Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Lexine

Beta-reader(s): Jermenes

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 16 chapitres

Publiée: 11-05-05

Mise à jour: 10-08-05

 

Commentaires: 110 reviews

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HumourGeneral

 

Résumé: Kaori va se rendre dans une banque un peu spéciale…

 

Disclaimer: Les personnages de "Ma banque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. béta readers : jermenes

 

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   Fanfiction :: Ma banque

 

Chapitre 1 :: Mon meilleur ami

Publiée: 11-05-05 - Mise à jour: 11-05-05

Commentaires: voici une toute nouvelle fics. je l'ai bien avancé donc j'ai décidé de la majer. elle ne sera pas longue je pense. en effet, j'ai déja écrit 7chapitres et elle est bientôt terminée lol. bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez svp merci. biz Lexine.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Le son de la petite clochette retentit dans le petit café : la porte du Cat’s Eye venait de s’ouvrir, laissant entrevoir une belle jeune femme.  

Kaori pénétra dans le café et se dirigea, le visage radieux, vers l’objet de son soudain bonheur et rayonnement. Celui-ci se trouvait sur le comptoir. En effet, à cet endroit, gigotait dans son transat, une petite fille d’environ trois mois.  

A côté de cette merveille, Miki et Falcon, les heureux parents, faisaient tranquillement la vaisselle tout en surveillant cette beauté.  

 

Après l’accouchement de la jeune épouse et mère, tous avaient adopté la petite chérie emplie de vie, prénommée affectueusement Nina, et se réjouissaient de venir au café rien que pour la voir. Comme tous les autres clients d’ailleurs, qui ne venaient que pour admirer ce joli bébé.  

 

Les heureux parents avaient décidé, d’un commun accord, de faire de Kaori l’heureuse marraine de leur bout de chou. Celle-ci s’en était réjouie. Elle aimait les enfants, certes, mais c'était différent avec Nina : elle l'avait prise sous son aile et se comportait comme la propre mère du bébé, c'était presque instinctif.  

Elle ne savait pas encore pourquoi, mais elle considérait cet ange comme sa propre fille. Peut-être était-ce à cause de sa condition d’assistante de nettoyeur qui lui interdisait d’avoir des enfants, qu’elle ne pouvait s’empêcher de gâter et de câliner ce bébé. En effet, son partenaire avait été clair là-dessus : pas d’enfants. De plus, il avait rajouté, maintes et maintes fois, qu’il détestait les gosses, ce qui n’avait rien arrangé.  

Elle pensa alors que si un jour, par le plus grand des hasards, elle se retrouvait enceinte, même de lui, il n’en voudrait pas et lui demanderait sûrement de quitter l’équipe et d’aller vivre ailleurs. Un voile de tristesse recouvrit les yeux noisettes de la jeune femme.  

 

Miki s’en aperçut et devina aisément le trouble de son amie. Celle-ci avait le regard fixe, braqué sur ce petit être qui gazouillait en toute innocence dans son transat. Elle devait bien reconnaître que c’était un peu normal. Des trois femmes casées de la bande, elle était la première à avoir franchi le cap d’avoir un enfant. Mais elle devina que la lueur dans les yeux de Kaori était tout autre et elle comprit alors : la jeune femme lui avait un jour avoué qu’elle aurait aimé avoir des enfants. Et Miki la comprenait. A 28 ans, cette envie n’allait certainement pas s’effacer. Surtout si son horloge biologique lui rappelait toutes les deux secondes ce besoin et ce désir de materner.  

 

Miki s’en voulut un peu d’avoir mis ce cadeau du ciel en exposition devant sa meilleure amie. Elle se sentait coupable d’avoir, en quelques sortes, volé et brisé ce bonheur que la jeune femme espérait depuis déjà bien longtemps mais qui refusait de venir de par l’obstination de son partenaire. La jeune maman avait l’impression de faire éclater en mille morceaux l’âme et le rêve de la jeune femme avec ce bébé.  

Là dans ses réflexions, la jeune mère alla saluer son amie et l’invita à prendre place aux côtés de ce bébé tant convoité du nom de Nina.  

Elles s’assirent ensemble au comptoir. Falcon leur servit du café et les discussions allèrent bon train.  

Pourtant, au bout d'un quart d'heure, Miki fut forcée de constater que sa meilleure amie n'écoutait pas un mot de ce qu'elle pouvait bien raconter, elle était concentrée et rivée sur le poupon.  

– Kaori ! ? !  

– Hum…  

– Ca va ?  

 

Cette question sortit la jeune femme de sa léthargie. Elle se rendit compte qu’elle n’avait pas suivi un traître mot de ce que sa meilleure amie avait bien pu lui dire avant de lui demander si ça allait. Kaori se mit à réfléchir. Non, elle devait bien reconnaître que ça n’allait pas. Surtout depuis la naissance de Nina. Elle ne savait pas pourquoi ni comment mais elle n’allait pas bien. Elle n’avait plus la forme qui la caractérisait autant auparavant auprès de ses amis. Et son attitude, envers le bébé et Miki, venaient encore une fois de lui prouver que ça n’allait pas. Elle voulait retrouver son sourire, son énergie, tout…  

Malgré toutes ses réflexions, son visage, et surtout son regard, restait impassiblement fixe sur la bonne petite bouille du bout de chou, situé dans son transat.  

