Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Maruku

Status: Complète

Série: Cat's Eye

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 23-02-05

Mise à jour: 22-08-05

 

Commentaires: 19 reviews

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General

 

Résumé: Une toile datant des débuts de Heintz refait surface après quarante ans de disparition...

 

Disclaimer: Les personnages issus de Cat's Eye apparaissant dans "Un détail historique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hōjō. Les autres, excepté un, sont à moi...

 

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   Fanfiction :: Un détail historique

 

Chapitre 5 :: «Je suis déjà mort… »

Publiée: 25-05-05 - Mise à jour: 03-06-05

Commentaires: Un chapitre de transition, moyen à mon goût mais peut-être utile, malgré quelques répétitions. Sinon, je me suis amusé à glisser un acrostiche dans le texte. Laissez-moi un petit mot si vous le trouvez.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Samedi soir, 22h00.  

 

- Ces programmes du samedi sont vraiment débiles!  

- Ha! ha! moi j'adore, Hitomi…  

- Toshio…  

- Oui?  

- Je vais me coucher…  

- Ah? bon… d'accord, répond Toshio le regard toujours fixé sur l'écran.  

 

Hitomi reste un instant debout à côté du sofa puis, ne voyant aucune réaction, tourne les talons avec une moue rageuse.  

 

- Grrr!! Ce Toshi! Même pas de "Bonne nuit" ou "Fais de beaux rêves"… Quand je repense à ce qu'il m'a dit hier pendant notre excursion… l'attaque du café avait dû le faire réfléchir… mais s'il faut à chaque fois une émotion forte pour qu'il pense à moi…  

 

Deux mains chaudes viennent se poser sur ses épaules :  

 

- Hitomi… Qu'est-ce que tu marmonnes, plantée devant ta porte?  

- To… Toshio! Tu m'as fait peur… euh… je réfléchissais à voix haute, ça m'arrive quelques fois, bredouille Hitomi encore surprise.  

- Ha! ha! c'est marrant… Bon, tu vois, je vais t'imiter et me mettre au lit aussi finalement… Bonne nuit, Hitomi.  

- Bonne nuit… Toshio.  

 

La jeune femme esquisse furtivement un sourire en entrant dans sa chambre. Évidemment que Toshio pense à moi, se dit-elle… je ne dois être jalouse de personne.  

 

- Hitomiii! Je t'entends encore parler toute seule! lance Toshio à travers la porte séparant leurs deux chambres.  

 

Une demi-heure plus tard, Toshio, toujours debout, fait les cent pas dans sa chambre. Hitomi qui, de son côté, a pris l'habitude de se coucher après lui, aperçoit la lumière filtrant sous la porte. Elle décide de le rejoindre un instant.  

 

- Toshi… tu ne dors pas? C'est un problème à ton travail qui te tracasse? Tu fais toujours ça quand c'est le cas. J'aimerais bien que tu me parles un peu plus…  

- Bah! Aucune importance… et puis, si je te le dis, tu vas encore t'énerver… répond Toshio, tout penaud.  

- Toshio!  

 

Hitomi venait d'user d'une voix autoritaire mais étrangement calme… le calme avant la tempête, pense Toshio, habitué aux colères de sa compagne. Il n'y avait pourtant pas de quoi s'énerver cette fois-ci.  

 

- Eh bien… Le Chef nous a mis sur une autre affaire…  

- Quoi? C'est tout? rétorque-t-elle en feignant la surprise.  

- Ben… c'est que, avec Takeuchi, Hirano et Asatani, nous voulons coincer Cat's…  

- Évidemment… encore Cat's Eye, soupire Hitomi.  

- Oui, nous sommes les seuls à pouvoir arrêter ses voleuses. C'est pour cela qu'on doit vite régler l'enquête en cours, elle avance plutôt bien d'ailleurs.  

 

Ainsi l'acharnement et la détermination n'avait qu'une motivation : revenir au plus vite sur le dossier Cat's Eye!  

