Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur(s): therry

Traducteur(s): oceane28

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

Histoire d'origine:

lost

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 07-05-06

Mise à jour: 07-05-06

 

Commentaires: 844 reviews

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General

 

Résumé: Ryô débarque au Etats Unis et il découvre un nouveau monde que la guerre.

 

Disclaimer: Les personnages de "Titre à changer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Traduction :: perdu

 

Chapitre 1 :: One Shot

Publiée: 07-05-06 - Mise à jour: 07-05-06

Commentaires: bonjour à tous, j'ai décider de traduire ce one shot car je trouve on ne parle pas assé de sa vie au Etats unis et qui sait ça donnerais peut être des idées aux auteurs. Bonne lecture à tous. Et je remerci Eden pour sa correction.

 


Chapitre: 1


 

 

Chapitre unique  

 

Une table.  

Une chaise usée.  

Une petite commode en bois mangée par les termites.  

Dessus, une lampe plastique, cassée et pleine de poussière.  

Un lit à une place avec un matelas défait, une couverture en laine qui avait eu un jour des fleures roses, blanches et azures, mais elle n’avait pas vu de machine à laver depuis pas mal de temps.  

Une armoire en acajou, qui rappelait vaguement le style Impérial, semblait le meuble le mieux là-dedans… Pourtant en l’ouvrant, on aurait pu trouver quelques membres d’une famille qui, se disputaient un morceau de fromage moisie depuis bon bout de temps déjà.  

 

Les mains d’un jeune homme qui semblaient celles d’un homme adulte, ferma l’armoire et posa l’unique sac qu’il avait sur lui, sur la moquette poussiéreuse de la chambre 206 de cet hôtel de Los Angeles.  

 

La grande Amérique…deux réalités opposées et fascinantes.  

 

L’Amérique des riches  

 

L’Amérique des pauvres  

 

« The Big Brothel » se trouvait exactement à cinq rues au Nord de Sunset Boulvard, une des rues principales, plus riches et célèbres.  

 

Et même, à peu de rues des bourgeois d’ Hollywood, il y avait encore des gens qui demandaient l’aumône, des vieux malades qui cherchaient un repas en plus, des hommes qui entraient et sortaient des maisons de jeux, femmes qui appâtaient sur le trottoir… et un bar qui servait de la vodka à 10 heures du matin, tandis que le soir, ces chambres sales et misérables, alimentaient le marché de la prostitution, de la pornographie, et de l’adultère.  

 

Il n’avait jamais pensé de se trouver devant un spectacle aussi horrible, après avoir laissé derrière lui le Burbank-Glendale-Pasadena Airport.  

 

Il ne savait pas où aller, le jeune homme aux cheveux noirs, avec son sac sur les épaules et habillé avec se qui ressemblait plus à celui d’un marin en congé qu’à celui d’un jeune de son âge, demanda au préposé homme de ménage de l’aéroport, probablement un sud américain, où il pouvait trouver un lieu pour dormir pas trop cher et pas loin.  

Il lui avait indiqué le fameux « Big Brothel », où se trouvaient les coins chauds, et était un lieu pour dormir avec peu de Dollar.  

 

Ce fut comme ça, que le jeune homme aux cheveux noirs avait fait de l’auto stop pour rejoindre le lieu indiqué.  

 

Il ne parlait pas correctement l’anglais, mais un mixte varié de langues apprisses pendant les années dans la guérilla en Amérique Centrale, un peu d’espagnole…c’était son seul bagage culturel… mais qui servirait à se faire comprendre.  

Même pas une demie journée s’était passée…et maintenant, il était là, affalé sur se matelas mou de cet hôtel et pensait à son passé avec un gros point d’interrogation sur son futur.  

 

Cet hôtel pour le moment était sa seule maison…jusqu’à se que le peu de monnaie, que lui et ses compagnons s’étaient divisé deux jours auparavant, ne lui manque pour survivre dans se nouveau monde.  

 

Il ne s’était même pas lavé…ni changé…à son âge il aurait pu être un autre homme, un autre jeune homme.  

 

Quel âge avait il ? Se demanda-t-il.  

 

Dix huit ? Vingt ? Vint cinq ? Personne n’était en mesure de répondre à cette simple question.  

 

Il semblait que certaine chose pour les gens normaux était simple, pour lui c’était difficile…si non impossible.  

 

Pour ce jeune homme qui avait vécu il n’y avait pas si longtemps entre les bombes, les mines, les coups de mitraillettes, les embuscades et les exercices du gouvernement Mexicain…égorgé un homme avec un filet de bave, pointer un bazooka sur lui et lui tirer dessus comme ça avant de finir comme cadavre à sa place, soigner les blessures d’arme à feu, avaler avec avidité une cuillère de soupe et haricots après plusieurs jours où son estomac ne voyait l’ombre de quelque chose de comestible…pour un jeune homme, c’était normale.  

