Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Didi

Beta-reader(s): Chibiusa, Eden

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 01-03-06

Mise à jour: 04-09-07

 

Commentaires: 31 reviews

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General

 

Résumé: Dans ce monde, il n'y a qu'une chose de ce genre qui puisse parfois changer une vie: une balle. Mais est-ce que c'est quelque chose de bien pour ces gens qui appartienne à ce monde? Kaori a failli être tué mais évidemment Ryô la sauve et blessé à sa place. que deviendra Ryô? Et Kaori, que va-t-elle faire?

 

Disclaimer: Les personnages de "Une Seconde Chance" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semain ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Une Seconde Chance

 

Chapitre 1 :: Coupable

Publiée: 01-03-06 - Mise à jour: 01-03-06

Commentaires: Salut à tous alors je voudrais vous dire avant tous que ceci est ma première fanfic et que je suis une novice de chez novice. J'espère que ma fic vous plaira, et que l'imagination sera toujours présente. N'hésitez pas à laisser des reviews. Bisous à mes Bêta à qui je dis un grand merci. Bonne lecture !!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Ryo était allongé sur un lit. Il ne bougeait pas, sauf pour respirer. Cela faisait quatre jours déjà qu’il était en léthargique. Il était inanimé comme mort. Il avait été blessé en sauvant celle qu’il aimait le plus au monde. Celle qui lui donnait toujours l’envie de vivre.  

 

Kaori avait failli mourir et comme toujours Ryô était venu la sauver. Il avait reçu les balles qui étaient destinées à sa partenaire. A présent il était dans un coma. Grâce à Falcon, le nettoyeur avait été conduit chez le Professeur, Il ne restait plus qu'à attendre qu'il se réveille.  

 

 

Kaori n’avait pas fermé l’œil depuis quatre jours. Elle ne cessait de culpabiliser pensant que tout était de sa faute. Elle ne cessait de se dire : « si je n’avais pas fait irruption dans cette salle, Ryô ne serait pas dans cet état » ou encore « si j’avais emprunté le second couloir, peut-être aurais-je surpris le criminel par derrière ». Elle imaginait mille situations qui auraient pu empêcher le drame.  

 

Elle était coupable, si seulement elle n’avait pas joué au héros, jamais Ryô n’aurait reçu cette balle, il aurait neutralisé ces bandits en moins de deux minutes. Mais il était là étendu sur le lit et ne bougeait pas…  

 

Depuis l’accident, Kaori avait refusé de voir leurs amis, elle avait peur de les affronter. Tous étaient attachés à Ryô, ils auraient sans doute enfoncé davantage le couteau la plaie lui disant que si Ryô n’était plus de ce monde, ce serait de sa faute… Mais ils n’étaient pas ainsi, ils chercheraient à la convaincre du contraire. Mais elle se sentait responsable, sa faute si Ryô était dans ce lit. « Il n’aurait jamais dû être touché, ces balles étaient pour moi !!! Pas pour lui !! Et tout ceci ne se serait pas produit si je n’avais pas été là !! »  

 

Elle aurait tout donné pour que Ryô ne quitte pas le monde des vivants, qu’il ne quitte pas ses amis,… qu’il ne la quitte pas… surtout par sa faute. Elle était même prête à donner sa vie pour lui, sans lui, elle n’est plus rien…  

 

 

 

Les journées de Kaori se déroulaient toujours de la même façon depuis que Ryô était chez le Professeur. Elle passait ses matinées au fond du lit de Ryô se maudissant, priant et pleurant dans leur appartement vide de vie et sombre. Elle ne prenait même pas la peine de manger. Elle songeait même parfois que si Ryô s’en sortait vivant, elle le quitterait pour ne plus jamais mettre sa vie en danger. Elle ne pouvait se permettre d’être égoïste, et mettre sans cesse la vie de Ryô en danger..  

 

Durant les après-midi, elle errait dans la ville telle une âme sans vie jusqu’à ce que ses pieds n’en puissent plus, et là, elle se rendait chez le Professeur pour voir Ryô, elle prenait de ses nouvelles, mais à regrets, on lui répétait toujours la même chose :  

« Son état est stable Kaori. Il est comme hier, rien n’a changé, mais ne t’en fais pas, il va s’en sortir, il a subi pire que ça et s’en est toujours sorti, non ? » Elle se disait oui, mais pour elle cette fois-ci était différente des autres, car c’était de sa faute.  

 

Ensuite la jeune femme se rendait dans la chambre, où Ryô était installé, s’asseyait et elle lui parlait le suppliant de se réveiller. Elle lui promettait mille et une choses, s’excusant et pleurant à chaudes larmes. Ce soir là, elle lui raconta leurs bons moments, et à bout de force elle finit par s’endormir bercée par ces merveilleux souvenirs.  

 

Kaori avait pour habitude de rester jusqu’à cinq heures du matin et de rentrer chez eux discrètement. Elle faisait à Ryô un baiser sur son front.  

 

 

Falcon et Miki passèrent dans la soirée prendre des nouvelles de Ryô et de Kaori, qui se faisait invisible.  

 

- Ryô est toujours dans le même état. Ce qui est bien c’est que son cas n’empire pas et puis ses blessures sont pratiquement guéries, dit le Professeur.  

- Avez-vous de nouvelles de Kaori, Professeur ? demanda Miki.  

- Mais… oui, pourquoi ? s’étonna le Professeur.  

- Et bien aucun d’entre nous ne l’a vu depuis l’accident de Ryô et je me demande si elle ne nous évite pas…  

- Elle se trouve actuellement dans la pièce d’à coté avec Ryô. Elle vient le voir tous les soirs et s’en va vers cinq heures du matin. J’avoue avoir remarqué qu’elle a aussi perdu un peu de poids et qu’elle semble très épuisée. Elle n’a pas suivi mes conseils… en plus cela se voit que ça fait des jours qu’elle n’a pas dormi, dit le Professeur.  

- Elle est inquiète pour Ryô.  

- Ce n’est pas uniquement ça, elle culpabilise, dit Falcon. Elle doit penser que tout est arrivé par sa faute.  

- Je vais aller la voir, fit Miki.  

 

La jeune femme se leva et se dirigea vers la porte de chambre de Ryô, l’ouvrit et vit Ryô allongé sur le lit profondément endormi. Kaori était à son chevet, assise sur un tabouret. Sa tête reposait sur son bras gauche, et sa main droite tenait celle du nettoyeur. Miki s’approcha d’eux à pas de loup et constata que Kaori dormait. L’ex-mercenaire rangea une mèche rebelle derrière l’oreille de son amie. Elle retourna auprès de Falcon et du Professeur leur annonçant que Kaori sommeillait. Falcon la porta dans une autre chambre. Miki avec l’aide de Kazue la mirent à l’aise pour dormir. Miki tira les rideaux pour que les lumières du jour du lendemain ne la réveillent pas, puis elles quittèrent la chambre prenant soin de fermer la porte derrière elle.  

 

 

 


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