Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 05-02-08

Mise à jour: 05-02-08

 

Commentaires: 11 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô nous fait part de sa vision de la maternité.

 

Disclaimer: Les personnages de "UNE BEBE QUELLE GALERE!!!!!!!!!!!!!!!!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: UNE BEBE QUELLE GALERE!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Chapitre 1 :: un bébé quelle galère

Publiée: 05-02-08 - Mise à jour: 05-02-08

Commentaires: Voici un petit one shot dont l'idée m'est venue pendant les révisions de mon concours et suite à une discussion avec ma mère pendant que nous faisions des courses et que nous nous sommes arrêtées devant des vêtements pour enfant. Je remercie Grifter d'avoir été une nouvelle fois ma bêta et de l'avoir corrigé malgré tout son travail et obligations. MERCHI. ps je n'ai pas encore envoyé la suite à corriger pour Croquera donc il faudra patienter encore un peu mais promis je ne vous oublie pas.

 


Chapitre: 1


 

Moi, Ryô Saeba, nettoyeur n°1 du Japon, je vais vous faire une confidence : JE HAIS LES MARMOTS !!!! (Nbéta : Allons bon ?)  

C’est vrai pour se faire entendre, ça ne fait que brailler. En plus, c’est dégoulinant de bave et plein de morve. S’il n’y avait que cela encore mais il y a tous les à-côtés qui vont avec. Laissez-moi-vous raconter mon calvaire.  

 

La première fois que j’ai rencontré la femme de ma vie, elle n’avait que 16 ans. Ce que je ne savais pas c’est qu’elle était également la petite sœur de mon meilleur ami et partenaire : Hideyuki Makimura. Il faut dire qu’à l’époque je n’aurais jamais soupçonné qu’elle allait partager mon existence plus tard. Le plus drôle c’est que je l’avais prise pour un garçon et surnommée Sugar Boy.  

Quatre ans plus tard, elle fit de nouveau irruption dans ma vie pour, cette fois-ci, s’y installer définitivement et a emménagé chez moi à la mort de son frère. Très vite, j’ai commencé à éprouver des sentiments pour elle mais par peur de m’engager et ne voulant pas la faire rentrer irrévocablement dans mon monde de violence, j’ai tout fait pour la repousser, n’hésitant pas à coucher à droite à gauche et sautant surtout ce qui portait des jupes.  

Pourtant, elle ne s’est jamais découragée et a tenu bon toutes ces années où je n’ai cessé de la rabaisser. Très vite, mes conquêtes se sont espacées pour devenir inexistantes deux ans après son arrivée. En revanche, mon comportement cavaleur n’a pas cessé, loin de là. Que voulez-vous ? C’est dans ma nature profonde. Par contre la réponse de mon ange était et reste encore douloureuse. Vous savez, elle a le chic pour m’assommer avec des massues. D’ailleurs, je me demande bien où elle peut les cacher et comment ce petit bout de femme arrive à soulever des poids aussi énormes. Enfin bref, passons.  

 

Plus le temps passait et plus j’avais du mal à résister, à ne pas lui sauter dessus. Elle devenait de plus en plus belle et ne le remarquait même pas. Même si je savais que j’occupais toute la place dans son cœur, je ne pouvais m’empêcher d’être jaloux des hommes qui s’approchaient d’elle et refusais systématiquement de travailler pour eux car très souvent nos rares clients masculins tombaient sous son charme naturel. Et moi, sombre idiot, je n’osais me déclarer malgré le risque qu’un jour elle succombe à l’un d’eux à force de m’attendre.  

Puis vint le mariage de tête de poulpe avec la belle Miki. Comment une femme aussi ravissante qu’elle a pu épouser un balourd pareil au lieu de me choisir moi, l’Etalon de Shinjuku ? J’avoue que ça dépasse l’entendement mais je m’égare.  

Cette journée se solda par l’enlèvement de ma partenaire. Comme d’habitude, je me suis précipité pour la sauver mais cette fois-ci je n’ai pas reculé et quelques jours après, je lui déclarais ma flamme.  

