Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Lexine

Beta-reader(s): Chouchery, Nadraider

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 03-02-05

Mise à jour: 26-04-05

 

Commentaires: 50 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Une balle et tout s'effondre...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le secret d'une balle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Le secret d'une balle

 

Chapitre 1 :: Une balle

Publiée: 03-02-05 - Mise à jour: 11-02-05

Commentaires: Me revoilà avec une fic. Maintenant, j'ai du temps donc j'écris. J'espère que cela va vous plaire. Bisous et merci à ma Béta adorée, Chérychou. Biz. Laissez-moi des reviews. Vous adore moa, Lex.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

« Une balle »  

 

Ryô regardait sa partenaire qui dormait paisiblement sur ce lit d’hôpital. Elle était si belle dans ce lit malgré ce masque qui lui couvrait presque la totalité de ce si beau visage. Seuls ses cheveux et ses yeux prouvaient qu’il s’agissait bien de Kaori Makimura, partenaire et amour secret de celui qui se tenait tout près d’elle depuis maintenant plus de deux jours. Ryô n’en pouvait plus. Il était exténué à veiller sur Kaori, jours et nuits. Il s’accouda au lit d’hôpital de sa bien-aimée et prit sa tête entre ses mains tout en réfléchissant sur le pourquoi de la présence de la jeune femme dans ce lieu. C’est ainsi qu’il le remarqua : elle était tellement pâle. De plus, les bips du cardiographe qui envahissaient toute la chambre, résonnaient maintenant dans sa tête et son coeur. C’est à cet endroit qu’il avait mal… Son cœur  

 

« Une balle »  

 

Il avait tellement mal et s’en voulait horriblement. Si elle en était là, c’était de sa faute. Sa faute à lui. Elle s’était prise une balle à cause de lui. Mais là n’était pas vraiment le problème. Il savait qu’un jour cela devait arriver. Mais le pire était que cette balle, mise dans un point sensible et qui faisait vaciller la jeune femme entre la vie et la mort depuis deux longs jours, n’était pas n’importe quelle balle.  

 

« Une balle »  

 

Cette balle était la sienne. C’était SA balle. Elle venait tout droit du canon de son python. Son revolver à lui. Son plus fidèle ami, celui qui lui avait toujours sauvé la vie, venait de blesser la femme qu’il aimait. Il ne se pardonnerait jamais cela. Comment cela avait-il pu arriver alors que son bras avait guidé son arme vers une personne tout autre que sa partenaire ? Au-delà de sa balle et de son arme, c’était son corps tout entier qui l’avait trahi en tirant sur sa partenaire de cœur depuis de longues années.  

 

« Une balle »  

 

Plus il y pensait, plus il avait mal…… et plus il se sentait coupable. La fatigue ne faisait qu’augmenter ce sentiment de culpabilité qui le hantait. Il allait devenir dingue à rester ici mais il ne pouvait se résoudre à quitter la femme qu’il aimait, même quelques minutes, le temps pour lui de prendre un peu l’air ou d’aller se reposer. Il ne le voulait pas. Il ne le pouvait pas. Pourtant cette balle ne lui était pas destinée. Le prix était maintenant payé par Kaori. Mais celui qui payait le prix fort, était Ryô car la balle venait de son arme.  

 

« Une balle »  

 

Cette balle n’était pas pour elle. Il se répétait cette phrase depuis deux jours. Il craquait de plus en plus. Ses nerfs, désormais à fleur de peau, ne supportaient plus rien et son sang froid s’égrenait de plus en plus chaque seconde qu’il passait dans cette chambre d’hôpital. Il releva son regard vers son ange et son bandage au ventre. C’était une balle perdue, mais il s’en voulait quand même. Cette balle était destinée à les protéger tous les deux et non pas à les blesser……pas à la blesser elle surtout.  

 

« Une balle »  

 

Ryô ferma les yeux et se remémora cette scène effroyable.  

 

Tout était arrivé à cause d’une stupide poutre en fer se trouvant dans ce maudit hangar. Ce même hangar était sombre et humide, tout était calme, trop calme, et rappelait la mort. Ce lieu sentait la mort…  

 

Ce soir-là, Ryô avait été provoqué en duel.  

Il s’était rendu au hangar en insistant auprès de sa partenaire de ne pas l’accompagner. Il avait été très ferme là-dessus. Cela pouvait en effet dégénérer. Celui qui lui avait lancé le duel n’était autre qu’un des meilleurs tueurs du monde se disputant la place de numéro un avec Ryô depuis quelques semaines.  

