Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: rory

Beta-reader(s): Kina

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 27-02-05

Mise à jour: 30-03-05

 

Commentaires: 16 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Kaori tombe sous le charme d'un tableau et décide de prendre sa vie en main ... mais Ryô suivra-t-il ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le tableau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Le tableau

 

Chapitre 1 :: Coup de coeur

Publiée: 27-02-05 - Mise à jour: 09-03-05

Commentaires: Bon alors disons que j'ai commencé à écrire pendant ma pause déjeuner et que .. ben voilà, j'en suis à plus de dix pages maintenant alors je voulais vous en faire profiter. Mais attention, je ne sais pas du tout où ça va me mener, ni même si ça va mener quelque part ... Laissez moi plein de review pour me dire ce que vous en pensez : je continue ou pas ???? Oups ! petite rectification : pour ceux qui aurait lu le chap hier, toutes mes excuses, "l'île du désir" est évidemment une fic de Mikomi et pas Ginie, mais pas taper s'il vous plait, je venais juste de lire le dernier chap de l'île corail alrs je me suis embrouillée les pinceaux !!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Kaori tournait et virevoltait dans les bras de son partenaire au rythme d'un boogie woogie enflammé. Dieu qu'elle aimait ça ! Elle sentait la musique faire vibrer tout son corps et s'y adonnait avec délice. Ca faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi détendue, aussi vivante ... aussi heureuse .  

Oui, en cet instant, elle était heureuse. Tout le reste avait disparu, ses doutes, ses problèmes, les sempiternelles questions qu'elle se posait sur son partenaire .. envolé.  

Seul le plaisir de laisser son corps se mouvoir au son de la musique l'habitait.  

 

Elle pratiquait la danse depuis des années cest vrai, mais jamais elle ne s'était laissée aller à un tel abandon. Elle suivait les mouvements fluides de son partenaire sans même s'en rendre compte, la présence de ce dernier ayant complètement déserté ses pensées.  

 

Elle s'émerveillait de voir combien les petits moments d'abandon qu'elle s'accordait quelques heures par semaine dans cette salle lui faisaient du bien. Elle y puisait une force qu'elle ne se connaissait pas.  

 

- Kaori ?  

 

Perdue dans ses pensées, elle ne s'était pas rendue compte que le musique avait cessé.  

 

Elle tourna la tête vers l'endroit d'où provenait l'appel et vit que son partenaire s'était déjà changé.  

 

- Oh, excuse-moi. J'avais la tête ailleurs lui dit-elle avec un sourire.  

 

- Comme d'habitude, lui répondit-il du tac-o-tac avec un clin d'oeil.  

 

Elle lui tira la langue et alla se doucher.  

 

Elle se changea rapidement et le rejoignit.  

 

- Tu veux que je te dépose ?  

 

- Non. Il fait un temps magnifique alors je vais faire un tour dans le parc avant de rentrer.  

 

- Comme tu veux.  

 

Il posa un baiser sur sa joue et sortit.  

 

Sans attendre, elle enfila ses tennis et prit la direction du parc. Un doux sourire éclairait son visage. Elle se sentait bien, en paix.  

 

Elle trouva un banc libre et parcourut le parc des yeux. On était en période de vacances et des dizaines de gamins se bousculaient sur l'air de jeu en poussant des cris joyeux sous les yeux attendris de leurs parents, des couples d'amoureux déambulaient mains dans la main ou discutaient assis sur l'herbe. De l'autre côté de la fontaine, un vieil homme avait posé son chevalet et peignait avec ardeur cette scène de vie.  

Son sourire s'élargit et ses yeux se voilèrent tandis qu'elle replongeait dans ses pensées. Elle revit tout ce qui s'était passé depuis l'anniversaire de Ryô ... Le tableau ...  

 

Tout avait commencé lorsqu'elle était tombée sur ce tableau.  

 

Flash- back  

 

Elle venait de passer l'après midi avec Miki qui l'avait trainée dans toutes les boutiques du centre commenrcial pour tenter une énième fois de lui faire acheter LA tenue qui ferait craquer Ryô en prévision de la soirée d'anniversaire de celui-ci.  

 

- Mais enfin Miki ? Tu sais très bien que Ryô ne fera jamais attention à moi .. même si on finissait tous les deux bloqués sur une île déserte ! ( alors là, ma ptite Kaori, on voit bien que tu n'as pas lu « l'île du désir » de Mikomi, sinon tu ne dirais pas ça !!! mdrrrr )  

 

- Oh, Kaori, qu'est-ce que tu racontes ? Tu sais très bien qu'il est fou de toi. Il est trop « timide » pour le dire, c'est tout.  

Elle pensait plutôt qu'il était trop stupide, égoïste, idiot, dégénéré ... mais elle savait que Kaori prendrait sa défense alors ...)  

 

- Une partie de moi voudrait vraiment te croire, mais .. soupira-t-elle  

 

Miki savait qu'elle aurait du se taire, mais c'était plus fort qu'elle, cet idiot rendait Kaori malheureuse depuis trop longtemps. « Mince » pensa-t-elle « c'est malin, maintenant elle est triste. Pfffff .. bien joué ma petite Miki. Impossible de lui faire acheter qui que ce soit quand elle est dans cet état là. La barbe ! »  

 

Avisant une ruelle où se tenait un petit marché ( comme les puces à Paris mais en plus petit. NDA ), elle s'y engouffra.  

