Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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L'activation de son compte et l'accès aux NC-17 ne sont pas liés. On peut avoir un compte actif, mais pour avoir accès à la section NC-17, il faut en faire la dema ...

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 1 :: un noël sans traditions!!

Publiée: 19-04-08 - Mise à jour: 18-11-08

Commentaires: salut à tous! voici ma première fanfic. laissez-moi vos apprécitions! merci d'avance

 


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Olalala ! Que c’est excitant tout ça ! Comment peut-on résister devant de si jolies choses ! C’est inhumain !!!  

 

Comme à son habitude Ryô bavait sur la vitre de la devanture d’un magasin de lingerie féminine. Vu l’époque, c’est-à-dire les fêtes de fin d’année, la gérante de la boutique avait mis les petits plats dans les grands pour que sa clientèle soit attirée par sa vitrine ! Il était donc tout naturel que Ryô s’agrippait à la vitrine comme un magnet sur la porte d’un frigo !  

 

- Tiling !  

 

Deux magnifiques jeunes femmes sortirent de la boutique. Ryô, qui sentit son mokkori lui faire appel se tourna vers les deux demoiselles. Tout en les déshabillant du regard, regard pour le moins ravageur, il repris une attitude sérieuse et leur dit :  

 

- Salut mes belles !  

 

Ryô s’approcha plus près, les mains dans les poches, le regard toujours ténébreux. Les deux filles se demandaient ce que cet homme, tout aussi séduisant soit-il, leur voulait.  

 

- On ne se connaît pas, reprit-il, mais je sens que vous avez besoin de moi !  

 

Les filles le regardèrent d’un air perplexe puis se dévisagèrent l’une l’autre comme pour savoir si l’une d’entre elles le connaissaient.  

 

- Je me présente . Ryô Saeba ! le Grand, l’Unique ! Vous avez énormément de  

chance !  

 

Ne sachant si c’était du lard ou du cochon qu’on leur servait, les filles continuaient à s’interroger sur les intentions de l’individu qui voulait leur taper la causette!  

 

- Je vois ,dit-il en levant l’index, vous êtes arrivées dans le quartier depuis peu !  

 

De gros points d’interrogations fusaient de leurs têtes.  

 

- Ce n’est pas grave nous allons apprendre à nous connaître !  

 

Son regard de braise commençait à s’effacer pour laisser place à un regard de pervers. Il reprit plus sérieusement :  

 

- Je suis L’ETALON DE SHINJUKU ! Mesdemoiselles !, dit-il fièrement haut et fort. Je suis un expert… Comment dirai-je…,il se frotta le menton, … Voilà ! un expert en femmes c’est ça !  

 

Les deux filles commencèrent à voir où ce bonhomme voulait en venir et froncèrent les sourcils de mécontentement.  

 

- Je m’explique, vous permettez ! Je peux vous conseiller gratuitement sur les tenues légères que vous voulez acheter, étant moi-même un homme , je peux vous affirmer quelles lingeries vous souligneraient le plus ! Les fêtes de fin d’années sont pour vous un moment unique et important. C’est pourquoi je me dévoue pour cette cause totalement justifiée qu’est de nous plaire à nous ,la gente masculine !  

 

Une flamme brillait dans les yeux de l’étalon tellement il croyait à la véracité de ses propos. Les demoiselles restèrent scotchées par le discours de ce charmant jeune homme qui ne devenait plus au fur et à mesure qu’un pauvre type !  

 

- Permettez-moi, mesdemoiselles, de vérifier le contenu de vos sacs !dit Ryo avec cette fois-ci son regard de pervers et la bave aux lèvres. Les filles firent un pas en arrière quand soudain :  

 

- SPLASHHH !  

 

- RYOOO ! Ça commence à bien faire maintenant !  

 

La gérante du magasin se tenait à l’entrée de la boutique un seau à la main et  

le regard noir.  

 

- Cesse d’importuner mes clientes, veux tu. Fiches-le-camp de suite avant que je n’explose !  

 

- Voyons ! Gérante-de-ma-boutique-de-lingerie-préférée, je ne fais que vous aider ! Si vous m’aviez embauché comme vendeur attitré à l’intérieur, je ne serais pas obligé d’accoster ces pauvres dames à l’extérieur !!De plus, je ne peux les laisser repartir sans un avis masculin ! C’est bien trop important pour l’ignorer !  

 

- Ryô il est hors de question que tu squattes le magasin, que ce soit à l’intérieur ou à l’exterieur !...Est-ce clair ?  

 

Ryô fit une moue boudeuse.  

 

- C’est pô juste ! On veut rendre service et voilà comment on se fait remercier.... AH ! Je vous jure de nos jours aucune gratitude pour vos actes ! Quel monde pourri !  