Il était parti quelques minutes après le coup de fil, ne prêtant aucune attention à la présence de sa partenaire dans l’appartement. Son sixième sens ne s’était pas déclenché pour lui annoncer que quelque chose clochait à cet instant précis, dans cet appartement trop calme. Il ne sentait pas la présence de Kaori. Pensant que celle-ci se trouvait sans doute dans une autre pièce autre que le salon, il était parti en toute sécurité vers la voiture qui le conduisit vers le lieu du combat. Il avait négligé ce détail. Il ne s’en rendit compte que trop tard.  

 

« Une balle »  

 

En bonne tête de mule qu’elle était, Kaori n’avait, bien évidemment, pas écouté son partenaire et avait filé en douce vers le garage. Là, elle s’était enfermée dans la voiture et avait attendu Ryô, en dissimulant sa présence sous une couverture. Trop concentré par le duel, il n’avait pas fait attention à elle, la croyant chez eux.  

 

« Une balle »  

 

Il arriva précisément à l’heure du rendez-vous fixé par l’autre tueur. Celui-ci était en retard. Il en profita pour inspecter l’endroit et les différentes sorties possibles en cas d’explosion du bâtiment.  

Profitant de l’éloignement de son partenaire, Kaori était sortie de la voiture et s’était dirigée vers le hangar afin d’y trouver une cachette où elle pourrait avoir une vue complète sur le combat. Elle s’était aussi cachée de sorte qu’elle puisse porter de l’aide à son partenaire au cas où celui-ci se trouverait en difficulté. Elle se retrouva alors derrière une plaque de béton, entourée d’une poutre en fer et d’une vieille caisse en bois. Elle attendit patiemment les deux hommes.  

Le tueur arriva avec dix minutes de retard, en se disant que ce petit retard déconcentrerait son adversaire. Mais, il se trompait. Il se positionna juste devant la cachette de Kaori, plus précisément devant la poutre en fer fatale à la droite de la partenaire du grand City Hunter  

Ryô arriva peu après et se positionna face à son ennemi.  

Le tueur sortit une pièce et la fit voler. Une fois celle-ci tombée au sol, les deux dégainèrent en même temps et les coups de feu fusèrent. Ils étaient à peu près du même niveau ce qui ne facilitait pas la tâche.  

 

« Une balle »  

 

Après s’être traqués dans tout le hangar, ils revinrent à leurs positions initiales. Les deux hommes tirèrent. Ryô toucha la poutre derrière le tireur mais celui-ci s’étant dégagé à temps. Il entendit un cri étouffé. L’autre tireur en profita pour tirer mais fut désarmé par Ryô. Une balle dans l’épaule et sur l’index, eurent raison de lui et il s’en alla en courant, quittant ainsi le métier.  

 

« Une balle »  

 

Ryô se dirigea alors vers le lieu du cri. Ce qu’il vit l’horrifia. Il avait en face de lui une Kaori pliée en deux, à genoux dans une mare de sang. Il essaya de la relever, mais la jeune femme poussa un cri déchirant tellement la douleur était présente. Ryô crut défaillir mais eut le bon réflexe de la conduire dans l’hôpital le plus proche pour la soigner au plus vite avant qu’elle ne meurt dans ses bras.  

 

« Une balle »  

 

L’opération dura huit heures. Ryô était resté dans la salle d’attente, espérant avoir amené sa partenaire à temps. Il était en colère contre elle, car elle l’avait suivi et maintenant, elle se retrouvait entre la vie et la mort. Mais en fait, il était surtout terriblement en colère contre lui-même. Il avait été négligeant et sa partenaire allait peut-être le payer de sa vie. Quand le docteur sortit et lui annonça l’état dans lequel se trouvait sa partenaire, Ryô ne put s’empêcher de lui sauter dans les bras non sans avoir prononcé un « Merci. »  

 

« Une balle »  

 

C’est ainsi qu’il s’était retrouvé dans cette chambre blanche, froide, animée seulement par le bruit des machines autour de Kaori.  

 

« Une balle »  

 

Cela faisait deux longs jours qu’il attendait le réveil de son amour. Il s’en voulait toujours et frôlait la crise de nerf. C’est pourtant dans cette ambiance et cet état d’esprit qu’il prit la décision la plus effroyablement difficile de sa triste vie.  

 

 


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