Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Eden

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 06-12-10

Last update: 02-09-20

 

Comments: 90 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Une nouvelle qui viendra bouleverser la vie de Ryo et de Kaori...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'à la mort..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jusqu'à la mort...

 

Chapter 1 :: Parce qu’il suffit d’une fois…

Published: 06-12-10 - Last update: 06-12-10

Comments: Bonjour à tous ! En cette fin d'année bien froide, j'ai décidé de me remettre un peu à l'écriture de City Hunter. Alors même si le sujet que j'aborde, est hélas encore bien d'actualité, j'espère que cette nouvelle histoire vous plaira ! J'attends vos reviews, et vous souhaite une bonne lecture ! Bizzzz à tous !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

« Dans la graine, la vie est cachée dans la mort ;
 

Dans le fruit, la mort est cachée dans la vie… »
 

 

Claude de Saint-Martin
 

 

 

 

 

- Alors ma jolie t’as pas envie de faire la fête avec nous ? demanda l’un des assaillant de Kaori en la regardant avec un petit rictus au coin de la bouche.  

- Faire la fête avec de gros porc comme vous jamais ! s’écria la jeune femme, dont les battements de cœur avaient redoublé d’intensité depuis quelques secondes.  

- Elle est vraiment coincée la partenaire de City Hunter, m’étonne pas qu’il doive aller voir ailleurs ! s’écria un deuxième homme qui déroulait un petit bout de papier, tout en allumant une bougie avec son briquet.  

 

Bien qu’elle n’avait que faire des paroles de ces brutes qui l’avaient enlevée sur ordre d’un magna de la drogue voulant faire la peau à Ryo, elle fut néanmoins blessée par cette non moins vérité. Etait-elle si coincée que cela, pour que Ryo aille faire la fête toutes les nuits dans les bars à hôtesses ? Cette question, elle se l’était posée des millions de fois sans vraiment trouver de réponse. Mais penser cette question et se l’entendre dire, était une toute autre histoire. Et elle ne put s’empêcher de ressentir un petit pincement au cœur.  

Voilà plusieurs heures qu’elle se trouvait dans cet immeuble désinfecté, les pieds et les mains ligotés dans le dos. Elle commençait à avoir des crampes dans tout le corps à force d’être soumise à cette tension, et surtout elle était transie par le froid qui y régnait. Le pull qu’elle portait avec son leggins et sa mini jupe ne suffisaient pas à lui donner chaud. Mais, elle espérait que Ryo ne mette plus trop de temps pour venir la rechercher.  

Cette affaire avait commencé, quelques jours auparavant. Lorsque Saeko était venue rendre visite au nettoyeur pour lui demander de l’aider dans cette affaire de trafic de drogue. Comme toujours, Ryo n’avait pas su dire non, et voilà comment ils s’étaient retrouvés embarqués dans un jeu du chat et de la souris. Mais grâce aux informateurs de Ryo, ce dernier avait pu retrouver la planque de Isamu Kikuchi, celui qui était considéré à l’heure actuelle comme le plus grand trafiquant du Japon. Ayant ordonné à Kaori de rester bien tranquillement chez eux, la jeune femme n’avait pas fait d’histoire pour une fois. Et avait commencé à faire les cent pas à travers tout le salon, attendant le retour de Ryo, et espérant que rien de grave ne lui arrive.  

Cependant, elle était loin de se douter, que leur appartement qu’elle avait toujours pris comme une forteresse imprenable, fut assiégée par les hommes de main de Kikuchi. Deux hommes avaient défoncé la porte d’entrée de l’appartement de City Hunter, et avait enlevé Kaori, afin de s’assurer une monnaie d’échange si la police venait à l’arrêter.  

 

- Allez viens, on va lui apprendre ce qu’est la vie ! fit le premier en s’avançant vers la jeune femme.  

- Ne me touchez pas ! s’écria Kaori qui commençait vraiment à paniquer.  

- T’inquiète tu ne diras plus ça après, renchérit-il.  

 

Son acolyte était en train de faire fondre la poudre blanche qui était stockée dans son petit bout de papier, et passa l’aiguille d’une seringue sous la flamme d’une bougie.  

 

- Tiens-lui le bras, déclara-t-il à son coéquipier.  

 

Ce dernier, lui dénoua les mains. Kaori avait des fourmis dans tout le corps, ce qui l’empêcha d’avoir suffisamment de force pour tenter une attaque de front contre son geôlier. Il lui attrapa le bras, et remonta la manche de son pull.  

Dans un sursaut de lucidité, elle tenta néanmoins de se débattre pour s’échapper de ce qu’ils tentaient de lui faire faire. Mais il était trop fort pour elle. Et lorsqu’il lui coupa le sang avec un garrot, elle hurla à plein poumon, comme si ce cri pourrait lui venir en aide. Et ce fut, les yeux brouillés de larmes, qu’elle sentit et vit l’aiguille s’enfoncer dans sa chair, et déverser son liquide.  