 

Mais était-ce normal pour les autres ? Pour ceux qui avaient vu d’une petite fenêtre de voiture quelqu’un qui rejoignait cet hôtel.  

 

Les gens dans la rue souriaient, ils se prenaient par la main, sortaient des magasins avec des sacs, heureux.  

 

C’était ça l’Amérique ?  

 

Fatigué de tout : de sa vie à peine passée, de tout ce qu’il aurait pu faire, de tout ce qu’il aurait pu être si ce maudit destin ne l’avait précipité dans la jungle…à trois ans…seul…avec aucune certitude.  

 

Il savait seulement qu’il s’appelait Ryô, d’avoir trois ans et que tout avait changé : qu’il devrait faire tout tout seul, avec le temps il avait appris… Appris qu’un ami d’un jour ou l’autre peut devenir un ennemi…beaucoup plus rare qu’un ennemi devienne un ami.  

 

Il s’approcha de la fenêtre et des rideaux sales couleur rose antique décoloré…Il ouvrit la fenêtre en faisant attention à ne rien casser…ceux-ci étaient entrain de tomber en morceau… le soleil de midi l’aveugla.  

 

 

So open up your morning light  

(Laisse pénétrer la lumière du matin)  

 

And say a little prayer for I…  

(Et dit une petite prière pour moi)  

 

You know that if we are to stay alive  

(Tu sais que nous devons rester vivants)  

 

And see the peace in every eye…  

(Et voir la paix dans chaque regard)  

 

Il s’éloigna de cette position pour ne pas être complètement ébloui.  

Le soleil de juin commençait à pénétrer dedans et le réchauffa.  

Lui réchauffa le cœur.  

 

Il décida à l’improviste de prendre une douche.  

La salle de bain était misérable…mais il devait s’en contenter, maintenant il avait au moins, un toit sur la tête.  

Avant de se déshabiller, il jeta un œil sur son sac vert militaire.  

 

Dedans il y avait toute sa vie.  

 

Quelques pulls propres, une paire de pantalon de combat, un revolvers démonté, caché bien au fond du sac, qui sait comment, il avait réussi à passer les contrôles de l’aéroport sans suspicion…mais agir dans l’ombre était toujours sa spécialité.  

 

Quand il était en guerre ils l’appelaient Naja, par ceux qu’il réussissait à infiltrer sans se faire voir…comme un cobra…il rampait derrière ses adversaires quand ils s’y attendaient le moins, les étrangler par derrière : une façon simple et propre pour éliminer l’ennemie.  

 

Il y avait beaucoup de chose dans ce sac, les souvenirs d’une vie passée à combattre depuis l’enfance…et au milieu du linge il y avait un médaillon.  

 

Hannah  

 

She had two babies, one was six months, one was three  

(Elle avait deux enfants, un de six mois et l’autre de trois ans)  

 

In the war of ‘44  

(Dans la seconde guerre mondiale)  

 

Every phone ring, every heart beat stinging..  

(A chaque coup de téléphone, les battements de son cœur piquaient)  

 

When she thought it was god calling her  

(Quand elle pensait que Dieu état entrain de l’appeler)  

 

Hannah était une jeune femme qui emmenait toujours ses deux enfants, c’était la femme d’un de leur compagnon, qui, n’avait pas voulu que son mari aille au front tout seul la laissant à la maison anxieuse et la mort dans l’âme de ne plus le revoir, ou de ne plus avoir de nouvelle.  

 

Hannah, après moult clameur de la part de ses compagnons qui pensaient qu’une femme en guerre portait malheur et ennuis, avait convaincu avec ses bons petits plats… Finalement l’équipe de ce jeune homme aux cheveux noirs, the Warriors, s’était comme ça qu’ils avaient décidé d’appeler les rebelles qui luttaient pour l’indépendance de Zacatecas contre l’exercice gouvernementale qui voulait mettre les habitants de ce petit paradis à la loi militaire, réussissait à mettre sous la dent toujours cette soupe de pomme de terre.  

 

Hannah n’avait pas voulu laissé seuls ses enfants et les avaient emmené avec elle : un jour, elle arriva accompagnée, en pleine jungle…qui sait comment elle réussit à arriver sans se faire tuer…pour faire une surprise à Murfin, les yeux remplis d’amour.  

 

Oh, would her grow to know his father ?.  