 

- Cesses de t’apitoyer sur ton pauvre petit sort ! Tu as de la chance que je ne sois pas ta mère, tu aurais pris depuis longtemps une déculottée ! Rentres chez toi ! Vas faire la fête comme tout le monde et fiches-nous la paix !  

 

Ryô laissa tomber ses épaules et sa tête en lâchant un gros soupir. Il se tourna pour emboîter le pas pour rentrer chez lui puis se stoppa net. La gérante qui était en train de s’excuser devant les deux jeunes filles de l’attitude de cet énergumène, regarda avec appréhension Ryô. Toujours le dos tourné vers les trois femmes, il esquissa un sourire, baissa son pantalon, laissant apparaître ses fesses fermes et blanches et dit en tapotant sur celles-ci :  

 

- Laquelle des trois veut commencer pour la déculottée !!!  

 

Les deux demoiselles rougirent à cette vue et se cachèrent à peine les yeux tandis que ceux de la gérante étaient de plus en plus noirs.  

 

- Ryôooo ! tu es un homme mort !!!!  

 

Elle n’eut pas le temps de jeter le seau en pleine figure de Ryo que l’étalon de Shinjuku déguerpit aussi vite que possible avec un grand sourire de satisfaction !  

 

 

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Ryô se posa sur un banc du parc pour reprendre son souffle.  

 

- Rentrer chez moi ! se dit-il, Pour faire quoi ? La fête ,ah oui !  

 

Un sourire empli de pathétisme se dessina sur son visage. Faire la fête avec sa bouteille de Scotch et sa solitude ! Oh oui, c’était ce qu’il y a de plus probable ! Il ferma les yeux afin de se rappeler ce qui c’était passé quelques jours plus tôt…..  

 

 

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Appartement de CH, 23 décembre :  

 

 

Ryô était allongé sur le canapé en train de feuilleter un de ses innombrables magazines coquins lorsque Kaori ouvrit la porte d’entrée avec les bras remplis de sacs contenant des décorations de Noel :  

 

- Ryô, tu viens m’aider s’il te-plaît !? Je n'en peux plus de courir partout ! Si tu savais le monde qu’il y a dans les rues et le froid qu’il fait, je suis épuisée !  

 

- Ryô ?  

 

Ryô ne prêta aucune attention à sa partenaire. Il restait fixé sur une page plus qu’indécente, vu le rictus qui se dessinait sur son visage !  

 

- RYOOOO !!  

 

- Mouiii mouiii ! Deux secondes....., tu vois bien que je suis occupé ! On ne peux jamais être tranquille ici !  

 

Kaori commençait à sentir sa colère monter  

 

- Espèce de bon à rien ! Bouges ton cul de là avant que ta tranquillité ne soit réellement perturbée avec mon 1 000 tonnes !  

 

Ryô jeta avec résignation son magazine sur la table basse du salon et se leva.  

 

- Ça va , ça va… j’ai compris qu’avec toi je n’aurai jamais de répit…  

 

Il souffla de désespoir à l’idée de quitter la charmante demoiselle de son magazine pour venir secourir la pauvre Kaori.  

 

- Je te préviens Ryô, j’espère que tu vas faire un petit effort pour les fêtes, que tu vas te conduire correctement. Je ne tolérerai aucune déviation de ta part !  

 

- Pourquoi tu dis ça ??, demanda Ryô perplexe devant cette remarque, tandis qu’il posa le reste des sacs sur la table.  

 

Kaori prit une grande respiration et se lança :  

 

- Demain c’est le réveillon, tu n’as pas oublié ?? et bien… ?  

 

Kaori n’eut le temps de finir sa phrase que le téléphone sonna. Elle baissa les épaules et se dirigea vers celui-ci pour répondre, d’un air abattu.  

 

- Oui Kaori au téléphone !  

 

- Kaori ! C’est Eriko !  

 

- Salut ma belle! Comment vas-tu ? Que me vaut cet appel ?  

 

- Et bien…C’est pas évident à t’expliquer ….Tu es ma seule chance ! Il faut que tu me sauves ! C’est très…grave !  

 

- Eriko ! Tu me fais peur ! Ça ne va pas ?  

 

Ryô qui était retourné à son hobby initial, tourna un œil vers Kaori en entendant ses mots.  

 

- En fait …tu sais que j’ai un gala de charité demain où je dois faire défiler mes modèles.  

 

- Oui, je crois que tu m’en avais parlé…dit alors la nettoyeuse songeuse.  

 

- Et bien une de mes mannequins s’est cassée la figure ce matin en se promenant et se retrouve maintenant dans le plâtre ! C’est la CATA !!!Il faut que tu me sauves ! Défiles pour moi demain !!! Je t’en supplie !!  

