Chapitre 13 :: Chapitre 13

Publiée: 03-09-23 - Mise à jour: 03-09-23

Commentaires: Et me revoilà avec un nouveau chapitre, désolée, rien à voir avec le Défi, mais en essayant de me connecter, j'ai vu que je pourrais pas poster si je mettais pas un nouveau chapitre à cette fic, coup de bol, j'ai un chapitre d'avance, il est pas super abouti, mais bon c'est un chapitre, je n'abandonne pas cette fic que j'ai bien l'intention de terminer doucement mais sûrement et même si ça part un peu dans tous les sens. Désolée par avance s'il ya des fautes, quand j'ai attaqué cette fic, j'avais une correctrice, mais je suis plus en contact avec elle, donc j'ai bien relu, mais on sait jamais. Bon j'arrête de raconter ma vie, et je vous laisse lire. A très bientôt pour le Défi, je fignole et je poste :) 2ème essai, le premier coup ça m'a déconnecté, décidemment lol

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Chapitre 13  

Ryô tournait en rond comme un lion en cage sous les yeux de ses amis qui se sentaient impuissants. Plusieurs chaises avaient valdinguées dans le café depuis qu’il savait que Toyama avait contacté Kaori et il était comme fou. Ce malade en voulait à son ange et il ne pouvait rien faire, quand soudain, il se dit qu’il y avait peut-être une chance et maintenant qu’il avait un espoir il pouvait faire face et prendre les choses en main.  

- Les traceurs, fit-il devant ses amis un peu interloqué.  

- De quoi tu parles, fit Mick.  

- Quand j’étais encore de ce monde, je mettais des traceurs dans les vêtements de Kaori au cas où on l’enlève, bon il y a une distance minimum mais ça peut être notre chance de les retrouver. A-Xiang, elle portait quoi ce matin ?  

- Un chemisier blanc, un jean, un blouson rouge, répondit la jeune fille.  

- Celui avec un K dans le dos ? demanda Ryô.  

- Oui, c’est ça, fit A-Xiang en reprenant un peu espoir.  

- Bon, faut remettre la main sur ma mallette, je la laissais dans la boîte à gants de ma voiture, faites qu’elle ait pris l’autre voiture, songea-t-il soudain.  

- La mini doit être au garage, elle ne démarre plus, j’avais dit à Kaori que j’y jetterai un œil, intervint Umibozu mais avec toute cette histoire, j’ai pas eu le temps.  

- On verra plus tard. A-Xiang, tu viens avec moi, on fonce à la maison, pendant ce temps, Mick et Umichou, faites le tour des indics, si jamais quelqu’un les a vu ça nous aidera et prévoyez un véhicule rapide !  

- Pas de problèmes, on s’en charge, fit Umibozu.  

Ryô partit en courant vers l’appartement suivi de près par Xiang Ying. Arrivé dans l’immeuble, il fonça au garage, mais ne vit pas de voitures, le stress montant, il observa mieux et vit du rouge sous une bâche, il fit sauter la bâche déclenchant un nuage de poussière.  

- Toujours là ma beauté, fit-il en posant la main sur le capot.  

- Tu crois qu’elle va rouler si tu lui parles, fit A-Xiang avec un clin d’œil.  

- Moque-toi gamine, mais cette voiture m’a sauvé la mise plus d’une fois et je suis sûr qu’elle le peut encore, mais pour l’instant c’est ce qui est dans la boîte à gants qu’il me faut.  

Il ouvrit la portière impatient, fouilla quelques instants et en sortit une petite mallette.  

- J’espère que ça fonctionne toujours, fit-il en faisant un code pour l’ouvrir.  

Un léger bip se fit entendre et Ryô se mit à sourire.  

- Très bien, maintenant, est-ce que les traceurs de l’immeuble sont là, fit-il en regardant l’écran. Un, deux, trois…  

- Il y en a combien demanda A-Xiang ?  

- 12 en tout, mais il y en a un qui manque à l’appel, reste à le retrouver. Va chercher mon arme à l’armurerie, c’est un python 357 magnum, fit-il à la jeune femme, pendant ce temps, je regarde pourquoi ma voiture démarre pas.  

