Chapitre 1 :: Mon Bonheur

Publiée: 24-01-09 - Mise à jour: 24-01-09

Commentaires: Coucou tout le monde!!! Et voui me revoilà avec un petit One Shot tout léger, j'espère qu'il vous plaira... Je vous remercie beaucoup pour toutes vos gentilles reviews pour mes autres histoires. Je sais que j'ai toujours deux histoires en attente, mais ne vous inquiétez, la suite va arriver bientôt :). Un grand Merci à Ma Béta adorée Kitty80 pour ses corrections. Petite précision la chanson "Et un jour une Femme" est de Florent Pagny... Bon assez de blabla, je vous laisse la découvrir :)... Bonne lecture et à bientôt... Gros Bisou. Yuna

Chapitre: 1

Mon Bonheur !!!!!!  

Dire que nos amis ne savent pas que ça va faire 2 ans et demi que je vis le grand amour avec la femme de ma vie, et surtout que ça fait 6 mois, que l’on s’est lié à tout jamais.  

Bien que je n’aie pas d’état civil, j’ai voulu officialiser notre amour, par notre union. Et c’est une de mes connaissances qui a célébré notre mariage et le baptême de notre premier enfant.  

Et ce soir, j’ai décidé de leur annoncer avec l’accord de ma femme notre liaison secrète.  

Car désormais, je suis prêt à vivre notre vie de couple au grand jour…  

Or depuis tout ce temps, nous nous sommes amusés à nous cacher de tous. Même lorsque nous avons appris, il y a maintenant 1 an ½ que nous allions devenir parents.  

Vous allez me dire que nous avons bien su dissimuler la grossesse de ma moitié. Et je vous répondrai que oui, car elle est restée avec moi jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus cacher son ventre et que l’on commence à se poser des questions sur notre relation.  

Donc elle a passé le reste de sa grossesse aux Etats Unis, auprès de sa sœur, qui fut la seule à savoir pour nous deux. Tout se passa bien, personne n’avait rien vu, et ils avaient tous compris que ma partenaire était partie quelques mois chez sa sœur. On avait prétexté que Sayuri voulait sa sœur près d’elle, pour surmonter un chagrin d’amour. Donc tout allait bien, et j’ai pu me rendre sans problème auprès de ma belle, une semaine avant qu’elle n’accouche, et ainsi assister à la naissance de ma précieuse petite Naoko qui est le portrait craché de sa mère, avec les massues en moins. Quoique !!!! Il lui arrive aujourd’hui, d’en sortir une petite quand on ne lui donne pas son biberon rapidement, car sur ce point là, c’est tout mon portrait.  

Mon Ange est revenu 3 mois après, et nous avons continué à faire comme si, notre relation n’avait pas bougé et personne ne s’est doutée que nous avions eu un bébé. Car Kaori était revenue seule et surtout en pleine forme... c’est seulement quelques jours plus tard que Sayuri, nous ramena notre petite Naoko, afin qu’elle reste avec nous, et c’est là, que notre vie a changé, car elle s’est encore plus illuminée…  

Mais voilà, je commençais à en avoir marre de devoir me cacher et de ne pas pouvoir me balader avec mes amours, car nous devions toujours partir loin de la ville et Kaori a du se prendre un petit logement pour ne pas éveiller les soupçons et ainsi veiller sur notre fille pendant que moi, je continuais à être City Hunter. Et il y a 6 mois, nous nous sommes mariés et ma fille porte désormais mon nom, même si, je n’ai pas d’état civil reconnu.  

Par contre ce qui m’a décidé de leur annoncer la relation que j’ai avec mon amour et surtout le fait qu’on se soit marié à leur insu. C’est que ce matin, je me suis rendu avec ma femme chez son médecin, car elle ne se sentait pas bien depuis quelques temps.  

