Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Maruku

Status: Complète

Série: Cat's Eye

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 23-02-05

Mise à jour: 22-08-05

 

Commentaires: 19 reviews

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General

 

Résumé: Une toile datant des débuts de Heintz refait surface après quarante ans de disparition...

 

Disclaimer: Les personnages issus de Cat's Eye apparaissant dans "Un détail historique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hōjō. Les autres, excepté un, sont à moi...

 

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   Fanfiction :: Un détail historique

 

Chapitre 3 :: Deux affaires liées…??

Publiée: 18-04-05 - Mise à jour: 15-07-05

Commentaires: Ah! Enfin un nouveau chapitre… j'ai pris mon temps, j'espère qu'il vous plaira.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Kamiya débarque au café dans la matinée. Il constate les dégâts occasionnés pendant la nuit et trouve Rui et Ai en plein rangement. Deux agents du commissariat de Inunari sont présents.  

 

- Wow! Rui? Quel chantier! Hirano a encore voulu repousser un homme qui s'intéressait à toi?  

- Le R… euh… Kamiya! Ça faisait longtemps, mais désolée, je n'ai pas envie de rire aujourd'hui, répond sèchement Rui.  

- Que s'est-il passé? Ce sont bien des impacts de balles, non? Et du gros calibre en plus… à première vue des armes de guerre…  

 

Rui s'arrête et le regarde du coin de l'œil, intriguée. Ai se relève de derrière le comptoir et s'adresse au journaliste.  

 

- Pff… Qu'est-ce que tu y connais aux armes de guerre, le Rat! lance Ai sans prendre garde aux deux policiers.  

- Chut! Pas si fort, Ai… Tu sais bien que j'ai fait le Vietnam. J'étais dans l'armée de l'air, mais j'ai aussi un minimum de connaissances en armes… Alors? Vous ne voulez pas me raconter?  

- On s'est fait attaquer dans la nuit.  

- Attaquer!? C'étaient des cambrioleurs? Quelle ironie…  

- En quelque sorte…  

- Allez, ne me prenez pas pour un imbécile. Quel genre de cambrioleurs peut bien s'en prendre à un petit café, qui plus est armés comme ils étaient? Moi je crois plutôt que ça a un rapport avec votre petite escapade à Nagoya… Vous avez rencontré plus fort que vous, on dirait.  

 

- Rhaa!! La ferme le Rat! On n'en est même pas sûres…  

- Ai! ne dit rien, cette histoire ne regarde pas Kamiya, interrompt Rui. Et puis, comment es-tu au courant pour hier soir?  

 

Kamiya leur fait part de sa rencontre de la veille à l'Université avec Takeuchi et Hirano. Rui trouve assez singulier que Kamiya s'intéresse à cette affaire de vol, surtout qu'il n'y retire apparemment aucun intérêt personnel.  

 

- C'était quoi ce vol? demande Ai.  

- Oh… un truc chimique, un isotaupe.  

- Isotope! i-s-o-t-o-p-e, corrige Ai. Pourquoi tu t'intéresses à ce vol, Kamiya? Il n'y a pas de pierres précieuses à la clé, pourtant.  

- Hé! hé! très drôle, petite Ai, s'indigne le Rat en pointant son doigt sur le nez de la jeune fille. Je suis avant tout journaliste, ne l'oublions pas. J'ai eu l'écho d'une affaire similaire il y a environ un mois, il faut que je creuse un peu de ce côté-là…  

 

- Au fait, où est Hitomi? reprend Kamiya.  

- Elle est partie pour la journée avec Toshio… Bien qu'ils n'en disent rien tous les deux, les évènements les ont secoués, surtout Hitomi.  

- Toshi était là hier soir!?  

- Oui, fait Ai, redevenue sérieuse. Il aurait même pu être blessé.  