Ce fut dès lors un feu d’artifice toutes les nuits. Il faut dire que nous avions du temps à rattraper. Quel idiot j’ai été d’avoir attendu si longtemps aussi !  

On avait décidé de garder ce bonheur tout neuf pour nous quelques jours encore. Nous avions conservé nos anciennes habitudes et je continuais donc à faire du charme à Kasumi et à Reika. Si cela ne restait qu’un jeu avec la jolie voleuse, cette dernière m’ayant en effet avoué qu’elle me considérait plus comme un grand frère qu’un amoureux potentiel, il n’en allait pas de même avec la détective privée.  

Reika était dingue de moi mais après tout, comment l’en blâmer ? Je suis tellement irrésistible ! (Ndbéta : Ryo, tu veux une massue sur la tête pour te faire dégonfler les chevilles ?) Elle avait toujours pris pour argent comptant toutes les paroles que je lui disais. Si j’avais su…Dire que j’ai failli tout perdre à cause d’elle !  

 

FLASHBACK  

 

Un après-midi que ma belle partenaire était sortie faire des courses, elle fut enlevée. Cela faisait longtemps que cela ne lui était pas arrivé et en dépit du fait que je l’ai entraînée en plus de Miki, elle ne pouvait faire le poids contre 10 hommes et une fléchette hypodermique remplie de somnifère. Ses ravisseurs faisaient partie d’une nouvelle bande de Yakusas qui sévissaient depuis peu dans la région et entendaient bien imposer leur loi, faisant fi de ma réputation de tueur implacable. Mal leur en a prit.  

Pour une fois Saeko avait été mise au courant avant moi. Sa sœur, qui était avec elle au moment du coup de fil s’était proposée de me prévenir, la voyant débordée. Ce fut avec gratitude et confiance qu’elle accepta son aide et ne prévint pas tout de suite le reste de la bande.  

 

Attendant patiemment le retour de Kaori en compagnie de mes magazines préférés, je fus surpris de trouver en face de moi la sœur de l’inspectrice de mon cœur fort peu vêtue et tenant une bouteille de vin dans les mains. Je n’ai pas vu le piège venir. Son regard me déshabillait et s’arrêta sur mon entrejambe gonflé par mes lectures hautement intellectuelles. (Ndbéta : Couché le mokkori, il y a plus urgent que les galipettes, il faut sauver Kaori !). Reika passa aussitôt à l’attaque et commença son numéro de charme. Au début, je résistais de mon mieux mais l’alcool aidant ainsi que les formes fortes appétissantes de ma visiteuse me firent perdre rapidement le peu qu’il me restait de self-control. Lorsque ses lèvres gourmandes frôlèrent les miennes et que de la pointe de sa langue, elle s’appliqua à taquiner la commissure de mes lèvres, je rendis les armes et nous fondirent l’un sur l’autre, nos souffles se mêlant avec délice. Bientôt mes mains se glissèrent sous son haut et tandis que nos langues entamèrent un ballet sensuel, je ne songeais plus qu’au velours de sa peau sous mes doigts.  

 

De son côté, Saeko avait réussi à obtenir des informations concernant les ravisseurs de ma belle et se précipita au Cat’s en pensant m’y trouver en train d’élaborer un plan pour libérer ma partenaire. Ce fut elle qui mit tous nos amis au courant de la situation. Elle tenta de me joindre mais j’occultais volontairement la sonnerie du téléphone, plus préoccupé par la jeune femme installée sur mes genoux et mon plaisir.  

Tous nos amis déboulèrent dans notre salon avec pertes et fracas et je peux vous assurer d’une chose : Mon retour à la réalité fut sacrément douloureux. En effet, mon jumeau blond me fila une bonne droite pour commencer, histoire de me remettre les idées en place. Puis, il m’invectiva en me disant que je ne méritais pas Kaori si je ne m’inquiétais pas de son sort et en profitait pour prendre du bon temps alors qu’elle était en danger, il n’aurait jamais dû la laisser revenir auprès de moi. Pour les filles, mon châtiment ne se fit pas attendre. Elles m’insultèrent copieusement, me traitant de « sale type » et d’« irresponsable » ou encore de « partenaire indigne » et proférèrent à mon encontre les pires menaces de mort si jamais il arrivait la moindre chose à leur amie.  