 

 

Dimanche matin, 7h00.  

 

Hitomi pénètre dans la chambre de Toshio, une tasse de café à la main…  

 

- Ah çà! Il est déjà parti travailler… il aurait pu me le dire hier soir, je ne l'ai même pas entendu se lever. C'était bien la peine que je lui prépare son petit déjeuner…  

- Hitomi? Tu parles toute seule?  

- Ah! Rui… Toshio est encore parti sans manger ce matin.  

- Hmm… oui… je l'ai entendu sortir vers six heures.  

- Six heures!! Qu'est-ce qu'il peut bien avoir de si important à faire si tôt?  

 

La porte de Ai s'entrouvre :  

 

- Rhaah! Je vous aime bien toutes les deux… mais il n'est que sept heures… je voudrais bien dormir encore un peu… ne parlez pas si fort…  

 

Rui et Hitomi se regardent une seconde et s'écroulent de rire en voyant la tête ébouriffée et embrumée de leur petite sœur paraître par l'ouverture.  

 

◊◊◊
 

Plus tard, dans la matinée…  

 

- Inspecteur Utsumi, nous pouvons décoller?  

- Non, j'attends encore mes deux coéquipiers… je ne comprends pas, ils devraient déjà être là…  

 

L'enquête reprise par Toshio s'accélère. Il doit se rendre ce matin-là à Yamaguchi en vue d'interroger le directeur du laboratoire victime du vol, celui-là même que l'inspecteur prétendait avoir rencontré pour berner son homologue de l'Université de Tōkyō. Chose exceptionnelle, le Chef lui a obtenu l'autorisation d'utiliser un hélicoptère de la police pour se rendre sur place. Il n'attend plus que Takeuchi et Hirano pour s'envoler…  

Bientôt neuf heures, un grand dadais, suivi d'un petit bonhomme déboulent au bout de l'héliport du commissariat central. Toshio fait signe au pilote de mettre en route les rotors par un petit signe de la main…  

 

- Alors?! On n'a pas toute la journée! C'est déjà bien d'avoir un hélico à disposition…  

- Désolé, Toshi… tout est de la faute de Hirano…  

- Répète!! hurle ce dernier, dont la voix est progressivement couverte par le bruit de la turbine.  

- Sa moto est tombée en panne en plein milieu du trajet, explique Takeuchi.  

- Ah oui! Si tu t'étais tenu tranquille aussi, au lieu de gesticuler à l'arrière.  

- Pff… quelle mauvaise foi!  

 

 

Peu avant midi, au Cat's Eye :  

 

♫♪… never gonna say goodbye… ♫♩♬… until the day I die… ♫♪  

 

- Rui! Hitomi!… vous pouvez venir? Il y a un client bizarre. Je crois qu'il ne parle pas notre langue, mais il connaît notre nom…  

 

L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, s'est assis au comptoir et observe intensément Rui dès son apparition.  

 

- Guten Tag, Fräulein Kisugi?  

- Ja… répond Rui avec hésitation. Malgré le fait qu'elle parlait couramment allemand, Rui avait du mal à cacher sa surprise…  

 

- Ich suche Ihren Vater, ich bin ein Freund… poursuit-il.  

 

- Un ami de papa? Non… ce n'est pas possible… Les pensées de Rui se bousculaient dans sa tête en même temps qu'un frisson glacé lui parcourait le dos. Elle se reprend finalement :  

M… Mein Vater ist tot… Voilà la seule chose qu'elle pouvait dire pour l'instant sans prendre aucun risque face à cet inconnu : dire que son père était mort… Mais répondre à cet homme dans sa langue n'était-il pas déjà un risque? Ai, qui continue de servir quelques clients, les observe fébrilement du coin de l'œil.  

 

- Je me nomme Wolff… finit par dire l'étranger dans un japonais plus que correct.  