 

Kamiya quitte bientôt le café. Elles se sont fourrées dans une sombre histoire cette fois-ci, se dit-il. Elles ne veulent pas me dire de quoi il s'agit mais je vais bien finir par le découvrir…  

 

Le journaliste consacre la fin de la matinée à ses recherches sur le précédent vol. Effectivement, sa mémoire était bonne : il met la main sur une dépêche passée pratiquement inaperçue à l'époque, il y a exactement vingt-sept jours. En voici un condensé :  

 

Dans la nuit du 10 au 11 mars, un vol avec effraction a été commis dans une salle de stockage d'un laboratoire de Yamaguchi.  

Plusieurs échantillons de béryllium-9 ont été dérobés. Les autorités locales n'ont aucune piste.  

 

Kamiya est frappé en découvrant les détails, la quasi-similarité des deux vols est surprenante. Bien plus encore quand il se rend compte que le campus de Yamaguchi est également rattaché à la Tōkyō University of Science…  

 

◊◊◊
 

Après sa déposition au commissariat, M. Nagaishi rejoint le Cat's Eye vers onze heures.  

En à peine trois heures, il a réussi à obtenir quelques éléments intéressants. Hans Linzstein serait actuellement sur l'île de Sakhaline, au nord du Japon. Si tout s'était passé comme prévu, il serait venu chercher la toile en personne à Nagoya, aujourd'hui même. Mais l'intervention de Cat's dans ses plans l'a contraint à lancer cette opération nocturne. Il est d'ailleurs fort probable que "Paysage d'Orient" ait déjà quitté le Japon.  

L'autre point important est que Nagaishi a retrouvé la trace de Hideki Shibata : il habite maintenant à Tōkyō! Dans l'espoir d'apprendre quelque chose sur la toile que possédaient ses parents, il propose à Rui de lui rendre visite en fin d'après-midi…  

 

- Quel âge a-t-il ce Hideki Shibata? demande Rui.  

- Oh! grande sœur, tu es intéressée? lance Ai avec malice.  

- Ne dis pas de bêtises! Il s'agit juste de savoir si ses parents ont obtenu le tableau avant ou après sa naissance, peut-être qu'il se rappellerait alors les conditions de son acquisition.  

- Nous verrons cela ce soir, Mlle Rui. J'ai arrangé un rendez-vous avec lui en me faisant passer pour l'expert en assurance de la galerie de Nagoya.  

 

 

Bureau des inspecteurs, commissariat de Inunari, 13h00.  

 

- Chef, pourquoi on ne s'occuperait pas de l'affaire du café? demande Hirano. Ce qu'il s'est passé est très grave.  

- Vous avez déjà une enquête sur les bras… et où en êtes-vous d'ailleurs?  

 

Takeuchi prend la parole :  

 

- Nous avons interrogé tout le personnel du laboratoire et les deux gardiens du campus. À part le gardien qui a constaté l'effraction, les autres n'avaient pas grand-chose à dire.  

- Et les produits chimiques volés? De quoi s'agit-il?  

- Des trucs radioactifs… Le directeur du laboratoire a essayé de nous expliquer mais j'ai juste retenu qu'ils n'étaient pas dangereux.  

- C'est curieux, un vol aussi ciblé… sûrement pour l'argent… Qu'avez-vous appris sur la valeur de ces produits?  

- Ben… rien, Chef… on n'a pas demandé.  

 

Le commissaire commence à perdre son calme…  

 

- Et vous savez au moins pour quoi ils sont utilisés… Ce pourrait être une piste…  

 

Takeuchi et Hirano se regardent.  

 

- Eh bien, pour dire la vérité… nous n'avons pas pensé à demander non plus, bredouille Takeuchi.  

 

- IMBÉCILES!! hurle le Chef. Et on appelle ça des policiers, même pas capables de faire une enquête sur un simple vol! On n'attrapera jamais Cat's Eye avec vous deux dans l'équipe!  

Vous allez retourner à l'Université et faire votre travail cette fois-ci!  