 

Kaori resta deux secondes abasourdie par la situation puis répondit doucement tout en regardant de coin Ryô pour ne pas qu’il l’entende :  

 

- Tu sais bien que je ne peux pas ! C’est un jour spécial demain ! J’ai d’autres projets ! Je ne peux pas tout envoyer balader. En plus si je me souviens bien ça se passe à Kobé. Il faudrait partir ce soir et y rester plusieurs jours ! Non, non, non je ne peux pas. Je suis désolée, vraiment !  

 

Eriko n’insista pas, comprenant bien que Kaori affectionnait particulièrement cette période de l’année car c’était un moyen de se retrouver un peu tranquille avec son partenaire .  

 

- Ok. Ce n’est pas grave ! Je comprends. Je trouverai peut-être une solution d’ici-là . Je t’embrasse ma belle ! Et joyeux Noël !  

 

- Joyeux Noël !, dit alors Kaori désolée d’avoir déçue son amie.  

 

Elle raccrocha et se tourna vers Ryô pour vérifier qu’il prêtait bien plus attention à ses revues qu’à sa discussion avec Eriko. Elle fut rassurée de voir sa tête de pervers s’étouffer dans ses gloussements incontrôlés.  

 

- Ryô ???  

 

- Mmmmh ?  

 

- J’aimerais finir notre conversation ?!  

 

- Quelle conversation ?, fit-il d’une mine indifférente.  

 

- Celle qui a été interrompu dans la cuisine ! IDIOT !  

 

Kaori aurait voulu le mitrailler si elle avait pu, tellement qu’il l’exaspérait par cette indifférence .  

 

- Je te disais que demain c’est le réveillon !  

 

- Merci je ne suis pas un nœud-nœud !, fit–il remarquer à sa partenaire en faisant la grimace qui accompagne son commentaire. Et alors où veux-tu en venir ?  

 

- On va fêter la soirée avec toute la bande au Cat’s ! C’est pour ça que j’ai acheté tout ça ! Pour faire du Cat’s un véritable endroit convivial !!  

 

Kaori dévoila sa soirée avec un grand enthousiasme que Ryô n’hésita pas à contrecarrer.  

 

- Tout doux papillon ! Je n’ai pas dit que je passerai la soirée là-bas moi !  

 

- Quoi ! Tu passerais le réveillon ailleurs ?, demanda Kaori à la fois énervée mais inquiète de ce qu’il allait lui dire.  

 

- Oui, j’ai réservé ma soirée ailleurs, fit-il d’un ton détaché. Je suis invité dans un cabaret !! Oui, oui !! Cabaret qui fait venir des filles du Crazy Horse de Paris !!! Houuu tu te rends compte !!! C’est un rêve de gosse ! Voir toutes ces nanas se dandiner à poil devant moi !! Olalala !le nirvana !!  

 

Ryô était à 20 000 lieux de son appartement et s’imaginait déjà danser avec ces belles femmes et s’exciter devant leurs nombrils dévêtus. Kaori n’en croyait pas ses oreilles. Une colère sourde monta en elle.  

 

- Tu oserais passer le réveillon de Noël dans un cabaret !! Mais ma parole, c’est quoi ton problème ? La tradition veut qu’on festoie en famille ! Autrement dit avec moi et les autres ! Tu te fous de moi !!  

 

- Voyons ma douce ! dit-il avec dédain et condescendance. Je ne suis pas de cet acabit ! Moi... les fêtes pleines de sentiments, c’est pas mon truc ! Par contre, les filles à poil... ça ouiiiii !  

 

Kaori sentit son sang bouillir dans ses veines tellement la colère l’envahissait. Comment osait-il lui dire telles choses. Ne comptait-elle pas un peu à ses yeux ?  

 

- Si je comprends bien, tu nous renies ?  

 

- Ne sois pas triste ! lui dit-il en se rapprochant de son visage tout en la défiant. J’ai pensé à toi, ne t’inquiètes pas ! Après tout, tu es ma partenaire ! J’ai donc cette année pris sur moi…et dieu seul sait que ça a été dur !  

 

Ryô bomba son torse pour montrer sa fierté.  

 

- Je t’ai acheté un cadeau !!!  

 

Kaori n’en revenait pas. Il lui avait fait un cadeau ! Après tant de Noël passés ensemble à chercher telle ou telle excuse pour ne rien lui offrir, il avait enfin pensé à elle !  

 

- Un cadeau ! dit-elle d’une petite voix prise par l’émotion.  

 

Ryô hocha la tête à l’affirmatif avec un petit sourire.  

 

- Je sais que pour toi c’est important cette période de l’année ….que tu veux être en famille…dit-il d’un air mystérieux. C’est pourquoi …..  

