Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Cat

Beta-reader(s): Sophie

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 16-11-04

Mise à jour: 12-09-10

 

Commentaires: 39 reviews

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HumourAction

 

Résumé: Au delà des mots, certains gestes du quotidien peuvent dire beaucoup de choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "La parole du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La parole du coeur

 

Chapitre 1 :: Encore un matin

Publiée: 16-11-04 - Mise à jour: 17-02-19

Commentaires: Bon, je me lance pour ma première fic. Encore un grand merci à Sophie, Dame suzeraine de la patience infinie et à NJ pour ce site formidable et indispensable. Bonne lecture à tous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Kaori avançait en direction de la gare d’un pas traînant et lourd, le regard rivé au sol. Elle frissonnait, le léger vent qui soufflait avait encore des parfums d’hivers et les cerisiers pointaient à peine leurs bourgeons.  

Fichu Ryo… Pourquoi faut-il toujours que ce soit lui qui dorme et moi qui me tape les corvées ?Je me demande bien à quoi ça sert, tout ça. Il n’y aura rien sur le panneau, une fois de plus.  

Perdue dans ses pensées, elle était arrivée sans s’en rendre compte au but de sa sortie matinale. Elle leva les yeux très lentement en priant intérieurement avec un petit espoir…XYZ ! Si ! Oui ! Il y avait bien une demande ! Enfin ! Une larme de bonheur s’échappa discrètement de son œil droit. Fébrilement, elle nota sur son calepin le nom étranger qui figurait sur le tableau ainsi que le numéro de téléphone qui l’accompagnait. Enfin du travail, ce n’était pas que la situation financière de City Hunter était dans le rouge, non, mais elle n’aimait pas rester inactive car dans ces moments-là, elle ruminait et se laissait envahir par la morosité. Tandis qu’elle rebroussait chemin, son allant naturel reprenait petit à petit le dessus.  

Quand elle arriva à l’appartement, elle prit à peine le temps de se déchausser, lança négligemment sa veste sur le canapé et se jeta sur le téléphone. Elle composa le numéro qu’elle avait noté quelques minutes auparavant. Il se révéla être celui d’un petit hôtel du centre-ville. Elle demanda le nom étranger : une voix féminine marquée d’un fort accent étranger lui répondit. Malgré ses intonations prononcées, l’interlocutrice s’exprimait simplement mais parfaitement en japonais. Elles convinrent ensemble d’un rendez-vous en fin de matinée et se saluèrent. Encore une femme, tant pis : un travail est un travail. pensa-t-elle en raccrochant le combiné. Je vais aller réveiller cette marmotte de Ryo…  

Malgré la mini-jupe en jean qu’elle portait, elle monta quatre à quatre les marches qui menaient à l’étage supérieur et à la chambre de son partenaire, motivée par la perspective d’un nouveau travail.  

La jeune femme inspira profondément, ouvrit la porte et entra.  

- "Ryo, Ryo…" appela-t-elle d’une voix forte et chantante. "Debout ! Lève-toi ! On a du travail."  

La masse emmitouflée dans la couette ne bougeait pas. Kaori s’approcha du lit et dégagea la tête de l’endormi. Son visage est si calme, si doux quand il dort. Cette vision dissipa toute envie velléitaire de bousculer son partenaire. Elle approcha ses lèvres de l’oreille du beau au bois dormant pour lui murmurer d’une voix douce et sensuelle :  

- "Ryo, réveille-toi !"  

Le nettoyeur, toujours endormi mais stimulé par la voix de la jeune femme, attrapa son bras et, se tournant sur le dos l’attira brutalement à lui en marmonnant un "mamour" et en tendant ses lèvres en quête un bisou. Dans le mouvement, la couette avait atterri de l’autre coté du lit et Kaori se trouvait maintenant à califourchon sur le corps nu de l’Etalon de Shinjuku. Le contact avec de fraîches cuisses féminines ne manqua de réveiller le Mokkori (vu la taille, il mérite bien un M majuscule) de Ryo qui la salua aussitôt par un matinal et magistral "COUCOU". La jeune femme poussa un cri de surprise qui réveilla immédiatement Ryo qui, affolé, se redressa sur ses coudes. En voyant son fidèle compagnon au garde-à-vous et sa partenaire plus rouge qu’une Saint-Pierre (NDA : la tomate, pas le poisson ! mais vous pouvez-aussi mettre une olivette, une marmande ou une cœur de bœuf…), l’Etalon comprit instantanément la situation. Oups, ça craint ! Il faut que je me sorte de là, sans quoi, je vais cr… Vite, une vacherie !  

- "Ah, c’est toi Kaori, j’ai cru que c’était une belle jeune femme qui venait me réveiller…"  

BLAAAM !  

La phrase de Ryo eut l’effet escompté : une massue baptisée « JE suis une femme, crétin » venait de lui encastrer la tête dans le matelas. ‘ agné pensa -t’il.  

Vexée et furieuse, Kaori sorti de la pièce en claquant la porte, sans oublier d’envoyer négligemment par-dessus son épaule un petit marteau estampillé de la mention « Toi, dodo ! » au bas-ventre de l’Excité matinal qui la saluait toujours.  

Il se dégagea des projectiles, s’assit et se malaxa la tête dans tous les sens pour se remettre les idées (et le visage) en place. Il s’adressa ensuite à son fidèle compagnon (NDA : mokkori, biensûr, mais avec un petit m, cette fois) :  

- "Bouh ! Elle était vraiment douloureuse, celle-ci… Mais c’est de ta faute aussi ! Tu devrais faire attention ou elle va finir par se douter de quelque-chose, elle n’est pas stupide !" (NDA : Tiens, il le pense vraiment ?).  

Kaori s’affairait énergiquement à la cuisine pour préparer une fois encore le petit déjeuner de son exaspérant partenaire. C’était plus fort qu’elle, elle avait besoin de se calmer et pour cela rien de tel que de cuisiner… pour lui !  

Ryo prit rapidement sa douche, enfila caleçon, tee-shirt et pantalon et descendit à la cuisine, son ventre commençait à crier famine. Il avait hâte de voir ce que la colère de sa paradoxale co-équipière lui avait fait préparer. Il la rejoint à la cuisine qu’elle astiquait une énième fois en l’attendant.  

Waoh ! Elle s’est surpassée : elle doit vraiment m’en vouloir, ce petit-dej’ est digne d’un palace. C’est tout Kaori, ça : plus elle est énervée et plus elle mitonne des petits plats savoureux ! Comme à son habitude, il se goinfra avec bonheur tout en lui jetant discrètement de petits coups d’œil amusés et affectueux tandis qu’elle redoublait d’ardeur dans sa tâche ménagère. J’y suis peut-être allé un peu fort sur la vacherie, il faut que j’intervienne ou la plaque de cuisson ne va pas lui résister.  

Il avait fini son repas et s’étirait en arrière.  

- " Kaori, tu fais des efforts en cuisine…"  

Temps mort ! Un troupeau (NDA : si, si troupeau) de libellules passe sous le nez de la jeune femme incrédule.  

- " Hein ?" fit-t-elle en se retournant. Je rêve ? Ai-je bien entendu un soupçon de gratitude, voire même de compliment de la bouche de Ryo ?  

- "…mais tu devrais essayer de faire quelque-chose de bon pour changer !"  

SPLATCH ! BING !  

L’éponge et le produit à récurer venaient d’atteindre leur cible.  

 

 


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