 

Après sa gueulante, le Chef retombe sur sa chaise et attrape ses pilules.  

 

- Vous devriez faire attention à votre tension, Chef. Ce n'est pas bon de vous énerver ainsi, ajoute Hirano.  

- DEHORS!!  

 

Au même instant, chez les sœurs Kisugi :  

 

- Tu as entendu, Rui?  

- Oui, ils parlaient du vol à l'Université, certainement celui dont s'occupe Kamiya.  

- Hé! Ho! Je ne parlais pas de ça! s'indigne Ai. Je faisais référence à la qualité d'écoute exceptionnelle de mon tout nouveau micro-espion, celui que Hitomi a caché mardi dernier.  

- Hi! hi! Je te taquinais, petite sœur. Tout le monde sait que tu es le génie de la famille…  

 

◊◊◊
 

Quelque part en montagne…  

 

- Tu vois bien qu'il y a encore de la neige. Nous ne sommes qu'en avril, à cette altitude elle n'a pas encore fondu.  

- Bon, rebroussons chemin, décide Toshio, déçu.  

 

Toshio et Hitomi venaient de s'arrêter au bord d'une petite route longeant une forêt, dans l'espoir de faire une promenade. Après un long moment de silence, Toshio s'adresse à nouveau à sa compagne.  

 

- Hitomi… Tu sais, cette nuit… j'ai compris quelque chose.  

- Quoi?  

- Depuis plus d'un an, je n'en ai que pour Cat's Eye… Jusqu'à hier soir, je ne pensais qu'à élaborer des plans pour la coincer. Le résultat est qu'on s'est encore fait avoir à Nagoya. Mais quand je suis revenu au café et que j'ai surpris ces hommes… j'ai compris qu'il y avait des choses plus importantes…  

 

- Toshio… Est-ce que tu veux quitter la police? se hasarde Hitomi. Tu aimes tellement ton métier.  

- …  

 

Toshio ne répond pas immédiatement.  

 

- C'est à toi que j'ai pensé cette nuit, poursuit-il. Tout ce temps passé à courir après Cat's, je ne le passe pas avec toi.  

 

Un sentiment curieux envahit soudain Hitomi. Pour la première fois, elle commence à prendre conscience de la situation : tant que Cat's sera en activité, sa relation avec Toshio sera perturbée. Quels que soient les liens tissés avec lui dans la peau de la voleuse, ils ne pourront jamais contribuer à leur bonheur.  

 

Hitomi prend le bras de Toshio et regagnent ensemble leur voiture.  

 

◊◊◊
 

- Bonsoir Ai, tu es seule?  

- Tiens! Kamiya… Oui, enfin presque, toujours les deux agents qui montent la garde.  

- Entre nous, ça ne sert à rien… vous n'êtes pas près de revoir les hommes qui vous ont attaquées.  

- Hmm… tu voulais quelque chose, le Rat? J'ai encore du travail, moi. Rui vient de s'absenter et Hitomi n'est pas encore rentrée.  

- Eh bien, en effet, j'ai besoin de quelques éclaircissements. Est-ce que tu t'y connais en produits chimiques?  

- Bien sûr, c'est moi qui fabrique toutes nos grenades fumigènes…  

- Ce que j'ai en tête est un peu différent.  

 

Kamiya lui expose les premiers éléments de son enquête sur les vols au sein de l'Université des Sciences de Tōkyō. Ai est étonnée de voir le journaliste partager ses découvertes. Il cherche sans doute à obtenir quelque chose, se dit-elle.  

 

- Ouais, c'est assez spécialisé comme truc. Ce n'est pas mon domaine, mais je suppose que tu as interrogé les gens compétents sur place.  

- Oui, ils se servent de ces produits pour leurs recherches dans le domaine des… euh… dans le domaine des particules élémentaires, poursuit Kamiya en consultant ses notes.  