 

Stupeur sur le visage de Rui. Ai, à quelques pas, en lâche son plateau et plusieurs tasses et assiettes viennent se briser sur le sol. Confuse, la jeune fille court chercher un balai. Rui s'assoit trente secondes au côté de Wolff puis le raccompagne à la porte après avoir échangé quelques mots.  

Hitomi, alertée par les bruits de vaisselle, descend dans la salle et retrouve ses sœurs en pleine discussion :  

 

- Alors, j'ai bien entendu? C'était Werner Wolff? s'enquiert Ai.  

- C'est ce qu'il a dit, oui… Je lui ai demandé de revenir ce soir. D'ici là, j'aurai eu le temps de prévenir M. Nagaishi.  

- Comment?! lance Hitomi, mais Wolff est mort, il y a cinq ans… M. Nagaishi nous l'a dit.  

- Porté disparu seulement… mais tu as raison, il faut se méfier. J'ai d'ailleurs été bête de lui répondre en allemand… Si ce n'était pas déjà le cas, il doit maintenant avoir confirmation de notre identité.  

 

 

13h30.  

 

Après un ravitaillement à Kobe, l'hélicoptère de Toshio et ses coéquipiers se pose enfin à Yamaguchi. S'ensuit un bref rapport au commissariat local puis direction l'université, au laboratoire de physique du professeur Ryū Mori.  

L'homme en question est un quinquagénaire à la stature et la démarche identiques à Mitsuta. Il reçoit ses visiteurs d'un air las et résigné, il a été prévenu de la venue des policiers de Tōkyō la veille au soir, sans autre détail. Malgré cela, il semble connaître le but de cette visite : Mori et Mitsuta étaient donc bien des amis proches puisque c'est ce dernier qui l'a informé de la situation après qu'il ait tout avoué à Toshio.  

Le professeur Mori fait de même devant les trois policiers. Comme Mitsuta, il a subi des pressions du même homme et, craignant pour sa famille, il fut contraint de coopérer pour le vol des échantillons de 9Be.  

 

- M. le professeur, je voudrais que vous nous expliquiez le mobile de ces vols. Votre confrère de Tōkyō nous a laissé entendre que la valeur commerciale des produits dérobés serait une possibilité.  

- Leurs valeurs commerciales? Non… actuellement, ce sont des matériaux utilisés uniquement pour la recherche, ils n'ont pas vraiment de valeur intrinsèque…  

- Actuellement? Que voulez-vous dire?  

- Eh bien, par exemple, il y a une trentaine d'années, le mélange 9Be et 210Po était utilisé comme source de neutrons dans les détonateurs d'engins nucléaires. Depuis, de nouveaux systèmes non-irradiants ont été mis au point…  

 

- Quoi!? Vous plaisantez, lance Takeuchi qui venait de bondir vers le bureau, alors ça voudrait dire que quelqu'un cherche à fabriquer une bombe?  

- Oh! Takeuchi, doucement… Expliquez-vous M. Mori.  

- Une bombe? Non, c'est impossible… ces deux matériaux ne sont qu'une partie du détonateur, et constituent encore moins une bombe…  

 

- Alors, s'il ne s'agit pas de ça, je réitère ma question : il est maintenant clair que ces vols profitent à la même personne, ces produits ont-ils d'autres applications connues? demande Toshio en haussant nettement le ton.  

- Je ne sais pas, répond misérablement Mori.  

- Je ne vous crois pas!!  

 

Toshio se retourne vers Hirano et lui demande sa paire de menottes.  

 

… M. Mori, vous allez devoir nous suivre pour un interrogatoire officiel au poste de police local, ajoute l'inspecteur en agitant les bracelets.  

 

- Attendez, Inspecteur Utsumi… Avez-vous jamais eu peur pour vos proches, pour vos enfants?  

- Je ne suis pas marié, répond Toshio…  

 

Alors qu'il s'apprêtait à terminer sa réponse, un flash de l'attaque du café lui traversa l'esprit. Toshio rend finalement les menottes à son coéquipier :  

 

- Oui, j'ai déjà vécu cette expérience… poursuit-il.  

