Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: saoria

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 25 chapitres

Publiée: 31-10-07

Mise à jour: 30-10-08

 

Commentaires: 283 reviews

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General

 

Résumé: En faisant les boutiques avec Miki, et sous l'insistance de celle-ci Kaori va essayer un collier qui va chambouler sa vie au point de la mener droit à la mort? Que va faire Ryo pour la sauver? Y a-t-il un moyen de la sauver?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le collier : un amour au delà du temps" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le collier : un amour au delà du temps

 

Chapitre 1 :: Le collier

Publiée: 31-10-07 - Mise à jour: 03-04-09

Commentaires: Bonjour. Je suis de retour avec une nouvelle fic alors que je n'en ai pas terminée avec les autres. Et bien en faite si elles sont presque terminées donc voilà. Je voulais attendre avant de la poster mais j'ai pas pu m'y résoudre. J'espère que vous allez l'aimer. N'hésitez pas à à me faire par de vos commentaires. Bonne lecture. BIsous

 


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Appartement de City Hunter  

 

Après s'être réveillée, douchée et avoir préparé le petit déjeuner Kaori comme à son habitude alla réveiller son partenaire dans sa chambre. Comme tous les jours depuis 6 ans, elle tourna lentement la poignée et entrebâilla la porte et là, dans l'embrasure de celle-ci, elle se mit à l'observer quelques minutes avant de se décider à pénétrer complètement dans la chambre pour s'arrêter sur le côté du lit. Là, elle se baissa légèrement sur lui et dégagea une mèche de son visage. Cette vue depuis 6 ans avait toujours le même effet sur elle. Elle la rendait chaque jours un peu plus amoureuse de lui. Il était tellement beau endormi avec cet air serein sur le visage. Elle ne s'autorisait que ce bref contact avec lui même si tout le corps de Ryo était un appel à la tentation. Son dos musclé et découvert lui laissait entrevoir la perfection de son corps qu'elle imaginait voir dans ses rêves chaque nuit la laissant chaque fois un peu plus frustrée que la veille. Elle n'était pas là pour fantasmer sur lui se rabroua-telle mentalement mais pour le réveiller.  

 

_Ryo debout, il est l'heure de te lever.  

 

_Hum fit celui-ci en se tournant de l'autre côté du lit bien décidé à gagner quelques minutes voir quelques secondes. Il pouvait humer son parfum vanillé qui embaumait toute sa chambre.  

 

_Ryo ne commence pas. Il est l'heure alors tu te lèves. Miki ne va pas tarder à arriver alors il est hors de question que tu me mettes en retard et en colère lui dit-elle d'un ton ferme et autoritaire.  

 

_Pourquoi faut-il que chaque matin tu interfères dans mes rêves lui dit-il faussement mécontent? Miki arrive,.....Il se releva de son lit aussitôt, tu n'aurais pas pu le dire plus tôt lui cria-t-il presque aux oreilles en se redréssant. Je rêvais que j'étais avec Saeko et que.....  

 

Ne lui laissant pas le temps de terminer sa phrase car elle savait parfaitement comment cela allait se terminer, Kaori prit les devants, elle lui jeta un oreiller à la figure ce qui eut l'effet escompté, il se tut et elle se dirigea vers la porte.  

 

_Tes rêves lubriques avec la gente féminine ne m'intéressent pas. Ils sont dans ta tête de pervers et je veux qu'ils y restent. Sur ce dépêche-toi de descendre, je ne vais pas t'attendre 107 ans.  

 

Elle lui sourit puis ferma la porte derrière elle satisfaite de ne pas s'être énervée contre lui et de ne pas lui avoir donné l'avantage de la situation. Même si elle affectionnait ces réveils, elle en avait quelque peu assez d'user de la massue matin aprés matin et d'être de mauvaise humeur par sa faute. Aujourd'hui elle devait passer toute la matinée avec Miki et il était hors de question qu'elle le laisse lui gâcher sa matinée.  