 

La conversation se poursuit un instant jusqu'au retour de Hitomi et Toshio. Après le départ de Kamiya, Ai décide de faire aussi quelques recherches, pour sa "culture personnelle"…  

 

◊◊◊
 

Pendant ce temps, Rui et M. Nagaishi arrivent chez Shibata.  

 

- M. Nagaishi, vous êtes sûr que c'est là? Je pense que vous avez remarqué mais nous venons d'entrer dans Kabuki-chō…  

- Tout à fait sûr, Mlle Rui. Tenez, nous y sommes… c'est cette adresse.  

- Quoi!? Ce love hotel?  

- Non, juste au dessus…  

 

Nagaishi se retient de rire en voyant la mine de Rui découvrant les lieux.  

 

- Shibata loge dans l'appartement du dernier étage, poursuit-il.  

 

L'homme les reçoit dans un peignoir, les cheveux plaqués en arrière et maintenus par des épingles. Il s'apprêtait visiblement à mettre une perruque et à s'habiller de façon un peu spéciale.  

La première impression de Rui et M. Nagaishi ne tarde pas à être confirmée : Hideki Shibata est un travesti! Il leur explique ses activités nocturnes en toute pudeur car, bien que rien ne l'y oblige, il ressent le besoin de se justifier. Les présentations faites, ses visiteurs en viennent vite au sujet qui les intéresse.  

 

- M. Shibata, commence M. Nagaishi, comme je vous l'ai dit au téléphone ce matin, suite au vol, l'assurance de la galerie Seitō de Nagoya m'envoie comme expert. Ma mission est de recueillir des informations sur le tableau "Paysage d'Orient", que feu vos parents possédaient.  

 

- Mes parents… nous nous voyions très peu, surtout depuis qu'ils savaient… Que recherchez-vous exactement? Je ne sais que peu de choses sur ce tableau… et puis, que vient faire une compagnie d'assurance dans cette histoire?  

 

Rui prend la parole.  

 

- La galerie a perdu un acheteur important à cause du vol de la toile. Bien qu'elle soit d'un auteur inconnu, il semblait y tenir beaucoup. Le voleur, vraisemblablement "Cat's Eye" d'après la police, n'a pas frappé au hasard. Le fait est que peu de personnes connaissaient l'existence de cette toile, donc tout élément nouveau pourrait constituer une piste sérieuse.  

 

- Je vois… lâche Shibata dans un soupir. Mes parents ont toujours eu ce tableau avec eux, aussi loin que je me souvienne… et même certainement bien avant ma naissance.  

 

(M. et Mme Shibata se sont mariés en 1948. Leur fils est né deux ans plus tard et il est maintenant âgé de trente-trois ans)  

 

- Je sais toutefois que c'est un cadeau d'un vieil ami de mon père. Il m'en a parlé une fois, mais je ne connais pas son nom… et comme je vous l'ai dit, je ne sais pas non plus à quand cela remonte.  

 

- Était-il étranger? lance soudain Nagaishi.  

- Aucune idée, répond Shibata, visiblement surpris. Mes parents n'ont jamais voyagé ni même eu de connaissances dans d'autres pays.  

- Et dans les années 40? Votre père était dans la marine, n'est-ce pas? Aurait-il pu rencontrer cet ami à ce moment-là?  

- Oui… peut-être… je n'en ai aucune idée, pour tout dire. Mais le mois dernier, quand je me suis occupé de la vente de la maison, je suis tombé sur un carton de vieux papiers… et je n'ai pas eu le cœur de les jeter. Alors que je m'étais déjà séparé de tout le reste, j'ai conservé ces papiers avec moi…  

 

… Je n'ai pas regardé en détail, poursuit-il en apportant le carton, mais il y a effectivement des documents et lettres datant de cette période.  

 

- Un ordre de mobilisation au nom de Rei Shibata… regardez Mlle Rui, il a été envoyé en Allemagne!  

- En Allemagne!? s'exclame Shibata. Il était dans la marine, pourquoi a-t-il été envoyé en Europe?  