 

– J’en veux un… murmura-t-elle dans un souffle, des larmes aux yeux menaçant de couler.  

 

Miki recracha le café qu’elle venait d’ingurgiter devant le murmure qu’elle venait d’entendre de la bouche de Kaori. Avait-elle bien compris ? ? Apparemment oui. Elle était surprise mais aussi émue de cet aveu. Elle comprenait son amie. Elle aussi s’était retrouvée dans la même situation et elle savait très bien ce que c’était que de courir après une chimère et de vouloir un enfant. Elle avait vécu ça avec Falcon et avait finalement gagné à force de persévérance. C’est alors qu’une idée germa dans sa tête.  

–Fais-en un ! !  

–T’es marrante toi ! Avec qui ?  

–Avec un homme, c’est le mieux ! !  

–Très drôle Miki ! Malgré mon manque total d’expérience dans ce domaine, je sais quand même comment on fait les bébés… et je ne vois personne capable de me le faire ! ! !( NDB : Ah non ? Elle voit pas ? Hum…moi j’ai bien ma petite idée ^_^)  

–Fais-le avec Ryo…  

–Ryo est mon meilleur ami. Je ne pourrais jamais lui demander une telle chose. On aurait été ensemble, je ne dis pas… mais là, c’est loin d’être le cas… de plus, je suis certaine qu’il refusera de le faire ce bébé… c’est surtout que ce soit avec moi qui le dérangera…  

–« Qui ne tente rien, n’a rien » comme dit le proverbe. Tu as juste à lui demander, tu ne perds rien à juste faire cela. Si ? Sinon, si môsieur refuse, il existe des banques de spermes. J’ai failli y avoir recours il y a quelques temps. Je peux te donner la meilleure adresse si tu veux…  

–Vu qu’il n’y aura que cette solution… Enfin, comme on dit aussi « l’espoir fait vivre » alors, espérons.  

 

Miki se leva et alla chercher l’adresse de cette précieuse banque à bébés. Elle revint deux minutes après, le bout de papier à la main et le tendit à Kaori.  

–Parles-en à Ryo avant quand même. Un bébé, c’est un énorme investissement… et, s’il ne te reste que cette possibilité, n’hésite pas à contacter la banque. C’est rare qu’ils refusent une demande, surtout, si elle vient du cœur. Mais, fais-le cet enfant sinon ton désir va te ronger de l’intérieur. Crois-moi ma chérie !  

–Je verrai bien… encore merci pour ce café Miki. Il faut que je te laisse.  

 

Kaori leur dit au revoir à tous les trois et sortit du café. Elle regarda longuement la carte et essaya de se convaincre que ce serait sûrement la meilleure solution pour avoir cet enfant. Elle pensa alors à Ryo. Elle ne lui dirait rien. Elle se rendrait directement à ce centre. Mais, en même temps, elle ne pouvait pas le laisser dans le vague. Elle se voyait mal se ramener un jour à l’appartement et lui dire de but en blanc : « je suis enceinte » et reprendre une vie normale. Elle devait lui en parler, même si elle ne le voulait pas. C’était un devoir, elle devait s’y résoudre.  

Perdue dans ses pensées, elle arriva chez eux et monta les marches qui menaient jusqu’à l’appartement. Tout était calme. Ryo ne devait pas encore être debout.  

Profitant de ce calme, elle décida, par précaution, de décrocher le téléphone afin de prendre rendez-vous à la banque. Sa décision avait été prise dès l’instant où Miki lui avait dit que ce désir ne pouvait être comblé que si ce bébé se manifestait.  

Le rendez-vous pris pour le lendemain matin, elle se dirigea vers la chambre de Ryo.  

 

Elle ouvrit la porte doucement et s’approcha du lit. Son partenaire se tenait sur le ventre et avait passé ses deux bras en dessous de sa tête. Elle ne voyait que son dos et la touffe de cheveux qui dépassait des draps. Ceux-ci moulaient entièrement le corps de notre cher étalon. Kaori détailla son partenaire des pieds à la tête et vice versa. Elle eût une bouffée de chaleur en voyant les jolies petites fesses de Ryo moulées ainsi. Elle rougit telle une tomate devant un mokkori et essaya de reprendre consistance en réveillant son partenaire.  

–Ryo ?  

–Hum…  

–Il est l’heure de te lever !  

–Déjà ? ? ?  

–Oui ! Déjà ! Allez dépêches-toi !  

–Encore quelques minutes s’il te plaît ? ? ?  

–Je redescends et je pars te préparer le déjeuner. Ainsi, tu auras tout le temps de te lever et de te préparer d’accord ?  