 

De son côté, Ryo était statique sur son lit en fixant la porte. Il s'était légèrement redressé en posant sa main sur son matelas incertain de ce qui s'était passé sous ses yeux. Il avait prononcé le prénom de Saeko cela en disait long sur ce qu'il allait lui dire ainsi que la nature de ces rêves et elle, elle n'avait pas réagi, rien du tout, pas le moindre haussement de ton, la moindre insulte et plus que tout pas de massue matinale. Ryo resta perplexe quant à cette scène qui s'était déroulée devant lui et s'interrogea quant à ce brusque changement et surtout ce calme si nouveau chez sa partenaire. Oui, elle avait fait preuve de contrôle et tout le monde savait et lui le premier que lorsqu'il s'agissait de lui elle n'en avait aucun. Devait-il s'inquiéter de ce changement ou bien était ce exceptionnel? Bien décidé à avoir le fin mot sur cette nouvelle attitude, il se pressa de se lever et d'aller à la salle de bain. Il se doucha, se rasa de prés puis alla s'habiller de son éternel t-shirt rouge et de son jean avant de descendre au premier. Le salon était désert, Kaori était donc à la cuisine.  

 

Il s'appuya sur le chambranle de la porte et la détailla de la tête aux pieds. Dans sa chambre plutôt il n'en avait pas vraiment eu le temps trop surpris par cette rapide désertion qui lui avait évité de chercher querelle à sa douce. Là, il s'arrêta sur ses courbes voluptueuses mises en avant par une mini jupe bleue marine et un top blanc assorti à ses ballerines blanches. Elle était tout simplement divine, oui elle était à croquer et Ryo se dit qu'il en aurait bien fait son petit déjeuner. A cette pensée son ami de toujours se réveilla émoustillé par cette pensée plus que tentatrice mais Ryo y mit immédiatement un frein. Il ne manquerait plus que Kaori le voit ainsi. Il ne parvenait tout de même pas à ôter ses yeux de sa taille qui se balançait de droite à gauche au rythme de cet air de musique qu'elle fredonnait.  

 

Plus les secondes s'écoulaient et plus il ne pouvait s'empêcher de se rapprocher d'elle. Il n'était plus qu'à un mètre d'elle et sa main tendue en avant n'aspirait qu'à une chose caresser cette peau de satin qui semblait l'appeler. C'était comme-ci il avait perdu le contrôle de ce membre qui ne semblait en faire qu'à sa tête. Il allait atteindre son impact lorsque la sonnette retentit le figeant sur place avec la peur au ventre. Si Kaori se tournait et le voyait ainsi la main tendue vers un chemin qui lui était interdit, elle risquait de le tuer d'autant plus que son visage avait cette expression pleine de perversité traduisant toute son excitation ainsi que ses intentions qui n'avaient rien de nobles. Au fond il ressentit comme un soulagement d'entendre la sonnette retentir car elle mettait fin à cette expédition périlleuse qui lui aurait certainement valu une énorme massue sur la tête. Kaori se retourna enfin afin d'aller ouvrir mais à sa grande surprise elle buta sur quelque chose de dur qui lui fit perdre l'équilibre. Sans les bras protecteurs de Ryo autour de sa taille elle se serait ramassée.  

 

_Aie fit-elle en caressant son front. Je peux savoir ce que tu fais là toi lui demanda-t-elle d'une voix surprise en lui jetant un rapide coup d'oeil.  

 

_Comment ça qu'est ce que je fais là, je t'ai empêché de tomber.  

 

_Tu m'as très bien comprise, derrière moi.  

 

Ryo la tenait toujours tout contre lui, sa poitrine s'écrasant contre son large torse. Il ne semblait pas vouloir la lâcher. Il aimait la sentir tout contre lui, ces occasions étaient tellement rares qu'il en profita. Il put ressentir les battements affolés de son coeur qui allaient très vite être rattrapés par les siens s'il ne se décidait pas à la lâcher.  

 

_Je voulais voir ce que tu faisais et tel un bourrin tu t'es jetée sur moi lui avec tout la délicatesse qui t'est due dit-il en la regardant droit dans les yeux.  