 

Rui regarde M. Nagaishi. Comme ce dernier, le père Shibata a dû faire partie de cette jeunesse japonaise envoyée en Allemagne pendant la guerre.  

Nagaishi continue d'examiner les documents. Il tombe bientôt sur une lettre accompagnée d'une photographie jaunie par le temps.  

 

- M. Shibata, reconnaissez-vous ce cliché?  

- C'est mon père… il n'a pas plus d'une vingtaine d'années sur cette photo, elle fut sans doute prise entre 1940 et 1945.  

- Et l'homme à ses côtés? interroge Rui, dont le regard venait soudain de s'éclairer.  

- Je ne sais pas…  

- La lettre est écrite en allemand, fait remarquer M. Nagaishi. Faites-moi voir s'il vous plaît…  

 

Le texte est court et volontairement assez vague. Nagaishi en fait une traduction à haute voix :  

 

« Rei-sama,  

En souvenir de notre rencontre à Hambourg et des moments passés hors de la tourmente, je te confie cette toile qu'un ami a peinte.  

Tu reconnaîtras sans doute le paysage représenté. Prends-en soin, sa valeur ne peut être estimée par le simple regard. »  

 

- Le message est signé Werner Wolff, et daté de juillet 1943, conclut M. Nagaishi.  

 

Les trois personnes finissent l'examen de tous les papiers mais ne trouvent rien d'aussi intéressant que cette vieille lettre. Rui et M. Nagaishi remercient Hideki Shibata pour son aide et son hospitalité puis quittent l'appartement.  

 

- C'est plutôt inespéré, n'est-ce pas M. Nagaishi?  

- En effet… ce Wolff serait donc un ami de votre père… Si nous le retrouvions, on aurait une explication du mystère entourant le tableau.  

- Vous avez raison, le message joint à la toile laisse à penser qu'il était au courant de ce qu'elle cachait, reste à savoir quoi…  

 

 

Retour momentané au café :  

 

- Ah! Rui, M. Nagaishi.  

- Bonsoir, Mlle Ai… votre sœur est-elle rentrée?  

- Oui, elle est dans la cuisine avec Toshio.  

- Très bien… laissons-les ensemble. Nous avons des recherches à faire d'urgence, vous nous accompagnez?  

- Des recherches? fait Ai, dubitative.  

- Oui, à la bibliothèque… elle ferme à 21h00, nous avons encore le temps. Je t'expliquerai en chemin, M. Nagaishi a eu une idée.  

 

Nagaishi a connu et connaît encore la plupart des amis de Heintz, y compris ceux rencontrés en Allemagne pendant la guerre. Ce n'était qu'un vague souvenir mais le nom de Wolff lui a finalement évoqué quelque chose en revenant du rendez-vous avec Shibata. Outre le milieu modeste des artistes de l'époque, Heintz comptait parmi ses amis des étudiants, et Wolff était certainement l'un d'eux, avait conclu Nagaishi.  

 

Bibliothèque Centrale, Nishi-Waseda  

 

- Ça y est!  

- Tu as trouvé Ai? Qu'est-ce que ça donne?  

- Il y a deux Werner Wolff dans le fichier. Le premier, écrivain autrichien, décédé en 1926. Le second, allemand, également décédé mais en 1978. Il était titulaire d'un doctorat en physique nucléaire… et a participé aux recherches du prix Nobel Otto Hahn entre 1937 et 1943.  

 

Nagaishi devient soucieux en entendant ces dernières précisions.  

 

- Savez-vous qui était Otto Hahn? demande-t-il gravement.  

 

Réponse négative de Rui et Ai.  

 

- Il a découvert la fission de l'uranium… poursuit Nagaishi.  

- Eh bien! C'était quelqu'un d'important alors. C'est marrant mais ça me fait penser aux vols de produits chimiques dont m'a parlé Kamiya.  

- De quoi parlez-vous Mlle Ai?  

 

 


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