 

A peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Kaori se retrouva seule. Elle tourna la tête de droite à gauche cherchant Miki. « Mais c'est pas vrai ! Où est-ce qu'elle est encore passée celle-là ?! ».  

 

Elle entendit des cris et reconnut la voix de Miki. Revenant sur ses pas, elle l'aperçut devant un étal et la rejoignit pour voir ce qui pouvait provoquer un marchandage aussi musclé.  

 

- COMBIEN ??? hurlait Miki.  

 

- 200 yens. C'est de la très bonne qualité mad ...  

 

- Si c'était si bien que ça, vous auriez une belle boutique en centre ville et pas un étal crasseux dans une petite ruelle !!  

 

- QUOI !!!!!!!  

 

Le propriétaire de l'étal commençait à sentir la moutarde lui monter au nez et virait peu à peu au rouge.  

 

Miki se radoucit instantanément sentant que ce n'était peut être pas la meilleurs approche si elle voulait conclure l'affaire. ( toujours aussi perspicace notre petite Miki !!! lol NDA )  

 

- Non .. heu ... ce n'est pas ce que je voulais dire ...  

 

- Ah. Et qu'est ce que vous vouliez dire exactement ? Lui demanda-t-il avec un sourire narquois  

 

N'ayant pas sentie que Kaori se trouvait maintenant juste derrière elle, Miki se lança dans une explication quelque peu embrouillée qui, elle l'espérait, le ferait flancher :  

 

- Bon. C'est pour une amie à moi. Elle est très jolie mais l'homme qu'elle aime n'arrête pas de lui faire des remarques désagréables sur son physique. Alors je me suis dit que le meilleur moyen de le mettre au pied du mur pour qu'il reconnaisse ses sentiments, c'était ... CA !!!  

 

Miki était très fière de son explication et exhibait sa trouvaille avec un sourire satisfait, mais elle déchanta vite à la vue du visage hilaire du marchand.  

 

- Ben quoi ?  

 

Elle se retourna pour suivre le regard de ce dernier qui était fixé sur un point juste derrière elle et tomba nez à nez avec une Kaori rouge pivoine.  

 

- Je suppose que c'est votre amie ...  

 

- Non mais ça va pas ?!!! hurla Kaori  

 

Elle ne pouvait quitter des yeux les deux minuscules bouts de tissus que tenaient Miki : un tanga en dentelle rouge avec soutien gorge assortit. Elle fusilla son amie du regard.  

 

Sentant que le vent tournait (et pas vraiment en sa faveur), Miki tenta de désmorcer la situation :  

 

- Tu n'aimes pas la couleur ?  

 

- MIKI !!!!  

 

- C'est pas grave. Je suis sure qu'il en a d'autres. N'est-ce pas ?  

 

Elle se tourna vers le marchand qui essayait de reprendre une contenance en essuyant une larme.  

 

-Oui, bien sur. Qu'est ce qui vous plairait com ...  

 

Kaori ne le laissa pas finir et commença à s'éloigner. « Non mais c'est pas vrai. Qu'est-ce qui lui a pris de raconter tout ça ? Plus jamais je n'oserais revenir dans cette rue » marmonna-t-elle.  

 

-C'est pas grave, je vais le prendre moi ce petit ensemble. Je suis sure qu'Umi va adorer !  

 

Le marchand la regarda d'un oeil perplexe, complètement, dépassé par la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. Il en oublia de reprendre Miki quand celle-ci lui dit avec son plus beau sourire :  

 

-Alors, on avait dit 20 yens, c'est bien ça ? (elle perd pas le nord, elle !!! NDA)  

 

Son paquet à la main, elle courut pour rejoindre Kaori qui avait déjà atteint le bout de la rue.  

 

Elles marchèrent sans un mot pendant quelques minutes et se retrouvèrent dans le quartier des brocanteurs.  

 

- C'est pas ici qu'on va trouver de quoi le faire craquer, pensa tout haut Miki, qui n'avait pas laché son idée de faire de Kaori une bombe sexuelle afin de faire plier Ryô.  

 

- Pardon ?  

 

« Houlà. Voilà que je pense à voix haute maintenant. Allez Miki reprend toi, Kaori est ton amie et ce n'est pas à toi de décider à sa place. Laisse tomber, si ça doit se faire, ça se fera et dans le cas contraire et bien ... qui vivra verra. »  

 

- Non rien. Oh regarde, une boutique de souvenirs ! « Au quatre coins du globe ». Viens on va jeter un oeil.  

 

La boutique était petite, assez sombre mais il s'en dégageait un je-ne-sais-quoi d'accueillant, de chaleureux. Les étagèrent croulaient sous des monceaux de bric-à-brac ramené des quatre coins de la planète. On se serait cru dans la caverne d'Ali Baba.  