 

_Moi, me jeter sur toi, tu prends tes rêves pour la réalité mon pauvre faut dire qu'avec tous les râteaux que tu te prends.  

 

_A qui la faute, avec ta massue, tu les fais toutes fuir . C'est toi qui te jette sur moi, faut dire que ça doit pas t'arriver souvent qu'un aussi si bel homme que moi te prenne dans ses bras. Comme tu es de mauvaise foi Kaori! Tu voulais tâter de mon corps musclé, avoue le tout simplement au lieu de te cacher sous de fausses excuses.  

 

_Mais pas du tout, enfin.....qu'est ce que ...... se mit-elle à bégayer, le rouge aux joues. Elle se sentait gênée mais pourquoi alors qu'elle n'avait rien fait. C'est pas la modestie qui t'étouffera. Oh et puis tu m'agaces. Ca ne sert à rien de parler avec toi.  

 

Ryo savait parfaitement où appuyer pour la faire réagir Elle passa de nouveau sa main sur son front en faisant un légère grimace. Ryo avait toujours ses deux mains posées sur ses hanches et il la fixait du regard. Seuls quelques centimètres les séparaient l'un de l'autre. Ils pouvaient sentir le souffle de l'autre tout contre leurs peaux ce qui les coupa quelques secondes de la réalité jusqu'à ce que la sonnerie se fasse de nouveau entendre.  

 

_Tu comptes me lâcher ou bien tu veux m'accompagner jusqu'à la porte!  

 

Voyant qu'il la tenait toujours il ôta ses mains en arborant un sourire débile comme pour s'excuser. Kaori se retourna, prête à quitter la cuisine lorsque la voix de Ryo retentit.  

 

_Kaori.  

 

_Oui.  

 

_Ca va ta tête. Il lui demanda ça avec une voix tellement douce qu'elle en fut surprise. Il s'avança alors vers elle et posa sa main sur son front comme pour en faire disparaître le mal à son contact. Surprise par ce nouveau rapprochement et ce contact, elle ne put que baisser le tête afin de masquer sa gène et la rougeur de ses joues. Elle se retrouvait pour la deuxième fois en l'espace de 2 minutes une nouvelle fois dans ses bras. Rougissante, elle leva un timide regard dans sa direction avant de lui répondre.  

 

_Oui, j'ai la tête dure et puis j'ai connu pire.  

 

_Je suis désolé de t'avoir fait mal.  

 

_Tu ne m'as pas fait mal rassure-toi.  

 

Elle lui offrir un tendre sourire puis quitta la cuisine pour aller ouvrir la porte à Miki qui commençait sincèrement à s'impatienter. Durant le trajet Kaori sourit, elle avait aimé être dans ses bras et le sentir tout contre elle. Elle avait aimé voir cette étincelle d'inquiétude dans son regard et plus que tout elle avait aimé la douceur avec laquelle il lui avait parlé et demandé pardon. L'un comme l'autre avait du mal à reconnaître l'autre. Chacun agissait différemment tout en restant égale à lui même. C'était à la fois bizarre et enivrant. Ce fut avec ce doux sourire de connivence qu'elle ouvrit la porte à Miki.  

 

_Bonjour Miki.  

 

_Bonjour Kaori. Tu en as mis du temps à m'ouvrir lui dit-elle en pénétrant dans la salon.  

 

Au son de cette voix Ryo sortit de la cuisine mais il s'arrêta sur le seuil.  

 

_Bonjour Ryo. Je n'ai rien interrompu au moins leur dit-elle en lui souriant d'un sourire plein de sous entendu.  

 

_Ne dis pas n'importe quoi Miki répondit Kaori en prenant son sac et son gilet quelque peu gênée par cette allusion plus qu'évocatrice.  

 

_Bonjour Miki lui dit Ryo d'une voix pleine de charme en se rapprochant d'elle tel un félin. Il s'apprêta à lui sauter dessus, mais elle fut plus rapide que lui et le stoppa en plein vol à l'aide d'une massue.  

 

_On y va! fit Kaori ravie de voir son partenaire une fois de plus sous une massue. Tu te débrouilles pour ton déjeuner.  