–Mouais !  

 

« Elle est bizarre aujourd’hui ! ! ! Pas de massue, c’est étrange ! Très étrange » pensa Ryo, se retournant afin de voir de plus près sa partenaire. Il ne fut pas déçu. Elle était là, devant lui, rougie par on ne sait quoi.  

 

Kaori venait de voir ce qu’elle ne pensait jamais voir. Les draps ne moulaient plus les fesses de ce cher nettoyeur mais une toute autre partie de son anatomie. « C’était vraiment énorme » pensa-t-elle encore plus rouge que tout à l’heure.  

« Et dire que c’est peut-être avec ça que je vais devoir faire mon bébé » elle en eût mal aux ovaires (nda : c'est pas là qu'on le met Kao lol) rien qu’à penser que ce truc entre en elle afin de lui faire ce qu’elle désirait tant. Mais, si Ryô avait eu tant de conquêtes, s'il les avait tellement satisfaites, c'est que ça ne devait pas être si douloureux que ça...  

Elle se reprit et fixa Ryo qui la regardait depuis un bon moment déjà.  

 

–Kaori ! ? ! Quelque chose ne va pas ?  

–Euh… non ! Tout va bien pourquoi ? ? ?  

–Je sais pas, t’es bizarre aujourd’hui ! D’habitude, j’aurais déjà eu ma massue du matin depuis longtemps et là, rien ! Que dalle ! des pruneaux !  

–Non mais je t’assure que ça va ! et, pour une fois que t’as rien fait de mal, je vois pas pourquoi t’aurais le droit à une massue ? ? ?  

–Et avec ça j’y aurai droit ? ? ?  

–Avec quoi ?  

 

Ryo enleva le drap et se coucha à son aise sur son lit en secouant ses petites fesses devant la mine décomposée de sa partenaire. Il jubila quand il se rendit compte de l’aura de fureur qui venait d’entourer la jeune femme.  

Kaori ferma les yeux et lança, le plus fort possible, sa massue «obsédé du poireau version millenium » et s’en alla de la chambre afin de préparer un repas qui, lui, serait décent AU MOINS.  

 

***  

 

Sûrement attiré par l’odeur de la bonne nourriture de sa partenaire, Ryo descendit et s’assit devant une assiette bien pleine de savoureuses victuailles.  

Il sentit, soudain, le regard de Kaori qui glissait sur lui pour soudain se figer et l’observer. Il releva la tête et regarda Kaori droit dans les yeux.  

–Je veux un bébé… annonça Kaori sans préavis.  

 

Ryo recracha et faillit s’étouffer avec le seul morceau survivant du poisson qu’il venait de manger. Il s’attendait à tout sauf à cela. Qui aurait pu le préparer à entendre une telle chose de la bouche de sa partenaire ?  

–Tu veux un quoi ? ? ?  

–Un bébé ! ! ! Et, je veux que tu me le fasses, s’il te plaît ! ! !  

–Tu t’es droguée ou quoi ? ? ? Tu veux que… moi…enfin, que toi et moi…euh… on… - comment dire ? - …tu veux qu’on fasse un bébé ? ?  

–Tout à fait ! Ecoute, tu es mon meilleur ami et je ne vois que toi qui peux me faire ce bébé. Je ne te demande rien d’autre que de mettre la petite graine là où il faut et c’est tout. La grossesse, l’accouchement, le bébé, les couches, les biberons, et le reste je m’en occuperai seule. Tu peux bien me faire ça non ? Je t’ai jamais rien demandé alors s’il te plaît, fais-le pour moi. Et puis, t’auras qu’à pas regarder quand tu… euh… quand on…enfin tu vois ce que je veux dire…  

–Mais, on n’est même pas ensemble et puis, j’ai pas envie de faire ce genre de chose avec un travelo, je suis cent pour cent hétéro moi.  

–OK ! J’ai compris ! Mais je le ferai quand même ce bébé. Puisque môsieur ne veut pas me faire cette « chose », comme tu le dis si bien, je trouverai un autre moyen.  

 

Sur ce, Kaori laissa la cuisine, ainsi que son assiette et son partenaire, en plan. Elle ne comprenait pas qu’il lui refusait ce qu’elle désirait le plus au monde après tout ce qu’elle avait enduré. Elle arriva à sa chambre et fondit en larmes sur le lit. Ainsi son enfant serait fait par un inconnu… mais puisque c’était ainsi… pourtant elle était bien décidée à ne plus faire marche arrière sur ce qu’elle s’apprêtait à faire. Cela allait changer le cours de sa vie et leur quotidien. Mais, la vie n’est-elle pas faîte de sacrifice en tout genre… et celui-ci en était un et pas des moindres. Elle allait accepter d’avoir un enfant avec une personne dont elle ne connaîtrait sûrement rien si ce n’est le nom et le prénom et encore… enfin, ce sacrifice aura au moins une chose positive de son coté : il en vaudra vraiment la peine.  

 

 


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