 

Ryô pris une profonde inspiration et se jeta à l’eau. Kaori était toute chose devant ce soudain revirement d’attention de la part de son partenaire. Elle aurait pu boire ses paroles, tellement elle était heureuse de cette situation tant espérée.  

 

- C’est pourquoi…..j’ai acheté …  

 

Kaori suivait des yeux les lèvres parfaitement dessinées de son partenaire pour ne pas en perdre une miette.  

 

- J’ai acheté….DEUX places pour la soirée dans ce cabaret !!! déclara fièrement l’étalon de Shinjuku en lui présentant les deux entrées. Une pour moi et une pour toi ! Comme ça on sera ensemble demain soir !!!! Et je pourrais faire une pierre deux coups : être avec toi et mater les nanas ! C’est pas beau quand même la vie !!!  

 

Alors que Ryô affichait un grand sourire de satisfaction Kaori se releva de sa terrible chute à l’annonce plus que surprenante de son partenaire. Elle fulminait. Elle était tombée encore une fois dans le panneau ! Il l’avait encore entourloupée avec ses bobarts ! Elle était excédée par son comportement désinvolte envers elle. Dans un élan de courage et pour seule réponse qu’il lui vint à l’esprit devant cette proposition elle lui dit :  

 

- Si tu crois que je vais m’amuser à regarder des filles nues, moi, une femme, au milieu de tous ces hommes pleins de sauvagerie dans leurs yeux, tu te trompes !! Et lourdement !!  

 

Ryô eut un sourire malicieux.  

 

- Oh mais je le sais !! J’y est pensé ! Je te connais ma chérie, lui dit-il avec un regard plein d’amour, ce qui troubla encore une fois notre belle nettoyeuse. Elle ne savait plus sur quel pied danser. Il la perturbait encore une fois, elle se sentait rougir.  

 

- Ah oui !? dit-elle incertaine et avec une petite voix.  

 

- Oui ! répondit Ryô toujours sûr de lui. C’est pourquoi j’ai pensé à t’acheter autre chose pour te sentir à l’aise !  

 

Il se dirigea vers un placard du salon et en sortit un sac.  

 

- J’ai acheté … CECI !!!  

 

Il sortit du sac un costume noir , trois pièces, pantalon, gilet et veste et une chemise blanche pour aller avec.  

 

- Avec ça, tu te fondras dans la masse et passeras inaperçue au milieu de tous ces hommes ! Déjà que tu n’as pas grand chose de féminin, au moins avec ça ce sera du gâteau !!!  

 

Kaori ne disait plus rien depuis quelques minutes . Sa colère s’était transformée en fureur ! Ses cheveux se dressaient sur la tête et ses yeux viraient au rouge sang. Une massue gigantesque se matérialisa dans ses mains et après avoir pris un bon élan pour ne pas manquer sa cible, elle lui envoya :  

 

- Tu vas voir le costard que je vais te tailleeerrrrr !!!!!!!!!!!  

 

Et VLAN ! Ryô fut projeté à travers la pièce, défonça la porte d’entrée pour aller s’écraser contre le mur d’en face !  

 

- Comment oses-tu te moquer de moi de la sorte ! Tu exagères ! S’en est trop ! Je n’en peux plus de toi !  

 

Elle se dirigea vers le téléphone, pris le combiné, se tourna vers Ryô qui était en train de ramasser ses dents et lui dit :  

 

- Tu veux de la tranquillité ! Monsieur ! Tu veux rester seul avec tes poules de luxe ! Ok, très bien, ton vœu est exaucé ! Dis-toi que c’est mon cadeau de Noël !  

Ryô, perplexe devant ses paroles resta immobile et sans voix. Il ne voyait pas où elle voulait en venir. Kaori tapa sur les touches du téléphone pour en composer un numéro et le mis à l’oreille !  

 

- Allo Eriko, c’est moi, c’est bon . J’accepte !!  

 

Ryô la regarda raccrocher et monter les escaliers. Il se demandait de quoi il en retournait avec Eriko quand il la vit redescendre quelques minutes plus tard avec une valise à la main.  

 

- Où vas tu comme ça?, fit Ryô d’un ton froid et détaché au premier abord mais inquiet tout de même.  

 

- Je pars comme tu peux le voir ! Je ne reviendrai que dans quelques jours. Je te préviendrai de mon retour !, fit-elle avec indifférence. Je te souhaite un joyeux Noël tout de même avec ta solitude !  

 

Elle passa devant lui sans même lui adresser un regard et claqua ce qui restait de la porte d’entrée sans se retourner. Ryô resta figé comme s’il avait reçu une décharge. Il s’attendait à tout sauf à ça !  

 

 

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Voilà comment tout avait dégénéré ! Il se leva de son banc et prit le chemin de la maison, seul comme Kaori l’avait laissé….  

 

 

 


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