Chapitre 10 :: chapitre 9

Publiée: 22-03-06 - Mise à jour: 22-03-06

Commentaires: vala le dernier chapitre..... avant la rencontre lol... merci à ceux qui lisent....@pluche

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Ryô avait conduit très rapidement pour arriver à Tokyo, il n’avait rien dit de la conversation qu’il avait eue avec Saeko, mais tout le monde avait décidé qu’il valait mieux le laisser faire. Même A-Xiang savait quand il fallait se taire. Quand papa Ryô devenait City Hunter. Falcon proposa à tout le monde de rester au Cat’s eyes pendant que Ryô irait chercher Saeko.  

Tout le monde l’écouta. Lorsqu’il revint accompagné de son inspectrice préférée, son attitude n’avait pas changé. Il était toujours le chasseur.  

- « Explique nous ce qui se passe lança Falcon à Saeko pour briser le silence.  

- Oui je vais tout vous expliquer mais d’abord donne moi un bon café s’il te plaît, la nuit dernière fut agitée et je n’ai pas dormi depuis presque plus de 24 heures.  

- Oui bien sûr et je crois que cela fera du bien à tout le monde. »  

Pendant que chacun buvait son café ou son thé, Saeko entreprit d’expliquer ce qui la conduisait à demander de l’aide à City Hunter.  

- « Hier nous avons eu une grande réunion avec le préfet de Tokyo, car une gamine avait été enlevée par une organisation criminelle. En tant que responsable d’un secteur, et en particulier de celui d’où venait la jeune fille, je fus naturellement chargée de l’enquête. Nikou Tousen, la petite fille a, dit-on, des « pouvoirs » qui ont conduit le prêtre chargé de sa garde à vouloir la présenter au Pape. Mais une organisation criminelle n’a pas tardé à être mise au courant et la jeune fille a été enlevée cela fait maintenant plus de 24 heures.  

- Quelles sont les chances de la retrouver, se décida à demander Ryô ?  

- Franchement je ne sais pas, lui répondit le commissaire Nogami. La seule chose que je sais c’est qu’ils n’ont pas pu quitter la ville pour l’instant.  

- Pourquoi ça ?  

- Tout simplement parce que nous avons réagi suffisamment vite pour empêcher toute fuite trop rapide. Bien sûr, maintenant qu’ils savent que nous les recherchons, ils vont sûrement tenter quelque chose.  

- Tu sais de quelle organisation criminelle il s’agit ? lui demanda Falcon en lui resservant un café.  

- Non mais justement je comptais sur vous pour m’aider. En fait j’aurais bien demandé à Chen s’il savait quelque chose.  

- Le problème avec ce vieux pervers, répondit Ryô, c’est qu’on ne sait jamais quand il va apparaître. Mieux vaut compter sur nos contacts. Falcon tu peux aller chez Missie et te renseigner, pendant ce temps là je vais aller voir l’un de mes indics.  

- Pas de problème j’irais voir ce vieux Missie, ça fait un moment que je ne l’ai pas vu.  

- Et moi papa, qu’est ce que je peux faire ? demanda A-Xiang.  

- Tu vas accompagner Falcon, car tu ne peux pas venir avec moi. Xi-ong toi tu restes au café…  

- Hein… ? Mais pourquoi je dois rester là moi ?  

- Tu seras le centralisateur de l’avancement des recherches de chacun d’entre nous.  

- OK !  

- Saeko, je te laisse retourner chez toi, prend un peu de repos et retourne voir où en est l’enquête. Si tu veux nous contacter passe par le petit. »  

Xi-ong voulut dire quelque chose sur cette dernière réflexion, mais jugea le moment non approprié. Tous acceptèrent les missions qui leur étaient assignées, et ils décidèrent de ne pas attendre plus longtemps et de partir chacun là où il devait se rendre.  

A-Xiang suivit Falcon dans le métro, Saeko rentra chez elle, et Ryô reprit sa voiture pour s’enfoncer au cœur même de Tokyo.  

- « Est ce que tu sais où est parti papa Ryô, finit par lâcher A-Xiang à Falcon.  

- Où, non. Mais je pense savoir qui il est parti voir.  

- Qui ça ? Espéra A-Xiang.  

- Je devrais te tuer si je te le disais lui répondit-il. »  

Mais elle vit aussi le sourire de Falcon et comprit que même si elle insistait il ne lui dirait rien. Le métro les déposa à une station sous Kabuki-Cho, si ce quartier était moins dangereux que là où papa Ryô était allé, alors elle se demandait vraiment où il était. A-Xiang se demandait toujours comment celui que son papa appelait Umibozu pouvait se diriger aussi précisément en ville alors qu’il était aveugle. Mais elle devrait remettre cette question à plus tard, car elle dût courir après lui pour ne pas le perdre de vue. Falcon la conduisit devant un immeuble aux couleurs passées et à la plupart des fenêtres aux rideaux baissés, son entrée se trouvait dans une petite rue parallèle à l’axe principal, des odeurs de poubelles et d’urine de chat venaient chatouiller les narines de la jeune fille. Les quelques marches qui permettaient d’atteindre le perron étaient criblées d’impacts de balles, et la rambarde ne tenait plus que parce qu’elle le devait. Ils s’avancèrent vers les marches, quand une voiture s’arrêta en bout de rue, et qu’un jeune homme et une jeune fille en descendirent. 

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