que c’était le moment.  

 

Ryo se pencha et embrassa sa compagne langoureusement, sentant ses jambes s’enrouler autour de sa taille, l’amenant à l’entrée de son antre. Il n’en profita cependant pas pour se glisser en elle, savourant ce moment précédant la quintessence. Ce moment resterait unique dans toute leur vie. Ils pourraient avoir autant de relations qu’ils voudraient mais jamais plus ils n’auraient cet instant précédant celui où ils passeraient du statut de simples partenaires professionnels au statut de couple. Il sourit en sentant le mouvement de bassin de Kaori qui l’amena un peu plus en elle.  

 

- Impatiente ?, la taquina-t-il, frottant son nez contre le sien.  

- Je pensais que tu avais une faiblesse., répliqua-t-elle, le regard malicieux.  

- Je n’ai jamais de faiblesse., lui assura-t-il, se glissant d’une poussée en elle.  

 

Il blêmit en sentant la résistance qui se déchira et son corps qui se crispa et en entendant le gémissement de douleur de Kaori. Incrédule, il s’immobilisa au fond d’elle, incapable de décider de ce qui serait le mieux pour elle. Vu comme elle le serrait contre elle, il se dit qu’il valait mieux qu’il ne bouge pas et il caressa ses cheveux, attendant une réponse de sa part. Quand elle rouvrit les yeux et le regarda, il sentit toutes son incompréhension et sa détresse.  

 

- Je ne comprends pas., balbutia-t-elle.  

- Je te jure que je ne t’ai pas menti pour t’amener là., lui assura-t-elle, la panique la gagnant.  

- Chut… Calme-toi. Je le sais. Tu as montré ton résultat d’analyse à Kazue qui l’a confirmé. J’étais là., lui rappela-t-il.  

- Je sais que tu ne m’as pas menti. C’est peut-être mon côté athée mais l’immaculée conception, j’y crois pas. Si tu n’as pas rencontré un homme ce soir-là, il faut qu’on sache ce qui s’est passé., lui dit-il, craignant qu’elle n’ait été l’objet d’un trafic quelconque.  

- Oui. Je pense qu’une visite au Professeur s’impose., affirma-t-elle.  

- Si j’avais su, j’aurais été plus doux., regretta-t-il.  

- Tu connais le truc du sparadrap ? C’est moins douloureux quand tu l’arraches d’un coup., lui murmura-t-elle.  

- Je n’ai plus mal, Ryo., lui apprit-elle, caressant ses cheveux avec douceur.  

 

Il la regarda, n’osant croire qu’il l’entendait correctement. Elle se hissa et attrapa ses lèvres, l’embrassant langoureusement, appliquant ses propres méthodes. Il sentit toute sa douceur dans ce baiser et s’entendit gémir quand elle ondula du bassin alors qu’il était encore en elle.  

 

- Tu es sûre ?, murmura-t-il contre son oreille alors qu’il ne demandait qu’à se fondre en elle.  

- Oui., souffla-t-elle.  

 

Il entrelaça leurs doigts et prit ses lèvres au moment même où ils entamèrent leur première danse. Quand il lâcha ses lèvres, il posa la tête dans son cou, se sentant à l’abri, protégé, aimé. Il protesta quand elle lâcha ses doigts mais tressaillit quand elle l’enlaça et glissa les doigts dans ses cheveux, caressant son cuir chevelu. Il l’entendait gémir et l’appeler alors qu’il allait et venait en elle doucement. Il la sentit se crisper lorsqu’elle bascula dans une nouvelle vague de plaisir, tentant de garder le contrôle et de ne pas partir avec elle tout de suite.  

 

- Tu es insatiable., murmura-t-elle, le sentant encore en elle vigoureux.  

- Je n’ai pas gagné mon titre pour rien., la taquina-t-il.  

- Mais dorénavant je n’aurai qu’une cavalière., lui assura-t-il.  

- Il n’y aura que toi, je te le promets., jura-t-il.  

- J’ai confiance en toi, Ryo. Je sais que tu me respecteras., lui affirma-t-elle.  

- Je fais preuve d’irrespect si je te propose de finir en cavalcade ?, lui demanda-t-il, le regard sombre de désir.  

 

Elle secoua négativement la tête et le laissa lui montrer une autre partie de ses talents, les laissant tous les deux haletants, en sueur et épuisés après qu’ils eurent atteint l’extase ensemble. Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, soulagés de s’être enfin trouvés, mais la tête pleine de questions qui appelaient des réponses et réponse il y aurait, se promit Ryo : il ne laisserait personne s’en prendre à sa famille. Il posa une main sur le ventre de sa compagne et ferma les yeux. 

 


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