Excédé par cette cacophonie ambiante et d’avoir été ainsi interrompu, je leur hurlais plus fort de se taire et de commencer à m’expliquer un par un ce qui se passait. En peu de mots comme à sa grande habitude, Umibozu m’annonça que Kaori avait été enlevée.  

 

A cette nouvelle, je devins livide et dégrisai d’un coup. Puis me tournant vers Reika qui s’était rhabillée, je lui demandais si elle était au courant. Elle me répondit par l’affirmative et qu’elle comptait me le dire une fois qu’elle aurait obtenu ce qu’elle voulait. (Ndbéta: Pousse-toi Ryo que je lui fasse gouter de ma massue non mais gr) J’eus une envie de meurtre à son encontre et alors que je m’apprêtais à la gifler, Saeko me devança. Je réalisais alors que cette greluche m’avait fait perdre un temps précieux et serrais les poings, maudissant ma faiblesse qui allait peut-être coûter cher à ma partenaire.  

Saeko me donna ses dernières informations et je me mis de suite en chasse. Très vite, je retrouvais les ravisseurs de mon ange et leur fit payer très cher de s’en être pris à elle. Lorsque tout fut fini et qu’elle se tenait blottie contre moi, son corps soulevé de tremblements nerveux, je sentis les larmes me monter aux yeux et je lui demandais pardon de ne pas avoir été là à temps. Ils s’étaient acharnés sur elle mais elle ne s’était pas laissée faire. Son beau visage était tuméfié et elle portait plusieurs blessures faites à l’arme blanche. Elle avait également perdu beaucoup de sang (Ndbéta : Pauvre Kaori) et s’évanouit.  

La prenant précautionneusement dans mes bras, je me suis précipité chez mon vieil ami le Doc et, avec l’aide de Kazue ils s’appliquèrent à la soigner et à doucement la remettre sur pieds.  

Ce ne fut pas une mince affaire, Kaori reprenait peu à peu des forces mais demeurait à la clinique tandis que moi je me morfondais sur mon attitude irresponsable. Je me sentais tellement coupable. A cause de mon comportement de pervers, j’avais failli perdre ce que la vie m’avait offert de plus beau.  

Un jour, cette peste de Reika vint à la clinique, soit disant afin de prendre des nouvelles de ma partenaire et me réconforter. Je perdis mon calme et l’attrapai violemment par le bras puis l’entraînai jusqu’à la chambre de mon ange en lui hurlant dessus et lui montrant les conséquences de ses actes. Le ton de ma voix et mes propos alerta le Doc et Kazue qui me firent lâcher la cadette Nogami et sortir pour que je me calme. Avant d’obtempérer, je fis comprendre à la sœur de Saeko que nous n’étions plus amis désormais et qu’elle n’avait pas intérêt à faire du mal à MA femme, que ce soit en actes ou en paroles. (Ndbéta : Eh ben, il était temps que tu ouvres les yeux Ryo, bravo !:)  

Une fois qu’elle fut partie sans demander son reste et que j’eus retrouvé un semblant de calme, je retournai auprès de mon ange endormi. Les bleus qui marbraient son corps s’étaient estompés peu à peu et les cicatrices plus discrètes. Je ne cessais de lui murmurer des mots tendres au creux de l’oreille, de lui promettre monts et merveilles si elle se réveillait.  

Lorsqu’elle ouvrit enfin les yeux et m’adressa un sourire radieux, je me sentis revivre. Je l’embrassais tendrement en lui disant que je l’aimais plus que tout et que j’avais eu peur de la perdre. Je lui narrais également l’épisode Reika.  

Elle me rassura en me disant qu’elle ne m’en voulait pas mais me promit mille et une tortures s’il me reprenait l’envie de recommencer.  