(Oh, son fils aurait il grandit assez pour connaître son père ?)  

 

Deux mois après, Murfin, Jin, Kruska, Putzkin et Jelon moururent dans une embuscade.  

 

I don’t want to wait for our lives to be over  

(Je ne veux pas attendre que nos vies finissent)  

 

I want to now right now what will it be  

(Je veux savoir en ce moment se qui se passera)  

 

Mais Hannah avait décidé d’aller de l’avant…en mémoire de son mari et de cette troupe qui était désormais devenue sa famille.  

 

Hannah.  

 

Ce malheureux jour, l’armée avait découvert leur cachette…c’était en plein jour…Hannah était aux fourneaux…le jeune homme aux cheveux bruns pas loin d’elle les avait surpris à l’improviste…et elle s’était jetée devant lui comme bouclier de son corps tandis que ces crétins épaulaient leurs fusils.  

 

Le jeune homme aux cheveux noirs les avait emmené dans un autre monde…mais avant de partir, ces crétins avaient emmené derrière eux une femme bonne.  

 

Elle lui avait sauvé la vie.  

Elle l’avait protégé, avec son corps  

Elle était maintenant dans un coin de paradis à tenir compagnie à son Murfin.  

Les enfants s’étaient éloignés un peu de leur mère, avant qu’elle ne s’aperçoive de l’embuscade…sûrement pour jouer à cache cache…et ils n’étaient plus revenus.  

 

I dont’t want to wait our lives to be over  

(Je ne veux pas attendre que nos vies finissent)  

 

Will it be yes or will it be …sorry ?  

(Ca sera oui ou ça sera…désolé ?)  

 

Avant de mourir, Hannah avait donné au jeune homme aux cheveux noirs, un médaillon qu’elle portait au cou encore plein de sang et épuisée, serré dans ses bras, avait murmuré :  

 

Tiens-le , c’est pour toi, Naja, c’était à ma mère qui l’avait eu de sa mère qui…une amulette porte bonheur…je veux te le donner…là où j’irai ça ne me servira pas…vis cette vie que Dieu t’as donné et vis-la pour nous…pour nous tous…vis pour nous…fait ce que nous n’avons pas réussi à faire à cause de cette guerre et de ce destin infâme…aime pour nous…combat pour nous…vis pour nous…  

 

Quand il repensait encore à ses mots, le jeune homme aux cheveux bruns, sentait une larme de colère couler, de nostalgie, il avait envie de changer le monde, de vouloir ramener à la vie ses amis, à vivre cette vie que lui maintenant était prêt à affronter.  

 

Mais eux n’étaient plus là.  

 

Et il avait promis à Hannah de vivre pour eux.  

 

Serrant dans ses mains le médaillon il le mit autour du cou.  

 

Il regarda le plafond de cette misérable salle de bain, souriant… et là il les vit.  

 

Hannah, Murfin, et leurs enfants arrachés à la vie dès leur plus tendre enfance.  

 

Jin souriant, assit sur un vieux tronc d’arbre qui nettoyait son pistolet et faisait briller les armes pour tous les autres.  

 

Kruska, qui enseignait aux autres des chansons de très mauvais goût.  

 

Putzkin, le philosophe des warriors, qui donnait un peu de culture à ces barbares qui savaient seulement épauler leurs fusils et parler de femmes qu’ils ne se seraient jamais permis d’avoir… : c’était ça quand ça se référençait à Jin et Kruska.  

 

Jelon, qui tous les soirs devant le feu, chantait une chanson de country avec sa guitare en mauvais état…remerciant les Dieux de les avoir fait vivre encore un jour heureux… par-ce que lui se sentait heureux quand il était avec eux et au milieu du vacarme des enfants d’Hannah et Murfin qui à la fin étaient devenu « les enfants de tous ».  

 

He Showed up all wet on the rainy front step  

(Lui il se montra tout mouillé par la pluie)  

 

Wearing shrapnel in his skin  

(Avec des éclats de grenade sur la peau)  

 

And the war he saw lives insides him still  

(Et la guerre qui continue à vivre encore dans son âme)  

 

It’s so hard to be gentle at war  

(C’est comme ça d’avoir le coeur tendre en guerre)  

 

Mais la vie était différente à Los Angeles…et même, les souvenirs, il ne les oublierait jamais.  

 

Qu’allait-il faire maintenant ?  

Où devait-il aller ?  

Il continuerait à vivre dans ce local pour toujours ?  

A qui aurait-il pu faire confiance maintenant que sa famille n’était plus là ?  

Maintenant que tous ses compagnons étaient partis ?  

Sur qui pouvait-il compter ?  

Comment serait demain ?  