Et là, une nouvelle m’est de nouveau tombée dessus sans crier gare. Le médecin, nous annonçait que nous allions avoir un nouveau bébé. Le temps que la nouvelle me parvienne correctement au cerveau, je vis ma femme verser quelques larmes qui contrastaient avec son sourire. Elle était aussi heureuse que l’annonce de sa première grossesse et de la naissance de Naoko.  

Ce bonheur me fit un bien au cœur et je me mis également à ressentir de nouveau cette fierté d’être de nouveau père et surtout d’aimer comme j’aime ma fille, ce nouveau trésor que la vie veut bien nous donner. Je le protégerai, comme je protège ma femme et ma fille.  

Désormais, je ne veux plus me cacher et je veux montrer ma famille aux yeux de tous, car je sais maintenant que je suis vivant que quand elles sont près de moi.  

Et aujourd’hui un nouvel être va venir agrandir notre famille.  

Et c’est pour cela, je dois annoncer à mes amis la vérité sur ma vie, non sur notre vie.  

Je repense à une chanson que j’ai écoutée quelque temps avant la naissance de ma petite puce. Et cette dernière, m’avait jeté au visage, tout ce que je ressentais. Je me rappelle de chaque parole :  

D'avoir passé des nuits blanches à rêver  

Ce que les contes de fées vous laissent imaginer  

D'avoir perdu son enfance dans la rue  

Des illusions déçues passé inaperçu  

« Mon enfance !! Parlons-en !!!! Je n’en ai pas eu…  

Bien que, je ne l’ai pas perdu dans la rue, mais perdu dans un endroit encore pire : la jungle et plus particulièrement la guérilla.  

Et tout cela à cause d’un crash d’avion où j’ai perdu mon père, ma mère : ma famille. Et surtout, tous mes rêves d’enfants se sont envolés dans cet accident… On peut dire que toutes mes illusions se sont envolées, ce jour là, il y avait de cela des années… »  

D'être tombé plus bas que la poussière  

Et à la terre entière  

En vouloir puis se taire  

D'avoir laissé jusqu'à sa dignité  

Sans plus rien demander  

Qu’on vienne vous achever  

« Je suis tombé très bas, il y a des années à cause d’un homme qui m’a fait devenir un monstre assoiffé de sang et surtout un drogué. Cet homme se disait être un père pour moi et enfin de compte il m’a détruit, en ruinant ma part d’humanité. Et cela dés qu’il m’avait retrouvé errant dans la jungle, il avait tout fait pour me détruire mentalement et physiquement en même temps en me forçant à devenir une machine à tuer. J’avais tout perdu, le jour où il a commencé à me droguer. J’avais perdu ma vie même si c’était être mercenaire, et qui plus est ma dignité d’homme. J’étais devenu un pantin à sa solde et qui obéissait à tous ses désirs.  

Jusqu’au jour, où je me suis rebellé, enfuit de ce camp de la mort pour atterrir aux USA où j’ai recommencé à avoir un semblant de vie. Mais j’étais un animal traqué, sauvage et je n’attendais qu’une chose que l’on vienne m’achever pour enfin m’enlever ses cauchemars qui me hantent toutes les nuits depuis des années… »  

Et un jour une femme  

Dont le regard vous frôle  

Vous porte sur ses épaules  

Comme elle porte le monde  

Et jusqu'à bout de force  

Recouvre de son écorce  

Vos plaies les plus profondes  

« Mais un jour, j’ai rencontré un homme qui m’a tendu la main pour me relever. Et le début d’une nouvelle vie m’a été ouvert.  

Cet homme avait une sœur et c’est elle qui est devenue ma raison de vivre, et à l’époque elle n’avait que 16 ans.  

C’est pour elle que j’ai décidé de vivre. Elle ne savait pas que sa force de caractère avait rallumé mon cœur de pierre. Et cela par un simple regard angélique. »  

Puis un jour une femme  

Met sa main dans la votre  

Pour vous parler d'un autre  

Parce qu'elle porte le monde  

Et jusqu'au bout d'elle-même  

Vous prouve qu'elle vous aime  

Par l'amour qu'elle inonde  

« Le jour où son frère nous a quitté, elle est venue vivre définitivement avec moi.  