 

Je saluai son retour à la maison à ma manière : Elle m’avait manqué pendant ces 4 semaines et mon pauvre mokkori s’était senti abandonné à son triste sort. Aussi, les nuits qui suivirent furent, elles, magiques et torrides. Et ce qui devait arriver arriva : A force de faire l’amour avec elle aussi souvent et sans protection, Kaori finit par tomber enceinte.  

Au départ, nous nous sommes demandés comment cela avait été possible car je savais qu’elle prenait la pilule. Elle comprit avant moi que son arrêt forcé pendant son coma et le fait de ne la reprendre que le mois suivant n’avait pas été sans conséquence.  

La voir si rayonnante à l’annonce de la nouvelle et le fait que moi, ange de la mort, ait pu avoir aider à concevoir la vie au lieu de l’ôter, je ne pu me résoudre à lui demander de se sacrifier une nouvelle fois. Heureux et me sentant plus vivant que jamais, je l’annonçais à tout le monde. L’Amerloque pleura en comprenant qu’il avait définitivement Kaori puis se moqua de moi en m’imaginant avec les couches à la main. (Ndbéta : Hi, hi je visualise la scène)  

Pourquoi diable avais-je dit oui ? J’aurais mieux fait de prendre un aller simple pour Tombouctou si j’avais su ce qui me pendait au nez.  

 

Commença bientôt la période des nausées. Les trois premiers mois furent éprouvants pour nous deux à différents niveaux.  

En effet, malgré le médicament que le Doc lui avait prescrit, Kaori ne cessait de vomir tous les matins au réveil et dès qu’elle avait mangé. Tout ceci la fatiguait énormément et jouait sur son moral. Elle se mit à ne plus manger certains aliments car ils la rendaient malade, c’en devenait un vrai casse-tête pour la préparation des repas. Je faisais tout mon possible pour lui faire plaisir et n’hésitais pas à faire des kilomètres pour trouver tout ce qu’elle aimait.  

Pendant cette période, il y eut comme une épidémie de femmes enceintes. Peu de temps après qu’on lui ait annoncé la future naissance, Miki nous fit part d’un miracle : Ma tête de poulpe préférée allait être papa ! J’espère que le petit tiendra plus de sa mère que de son père. (Ndbéta : Hi, hi le pauvre gosse, espérons que Umibozu ne lui collera pas un bazooka miniature dans son berceau en lieu et place d’un hochet lol.) Enfin, vint le tour de mon acolyte blond qui nous apprit que sa belle infirmière allait donner naissance à un futur petit Angel. (Ndbéta : Quel timing.)Je pris ma revanche sur lui en lui retournant toute les vacheries qu’il m’avait dit.  

 

Comme toutes les femmes enceintes, Kaori prit du poids mais devint aussi plus émotive que jamais. Un coup, elle se sentait euphorique, à la limite de voir des petits lapins roses partout, et, la minute suivante, elle éclatait en sanglot. Je faisais tout mon possible pour éviter de me moquer de son poids. La seule fois où je l’ai fait, elle a failli me faire passer de vie à trépas. Le pire, c’est quand nous avions des clientes. Ne travaillant que pour des beautés, elle ne cessait de se comparer à elles et se sentait comme une grosse baleine. Pourtant je dois bien avouer que je ne l’ai jamais trouvé aussi sexy qu’à ce moment là. Malheureusement, je n’étais pas le seul et les rares clients hommes que nous avions étaient tous sous son charme. J’ai du avoir une « mise au point » avec les plus récalcitrants.  