Une chose était sûre, maintenant il ne risquait plus sa vie.  

Maintenant la guerre était finie et lui était dans la partie « où le monde comptait »  

Mais comment se sentait-il maintenant ?  

Avant la guerre c’était toute sa vie…et même si elle était dure, il savait ce qui l’attendait le lendemain et il était en mesure de l’affronter.  

Maintenant son ennemie était plus difficile à affronter.  

Son ennemie s’appelait le futur.  

 

Maintenant il n’avait plus personne avec qui parler.  

Maintenant, il n’avait plus personne à qui faire confiance.  

Maintenant, il ne pouvait plus compter sur personne.  

Il parlait à peine l’anglais.  

Il n’avait pas de papier.  

Il était entré clandestinement, caché comme un super recherché et il s’était couché au milieu des valises des passagers d’un avion.  

 

Pour le monde environnant, lui n’était personne.  

Il savait à peine dire son nom.  

Il ne connaissait pas sa date de naissance.  

 

Et c’est comme ça que se sentait le jeune homme aux cheveux bruns.  

 

Lost.  

 

Perdu dans ses souvenirs d’un passé à peine écoulé.  

 

Perdu dans un monde qu’il ne connaissait pas, une nouvelle réalité sans guerre et sans armes, sans cadavres et sang et sans violences et qu’il y avait peu de temps était la routine.  

 

Maintenant il n’y avait plus rien.  

 

Il devait repartir de rien.  

 

Comme unique support, les bagages culturels appris dans ces années de guerre.  

 

Ces années où il était entre la vie et la mort.  

 

Mais maintenant il était vivant dehors et mort à l’intérieure.  

 

I don’t want to for our lives to be over..  

(Je ne veux pas attendre que nos vies finissent)  

 

I want to know righ now what will it be  

(Je veux savoir en ce moment ce qui se passera)  

 

I don’t want to wait for our lives to be over  

(Je ne veux pas attendre que nos vies finissent)  

 

Will it be yes or will it be…sorry ?  

(Ca sera oui ou ça sera…désolé ?)  

 

Quelle sera sa route ?  

Que ferait-il de sa vie ?  

 

So open up your morning light  

(Laisse entrer la lumière du matin)  

 

And say a little prayer for I  

(Et dit une petite prière pour moi)  

 

You know that if we are to stay alive  

(Tu sais que nous devons chercher à rester vivant)  

 

Ands see the love in every eye  

(Et voir l’amour dans chaque regards)  

 

Il s’habilla et sortit.  

.  

A l’angle de la 85ème à un restaurant, un homme poussait contre un mur une femme dont les intentions n’étaient pas douces.  

 

Mais la jeune femme était en train de se démener pour le faire partir, mais celui-ci avec un couteau était entrain de lacérer ses vêtements et avait mis en morceau sa culotte.  

 

La femme demandait de l’aide mais personne ne s’arrêtait pour venir à son secours.  

 

Il semblait que c’était une scène que tout le monde voyait tous les jours.  

 

Personne ne semblait se retourner pour l’aider, tout le monde faisait comme si personne n’entendait.  

 

La femme était exaspérée…et continuait à crier et à se débattre de la prise de l’homme qui voulait abuser d’elle.  

 

Le jeune homme aux cheveux noirs ne pouvait pas laisser passer ça.  

 

Il s’approcha de l’homme par derrière, sans même se faire sentir, comme un cobra et lui mit un poing le faisant tomber par terre presque privé de sens.  

 

L’homme le regarda avec un air désorienté.  

 

Le jeune homme aux cheveux noirs prit le couteau des mains et avec un mouvement rapide, le planta exactement là…enfoncé perpendiculairement dans les parties génitales de l’homme qui commença à crier de douleur.  

 

Exactement comme avait crié avant la femme quand il avait cherché à faire quelque chose contre sa volonté.  

 

La femme sourit à son sauveur et partit continuant à se mêler à la foule qui était restée à regarder la scène.  

 

Le jeune homme aux cheveux noirs laissa par terre l’homme et partit dans la direction opposée.  

 

Maintenant il savait ce qu’il allait faire de sa vie.  

 

Nettoyer les rues de ses débris humains qui menaçaient l’harmonie des vies innocentes.  

 

Il lui revint en mémoire les paroles d’Hannah « vie pour nous…aime pour nous…combat pour nous… . »  

 

Levant le regard au ciel avec sérénité : Hannah, Murfin, leurs enfants, Jin, Kruska, Putzkin er Jelon lui souriaient.  

 

Et à cet instant précis, Ryô Saeba sut quelle saurait sa route.  

 

 

 

 

 

 

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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