Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: sabi

Beta-reader(s): Saiyuki_02, Nanou

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 02-01-05

Mise à jour: 03-10-05

 

Commentaires: 27 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Fic Alternative : Si Ryo avait découvert ses origines grâce à Makimura mais qu'il n'est rien dit à personne sauf qu'un jour, le passé resurgit. Comment agira notre nettoyeur face à ca?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toi petite Lune" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toi petite Lune

 

Chapitre 1 :: Toi, Ryo Saeba

Publiée: 02-01-05 - Mise à jour: 02-01-05

Commentaires: Hello tout le monde, me revoilà avec une nouvelle fic qui j'espère vous séduira autant que les autres. Je n'ai pas pu résister à la commencer car j'avais déjà le scénario dans ma petite tête donc, c'est plus facile à écrire, donc des majes beaucoup plus régulières. Ne vous inquiétez, les chap des autres fics arrivent. Bon je vous laisse découvrir cette nouvelle fic qui est avec quelques petits changements de l'histoire originale alors j'attends vos commentaires et mille bisous pour vous...

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Tokyo, quartier de Shinjuku 2h15.  

 

Quelque part, dans cette ville, un homme marche dans une de ces nombreuses ruelles sombres, le pas mal assuré. Il est grand, brun, avec un regard qui paraît vide mais qui cache bien des souffrances. Cet homme vagabonde à la recherche d’un énième bar qui lui offrira l’hospitalité le temps d’une nuit. Il ne veut pas retourner chez lui, dans cet endroit silencieux et vide où il ne ressent que désolation pour la vie qu’il n’a pas eu.  

Alors comme chaque soir, il boit pour oublier ce qu’il est, un homme sombre, sans scrupule et sans attache, un tueur.  

 

Et pourtant, depuis quelques mois maintenant, il n’est plus tout à fait seul. Il a partenaire de travail, même plus que ça, un ami.  

Mais ce soir, il n’a pas cœur à penser à lui. Il ne veut pas de cet amitié par peur qu’elle ne s’envole par une balle perdue alors il s’éloigne, reste seul, comme à chaque fois.  

Il sait qu’il a besoin de cette amitié pour survivre dans son monde mais ne veut pas être la cause d’un mal irréparable pour elle, pour son ange.  

 

 

************************************************************************  

 

 

Le lendemain, 10h.  

 

Encore une belle journée qui s’annonce et ce matin, l’homme qui vient d’entrer dans cet immeuble quasi inoccupé semble de très bonne humeur.  

Il entre dans l’appartement du 5ème, dépose ses croissants tout chaud sur la table de la cuisine et se met à préparer du café. Il donne l’impression d’avoir l’habitude de faire ce genre de choses mais s’il n’est apparemment pas chez lui.  

Une dizaine de minutes plus tard, il monte les escaliers qui mènent à l’étage et entre dans une des chambres. Là, une odeur mêlée d’alcool et de cigarette froide lui donne la nausée et il court tirer les rideaux et ouvrir la fenêtre.  

-« Eh là mon vieux, debout, il est 10h passé. Mais où est-ce que tu as bien pu traîner toute la nuit encore ? »  

-« Hum, laisses-moi tranquille. T’es pas ma mère ! »  

-« Justement ! Alors lèves-toi, j’ai à te parler. Files sous la douche t’enlever cette odeur de la rue, le café t’attends en bas. », dit l’homme avant de redescendre au salon attendre son partenaire.  

 

Une fois son ami hors de la pièce, l’homme se leva immédiatement et se dirigea vers la salle d’eau. Il prit une bonne douche bien chaude qui le détendit de sa folle nuit à traîner dans les rues malfamées du quartier. Il avait à peine discuter de son réveil, il avait compris que son partenaire avait à lui parler d’une affaire sérieuse, il le connaissait bien maintenant pour comprendre ce genre de chose.  

Il repassa ensuite par sa chambre, s’habilla puis descendit au salon avec encore dans les mains la serviette qu’il utilisait pour se sécher les cheveux.  

Il pouvait déjà sentir la bonne odeur d’un café frais et dieu sait à quel point il en avait besoin, juste après la mixture de dégrisement que lui tendit l’homme à lunettes.  

-« Tiens, prends ça et ensuite assieds-toi bien confortablement, j’ai des choses à te dire. »  

 

Ryo but d’un trait le verre puis prit la tasse de café et s’installa à la table, le journal en face de lui.  

