Chapitre 8 :: chapitre 7

Publiée: 23-02-06 - Mise à jour: 23-02-06

Commentaires: et ca continue encore et encore.... y'a des tites références de temps en temps... mais si vous arrivez à repérer toutes celles qui se cache dans ce chapitre vous êtes très fort(e)s... merci pour les reviews @pluche

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

La nuit était tombée sur la plage et ils avaient pu profiter de la beauté d’un coucher de soleil sur la baie de Tokyo. A-Xiang n’arrivait toujours pas à se souvenir si elle avait vécu une chose aussi belle entourée des gens qu’elle aimait. Maman Kaori au fond d’elle-même semblait lui dire que pour elle aussi ça avait été l’une des plus belles journées, si ce n’est les nombreuses « attaques » de papa Ryo sur tout ce qui portait un micro Bikini. Oui car il avait du faire un choix entre toutes ces sublimes femmes ainsi livrées à son regard et il avait calculé que celles qui avaient le moins de tissus sur elles seraient certainement des proies plus faciles pour le chasseur qu’il est.  

Les nombreux trous dans le sable de sa taille prouvent qu’il avait tort, car aucune d’entre elles ne semblait avoir appréciées qu’il se jette sur elles tout mokkori dehors.  

A-xiang avait joué dans les vagues avec Ryu, elle avait adoré ça ainsi que se prélasser sur le sable sans avoir à se demander si quelqu’un n’allait pas lui tirer dessus. Le Doc et kasumi aussi s’étaient vraiment amusés, surtout de ce pauvre Falcon qui n’avait pas envie d’aller se baigner, mais qui avait apporté ce genre de petite ombrelle qu’on porte comme un chapeau pour éviter à son crâne chauve de subir la terrible morsure du soleil.  

Le resto avait été succulent, les fruits de mer étaient délicieux et la glace de fin de repas avait rafraîchit tout le monde.  

Non vraiment cete journée avait été magnifique, c’est pourquoi elle avait choisi d’aller la finir, sur la plage avec pour seule compagnie son cœur.  

A-Xiang ressentit une présence derrière elle, c’était papa Ryô et dans cette lumière de la lune, elle le vit encore différement des autres jours. Il continuerait toujours à l’étonner, et elle savait que jamais même avec les souvenirs de maman Kaori, elle ne pourrait vraiment savoir qui il était. Elle tourna sa tête vers lui pour esayer de voir son expression, et elle fut surprise de voir ses yeux brillés avec une telle intensité, il semblait nostalgique, voir au bord des larmes.  

« Kaori adorait rester ainsi sur la plage quand la fraîcheur de l’océan gagne la terre, lui dit-il a demi-murmure. Regarde, plonge ta main dans le sable, tu verras comme il y fait chaud. Tu vois cette étoile qui brille plus que les autres ? Il y’a un endroit où on l’appelle la croix du sud. Kaori adorait regarder cette étoile et se dire que peut être, quelque part, là-haut, au-dessus de nous vivaient d’autres personnes, elle aimait sentir les embruns, et s’imaginer que déjà il y’a des centaines d’années on pouvait sentir ces mêmes parfums. »  

Cela lui rappelait cette chanson qu’ils avaient chanté un soir au karaoké, une chanson française croyait-il se souvenir. Elle parlait d’un souvenir d’amour d’été, et même s’il n’avait jamais vu d’aquarelle de Marie Laurencin, il était persuadé que kaori allongée sur une plage était mille fois plus belle que n’importe laquelle des peintures.  

Puis il s’assit à côté de sa fille et pencha sa tête sur ses genoux. Il sentit alors une main lui carresser les cheveux, et il savait que ce soir pour un petit moment, c’était Kaori qui était revenu, comme cette nuit d’été où il l’avait demandé en mariage, cela faisait juste 5 ans.  

Bon anniversaire lui dit Kaori à travers la voix de A-Xiang.  

Bon anniversaire lui répondit Ryô toujours dans un murmure. »  

Ils restèrent ainsi jusqu’à ce que Falcon, que l’obscurité ne génait pas le moins du monde, viennent leur dire qu’ils étaient attendu dans le hall de l’hôtel, Ryô devait répondre à un appel de Saeko.  

A-Xiang se demanda depuis quand ce vieux comparse de papa et maman était là à les surveiller, puis elle salua en elle-même la retenue de cet homme que peu de choses devaient émouvoir. Ils se levèrent et accompagnèrent leur ami. A-Xiang jeta un dernier regard au reflet de la lune, et apperçut le sourire de Kaori qui lui disait merci.  

Puis elle accéléra le pas pour rejoindre les deux hommes, et écouter la conversation.  

« Elle dit que c’est urgent lui répéta Umibozu, et à sa voix au téléphone ce n’est pas une mince affaire ».  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11