 

 

Lorsque Ryo pénétra dans le bureau de Isamu Kikuchi, ce dernier était installé dans son fauteuil une tasse de café à la main. Vêtu d’un costume de grand couturier, il aurait pu ressembler à un grand patron de firme comme le pays du soleil levant en connaissait. Sauf que son business, n’avait rien de légal, et qu’il était de loin ce qu’on pouvait appeler un « patron ». Installé ainsi confortablement, il semblait presque attendre son invité surprise, et esquissa un petit sourire lorsqu’il vit l’étonnement de Ryo face à cette scène incongrue.  

 

- Ca suffit, Kikuchi, il est l’heure de te rendre ! fit Saeko qui avait accompagné Ryo, en lui montrant les menottes.  

- Je crois que vous ne maîtrisez pas toutes les règles du jeu, inspecteur Nogami. Pour imposer sa loi, il faut s’assurer que rien ne peut nous détourner de notre quête… déclara Kikuchi en buvant une gorgée de café.  

- Que veux-tu dire ? demanda Saeko décontenancée. La police ne négocie pas avec les crapules dans ton genre.  

- C’est ma liberté contre la vie d’une certaine Kaori Makimura, répondit Kikuchi avec un sourire de triomphe.  

 

Au nom de sa partenaire, le cœur de Ryo fit un bond dans sa poitrine. Et ne pouvant contenir davantage sa rage et sa peur, il déclara ;  

 

- Que lui as-tu fait ? Où est-elle ?  

- Il me faut quelques assurances avant de révéler mes sources, répondit-il calmement tout en regardant en direction de Saeko.  

 

Cette dernière serrait toujours les menottes dans ses mains, tout en étant aux proies à un cruel dilemme. Laisser cette ordure s’en sortir après des mois et des mois d’enquête, ou faire une victime innocente qui détruirait plusieurs personnes dans son entourage. Après toutes les fois où Ryo avait risqué sa vie pour l’aider dans son travail, elle devait bien s’acquitter de ses dettes. Rangeant ses menottes à sa ceinture, elle déclara d’une voix lasse ;  

 

- Très bien, je te laisse repartir libre. Mais dis-nous où tu as emmené Kaori.  

- Je savais que nous allions très bien nous entendre. Dommage que vous restiez si distante, inspecteur, car je suis certain que notre entente pourrait aller encore plus loin.  

 

Sans répondre à cette proposition plus qu’indécente, Saeko réitéra ;  

 

- Où est Kaori ?  

- Elle se trouve dans l’immeuble désinfecté de la baie de Tokyo. Ce fut un plaisir de vous rencontrer City Hunter, au plaisir ! Inspecteur, vous faites un travail remarquable, ironisa-t-il l’échec de Saeko.  

 

Ryo qui serra les dents pour ne pas lui coller une balle entre les deux yeux, se rua vers sa voiture pour aller récupérer Kaori. Depuis combien de temps était-elle prisonnière ? Il n’en avait aucune idée. Mais espérait de tout cœur que rien de grave ne lui soit arrivée. Fonçant tel un pilote de formule un, faisant fi des limitations de vitesse, Ryo arriva bientôt à l’endroit indiqué. Sans prendre plus de ménagement, il tira dans la serrure de la porte, et entra faisant sursauter les deux kidnappeurs de Kaori. Sans plus de cérémonie, alors que les premiers coups de mitraillettes fusaient, Ryo les abattit un après l’autre.  

Dans un coin sombre de la pièce, il découvrit le corps allongé de sa partenaire. Se dirigeant vers elle, il s’accroupit à ses côtés, et la prenant avec délicatesse dans ses bras, il lui demanda ;  

 

- Kaori ! Kaori est-ce que tu m’entends ?  

 

La jeune femme ouvrit difficilement les yeux au son de la voix de son partenaire. Elle avait la sensation de flotter totalement dans un monde parallèle. Aucun membre de son corps ne lui répondait. Elle avait la bouche pâteuse comme si elle était assoiffée.  

 

- Ry…o, tenta-t-elle d’articuler avec difficulté.  

 

Sans perdre une seconde, il dénoua les liens qui retenaient les pieds de sa partenaire, et voyant son bras dont un bleu commençait à faire son apparition, il ne doutait plus du traitement qu’on venait de faire subir à la jeune femme. Retirant sa veste, il couvrit le corps de Kaori avec, et la portant dans ses bras se dirigea vers sa mini pour l’emmener chez le Doc.  

Quelques minutes plus tard, il arriva devant l’établissement du Doc. Immédiatement Kazue vint l’accueillir, et lui conseilla d’allonger Kaori dans le lit qu’elle lui désignait.  

 

- Que s’est-il passé ? demanda-t-elle en voyant l’état de la jeune femme.  

- Elle s’est faite enlevée, et on lui a injecté de la drogue.  

- Pauvre Kaori, fit Kazue en portant ses mains à sa bouche pour réprimer un sanglot.  

 

A ce moment, le Doc fit son apparition dans la pièce. Il ausculta Kaori avec attention, et ordonna à Kazue de poser une perfusion, pour hydrater son corps.  

