Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 9 chapters

Published: 23-05-04

Last update: 29-08-04

 

Comments: 25 reviews

» Write a review

 

FantasyRomance

 

Summary: Ryô se voit confier la garde d'une petite Européenne menacée par les Chefs de plusieurs grandes pègres dont le nom fait frémir les pros du métier. Ce qui sera le plus troublant, c'est que ce n'est pas tant l'enfant qui est enviée, mais ses étranges pouvoirs...

 

Disclaimer: Les personnages de "Pour une poussière d'étoiles..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Pour une poussière d'étoiles...

 

Chapter 1 :: Prologue : Une petite fille.

Published: 23-05-04 - Last update: 23-05-04

Comments: Coucou. Alors voilà une nouvelle histoire. Au début, je pensais l'écrire entre deux chapitres de "A la vie, à l'amour" pour me détendre et l'envoyer seulement une fois cette fic terminée. Puis je me suis dit que ce ne serait pas très gentils de ne pas vous laisser de choix dans cette histoire. Peut-être avez-vous déjà vu le dessin animé et les deux épisodes appelés "Un don précieux". Ceux-ci m'ayant beacoup plu, j'ai décidé d'écrire une fic très différente de mon style habituel avec des pouvoirs magiques. J'espère franchement que vous apprécierez. Je ferai de mon mieux pour MAJer le plus souvent possible (mais je suis loin de rivaliser avec Mikomi...^^;). Laissez-moi plein de reviews, s'il vous plait... Bonne lecture.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

L’homme sort satisfait de son achat. Il ne se rend même pas compte du fou rire qui étreint le cœur des trois jeunes vendeuses depuis qu’il a franchi le seuil de l’entrée du magasin. Il a seulement fallu une heure et tous leurs bons conseils pour que ce client trouve enfin une peluche pour plaire à son enfant. C’est marrant de voir que parfois, malgré leurs grands airs graves et sérieux, les hommes peuvent se transformer en véritables papas-poules. En tout cas, bien qu’elles ne peuvent s’empêcher de se moquer de lui gentiment, les trois jeunes femmes envient l’enfant qui recevra ce petit cadeau choisi avec beaucoup d’amour.  

 

A côté de l’école primaire Yotsubara s’étend une immense plaine de jeux où les écoliers aiment jouer en attendant les parents lorsque les cours sont terminés. C’est une plaine accueillante avec des jeux sécurisés, une grande étendue de pelouse et un étang artificiel à l’eau régulièrement purifiée. De plus, la commune à placer quelques gardiens pour surveiller au bien-être des enfants ; ce qui rassure évidemment les parents. Ceux-ci sont présents de midi à 18 heures les jours scolaires. Les parents qui ne savent donc pas venir chercher leurs enfants immédiatement après les cours savent que ceux-ci ne seront pas laissés à l’abandon.  

Et chaque jour, une petite fille de neuf ans s’installe à côté de l’étang. Elle joue souvent de l’ocarina, un instrument très étranges, et des mélodies douces et paisibles, un peu comme une brise légère, viennent alors égailler la plaine de jeux. Et quand son humeur l’inspire, elle prend une feuille de papier et se met à griffonner ce qui lui passe derrière la tête. Malgré son jeune âge, que ce soit en musique ou en dessin, elle affiche déjà un don artistique étonnant.  

Elle vient tous les jours dans ce parc, après l’école, et reste seule dans son coin. Et à 18 heures précises, on vient la chercher. Parfois, elle reste encore un peu là avec ce parent et de rares paroles sont échangées. On dirait qu’un lien si fort et si étroit les unit qu’aucune parole n’est nécessaire pour qu’ils puissent se parler. Cependant, il arrive parfois qu’on entende des éclats de rire raisonner à des lieues à la ronde.  

Mais si cette petite doit rester là esseulée, ce n’est absolument pas parce que ses parents ne savent pas venir la chercher plus tôt, c’est tout simplement qu’elle aime se retrouver seule auprès de cette eau limpide qui lui rappelle souvent son pays natal. Il arrive aussi qu’elle aille seule du côté de la mer, car le vent qui souffle et le bruit des vagues qui s’écrasent contre les dunes lui apportent cette nostalgie quelque peu perdue.  