 

Mori reprend la parole :  

 

- Quand cet étranger est venu me menacer, il m'a tout de suite dissuadé de prévenir la police. Tout ce que j'avais à faire était de lui fournir des renseignements sur le lieu de stockage… Moins d'un mois après, Mitsuta me contacte et annonce que lui aussi venait d'être approché… j'avais alors commencé à oublier et ma famille n'en avait jamais rien su… Qu'allez-vous faire de moi? demande Mori, dépité.  

 

- Ça ne dépend pas de nous… Vous n'êtes pas coupable du vol, mais vous n'échapperez pas à une inculpation pour complicité, tout comme Mitsuta.  

 

En effet, la suite des évènements concernant les deux directeurs ne regardait plus Toshio. Il était plus préoccupé par les éléments nouveaux qu'ils venaient de récolter ces deux dernières heures.  

 

Fin de l'entrevue à 16h00.  

 

- La situation nous échappe, Boss…  

- Et que faire maintenant qu'on sait tout ça, ajoute Takeuchi, toujours aucune piste concernant cet européen.  

- Je pensais en apprendre davantage sur lui, en effet. Il est le lien entre ces deux vols… J'espère me tromper mais nous avons mis le nez dans une affaire louche, il faut rentrer immédiatement à Tōkyō et prévenir la hiérarchie.  

 

Retour au poste de police de Yamaguchi, puis départ pour la capitale : il est 16h30.  

 

- Zut! J'ai complètement oublié d'appeler Hitomi… déjà que ce matin je suis parti sans rien dire, avant qu'elle ne se lève…  

- Hé! hé! Je crois que le Boss va encore avoir le droit à une dispute, glisse Hirano à Takeuchi.  

- Oui… mais lui, au moins, il a une copine.  

- Pff… T'es dur Rase-mottes.  

 

Décollage de l'hélicoptère.  

 

- Allez, c'est reparti pour huit cents kilomètres… j'ai bien fait d'apporter de la lecture.  

- Fais voir, c'est quoi?  

- Le Weekly Jump, il y a un chapitre de Dr Slump, j'adore cette série…  

- Mmm… si tu aimes l'humour douteux… moi, de toute façon, je préfère Cobra!  

- Ha! ha! sans blague?…  

 

◊◊◊
 

- Bonsoir Mlle Rui… est-ce qu'il est là?  

- Non, pas encore, je lui ai dit dix-sept heures.  

- Ah! vous êtes arrivé, M. Nagaishi…  

 

Hitomi venait de les rejoindre dans la salle du café, suivie par Ai. Le visage toujours impassible, Nagaishi n'en était pas moins tendu. Que penser de cette visite? L'homme avait manifestement des renseignements précis sur l'identité des sœurs Kisugi, il ne pouvait s'agir que d'un ami proche de Heintz.  

 

- Je vais faire du café, propose Hitomi.  

 

Alors que la jeune femme passe derrière le comptoir, la clochette de l'entrée l'arrête dans son mouvement… Un homme se tient sur le seuil, son visage est en partie masqué par l'effet de contre-jour. Nagaishi s'avance immédiatement, son regard perçant fixé sur le visiteur… mais il fait halte après quelques pas, hausse les épaules et retourne s'asseoir.  

 

- Hello!!  

 

Rui et Ai, consternées, s'effondrent sur leur table. Hitomi, reconnaissant à son tour l'intrus se retient de lui balancer la cafetière.  

 

- Kamiya… fait-elle en tentant de garder son calme, le café est fermé…  

- Oui, je vois… et on dirait bien que vous attendez quelqu'un… Alors? qui est-ce?  

- Ça ne te regarde pas!  

- Bien sûr que si, tu oublies que je sais tout de vos petits secrets.  