 

- Ne t’inquiète pas, elle sera vite sevrée, elle a dû en recevoir une petite dose. Et si elle est dans cet état comateux, c’est que son corps n’est pas habitué à ce genre de substance. Visiblement, elle n’a subit aucun autre sévices, pas de violence, rien. Etant donné qu’elle a subit une intraveineuse, je vais quand même devoir vérifier, qu’il n’y a rien.  

 

Ryo hocha la tête en signe d’accord. Kazue fit la prise de sang, et déclara avant de partir analyser le flacon ;  

 

- J’espère que tu leur as réglé leur compte à ses salauds pour avoir osé faire ça à Kaori.  

 

Mais Ryo resta pensif. Oui à ceux qui lavaient enlevé sa partenaire, mais à celui qui était derrière tout ça… C’était la première fois, qu’il n’avait pas eu les cartes en main. Et cette « défaite » lui laissait, une drôle de sensation d’inachevé et de regret.  

Voyant le trouble du nettoyeur, le Doc comprit que tout ne s’était pas déroulé comme Ryo l’aurait souhaité. Mais il ne demanda pas plus d’explication, et déclara simplement avant de sortir de la pièce ;  

 

- Tu peux rester auprès d’elle aussi longtemps que tu le veux.  

 

S’installant sur la chaise à côté du lit dans lequel Kaori dormait, Ryo la regarda tout en pensant que Noël allait bientôt arriver. Il esquissa un sourire en pensant à sa partenaire qui sera, comme chaque année, dans tous ses états, à l’idée de décorer le sapin, et de faire du shopping pour acheter les cadeaux à chacun.  

Un peu plus, et ce Noël à venir, Kaori aurait très bien pu ne jamais le voir. Sentant, qu’il était passé tout près de la catastrophe, Ryo pris la main de sa partenaire dans la sienne. Comme elle paraissait petite. Mais plus que tout, elle était gelée. Encore les effets de la drogue.  

 

- Pardonne-moi Kaori, murmura-t-il en portant sa main à ses lèvres pour y déposer un petit baiser, je n’ai pas su te protéger correctement. Je ne laisserai plus une telle chose se reproduire, je t’en donne ma parole.  

 

Sans dire un mot de plus, il regarda par la fenêtre, les premiers flocons de l’hiver venaient de commencer à tomber. Et dans quelques heures ils auront recouvert de leur manteau blanc les rues de la ville. Il était persuadé qu’elle lui aurait demandé d’aller faire un tour sous la neige, alors qu’il aurait préféré rester bien au chaud en lisant ses magasines coquins. Mais aujourd’hui, elle se retrouvait dans ce lit, plongée dans un sommeil artificiel pour lui éviter de souffrir du manque de drogue. Et tout cela, parce qu’il n’avait pas su retrouver ce Isamu Kikuchi avant que ce dernier ne fasse de Ryo un simple pion sur son échiquier.  

A nouveau il sentit la colère le gagner. Un jour, il se vengerait…  

 

 

De son côté, Kazue effectuait tous les tests demandés par le Doc. Lorsque sortant la petite plaquette de la centrifugeuse, elle regarda les résultats. Incrédule, elle revérifia une deuxième fois pour être certaine de ne pas avoir mal interpréter ce qui était écrit.  

Elle sentit son cœur s’arrêter de battre lorsqu’elle constata qu’elle n’avait pas mal lu. Tremblante, le cœur au bord des lèvres, elle alla chercher le Doc qui était dans son bureau.  

Lorsqu’elle y pénétra, il était en train de lire des magasines coquins, un mince filet de bave aux coins des lèvres. Voyant son assistante dans la pièce, il lui présenta la photo d’une jeune fille habillée en infirmière plus que sexy.  

 

- Dis donc Kazue, tu ne voudrais pas échanger ta blouse blanche contre cet uniforme. Je suis sûr qu’il t’irait comme une deuxième peau, déclara-t-il en riant.  

- Doc ! s’écria Kazue, tentant de contenir la colère qui l’animait. Ce n’est pas le moment de faire de l’humour potache. J’ai besoin que vous regardiez les analyses que j’ai faite avec le sang de Kaori.  

 

Marmonnant que Kazue n’avait pas le sens de l’humour, il suivit la jeune femme dans le laboratoire. Là elle lui tendit la plaquette de Kaori avec les résultats d’analyses. Réajustant ses lunettes, il se mit à étudier tout cela consciencieusement avant de froncer les sourcils.  

 

- S’agit-il bien du test du VIH ? demanda-t-il pour confirmation.  

- C’est bien celui-là… répondit Kazue le cœur battant. Alors ?  

- Il est bien positif… répondit le Doc d’une voix éteinte.  

- Impossible… murmura Kazue ne pouvant retenir ses larmes plus longtemps. Kaori ne peut… Elle ne peut pas être séropositive…  

- Nous devrons refaire un test dans vingt-quatre heures pour confirmer ou non ce résultat, avant cela, gardons espoir, et pour le moment pas un mot à Ryo, conclut le Doc, en tentant de réconforter la jeune femme, tout en priant pour que les prochaines analyses de Kaori s’avèrent négatives.  

 

 

 

A suivre... 

 


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