 

Le printemps revient, voilà donc une raison de plus pour en profiter, non ? Elle admire le soleil orange qui descend à l’horizon. Elle s’étend sur l’herbe, son instrument de musique en main, et chantonne encore une fois. Lorsque ses camarades de classe lui demande pourquoi elle joue toujours la même mélodie lorsque le soleil se couche, elle leur répond que c’est en hommage au Dieu Soleil qui a illuminé la terre de son astre aujourd’hui encore. Les autres bambins ne comprennent pas vraiment ce langage car la tradition nippone leur apprend que le dieu soleil est l’Empereur… Mais l’Empereur ne fait pas lever le soleil chaque matin.  

Il faut dire aussi que cette jolie petite fille n’est pas tout à fait de la même religion, de la même culture, et encore moins des mêmes traditions. Elle ne cache absolument pas ses origines étrangères avec ses cheveux ambrés, ses yeux couleur océan et sa peau légèrement basanée. Et derrière son parlé pourtant excellent résonne tout de même une résonance aux goûts occidentaux. Et puis, il y a aussi son prénom qui interpelle toujours ses copains et copines : Ellision. Elle leur a expliqué patiemment qu’il s’agissait de l’ancien nom du Paradis de sa culture. Mais bon, elle a très vite abandonné l’idée de leurs imposés ses histoires mythiques alors que les jeunes japonais vivent dans une toute autre tradition religieuse et culturelle.  

 

Mais voilà qu’une ombre cache soudain le soleil qui charmait ses doux yeux clos. Fâchée contre ce nuage qui vient perturber une si belle journée, elle entrouvre les yeux et sa colère se change aussitôt en fou rire. Laissant de côté son ocarina, elle embrasse l’homme qui se tient juste au-dessus d’elle et ne semble pas comprendre cette hilarité infantile et s’assied dans l’herbe à sa gauche en l’examinant de la tête au pied.  

- Quoi ? fait-elle une fois calmée. J’ai quelle chose sur le visage ?  

- Non, je te regarde tout simplement. C’est interdit ?  

- Pour un homme comme toi, oui ! sourit-elle.  

- Ben pourquoi ? ronchonne l’autre faussement vexé.  

- Parce que je pourrais croire que tu as des idées perverses derrières la tête. Venant de l’Etalon de Shinjuku, il n’y aurait rien d’étonnant à cela, tu ne trouves pas ?  

Tout en se relevant, l’homme, extrêmement grand pour la moyenne japonaise, s’empare de la jeune fille par les chevilles et la balance derrière son dos. La pauvre enfant se retrouve la tête en bas à hurler « Au pédophile » à quiconque serait capable de l’entendre ; c’est-à-dire à personne en l’occurrence.  

Riant aux éclats, et cette fois-ci il comprend pourquoi, l’enfant supplie l’homme de la lâcher.  

- Désolée, rétorque-t-il. Mais maintenant que je suis à découvert, il faut que je passe à l’action avant d’être pris.  

- Au secours ! A l’aide !  

Mais alors qu’elle se débat, la tête en bas, pour se dégager de cette étreinte, elle aperçoit un petit lapin rose et blanc se planter devant ses yeux.  

- Coucou ! fait une petite voix. Moi, c’est Lapinou. Ton papa te dépose par terre et on parle un peu tous les deux ?  

La petite sent ses pieds toucher le sol, mais ses yeux ne quitte pourtant pas le lapin.  

- Moi, je suis content que ton papa m’ait choisi, tu sais ! On était tout plein de nounours, et c’est pourtant moi qu’il a choisi. Tu me trouves mignon ?  

- Très… mignon… répond-t-elle entre deux hoquets de sanglots.  

- Ben ? Ellision ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Ca ne te plait pas ? s’inquiète l’homme qui ne s’attendait pas à cette réaction.  

- C’est… pour moi ? demande-t-elle les larmes aux yeux.  

- Evidemment, fait-il interloqué.  

- Merci… Ca me fait vraiment plaisir, tu peux pas savoir à quel point…  

- Eh, ma déesse, ce n’est qu’un nounours. Je peux t’en acheter plein si tu veux. Je n’ai pas envie de te voir pleurer comme ça.  

La voix de l’homme s’est faite douce et calme. Rien que dans cette voix, on perçoit tout l’amour qu’il ressent pour ce petit bout de choux. L’enfant vient se blottir dans ses bras pour ne pas qu’il voit ses larmes.  

- Ce n’est pas ça… C’est que… Moi, j’adore quand tu t’appelles toi-même… quand tu dis que tu es… MON papa.  