 

_A quoi tu me sers alors lui demanda celui-ci en s'extirpant de sous la massue d'un air boudeur?  

 

_Mais à dépenser ton argent mon cher, à dépenser ton argent répéta celle-ci avec un magnifique sourire sur les lèvres. Elle se tourna vers lui et lui fit un signe de la main satisfaite de son effet. A plus tard.  

 

Après un dernier regard dans sa direction, avec Miki elles disparurent derrière la porte le laissant seul dans ce grand appartement vide, dépité mais ravi de ce rapprochement qui s'opérait jours après jours avec sa belle.  

 

Les deux jeunes femmes passèrent toute la matinée à faire les boutiques. Miki dut insister auprès de Kaori afin de lui faire essayer des tenues et les lui faire acheter dont un superbe déshabillé blanc tout eN dentelle qui ne cachait rien. Kaori avait marmonné des paroles incompréhensibles pour Miki ,mais celle-ci était plus que ravie de l'avoir fait céder. Une fois de plus Kaori s'était dit qu'elle s'était faite avoir car jamais elle ne porterait un tel vêtement. C'était le style de lingerie faite pour être montrer mais elle à qui pourrait-elle bien le montrer? Ryo, il ne manquerait pas l'occasion de se moquer d'elle en lui disant que ce style de lingerie était faite pour les femmes, les vraies celles avec des formes et pas pour les planches à pain comme elle. Résignée, elle avait cédé en poussant un long soupir de dépit. Ses armoires étaient pleines de vêtements qu'elle avait acheté sous la contrainte de Miki et jamais porté. Ce vêtement irait rejoindre les autres. Elles sortirent de la boutique les bras chargés et Miki fut plus que satisfaite d'avoir eu gain de cause.  

 

_Et si nous allions déjeuner à présent demanda Miki en se tournant vers Kaori.  

 

_Allons-y, tu as envie d'aller quelque part en particulier?  

 

_Pourquoi au café les délectations! On y mange très bien et ils ont une terrasse.  

 

_Allons- y!  

 

Sur le chemin les deux femmes passèrent devant une boutique d'objets anciens. La vitrine attira l'attention de Miki car il y avait en exposition une superbe poupée en porcelaine. Elle adorait les regarder. Elle était comme une enfant elle ne pouvait résister.  

 

_Kaori, on rentre.  

 

_Pourquoi pas.  

 

En passant la porte elles furent transportées dans un autre monde tellement les objets y étaient anciens mais surtout variés. Sur les étalages, il y avaient de tout en passant par de la porcelaine ancienne, des boites à tabac en bois sculptés, des livres anciens, de magnifiques tableaux représentant des paysages anciens, des statues, des meubles anciens et excentriques tels que ce siège en cuir à cornes de buffle, tout y était magnifique. A la vue de ce siège, les deux femmes se regardèrent et se sourirent. Miki se dirigea alors vers les étagères comprenant les poupées de porcelaine alors que Kaori arpentait chaque allée en posant son regard sur tout ce qui l'entourait. A un moment elle s'arrêta et se retourna pour revenir sur ses pas. Elle n'aurait pu l'expliquer mais c'était comme ci quelqu'un ou quelque chose l'avait appelée. Elle était comme attirée par une force alors se laissant gagner par la curiosité elle se laissa attirer et conduire par cette force qui la fit s'arrêter devant une sorte de coffret en métal ciselé de part et d'autre.Il était vraiment ravissant et sur le couvercle au milieu de celui-ci il y avait une pierre rouge cela devait être du corail. Dés l'instant ou elle avait posé son pied à l'intérieur de cette boutique elle s'était sentie bizarre, elle n'aurait pu l'expliquer mais quelque chose dans cet endroit l'avait poussée à entrer et à arriver jusque face à cette boite. D'une main hésitante elle la caresse sans vraiment oser l'ouvrir. En touchant le métal du bout de ses doigts elle ressentit une étrange sensation de froid au bout de ceux-ci.  

 

_Tu es là. Tu as trouvé quelque chose d'intéressant lui demanda Miki la faisant sursauter.  

