Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Authors: Libellule , louloufok

Beta-reader(s): Libellule

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 2 chapters

Published: 22-02-05

Last update: 25-03-05

 

Comments: 15 reviews

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General

 

Summary: alors que ryo se décidait a avancer dans son "couple" il doit de nouveau affronter son passé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Abandon pour l'enfer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Abandon pour l'enfer

 

Chapter 1 :: Soirée tendresse

Published: 22-02-05 - Last update: 22-02-05

Comments: Salut à tous! soyez indulgents c'est ma première fic et je suis absolument pas sure de mon coup; un grand merci a libellule qui a su me motiver pour me lancer! donnez moi vos avis que je sache comment avancer!!

 


Chapter: 1 2


 

 

 

Il était tard quand Ryô rentra chez lui ; il espérait sincèrement que Kaori ne l’aurait pas attendu toute la soirée.  

Cependant, d’autres pensées bien plus obscures occupaient son esprit alors qu’il montait jusqu’à son appartement. Saeko venait de lui apprendre que divers mouvements qui auraient pu être assimilés à l’Union Toepe avaient été observés dans différents pays, notamment en Amérique du Sud, mais rien n’était encore certain.  

Le nettoyeur avait donc passé la soirée à faire la tournée de ses indics en espérant en apprendre plus mais ses recherches demeurèrent infructueuses. S’il s’agissait bien de l’Union Toepe, elle s’appliquait à rester discrète pour le moment et pour l’instant, le Japon ne semblait pas concerné par le mouvement.  

Ryô espérait de tout cœur qu’il ne s’agissait pas d’une énième tentative de réorganisation de l’Union.  

 

‘ Ils ne renonceront jamais ou quoi ? si c’est bien elle qui est derrière tout ça, qui a bien pu reprendre le flambeau ? ’  

 

Il était tellement absorbé par ses pensées qu’il ne s’aperçut pas tout de suite qu’il était déjà arrivé dans son salon quand un léger murmure de Kaori le tira de sa réflexion.  

Il tourna la tête en direction du bruit et aussitôt son regard se fit plus tendre : sa partenaire était endormie sur le canapé ; la fatigue avait sans doute eu raison d’elle alors qu’elle attendait le retour de son co-équipier.  

La jeune femme marmonnait son prénom pendant son sommeil… ainsi Kaori rêvait encore de lui. Ainsi assoupie avec sa tête légèrement inclinée sur son épaule et emmitouflée dans une couverture, elle semblait être un ange.  

 

Après tout, c’est bien cela qu’elle représentait aux yeux du nettoyeur : son ange de lumière, et ce malgré toutes ses crises d’hystérie et de jalousie compulsives, sans oublier les coups de massue qu’il recevait à longueur de temps.  

 

Quelle drôle d’idée avait eue son ami Makimura en lui confiant sa sœur. Sans s’en rendre compte il avait pensé à voix haute ce qui eut pour effet de réveiller son ange.  

Ryô se mordit les lèvres et se mit à prier pour qu’elle n’ait pas entendu ce qu’il venait de dire.  

En effet, il suffisait que Ryô évoque son défunt frère ou la promesse qu’il lui avait faite pour que sa charmante partenaire imagine aussitôt qu’il se plaignait de l’avoir comme équipière et que son seul souhait serait de se débarrasser d’elle. Et, selon son humeur, elle répondait soit en l’envoyant violemment embrasser le mur en hurlant qu’elle était sa partenaire à part entière et qu’il ferait mieux de se le mettre dans le crâne, soit par un silence et un regard si triste à l’idée qu’elle ne puisse être qu’un fardeau aux yeux de Ryô que cela lui brisait le cœur.  

 

Il est vrai qu’il lui montrait rarement l’importance qu’elle avait pour lui. Il ne devait pourtant pas être si difficile de lui dire que plus jamais elle ne devait avoir de telles pensées parce qu’à ses yeux elle représentait sa seule famille, la seule personne qui illuminait sa vie de tueur de l’ombre et la seule partenaire qu’il souhaitait avoir à ses côtés, que ce soit dans le boulot, ou même dans la vie.  

Mais, alors, si c’était si simple, pourquoi lui n’y arrivait-il pas ? Il ne parvenait qu’à la blesser ou alors se contentait d’une boutade qui la rassurait provisoirement. Son ange méritait tellement mieux que ce qu’il lui avait apporté jusque là.  

 

A la voir ainsi assoupie, elle semblait si paisible et son aura si pure lui réchauffait le cœur. Kaori était une femme que la vie n’avait pas épargnée mais elle était faite pour le bonheur, Ryô en était intimement persuadé.  

 

Sa partenaire ouvrit péniblement un œil, puis deux et remarqua Ryô planté en plein milieu du salon qui la regardait.  

 

« Humm… bonsoir ! » marmonna Kaori qui était encore dans un demi-sommeil.  

 

« Désolé je ne voulais pas te réveiller ; tu n’aurais pas dû m’attendre toute la soirée, ce n’est pas très raisonnable. »  

 

Ryô s’étonnait de ne pas avoir encore pris de massue en pleine figure…  

 

‘ Ca va pas tarder mon vieux, elle doit être furieuse que tu sois rentré aussi tard ! ’ se dit-il intérieurement.  