Il souleva le capot et vit que les cosses de la batterie étaient oxydés, il se dirigea vers une armoire et en sortit une batterie neuve qu’il installa à la place de l’autre et tourna la clé de contact. Un coup pour rien, puis un deuxième et le moteur se mit ronronner comme s’il n’avait jamais eu de problèmes. Xiang-Ying revint avec des armes mais elle faisait une drôle de tête.  

- Qu’est-ce qui se passe ? Tu croyais pas qu’elle démarrerait, fit Ryô.  

- Non, ton arme n’est pas là et…  

- Et si elle n’est pas là, c’est qu’elle l’a prise, bon sang, c’est pas vrai, allez monte, on y va, fit-il d’un ton décidé.  

- Hum, hum, je voudrais pas déranger, parce que loin de moi l’idée de t’embêtez avec Kaori en danger fit soudain Xin-Hong mais juste pour info, j’ai pas encore le permis.  

- Me fais pas croire que t’a jamais conduit de ta vie ! fit Ryô, si c’est ça qui t’inquiètes, moi je sais manier le volant t’inquiète, fit-il en s’installant derrière le volant. Et heureusement que t’es pas court sur pattes, c’est le seul truc qui m’aurait gêné.  

- Très marrant, alors on fait quoi, fit Xin-Hong.  

- On quadrille la ville, jusqu’à ce qu’on détecte le traceur, avec de la chance ce sera rapide.  

- T’as pas plus simple, fit Xin-Hong.  

- Eh dis donc gamin, jusqu’à maintenant tu la ramenais pas trop, t’étais passé où d’ailleurs ?  

- Je pense que ton stress m’a bloqué et que dès que t’as su que tu pouvais agir, la tension est redescendue et tu m’as laissé revenir, pourquoi ça te dérange ?  

- Oh que non, plus on est de fous plus on rit fit Ryô en passant une vitesse et en appuyant sur l’accélérateur.  

La voiture sortit du garage sur les chapeaux de roues et passa juste sous le nez d’Umibozu et Mick qui arrivaient devant l’immeuble  

Le téléphone de A-Xiang sonna, elle décrocha et mis le haut-parleur. Mick leur fit savoir qu’Umibozu n’appréciait pas qu’il ait failli les emboutir et abîmer sa jeep. Ryô leur demanda s’ils avaient des infos et ils répondirent que les deux femmes avaient été vues se dirigeant vers le Sud de la ville.  

- Ca va réduire le champ de recherche, fit Ryô. Je me demande où elles vont, ya pas grand-chose par là-bas. Des terrains, il me semble.  

- La nouvelle déchetterie, intervint Umibozu.  

- Ah ça, j’étais pas au courant, mais ça peut-être ça, allons dans cette direction, on saura de suite, à moins d’un kilomètre, mon traceur devrait se manifester.  

Les deux voitures filèrent vers dans cette direction, chacun des occupants espérant qu’ils arriveraient à temps.  

Pendant ce temps, à l’entrée de la déchetterie, Kaori descendait de sa voiture, elle scruta les alentours et regarda au loin, elle vit le hangar indiqué par Toyama. Elle passa la grille et se dirigea vers le bâtiment. Entendant un bruit, elle se cacha derrière un tas de pneus et attendit. Elle ne fut surprise qu’à moitié de voir Saeko apparaître. Cette dernière n’avait pas caché sa présence et savait que de toute manière Kaori aurait fini par la repérer, elle avait quand même appris avec le meilleur du milieu.  

- Je peux savoir à quoi tu joues, demanda la commissaire.  

- Je peux te retourner la question, rétorqua Kaori.  

- Tu ne pensais pas que j’allais gober ton histoire !  

- Oh, je ne suis pas idiote mais j’espérais que tu me laisses tranquille.  

- Pourquoi faire au juste ? dit Saeko  

- Ce qui est juste.  

- C’est-à-dire, tu veux faire quoi ? insista la représentante de l’ordre.  