 

_Tu m'as fait peur, je ne t'ai pas entendu arriver lui dit-elle en la regardant. Détournant son regard d'elle, elle le reporta de nouveau sur le coffret. Pas vraiment et toi.  

 

_Les poupées sont magnifiques mais hors de prix pour mon petit budget. C'est quoi lui demanda-telle en posant son regard sur la boite?  

 

_Une boite à bijoux je pense. Elle est jolie n'est ce pas.  

 

_Très, que contient-elle?  

 

_Je ne sais pas je ne l'ai pas encore ouverte.  

 

_Qu'attends-tu?  

 

_Je ne sais pas fit Kaori en relevant son regard vers Miki. Kaori ressentait le besoin viscéral de l'ouvrir et en même temps elle éprouvait une terrible appréhension chose stupide car il ne s'agissait que d'une simple boîte à bijoux mais pourtant elle ne parvenait pas à se défaire de cette sensation de malaise.  

 

_Bonjour Mesdames fit une voix derrière elles qui les firent se retourner.  

 

_Bonjour Mr répondirent-elles en coeur. Il s'agissait du propriétaire de la boutique.  

 

_Pardon! je ne voulais pas vous déranger. Je peux peut-être vous renseigner?  

 

_Nous ne faisons que regarder lui répondit Miki.  

 

Le regard de l'homme se posa alors sur le boite métallique où reposait la main de Kaori.  

 

_N'est-elle pas magnifique! C'est un travail fait main. Cela a demandé des centaines d'heures de travail. L'avez-vous ouvert?  

 

_Non ! pas encore répondit Kaori sans ôter son regard de la boite. Elle était comme hypnotisée par celle-ci.  

 

_Allez-y! ce qu'elle contient est encore plus magnifique que la boîte en elle même.  

 

A cette remarque Kaori regarda l'homme, son regard fut insistant comme-ci elle cherchait des réponses à cette soudaine attraction envers cette boîte. Elle reposa alors son regard sur l'objet avant de la prendre à pleine mains pour finir par l'ouvrir. Celle-ci contenait un superbe collier de jade.  

 

_Il est vraiment magnifique fit remarquer Miki.  

 

Kaori le caressa du bout des doigts, elle n'osait pas le toucher à pleine main car elle ne parvenait pas à s'expliquer ni à comprendre et cette attirance et ce soudain malaise qui entourait cette boîte. Pour toute réponse elle se contenta de relever la tête afin de sourire à son amie.  

 

_Il doit coûter cher demanda Miki en s'adressant au vendeur.  

 

_Pas tant que cela. Son prix est de 10.000Yens.( Je ne sais pas si c'est beaucoup je ne sais pas à quoi équivaut 1 yen). Il vous irait vraiment bien, vous pouvez l'essayer si vous le désirer.  

 

_Mais je ne compte pas l'acheter dons ce n'est pas nécessaire lui répondit Kaori après avoir refermé la boîte et l'avoir reposée à sa place.  

 

_Essaie le Kaori, cela ne t'engage à rien.  

 

_Non, il est mieux dans son coffret que sur mon cou et puis il a l'air vraiment fragile.  

 

_Allez Kaori, je veux te voir avec, je suis certaine qu'il t'ira superbement bien. Et puis on va faire attention.  

 

Le vendeur lui fit alors un signe de la main ainsi qu'un hochement de tête approbateur quant à l'essayage.  

 

Face à l'insistance de son amie et plus pour lui faire plaisir que par envie, elle prit le collier dans ses mains et le porta à son cou. Miki l'aida à l'attacher puis s'éloigna d'elle afin de pouvoir mieux la voir.  

 

_Wouah, il te met tellement bien en valeur. On dirait qu'il a été fait pour toi.  

 

_Votre amie a raison, il vous met vraiment en valeur et vous le lui rendez bien, car sur vous il a un tout autre éclat.  

 

A cet instant le téléphone sonna, le vendeur s'excusa alors auprès des deux femmes, puis regagna son bureau où il prit l'appel. Kaori ne s'était pas encore vue dans le miroir. Elle se mit à caresser le collier du bout des doigts puis sa peau.  