Kaori m’a également transformé en homme le plus docile du monde. Il n’était pas rare qu’elle se réveille en pleine nuit avec une fringale et quand il n’y avait pas ce qu’elle avait envie à la maison je devais me lever pour aller faire des courses. Je fis ainsi la connaissance des commerçants du quartier et certaines vendeuses ont craqué sur moi quand elles surent que faisait tout cela pour ma femme. Quand je traînais trop à la recherche de quoi combler les envies de mon ange, il n’était pas rare que la retrouve endormie soit sur le canapé ou bien dans notre lit. Comble de tout, je ne sortais plus dans mes cabarets préférés et j’avais arrêté de fumer comme un pompier. Elle ne supportait plus l’odeur du tabac et du parfum bon marché. (Ndbéta : Pauvre Ryo, on te plaindrait presque, non je rigole)  

 

Pourtant, je dois bien reconnaître qu’une grossesse a ses bons cotés. Pour mon plus grand plaisir, Kaori gagna quelques centimètres de tours de poitrine. Déjà qu’elle possédait des formes parfaites, j’avais là encore plus matière pour jouer. Que de moments agréables j’ai pu passer grâce à eux.  

Mon meilleur ami lui aussi ne fut pas épargné. Mon vieil ami le Doc nous avait prévenu que les hormones de Kaori risqueraient de lui jouer des tours. Elle, d’ordinaire si timide, s’était transformé en prêtresse du sexe à la libido débridée. Je peux vous assurer que toutes les pièces de l’appartement y sont passées, à l’exception de chambre de bébé. Elle était insatiable. (Ndbéta : Pour une fois que c’est Kaori qui saute sur lui mdr)  

Les autres moments sympas furent les échographies. C’est un spectacle magnifique que de voir son futur enfant se développer dans le ventre de sa moitié et d’entendre ce petit cœur qui bat si vite, prouvant que nous laisserons une trace après nous. Je n’en ai manqué aucune, partageant ce privilège avec mon Sugar. Pour nous, ce n’était pas un seul cœur que nous entendions battre en elle mais deux. Kaori attendait des jumeaux ! A ma plus grande honte, je me suis évanoui à l’annonce de cette nouvelle. Le nettoyeur numéro 1 du Japon connu pour son sang-froid légendaire, vous imaginez ? Mais chut ! Tout ce que je viens de vous dire doit rester entre nous, sinon j’en connais certains qui ne me lâcheront pas.  

 

Pour un père, je crois que la partie la plus terrible à vivre dans la grossesse est sans nul doute l’accouchement. Je m’en souviens comme si c’était hier. Après que Kaori ait perdu les eaux en pleine nuit, je l’emmenais en catastrophe à la clinique. Le trajet se fit tant bien que mal, escorté par les collègues de Saeko quand ils se rendirent compte de la situation, après m’avoir arrêté pour avoir grillé plusieurs feux. L’obstétricien prit aussitôt Kaori en charge et lui fit une péridurale. Malgré cela, elle hurlait de douleur dans mes oreilles, m’insultant, jurant que plus jamais je ne la toucherais. Elle me broyait les doigts à chaque contraction et je faisais de mon mieux pour l’apaiser. Après de longues heures de souffrance, pour elle mais aussi pour moi, nous entendîmes enfin les cris des deux nouveaux membres de la petite famille Saeba, tout d’abord Satomi suivie, quelques instants plus tard, de Hideaki.  

Le lendemain de la naissance, tous nos amis virent voir nos buts de chou. Les filles tombèrent immédiatement sous leur charme. Umi resta égal à lui-même en nous félicitant en peu de mots. Par contre, Kaori faillit se retrouver veuve avant d’être mariée et les petits orphelins de père, tout comme Kazue. En effet, mon jumeau blond, après avoir félicité mon ange, ne trouva rien de mieux à dire que j’aurais du appeler mon fils Komako. Mon sang ne fit qu’un tour. Je crus que j’allais lui faire avaler son bulletin de naissance quand on connaît la signification du prénom : Le fils du poney. (Ndbéta : Mdr.) Il avait osé me traiter de poney, moi, L’Etalon de Shinjuku ! L’infirmière en chef vint mettre bon ordre dans la chambre et se chargea de me calmer. Elle n’était pas commode celle-là avec son mètre quatre-vingt cinq et ses muscles impressionnants achevèrent de nous faire redescendre sur terre.  

