Chapitre 1 :: 11 Février 19xx : L’arrivée d’un ange !!!

Publiée: 11-02-09 - Mise à jour: 11-02-09

Commentaires: hello tout le monde!! voici un nouvel one-shot que je dédicace exclusivement à ma fille qui fête comme le résumé l'indique ses six ans, comme tous parents, je ne pourrai déclarer combien je l'adore et combien je suis heureuse qu'elle soit entrée dans ma vie! alors je te fais des milliard de bisous ma Kemba et bisous @ vous les filles, d'énormes poutoux à ma Yuna et merci pour la correction. bonne lecture!!!

Chapitre: 1

11 février 19xx : quelque part dans Shinjuku…  

Cela fait six années, aujourd’hui que tu éclaires nos vies, toi ma source de lumière, tout le portrait craché de ton père.  

Je me rappelle ce jour où tu es venue au monde c’était un matin de février, froid mais ensoleillé.  

Flash back  

Il était deux heures trente du matin, quand je sentis un liquide chaud glissé le long de mes jambes, alors que je venais à peine de fermer les yeux.  

Ryô était allongé près de moi, nos doigts entrelacés.  

Il dormait à poing fermé, la nuit de la veille a été courte pour lui, il avait préparé tout le nécessaire de ta venue…  

Durant trois semaines, ton papa avait mis du cœur à l’ouvrage pour décorer ta chambre avec tes oncles Mick et Falcon.  

Tout était fin prêt pour t’accueillir et je sais qu’il était tout excité de faire enfin ta connaissance.  

Durant ma grossesse, il s’était comporté comme une mère de substitution, ne me laissant rien faire, c’était devenu embarrassant mais j’admirais…il faut le dire cette nouvelle situation.  

Alors que lentement tu grandissais en moi, notre vie de couple a changé de tout au tout.  

Ryô m’a proposé de l’épouser une fois que tu serais parmi nous et il a fait un sacré remue ménage dans le monde de la pègre.  

Il a fait en sorte que quiconque qui oserait ne serait ce nous frôler, irait faire un séjour direct en enfer et depuis lors, la vie me fût paisible.  

Je pouvais me promener sans risque dans les rues de Tokyo et arborer fièrement mon ventre bien rebondit.  

Notre amour ne cessait de croître, et les visites à l’échographie rendaient ce sentiment encore plus intense.  

Je dois t’avouer que ton père en ressortait toujours euphorique.  

Pourtant, au début il n’était pas prêt à se confronter au monde de la paternité, mais au fur et à mesure son visage était devenu plus radieux, sentant chaque soir sous ses doigts quand nous étions couchés les coups que tu me donnais.  

Oui, ces instants entre toi et lui, l’ont changé et plus que jamais, il m’avait fait le serment de devenir un bon père pour toi.  

Et cette nuit fût la révélation que j’attendais.  

Les douleurs au bas du ventre qui furent sourdes au début, devinrent de plus en plus intenses, Ryô sentit mes doigts se crisper sur les siens.  

Le liquide qui s’était échappé de mon être avait imprégné le drap, ce contact chaud sur mes jambes se déversait maintenant sur ses jambes.  

Surpris par ce contact tiède sur sa cuisse, il se leva d’un coup.  

Me voyant tordante de douleur et transpirant de partout.  

Je me remémore son visage inquiet, mais surtout ces gestes nerveux pour me venir en aide.  

Le pauvre s’affolait pour un rien, il me suppliait de ne pas accoucher devant lui et que je fasse comme au cours de préparation à la naissance, les respirations versus « yoga », pendant que lui s’activait à appeler Kazué et le doc…  

Quelques minutes plus tard qui furent pour moi interminable tant la douleur me tiraillait de partout, Doc et Kazué firent leur apparition.  

Le vieux médecin m’examina tandis que Kazué qui le seconda, lui fit signe que mon col était dilaté et que l’arrivée de mon enfant était imminente.  

Le doc se pencha, me fit face et me dit que je n’avais pas d’autre choix que de te mettre au monde ici, dans notre maison.  

J’acquiesçai par un sourire, pour moi qu’importe l’endroit où j’allais t’accueillir du moment que je pouvais enfin t’apercevoir, c’était mon seul bonheur.  

Après avoir installé le monitoring et le matériel nécessaire pour les premiers soins, Kazué et le doc prirent congés temporairement de moi en allant se servir du café en bas avec le reste de la bande.  

Tandis que je percevais légèrement leurs éclats de voix, la porte de la chambre s’ouvra sur ton père qui était dans un état second, je le regardais abasourdie.  

Je l’interrogeai longuement et il m’expliqua qu’il avait peur, j’ai failli en rire tellement que le voir dans cette attitude ne lui ressemblait pas, lui l’homme le plus craint du Japon avoir la frousse pour un accouchement, c’était vraiment à marquer dans les annales.  

Après l’avoir rassuré par des petits câlins, il prit une chaise et s’installa près de moi.  

Il prit ma main dans la sienne et la caressa par des petits cercles qui me firent un grand bien.  

Soudain, on frappa à la porte c’était Kazué qui venait voir l’évolution de la situation, elle estima ta venue dans moins de quatre heures si tout se passait comme elle pensait.  

Les heures défilèrent, mais tu ne pointais toujours pas ton bout de nez, ton père commençait à être gagné par le stress, faisant les cent pas devant mes yeux qui me rendirent encore plus nerveuse.  

Le soleil brillait à présent dans le ciel, les oiseaux chantaient, le temps s’annonçait magnifique…  

Il était à présent dix heures, nous n’avions pu fermer les yeux, ton papa avait du boire vingt litres de café pour rester éveillé.  

Et pour la trente et unième fois depuis qu’ils sont là, Kazué et le doc firent leur apparition mais cette fois ci, j’avais l’intime conviction que tu seras près de nous.  

Après avoir palpé le bas de mon être, Kazué fit un signe de tête au Doc qui s’empressa de lui donner un coup de main.  

Ryô serra ma main de plus en plus fort, lorsque je poussais et relâchais ma respiration…  

La dernière poussée…et te voilà sortie…  

Tes pleurs qui résonnèrent dans notre chambre nous firent comprendre que nous étions devenus parent à dix heures quarante-cinq pour être exact…  

Ryô se pressa de se saisir des ciseaux que le Doc lui tendit et coupa le cordon ombilical, ce cordon qui nous reliait de l’intérieur, ce matin là, ma vie de femme avait prit une autre tournure.  

Kazué te posa sur moi, je pris tes mains dans la mienne, elles étaient si petites, si fine, tu me paraissais si fragile, que je n’osais pas détacher mes yeux de toi, ton corps nu sur le mien, réclamant le sein, tout me parut irréelle…mais si beau.  

Ton père scella ce nouveau bonheur par un baiser et me remercia de lui avoir offert le plus beau des présents.  

Kazué nous demanda à cet instant, comment nous allions t’appeler…  

Fin du flash back  

Aiko notre enfant de l’amour, tu as aujourd’hui six ans, que le temps a passé vite.  

Tu es notre ange de bonheur, notre vie depuis ton existence nous inonde de joie.  

Chaque jour, je chéris le ciel de t’avoir, je ne saurais te dire combien je suis fière d’être ta maman et combien ton papa t’aime fort, mais ce qui est certain c’est que tu es notre lumière.  

Fin  

Chapitre: 1