 

_Viens te regarder dans ce miroir, tu vas voir par toi même.  

 

Miki la tira par le bras afin de la guider face au miroir. Elle se trouvait derrière elle et posa ses mains sur ses épaules. Par le biais du miroir Miki regarda son amie.  

 

_Alors lui demanda celle-ci face à son immobilisme.  

 

_Il est beau.  

 

_C'est tout.  

 

_Oui c'est tout. C'est un beau bijoux, trop beau et trop imposant pour moi.  

 

_C'est vrai qu'avec ça autour du cou tu n'as besoin de rien d'autre. Miki la délaissa quelques instants pour aller admirer un superbe petit pistolet pour femme avec une crosse en ivoire.  

 

Plus Kaori se regardait dans le miroir et plus son corps était envahi par un flot de sensations et d'émotions qu'elle ne comprenait pas. Son regard se mit alors à osciller entre le collier et son propre regard dans le miroir. Elle aurait voulu parler mais aucun son ne franchit ses lèvres. Une terrible angoisse se saisit alors d'elle, la figeant sur place incapable de faire le moindre geste. Elle ne pouvait ôter son regard de son reflet, c'était comme si celui-ci l'hypnotisait, l'attirait , l'appelait. Et alors ce qu'elle vit l'espace de quelques secondes la submergea de terreur. Un visage se superposa au sien. Cela ne dura que quelques secondes, et même si cela fut éphémère elle était certaine de ce qu'elle avait vu à savoir le visage d'une femme aux cheveux noirs et chose encore plus étrange cette femme lui ressemblait étrangement. Elle fit alors un pas en arrière en réalisant cela.  

 

Après cela, tout alla très vite, elle vit un flot d'images se déroulaient devant ses yeux, images dont elle ne percevait pas le sens. Telle une statue elle resta immobile durant toute cette vision jusqu'à ce que sa tête trop pleine de ces images ne se mette à lui tourner ainsi que tout la pièce et tous les choses qui l'entouraient. Ressentant comme un poids sur le coeur, elle se plia légèrement en avant en portant sa main sur sa poitrine comme pour en contenir les battements, elle commençait à manquer d'oxygène c'était comme si le collier s'était mis à lui serrer le cou. Elle éprouva de plus en plus de difficulté à respirer. Sa respiration se fit lourde, bruyante et saccadée. Kaori n'aurait pu l'expliquer mais elle était persuadée que cela venait du collier. Prise de vertige et éprouvant alors des difficultés à se maintenir debout, elle s'appuya à l'étagère à coté d'elle faisant tomber par inadvertance une petite poterie qui attira l'attention de Miki.  

 

Kaori était seule dans l'allée de la boutique pliée vers l'avant avec les mains sur son cou essayant temps bien que mal de défaire l'attache du collier mais son état de fatigue soudaine rendait chacun de ses mouvements lourds et pesants, et chaque fois moins précis que les fois précédentes.  

 

_Kaori fit Miki en se dirigeant vers elle.  

 

Au bout d'un effort presque surhumain Kaori parvient à se tourner. Son visage d'une extrême pâleur terrifia Miki qui se jeta sur elle en criant.  

 

_Oh mon dieu Kaori cria Miki réalisant ce qui se jouait sous ses yeux!  

 

Son amie était en train de s'étouffer. Kaori suffoquait, les mains sur son cou tentant d'arracher ce collier qui ne voulait pas se défaire de sa peau comme s'il s'était substitué à elle. Elle tomba alors à genoux et se mit à gémir de douleur. Son regard suppliant affola Miki qui ne comprenait pas ce qui se passait.  

 

_Le collier parvient à prononcer Kaori comme un dernier souffle de vie avant de se laisser tomber sur Miki. Miki put ressentir toute la peur et toute la douleur de Kaori qui luttait contre un ennemi invisible. D'un geste précis et ferme elle défit l'attache du collier libérant ainsi Kaori qui s'écroula dans ses bras inconsciente et jeta le collier loin d'elles.  

 

 


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