- Le choper et le livrer à la Police, fit Kaori.  

- Mais comment as-tu su où le trouver ?  

- Il m’a appelé et m’a accorder une faveur.  

- Quoi ? Quelle faveur ? fit Saeko étonnée.  

- Le tuer, il m’en donne le droit, t’imagines le mec, il se prend pour qui. Je t’avoue que j’ai été un peu choquée sur le coup mais j’ai vite repris mes esprits et j’ai fait mine d’accepter pour le coincer.  

- Compte sur moi pour lui passer les menottes, mais s’il croit encore nous mener en bateau, il va le sentir passer, fit Saeko en posant la main sur son arme.  

- Ça c’est sûr, répondit Kaori, bon je passe devant, fais-toi discrète c’est à moi qu’il accorde cette faveur.  

Arrivées au hangar, Kaori rentra directement dedans pendant que Saeko, restait à couvert. La rouquine regarda un peu partout, il était là, elle le sentait mais il ne se montrait pas. Peut-être avait-il vu Saeko. Kaori se jeta à l’eau.  

- Alors Toyama, tu hésites à sortir, tu as changé d’avis ?  

- Oh non, Mlle Makimura, je veux toujours vous offrir ce cadeau mais nous ne sommes pas seuls, comme convenu, je me trompe ?  

- Ah, je comprends, j’ai essayé de la semer, mais faut croire qu’elle a envie de te voir autant que moi, tu devrais être content, non ? fit Kaori.  

- Certes, ça me fait plaisir, mais c’est à vous que je veux faire cette faveur.  

- Elle n’interviendra pas, elle veut juste être sûre que vous serez réglo, tenta Kaori, alors vous continuez de jouer à cache-cache ou tout ce que vous m’avez dit n’était que des paroles en l’air ?  

- Je vous ai donné ma parole et je suis un homme d’honneur, fit Toyama sortant de l’ombre avec un petit sourire narquois.  

Un double bip se mit à résonner sur les genoux de Xiang-Ying pendant que Xin-Hong conduisait tout en pestant après Ryô sur les conséquences s’il se faisant prendre au volant.  

- Arrête de râler, gamin, fit Ryô. A croire que t’en as rien à foutre de Kaori après ce qu’elle a fait pour toi !  

- C’est pas ça, mais si on se fait arrêter, on pourra plus l’aider.  

- Et bien, on se fera pas arrêter et puis de toute façon, on arrive ça vient de la détecter.  

Il stoppa la voiture près de celle de Kaori, bientôt rejoint par Mick et Falcon.  

- Il a dû lui donner rendez-vous ici, mais pourquoi ? fit Falcon.  

- C’est un piège, je sais pas ce qu’il mijote, mais je vais lui faire passer l’envie de toucher à ma femme, fit Ryô en avançant vers le portail. A-Xiang, tu viens avec moi, vous restez en renfort, ok, fit-il à ses amis.  

- Pas de problèmes, on te couvre, fit Mick.  

Ryô et Xiang Ying avancèrent prudemment avant d’entendre un coup de feu venant d’un hangar un peu plus loin. Ils se précipitèrent pour voir Saeko, arme à la main prête à faire feu.  

- Où est Kaori ? fit Ryô.  

- Il l’a forcé à agir, répondit Saeko en découvrant leur présence.  

- Comment ça ?  

- Ce petit salaud l’a contacté pour qu’elle le tue.  

- C’est une blague, fit Ryô.  

- Crois-moi, je préférerais, mais non c’est ce qu’il lui a promis.  

- Et elle a accepté ?  

- Pour le coincer, mais il ne s’est pas montré aussi honorable qu’il le laissait croire.  

- Où elle est ?  

- A l’intérieur, il a sorti une arme, mais elle a réussi à le désarmer, là elle essaie de le maîtriser, je la couvre au cas où.  

- Le maîtriser, fit Ryô en rejoignant Xiang Ying qui regardait déjà ce qui se passait au fond du hangar.  