 

Hitomi, en regardant sa grande sœur, comprit qu'il était inutile de cacher le but de cette réunion à leur journaliste fouineur, et quand bien même il en aurait été autrement, il était trop tard pour le faire : une seconde silhouette se découpait à présent dans l'embrasure de la porte…  

En approchant à nouveau, Nagaishi découvre un visage extrêmement fatigué, même pour un homme de son âge. Seuls ses yeux semblaient encore briller d'un certain feu. Contre toute attente, il prend la parole le premier :  

 

- M. Nagaishi? commence-t-il en tendant la main… Je suis Werner Wolff.  

 

Nagaishi incline simplement la tête et serre la main de son vis-à-vis. Se faisant, il remarque que Wolff a été amputé de deux doigts, à la main droite.  

 

- J'ai bien connu votre père, poursuit-il en se tournant vers les trois sœurs. Voici quelque chose qui dissipera vos doutes tout à fait légitimes…  

 

Wolff tend à M. Nagaishi une photographie. Regroupement général autour de lui, Kamiya tente d'observer par-dessus l'épaule de Ai : "Paysage d'Orient", la toile à l'origine de tout, est immortalisée aux côtés de son auteur et de Wolff lui-même.  

Ai est émue, comme à chaque occasion où il est fait mention de son père. L'heure suivante est riche en révélations de part et d'autre. Wolff raconte la disparition arrangée de la toile en 1943, et surtout son terrible secret, confirmant ainsi les déductions de Nagaishi. Avec difficultés, il aborde aussi les évènements qui suivirent le crash de son avion… en particulier, quand il découvrit qu'il ne s'agissait pas d'un accident…  

 

- Ma femme et nos deux enfants étaient dans l'appareil avec moi… ils sont morts tous les trois. En ce qui me concerne, je suis mort aussi… ce jour-là.  

- Alors, c'était un attentat?  

- Du sabotage… mais le résultat est le même. À présent, je suis là pour vous aider à stopper cet individu.  

- Linzstein…  

- Oui, il y a cinq ans, il m'a contacté : il recherchait la toile de Heintz. Je me demande encore comment il a appris son existence… Bien entendu, je n'ai rien dit… mais peu de temps après… le sabotage de mon avion et…  

 

Wolff ne peut terminer sa phrase.  

 

- Je comprends votre désir de vengeance, Werner… mais n'avez-vous pas assez souffert?  

- M. Nagaishi, comme je vous l'ai dit, je suis déjà mort… Heintz m'a parlé de vous, il y a longtemps, de votre rencontre et de la confiance qu'il vous accordait. Je suis sûr que vous aviez prévu d'agir dès que les hommes de main de Linzstein sont venus reprendre la toile…  

- Vous n'avez pas tort, mais il m'est interdit de faire courir le moindre risque à Mlles Rui, Hitomi et Ai…  

- Nous sommes prêtes! répliquent celles-ci, en chœur.  

- En fait, avec Hitomi, j'ai déjà pensé à un plan, enchaîne Rui, mais il y a un problème…  

 

- Comment se rendre sur place sans attirer l'attention? poursuit Hitomi.  

- Avec l'hélicoptère…  

- Tu plaisantes, Ai? L'espace aérien aux alentours de l'exploitation doit être surveillé.  

- Sans aucun doute, Mlle Rui.  

- En bateau alors? Sakhaline est aussi une terre de pêcheurs, nous passerons inaperçus.  

- Y a-t-il un moyen de se procurer un chalutier, M. Nagaishi?  

- Et comment! J'ai déjà mobilisé un sous-marin l'année dernière, alors un bateau de pêche…  

 

- Ah oui! Tu te souviens Hitomi, c'était pour ton anniversaire…  

 

Kamiya, qui s'était tenu tranquille pendant presque une heure, intervient dans la conversation :  

 

- Eh! je trouve ça bien rapide… que croyez-vous faire? Un débarquement façon commando sur Sakhaline? Et puis, je n'ai pas tout compris, qu'est-ce que…  

- Plus tard, Kamiya!  

 

 


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