 

Pendant que Miki flânait à la recherche d'un petit quelque chose pour son homme, Kaori se dirigea vers le fond de la boutique. Au détour d'un rayonnage, elle tomba nez-à-nez avec un empilement abracadabrantesque de toiles de toutes tailles, formes et couleurs. Elle fouinait depuis un petit moment lorsque ses yeux tombèrent sur tableau poussiéreux tourné face au mur. L'étiquette indiquait qu'il avait été peint dans les années 50 en Angleterre par un certain William Hackney. « Pureté ... drôle de titre pour une peinture»Elle admira la fluidité de du tracé de l'écriture, retourna la toile et se figea.  

 

Le temps semblait s'être arrêté.  

 

Sur un fond orange couché de soleilse tenait une jeune femme nue. Elle posait assise sur un lit de toile, sa main droite relevée dans ses cheveux semblait remettre une éternelle mèche rebelle en place. Ses yeux mi-clos trahissaient une profonde sérénité.  

 

Un calme quasi irréel s'empara de Kaori. Des secondes, des minutes, des heures ... il lui semblait voir défiler l'éternité. Elle aurait pu rester ainsi jusqu'à la fin des temps lui semblait-il, mais c'était sans compter sur la curiosité de Miki qui voulant l'avis de Kaori sur une magnifique boule à neige représentant la tour Eiffel, la tira de ses pensées.  

 

- Mouais. Je suis sure que Ryô va adorer, dit-elle en rigolant. Il lui trouvera certainement une place entre Miss Juillet et Miss Avril.  

 

- Hein ? Quoi ?  

 

Kaori sortit peu un peu de sa torpeur.  

 

- Heu ... non, ce n'est pas pour ça que je .... bafouilla-t-elle en tentant de reprendre ses esprits.  

 

- Ah bon, ben alors qu'est-ce que tu fais à genoux devant depuis presque 10 minutes, hein ?  

 

« Il me le faut. » Elle ne pouvait penser à autre chose. Il lui fallait ce tableau. Elle naurait pas su dire pourquoi mais elle le sentait.  

 

- Je vais le prendre, dit-elle d'un air résolu.  

 

- Kaori ?  

 

- Oui ?  

 

- Ca fait combien de temps que Ryô et toi n'avez pas eu de  

travail ?  

 

- Hummm ... je dirais 5 ou 6 semaines. Pourquoi ? demanda Kaori qui ne comprenait vraiment pas où Miki voulait en venir.  

 

Celle-ci secoua la tête en soupirant. Kaori était vraiment à côté de ses pompes aujourd'hui. Elle essaya donc de la ramener à la réalité en douceur.  

 

- Kaori, tu sais qu'on est dans un magasin ici ?  

 

- Oui ...  

 

- Et dans un magasin on vend des choses ...  

 

- Oui, je le sais ! Mais pourquoi tu ...  

 

- Et si d'un côté on vend, c'est que de l'autre tu dois acheter et ...  

 

- Mais enfin Miki, arrête de me parler comme ça, je ne suis  

plus une gamine !  

 

- Alors arrête de te comporter comme telle ! Vous êtes à sec et ce tableau coûte une petite fortune, alors comment tu vas faire, hein !!!  

 

Une nuée de corbeaux percuta Kaori de plein fouet.  

 

Le prix ... Elle n'y avait même pas pensé ! C'est vrai que leur compte bancaire penchait dangereusement dans le rouge ces temps-ci et ce n'était pas avec un Ryô qui passait ses nuits dans les cabarets qu'elle allait pouvoir économiser assez pour s'offrir ce petit cadeau. « Pfffff ... Pour une fois que je voulait me faire plaisir ! Tout ça c'est de la faute de l'autre espèce de pervers, après tout on est associés, je fais la moitié du boulot et c'est lui qui dépense tout avec ses hôtesses! » Elle savait qu'elle n'était pas très juste avec lui, mais elle avait tellement envie, besoin de ce tableau ...  

 

Elle ruminait depuis quelques minutes sous le regard inquiet de Miki quand elle fut frappée par l'évidence. « Mais pourquoi est-ce que je n'y ai pas pensé plus tôt !!! »  

 

- Un travail, murmura-t-elle. Si je peux trouver un travail, je pourrais mettre de l'argent de côté et ...  

 

- Mais tu as déjà un travail Kaori ! s'écria Miki.  

 

- Non, justement. Pour l'instant j'en ai pas et puis de toute façon ma décision est prise, répliqua-t-elle.  

 

Kaori s'étant mise d'accord avec le gérant de la boutique pour qu'il mette le tableau de côté quelques semaines, elles prirent en silence le chemin du retour, perdues dans leurs pensées.  

 

Fin du flash back  

 

Le vent s'engouffra dans son pull et la fit frissonner. La nuit commençait à tomber. Les journées se faisaient de plus en chaudes en ce mois de mai mais les nuits restaient fraîches. Elle se leva et étira ses muscles endormis. « Allez, c'est pas tout ça mais j'en connais un qui va bouder pour ne pas avoir eu son dîner à l'heure » se dit-elle en regardant sa montre qui affichait déjà 18H45.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de