 

Le retour à la maison fut cauchemardesque. Les petits dormaient le jour et vivaient la nuit. Nous devions nous relayer pour les biberons et les couches. Quand l’un des jumeaux s’arrêtait de pleurer, l’autre prenait le relais. (Ndbéta : On dirait texto ce que faisaient mon frère et ma sœur faux jumeaux mes parents étaient super nazes et eux plein de vie) Kaori avait du très vite arrêter de les allaiter au sein, n’ayant pas suffisamment de lait pour ces deux petits morfales…Aaaah !!!!…J’adorerais redevenir un bébé rien que pour avoir le sein. (Ndbéta : Voyez vous ça, le profiteur ;)  

Nous dormions peu et la fatigue commençait à se faire cruellement ressentir. Heureusement que pendant cette période nous n’avions eu aucun client et que Saeko me fichait la paix. De toute façon, j’avais perdu de ma superbe avec des cernes jusqu’aux joues et le tee-shirt parsemé de bave de bébé. Le Milieu aurait bien rigolé et les femmes m’auraient fui, c’est sur.  

Ce qui me mettait du baume au cœur, c’est que le pervers n°1 des USA et Umibozu connaissant les mêmes galères que moi. Mon compagnon de beuverie et sa belle infirmière avaient eu un charmant petit garçon qu’ils prénommèrent Tomas et Miki, quant à elle, accoucha d’une jolie petite Chikako que la grosse luciole des mers n’osait prendre dans ses bras de peur de la casser.  

Kaori, tout comme pendant sa grossesse, connut un regain de libido alors que souvent le désir se tasse. Malheureusement, je dus me résoudre aux douches froides et ce plusieurs fois par jour. Nous devions attendre pour laisser à son corps le temps de cicatriser.  

Quelques semaines après notre retour, le calme revint enfin dans la maison. Les jumeaux, ayant eu pitié de leur pauvre papa et de leur jolie maman, faisaient maintenant leurs nuits.  

 

FIN DU FLASHBACK  

 

Je dois vous quitter quelque instants, le devoir m’appelle.  

 

Comme promis, me revoilà. J’ai un aveu à vous faire : Malgré tout ce que j’ai pu vous dire précédemment, je n’échangerais pour rien au monde ma place.  

 

Jamais, je ne pourrais oublier la joie que j’ai ressenti la première fois que je les entendus crier, tout comme celle où je les ai pris dans mes bras.  

Je ne peux pas mettre de nom sur ce que j’ai ressenti quand j’ai croisé leur regard d’un noir si profond, pareil au mien et que leurs petites menottes se sont refermées sur mes doigts pour se redormir confiants, comme s’ils sentaient que je serais toujours là pour eux.  

Puis virent les premiers pas avec les premières chutes sur les fesses et les premiers gazouillis. Lorsqu’ils ont dit « Papa », mon cœur a du rater un ou deux battements, tellement j’étais ému.  

Malgré les moments casse-pieds de la grossesse et après, tout ça n’est rien à côté de ces moments magiques.  

 

Aujourd’hui, c’était leur première rentrée des classes. Satomi était tellement mignonne dans son petit uniforme avec ses cheveux ébène attachés en deux petites couettes. Hideaki tient plus de sa mère, la même couleur de cheveux, les mêmes reflets. Avec son regard onyx, il va en faire des ravages dans la cour de récréation.  

Tu es le digne descendant du meilleur coup du Japon, mon fils. Sois en fier ! (Ndbéta : Mdr, il pense déjà que son fils sera cavaleur lol)  

En revenant, mon amour de petite femme m’a annoncée que d’ici quelques mois notre famille allait de nouveau s’agrandir. Ce petit être à venir, je l’aime déjà malgré tout ce que nous allons de nouveau traverser.  

 

Moi, l’homme sans foi ni loi, ne voulant pour rien au monde être lié à quelqu’un, j’ai hâte de revivre une nouvelle grossesse avec tous ces aléas.  

Je vous aime mes amours et encore merci mon ange de m’avoir fait ces merveilleux cadeaux.  

 

FIN  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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