Et là, je savais que je ne pourrais plus la laisser partir, car elle me fait sentir vivant. Surtout, elle me fait ressentir des émotions que je ne connaissais pas et m’a fait découvrir l’amitié, l’amour, mais surtout son amour…  

Auprès d’elle : je suis en vie et je sais qu’elle m’aime malgré que j’aie été un idiot infini… »  

Jour après jour vous redonne confiance  

De toute sa patience  

Vous remet debout  

Trouver en soi un avenir peut-être  

Et surtout l'envie d'être  

Ce qu'elle attend de vous  

« Elle m’a redonné le goût de me battre malgré la noirceur de notre monde, et que j’ai toujours été un crétin infini.  

Mais elle a tenu bon, puisque sa patience a été récompensé, par ma déclaration… car ce jour là, elle avait réussi à effacer les blessures de mon âme et je souhaitais enfin mettre loin derrière moi, mon passé de tueur sans âme et sanguinaire. Car je venais de récupérer mon âme, car c’était elle la détentrice et cela à jamais… »  

Et un jour une femme  

Dont le regard vous frôle  

Vous porte sur ses épaules  

Comme elle porte le monde  

Et jusqu'à bout de force  

Recouvre de son écorce  

Vos plaies les plus profondes  

Vos plaies les plus profondes  

Et un jour cette femme  

Met sa main dans la vôtre  

Pour vous parler d'un autre  

Parce qu'elle porte le monde  

Et jusqu'au bout d'elle-même  

Vous prouve qu'elle vous aime  

Par l'amour qu'elle inonde  

Par l'amour qu'elle inonde  

« Depuis ce jour, on vit notre amour et je sais que c’est elle qui en détient les clés. Car sans elle, je serais mort depuis longtemps !!!  

Je suis heureux et je l’avoue… Je suis à elle, tout comme elle est à moi !!!! »  

Et un jour cette femme  

Dont le regard vous touche  

Porte jusqu'à sa bouche  

Le front d'un petit monde  

Et jusqu'au bout de soi  

Lui donne tout ce qu'elle a  

Chaque pas chaque seconde  

Et jusqu'au bout du monde  

Et jusqu'au bout du monde  

« Et elle me l’a prouvé en me donnant notre premier trésor Naoko. Mais ce jour béni, j’ai su que je ne serais plus le seul amour dans sa vie, il y aurait une autre personne. Mais je m’enfiche tant que c’est pour nos enfants… car le petit être qui sera là dans 7 mois aura la même place que sa sœur dans le cœur de ma femme….  

Et cette nouvelle vie, je la chérie comme j’aime mon épouse, et nous irons ensemble jusqu’au bout du monde, même si il faut braver la mort, je le ferai… »  

Je sors de mes pensées quand j’entends ma femme arriver à l’appartement avec notre fille. Je me retourne, m’approche d’elle, l’enlace en faisant attention à la petite et embrasse ma douce légèrement, mais surtout amoureusement.  

- Tu m’as manqué… tu es prête… on peut y aller… demanda Ryô en la regardant  

- Oui, on peut partir. Répondit Kaori un peu inquiète.  

- Tu ne veux plus leur dire… demanda Ryô  

- Si bien sûr !!! mais j’ai peur de leur réaction… dit Kaori avec une petite voix  

- Pourquoi !!! parce qu’on leur a caché notre bonheur… constata Ryô  

- Oui… imagine leurs têtes, quand ils seront qu’on est ensemble depuis 2 ans et demi… qu’on est marié depuis 6 mois… et cerise sur le gâteau, que l’on a une petite fille de 1 ans et qu’un autre bébé qui est en route… rétorqua Kaori  

- Je les imagine très bien… ma chérie. Mais s’ils nous aiment, ils comprendront nos choix… continua Ryô  

- Je l’espère Ryô… car ils sont notre famille et je ne veux pas les perdre à cause de nos mensonges… Tout comme toi, je ne veux pas te perdre… répondit Kaori se blottissant contre son mari.  