Kaori était bien là, le flingue de l’autre était au sol et Ryô eut juste le temps de la voir mettre son poing dans la figure de son assaillant. Toyama grogna sous le coup, elle lui avait probablement cassé le nez, il essaya de l’attraper mais elle esquiva et lui fit une balayette, il se retrouva au sol et tenta de se relever en tendant la main vers son arme. Kaori ne lui laissa pas la chance de l’attraper en l’envoyant valdinguer plus loin d’un coup de pied. De colère, il se rua sur elle mais alors qu’il tentait de la plaquer au sol elle parvint à lui mettre un coup de genoux dans les côtes, il grogna de nouveau en l’insultant. Elle se releva rapidement ne lui laissant pas le temps de se reprendre, elle attrapa son bras qu’elle tordit et le forçat à se mettre à genoux puis à s’allonger sur le ventre. Elle finit d’assurer sa position en mettant son genou dans le dos d’un Toyama, complètement sonné, qui resta au sol.  

- Non mais, tu croyais quoi ? Espèce de petit merdeux, tu voulais me forcer à tuer, moi ? Et quand t’as vu que je marchais pas dans ton jeu t’as voulu me forcer la main, mais t’as oublié une chose, j’ai appris du meilleur alors maintenant que t’as intérêt à te tenir tranquille. Saeko ! Les menottes !  

- Oui j’arrive fit l’inspectrice en rangeant son arme avant de rejoindre Kaori. T’es sûre qu’il a son compte ?  

- Ah ben après ça, je pense qu’il va rester tranquille un moment.  

- Et toi ça va ? J’ai eu peur quand il a sorti son flingue et qu’il a tiré, mais tu m’as bluffé en esquivant le tir, puis la manchette pour lui faire lâcher l’arme avant de lui mettre ton poing dans la figure, il l’a pas vu venir et moi non plus. Depuis quand tu sais te battre comme ça ?  

- Je lui avais montré, fit soudain Ryô.  

- Ah, vous êtes là, fit Kaori en se relevant après avoir laissé son prisonnier à Saeko.  

- Tu t’en es bien sortie, partenaire, bravo, on a l’air un peu con d’arriver après la bagarre.  

- C’est quand même gentil d’être venu, fit Kaori en souriant, mais tu vois j’ai pas oublié tes leçons.  

- Tu sais bien que je viendrais toujours, fit Ryô. Je te retrouverais n’importe où.  

- Surtout avec un traceur, je pensais pas qu’il marchait toujours, mais c’est pas plus mal.  

- Et t’as pas vu la voiture fit-il en lui montrant les véhicules devant le portail.  

- T’as réussi à la faire démarrer, ça fait des mois que j’ai laissé tomber.  

- Elle ne connait que son patron.  

- Ben voyons, alors pourquoi tu l’as pas réparé avant ?  

- Je voudrais pas vous déranger, fit Saeko, mais ça vous embête si on emmène ce petit con au commissariat ?  

- Mais non, j’ai même deux gros bras pour t’aider à le surveiller, fit Ryô en faisant signe à Mick et Falcon d’approcher.  

- Punaise, la gueule du mec, t’as pas fait les choses à moitié, mon pote, fit Mick.  

- Erreur, on est arrivé après la bataille, ma partenaire lui avait déjà refait le portrait.  

- Tu déconnes c’est pas…  

- C’est pas quoi, fit Kaori, une faible femme qui peut envoyer un gamin au tapis ?  

- J’ai rien dit, fit Mick comprenant que s’il mettait en doute ses compétences, il risquait d’en faire les frais à son tour. Je pensais pas qu’elle savait cogner comme ça, souffla discrètement Mick à son ami.  

- J’avoue que je me suis un peu laissé aller quand je l’ai désarmé, ça faisait longtemps que ça me démangeait de lui mettre une raclée.  

- Après ce qu’il a fait, il l’a cherché, même si je comprends pas pourquoi il est revenu.  

- Il est malade, fit Falcon.  

- Ah oui, il est timbré, on avait compris fit Mick.  

- Non, intervint Xiang-Ying, regarde son teint, c’est pas seulement dû à la raclée que lui a mis Kaori, il est malade.  