 

-« Je t’écoute, qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux me faire bosser pour un homme c’est ça ? »  

Makimura le regarda intensément avant de prendre une grande inspiration et de lui tendre un dossier rouge sur lequel était inscrit son nom.  

 

-« Qu’est-ce que c’est que ça ? », demanda Ryo, inquiet et suspicieux.  

-« Si tu l’ouvrais, tu le saurais. »  

Ryo regarda son partenaire, puis le dossier qu’il lui avait tendu. Il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas ce que ce dossier contenait mais il ne lui présageait rien de bon.  

 

Il le prit entre ses mains comme si ces quelques morceaux de papiers allaient chambouler sa vie toute entière et c’était bien le message que lui faisait passer le regard de son ami à ce moment là.  

Il l’ouvrit après un dernier regard pour son partenaire qui n’avait toujours pas desserrer les dents, puis commença la lecture de ce dossier.  

Il contenait des rapports, des copies de papiers d’identité japonais mais aussi des photos, d’une famille japonaise composé d’un couple et d’une petite fille, puis de 2 hommes, qui se tenaient par les épaules comme deux amis. Puis il y avait une dernière photo où l’on voyait la femme de la première photo mais beaucoup plus jeune avec un petit garçon âgé d’environ 2 ans, 3 tout au plus.  

Il déposa les photos et regarda ensuite les documents. Les premiers étaient des actes de naissance et quand il lut les noms inscrits, son cœur fit un loupé : Akané SAEBA, épouse KITANA, Danny KITANA, Ryo KITANA, Tsuki KITANA, Ryoko KITANA.  

 

Là, Ryo se précipita plus encore sur les documents qu’il avait en face de lui. Il ne croyait plus ce que lui montraient ses yeux. Comment cela pouvait-il être possible. Après toutes ces années de souffrance et de solitude, il avait enfin devant lui la vérité sur sa vie, ses origines, sa famille. Que penser de tout cela ? Il ne savait plus rien.  

Il continua de lire les autres documents, il avait besoin de réponses à ses questions. Comment s’est-il retrouvé à l’autre bout du monde dans une guerre civile à essayer de survivre parmi les morts ?  

 

Hideyuki s’était levé pendant que Ryo feuilletait le dossier et lui servit un verre de whisky sans glace qu’il lui apporta. Il était encore tôt mais le jeune homme savait que son ami en avait réellement besoin en ce moment. Il se rassit ensuite en face du nettoyeur en attendant qu’il lui pose toutes les questions qu’il devait se poser.  

 

Ryo prit le verre et le descendit d’une seule traite puis il se laissa retomber sur le dossier de la chaise. Il regardait à présent son meilleur ami avec des milliers de questions aux fonds des yeux.  

-« Comment ? »  

-« Comment quoi ? Comment j’ai fait pour monter ce dossier ? »  

Ryo acquiesça d’un bref mouvement de tête.  

-« Vois-tu, lorsque je t’ai connu avec Saeko, j’ai fait mon enquête sur toi mais je n’ai rien trouvé du tout. Tu étais un véritable fantôme, un être hors du temps sans passé ni futur. Mais au fil du temps, je ne pouvais pas me résoudre à accepter que tu n’étais personne alors j’ai continué à chercher, en élargissant mes recherches à partir des éléments que tu m’avais donné sur toi. Tu étais là, en chair et en os, alors tu as bien du venir au monde un jour, tu n’as pas atterri dans cette jungle colombienne comme par enchantement. »  

Il fit une pause dans son explication le temps de prendre une des photos qu’il mit devant les yeux grands ouverts de son partenaire.  

-« Regarde bien, cette photo, elle ne te dit rien ? Regarde les détails de l’homme de gauche, les vêtements qu’il porte, son visage. »  

Ryo prit la photo et s’attarda sur ce que lui demandait Makimura. Il regarda cette vieille photo jaunie par le temps avec insistance pendant plusieurs secondes pour retrouver des souvenirs et soudain la vérité lui sauta aux yeux : Kaibara, c’était lui, son père.  