- Tu ne me perdras jamais. Et en plus, il faut que tu évites d’avoir de telles pensées dans ton état mon ange… constata Ryô en gardant sa femme dans ses bras  

Kaori adressa un sourire timide à son homme et regarda sa petite puce dans les bras de ce dernier.  

- Allez en route, ma chérie ! je pense que l’on a assez joué à cache-cache avec nos amis. Et il est temps de leur annoncer que l’on est une famille… Toi et moi, et surtout allons leur présenter notre petite princesse… lui dit-il avant de l’embrasser et ainsi se diriger vers la porte.  

Ils descendirent, prirent la voiture et direction le Cats’eyes où les attendaient leur famille.  

Le chemin dura à peine 10 minutes et voilà la petite famille Saeba devant les portes du café… c’est d’un geste résolu que Ryô ouvrit la porte du café, que déjà un pervers blond sautait sur sa femme.  

Mais Mick se stoppa net quand il vit son ancien amour avec une petite fille d’environ un an dans les bras et qui était son portrait craché à part les yeux qui étaient d’une couleur nuit comme ceux de Ryô.  

Il n’en fallut pas plus pour Mick pour assimiler l’évidence, tandis que les autres restaient sans voix face à ce tableau… c’est sans difficulté que Mick articula…  

- Ce n’est pas possible !!!! Ce n’est pas possible !!! Ryô… Kaori… enfant…  

- Mick !! je te rejoins, même je pense que tout le monde est du même avis et se pose la question : DEPUIS QUAND ? Hurla Miki complètement dépitée de ne pas savoir.  

- D’abord Miki chérie… tu te calmes et c’est pour cela que nous sommes là !!! répondit Ryô d’un ton sec pour calmer son amie.  

Kaori, elle ne savait pas où se mettre, car elle ne savait plus comment leur dire et elle serrait sa fille contre elle.  

Et c’est fier que Ryô annonce sans laisser de réplique :  

- Je vous présente ma femme Kaori et ma fille Naoko qui a un an !!!! et dans 7 mois, notre famille s’agrandira encore, car ma femme attend un heureux évènement…  

- Comment ça… Ta Femme ? osa demander Mick  

Et là, c’est Kaori qui prit la parole :  

- Mick avec Ryô, nous sommes ensemble depuis 2 ans et demi, mais officiellement depuis 6 mois, car nous nous sommes mariés. Nous avons réussi à cacher notre relation, car mon crétin de mari avait peur du milieu et de vos sarcasmes. Mais aujourd’hui, il a voulu vous le dire, car vous êtes notre famille.  

- ……… pas de réponse de l’assemblée  

- Pardonnez nous de vous avoir caché tout ça pendant si longtemps… rajouta Kaori avec une voix suppliante  

- Mais… Kaori… Ryô… vous auriez dû nous le dire… mais on vous comprend… répondit Falcon en rompant le silence et adressant un sourire chaleureux à Kaori  

- Mais… vous devez vous faire pardonner… rajouta Miki avec des étoiles dans les yeux...  

- Nous allons faire une grande fête pour fêter tout ça… continua Kazué avec les mêmes étoiles  

- Oui… et surtout on veut tous les détails… Kaori…. Crièrent de joie Kazué et Miki  

Notre duo de choc était heureux de voir leurs amis réagir comme ça.  

Et comme l’avait dit Miki, une fête fut organisée avec toute la famille : le doc, Saeko, Reika, Kasumi, Kazué, Mick, Falcon et Miki. Mais on pouvait entendre cette famille rire aux éclats malgré qu’un type blond se lamente sur son sort. Mais à l’intérieur, on voyait un couple à l’écart avec une petite princesse qui les regardait avec un regard tendre.  

Qui aurait dit un jour que le plus craint des nettoyeurs serait un homme comblé et un père de famille modèle ?  

Chapitre: 1