- Donc il voulait que je l’achève, fit Kaori avec un regard plein de confusion, après lui avoir tapé dessus.  

- T’inquiètes pas Sugar, il voulait juste éviter de mourir seul ou en prison en se servant de toi, mais il te connaissait pas assez.  

- Tu crois que c’est grave, fit-elle  

- Eh oh, tu vas pas t’inquiéter pour lui ?  

- A mon avis, il en a plus pour longtemps, fit Falcon. C’est pas en prison qu’il va atterrir c’est à l’hosto ou au cimetière.  

- Et ben comme ça il coûtera pas trop cher à l’état derrière les barreaux, fit Mick.  

- Oui mais c’est un gamin, fit Kaori avec un air triste.  

- Un meurtrier aussi, fit Ryô en passant un bras autour de ses épaules. Faut croire que son karma l’a rattrapé.  

- Peut-être, souffla Kaori en regardant Mick et Falcon l’embarquer suivi par Saeko.  

- C’est fini Sugar, il est revenu mais c’était pour en terminer, pas comme il le voulait mais c’est vraiment fini.  

Kaori se blotti dans les bras de Ryô avant de se mettre à pleurer.  

- Oui, laisse sortir, c’est mieux ainsi, fit Ryô, tu sais que tu m’as foutu la trouille ?  

- Je voulais pas mais il m’a pas trop laissé le choix, fit Kaori la tête contre le torse de Xin-Hong, elle entendait le cœur de Ryô battre et elle ferma les yeux pour écouter ce bruit rassurant.  

- Bon, on va y aller, A-Xiang, tu as le permis, toi ? fit Ryô.  

- Non, pourquoi ? répondit la jeune femme qui observait Kaori dans les bras de son ami même si elle comprenait que dans son cœur, elle était dans ceux de Ryô.  

- Pour ramener la voiture de Kaori, je pense pas qu’elle va être en état de conduire.  

- Si, j’y arriverai, fit Kaori en quittant ses bras tout en essayant de reprendre une contenance alors qu’elle essuyait ses larmes.  

- T’es sûre ?  

- Oui, t’inquiètes pas, ça va aller.  

- D’accord, on rentre, mais A-Xiang, reste avec toi au cas où.  

- Si tu veux, fit Kaori avec un petit sourire devant sa prévenance.  

- Allez on file, fit-il en se dirigeant vers la mini.  

- Ryô, tu crois que c’est prudent que Xin-Hong conduise ?  

- C’est pas lui qui conduit c’est moi et puis t’inquiète, on fera attention, on se retrouve à la maison, fit-il en lui souriant avant de se mettre au volant.  

- Tu viens Kaori, fit Xiang-Ying ?  

- Oui, j’arrive, répondit-elle en regardant la mini s’éloigner.  

- Ca te fait bizarre, non ? demanda la jeune fille.  

- De me retrouver dans les bras d’un gamin tout en sachant que Ryô est là, oui, c’est étrange. J’espère que tu m’en veux pas, mais pendant quelques instants j’ai complètement oublié que j’étais pas dans ses bras.  

- Pourquoi je t’en voudrais ? fit la jeune fille.  

- Ben, être dans les bras de Xin-Hong, je veux pas que tu t’imagines que je veux te le prendre.  

- Me le prendre ? Je comprends pas.  

- Tu n’es pas un peu… jalouse ?  

- Pourquoi je serais jalouse ?  

- Je ne sais pas, parce que tu l’aimes bien, non ?  

- C’est mon ami, mais je comprends pas trop de quoi tu parles. Tu es son amie aussi, alors pourquoi, il y aurait un problème.  

- Tu n’es pas amoureuse de lui ?  

- Amoureuse ? Tu veux dire, comme toi de Ryô ?  

- Oui, sauf que Ryô n’est pas vraiment là.  

- Tu diras ça à Xin-Hong, il te dira autre chose, fit Xiang-Ying en éclatant de rire.  

- Peut-être, fit Kaori en montant dans la voiture.  

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