-« C’est Kaibara, mais comment est-ce possible. »  

-« C’est bien ce que je pensais. Ce sont les habits militaires qui m’ont mis sur la voix, car vois-tu, pour nous, il est très rare de porter de telle tenue. Puis il y avait ces rapports de police concernant un ancien militaire exilé en Amérique du Sud et dont on aurait perdu la trace. »  

-« Mais pourquoi était-il recherché ? Serait-il possible qu’il soit mon vrai père ? »  

-« Non, je ne pense pas. Les rapports qui se trouvent dans ce dossier ne date pas d’hier mais il s’agit d’un enlèvement, un enlèvement d’enfant qui a eu lieu, il y a une trentaine d’années maintenant. Celui d’un petit Ryo, Ryo KITANA, âgé de tout juste 3 ans. Le petit garçon qui se trouve sur cette photo. », conclu Makimura en lui montrant la photo en question.  

 

Ryo était encore sous le choc des révélations de son partenaire. Il n’osait croire à toute cette histoire, pas après toutes ces années. Alors sans trop de convictions et comme pour essayer de se convaincre lui-même, il demanda :  

-« Et quel rapport avec moi ? »  

Makimura s’attendait à une telle réaction de la part du nettoyeur, alors il enchaîna :  

-« Le rapport est que ce nom que t’a donné Kaibara n’est nullement une invention. En fait, grâce à mes recherches et comme tu pourras le découvrir par toi-même dans ce dossier, Kaibara et Danny Kitana étaient des amis d’enfance, ils ont même fait leur service militaire ensemble, d’où la photo en tenue de camouflage. Kaibara était amoureux d’une femme, Akané mais cette dernière l’a quitté pour son ami. Cette femme, c’est ta mère Ryo, et cet homme aux côtés de Kaibara et ton père. »  

 

Makimura avait prit une pause le temps de laisser son ami encaisser le choc de la révélation.  

Ryo lui était dans le vague, ses pensées s’entrechoquaient à chacun des mots prononcés par le jeune homme. Son esprit emmagasinait toutes ces nouvelles données et essayaient de les traiter les unes à la suite des autres. Il n’entendit ensuite que le silence de ses propres pensées et releva la tête vers son ami pour lui demander, toujours d’un seul regard, la suite des explications, ce que fit Hideyuki.  

 

-« Tu ne t’ais jamais demandé pourquoi il avait choisi de t’appeler ainsi. Parce qu’il savait que tu te nommais ainsi. Mais pour lui, impossible de te donner le nom de ton père, de l’homme qui lui avait volé la femme de sa vie, alors il t’a donné le sien, Saeba. De cette façon, tu étais un peu son fils. En tout cas, c’est la meilleur explication que j’ai trouvé et je pense ne pas être loin de la vérité. »  

Il prit ensuite un rapport de police qu’il montra à Ryo.  

-« Un soir, tes parents sont rentrés de leur travail et leur petit garçon n’était pas là. Tu avais en réalité disparu, ils t’ont cherché partout, ont contacté tout leur entourage sans résultat. Puis ils ont prit contact avec la police de Tokyo concernant ta disparition, ainsi que celle de ta nourrice.  

Après une enquête plutôt poussée, la police a conclut que ta nourrice t’avait kidnappé et qu’elle t’avait fait quitté le pays. Ils ont réussi à démontrer qu’elle avait une relation avec cet homme, Kaibara, surtout quand ils ont reçu ceci. »  

Il sortit de sa poche une vieille enveloppe adressée au nom de monsieur et madame Kitana. Il la tendit à Ryo avant d’ajouter : « Lis, et tu comprendras. »  

 

Ryo ouvrit l’enveloppe délicatement puis en sortit une carte. « Tu m’as volé ma femme alors je t’ai volé ton fils, Sayonara. » Ryo déposa la lettre avant de prendre la parole.  

-« Comment est-ce possible, comment tout cela peut-il être possible. Cette ordure a… », il ne put terminer sa phrase tellement la colère s’emparait de lui.  

-« Ryo, je sais que c’est très difficile pour toi et si tu veux, je peux m’arrêter mais je pensais… »  

-« Non, continues, je veux tout savoir. »  

-« Très bien. Donc après avoir reçu ce courrier, il ne faisait plus aucun doute à la police que Kaibara avait commandité ton enlèvement. Ils ont ensuite fait des recherches et on retrouvé la trace d’une femme qui aurait pris un avion avec un enfant le jour de ta disparition et qui correspondaient à vos descriptions. La police a essayé d’intercepter les passagers à l’arrivée en Colombie hélas, tu connais la suite. L’avion s’est craché et personne ne croyait trouver de survivants. N’ayant pas pu repérer la carlingue de l’avion rapidement, les autorités ont déclaré qu’il n’y avait eu aucun survivant et tu es donc officiellement décédé. »  

 

 


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