L’homme balance tout doucement la petite fille dans ses deux bras puissants. Prisonnière dans cette chaleur réconfortante, les quelques larmes de l’enfant éclatent sur la manche de l’homme.  

- Tu sais, Ellision… Pour moi, tu es ma fille, ma précieuse petite fille. Seulement, il n’y a rien à faire, je ne parviens pas à résister aux regards des autres. Si tu viendrais à dire tout haut « papa » devant mes amis, je me terrerais six pieds sous terre. Je n’y peux rien, je suis un lâche.  

- Alors, moi j’adore un lâche. Parce que c’est le plus gentil de tous.  

Ce disant, elle embrasse la joue de l’homme et se précipite sur l’herbe. Son lapin bien serré dans sa main, elle court, tourne, saute, virevolte. Ses longs cheveux suivant avec grâce le mouvement du vent. Et sa petite jupe d’écolière qui remonte et danse en se laissant entraîner par la bonne humeur de l’enfant.  

Elle est quand même incroyable, songe l’homme. Voyant que le moment devenait embrassant pour lui, elle s’est aussitôt mise à rire et à chanter.  

Mais alors qu’il la regarde intensément, elle s’arrête soudain et lui tire la langue.  

- PERVERS !  

- Et mais, c’est vrai ! Je dois t’emmener avant que tu ne répandes mon secret partout. Gaffe à toi si je t’attrape. Hahaha… Miam miam…  

- Hahaha… Au secours !  

 

Mais voilà qu’au milieu du jeu, une voix forte et autoritaire s’interpose.  

- Ryô ! Ellision ! Si vous faisiez encore plus de bruits pour que la police vienne vous arrêter !  

- Oups, voilà le colonel, murmure Ryô à la gamine.  

- Ce n’est pas gentil de la rabaisser à un grade aussi minable, plaisante la jeune fille en s’accrochant à son cou.  

- Pourquoi dis-tu ça ?  

- Et bien, faire descendre un Maréchal au niveau d’un Colonel, je trouve que c’est quand même un peu gros.  

- Maréchal, toi ! Tu n’y vas pas de main morte en désignant les grades. Mais ne le dis pas trop haut, elle va en attraper la grosse tête.  

- Avoue quand même que tu ne connais personne capable de ne pas exécuter ses ordres quand elle les donne.  

Ryô Saeba s’accorde un bref instant de réflexion avant de sourire à la gamine.  

- Ok, Déesse, en route. Car ce soir on va tous les trois s’amuser au « Rêve Magique ».  

- Le nouveau parc d’attraction nocturne ?  

- Ben quoi, tu ne vas pas à l’école demain, n’est-ce pas ? Et ne viens pas me dire que tu ne sais pas rester éveillée une nuit…  

- On y va vraiment ?  

- Mais puisque je te le dis ! Vous pourriez au moins essayer de me croire quand je vous raconte quelque chose, toutes les deux.  

- Ha ha ha… ET YAHOU !  

L’homme est presque déstabilisé par ce cri du cœur. Ellision s’agite avec force sur son dos et il a du mal à garder son équilibre.  

- Tu aurais pu te taire, Ryô. Je comptais lui en faire la surprise.  

- Désolé, Kao… Mais moi-même j’ai horreur des surprises.  

- Oh, repose-moi à terre, s’il te plait. Je vais aller chercher mon cartable et je reviens.  

- Attention, veuillez accrochez votre ceinture. L’avion 007 à destination de « Cartable d’Ellision » est en route. Nous vous remercions d’avoir choisi la Saeba Flight et vous souhaitons un agréable voyage.  

 

Kaori s’assied sur le banc le plus proche. Comme ils sont partis là, elle devra attendre un bon quart d’heure avant qu’ils se décident à se mettre en route. Et vraiment, ces deux-là deviennent parfois intenables.  

N’empêche, depuis qu’Ellision est entrée dans leur vie, le couple City Hunter a drôlement changé.  

Elle en bien, vu qu’elle a pris son rôle de « maman » très au sérieux. Quant à Ryô, plutôt que de jouer le rôle du « père », il a préféré celui du « petit frère ». Son âge mental a encore régressé au grand damne de sa partenaire.  

Tiens ? Etrange ? Ne serait-ce pas le mot « papa » qu’elle ouï entre deux éclats de rire. Kaori sourit.  

 

Ca remonte à près d’un an cette histoire, maintenant. Et bien des choses se sont écoulées depuis lors…  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de