 

« Je sais, mais j’étais inquiète car tu n’es même pas rentré à l’heure du repas et je n’avais pas de nouvelles alors j’ai préféré attendre » avoua-t-elle un peu confuse.  

 

Parfois, elle avait vraiment l’impression d’agir comme sa mère ou, selon les jours, comme une véritable épouse jalouse et soupçonneuse.  

Mais ce soir, elle était tellement contente qu’il rentre sain et sauf, et surtout sans empester l’alcool ou le parfum d’une hôtesse de cabaret qu’elle ne voulut même pas s’énerver.  

Contre toute attente, Ryô fit quelque chose qui étonna au plus au point la jeune femme.  

 

« Ecoute, je m’excuse, j’aurais du te prévenir ; mais je te jure que c’était pour le travail ce soir ! » dit-il précipitamment croyant toujours qu’une massue allait lui tomber dessus.  

 

Ryô s’excusait ! cela arrivait tellement rarement que sa partenaire eut presque envie de rire en voyant la mine déconfite et résignée de Ryô. Elle lui sourit tendrement.  

 

« Ne t’en fais pas, et d’une je suis beaucoup trop crevée pour te punir pour ça, et ensuite je sais très bien que tu ne viens pas des cabarets… je le sentirais sinon. » dit-t-elle dans un sourire.  

 

« Bon puisque tu es là je vais pouvoir aller dormir, car je tombe de sommeil » ajouta-t-elle d’une voix ensommeillée, essayant vainement d’étouffer un bâillement.  

 

Un peu plus, et Kaori aurait pu se rendormir sur place. Ryô ne put s’empêcher de la regarder avec tendresse.  

Depuis les évènements survenus au mariage de Miki et Falcon, il avait fait de nombreux efforts pour se montrer plus agréable avec Kaori et ceux-ci étaient largement récompensés puisque sa partenaire semblait plus sereine et les massues se faisaient plus rares.  

Il réfléchissait de plus en plus souvent à la possibilité de former un véritable couple avec elle, mais ne voulait pas brusquer les choses.  

 

C’est presque inconsciemment qu’il s’approcha de sa partenaire toujours assise sur le canapé dans la même position et qu’il remit une mèche de ses cheveux en place. Elle pouvait se montrer tellement adorable quand elle se faisait du souci pour lui.  

Ce simple geste provoqua un déluge d’émotions chez Kaori : ses mains se firent tremblantes ; son dos, puis son corps tout entier furent parcourus de légers frissons qu’elle ne pouvait maîtriser ; elle était si peu habituée à ce genre de marques d’affection que le moindre contact avec son partenaire pouvait parfois la chambouler complètement.  

 

« Kaori… » amorça-t-il un peu gêné, « tu sais j’ai beaucoup de chance de t’avoir pour veiller sur moi… même si je ne te le dis pas souvent ! »  

 

Kaori voulut tourner la tête pour planter son regard dans le sien mais sa nuque craqua sourdement pendant le mouvement.  

 

« Ouch…j’ai mal partout ! » grogna-t-elle.  

 

Puis elle le regarda dans les yeux et ne put trouver les mots tant le regard de son partenaire la paralysait. Elle ne savait pas ce qu’il fallait y lire, mais elle était certaine d’y voir de l’affection, de la tendresse… peut-être plus mais elle n’osait y croire.  

 

« Ryô... ne me remercie pas pour ça… tu veilles bien plus sur moi que tu ne sembles le penser, c’est toujours toi qui viens à mon secours alors s’il y en a un de nous deux qui devrait être reconnaissant envers l’autre c’est… » mais son partenaire lui fit signe de se taire.  

 

« Ecoute, tu dois être épuisée, il faut que tu ailles dormir. Quant à tes douleurs, tu as du prendre une mauvaise position pendant que tu dormais sur le canapé. Allez, viens on va se coucher » dit-il en lui tendant la main.  

 

Kaori y glissa la sienne trop heureuse de ce contact rarissime avec l’homme qu’elle aimait, en profita pour poser doucement sa tête sur son épaule et c’est ainsi qu’ils montèrent les escaliers.  

 

C'en était trop pour Ryô. Ce regard, ce sourire, et surtout ces yeux dont on aurait pu croire qu'ils appartenaient à une enfant. Là, c'était plus qu'il n'en pouvait supporter.  

A peine Kaori avait appuyé sa tête que des pensées libidineuses l'assaillirent... Une nuit d'amour avec son ange, oui, ... il en rêvait depuis si longtemps que des images assaillirent son esprit à une vitesse fulgurante.  

Mais cette fois-ci, il ne put les effacer comme d’habitude ; il était réellement à bout... tout en lui bouillonnait.  

Quelle torture ! comment une femme pouvait-elle mettre le nettoyeur numéro un du Japon, et accessoirement le plus grand pervers que la terre ait jamais porté, dans un tel état d'ébullition ?  

 

Il sentit que ses nerfs le lâchaient. C’était simple : toutes ses bonnes résolutions et ses barrières défensives s’effondraient une à une... Ces sept années de frustration revenaient le hanter comme un boomerang.  

Mais c'est quand il sentit son bas ventre se réveiller que Ryô prit réellement conscience des effets de la tornade Kaori.  

Et pourtant, quelle douce tornade ! elle donnait envie de s'y laisser emporter. Et lui aussi, allait s'emporter… comment lui résister ?  

Ryô n’avait qu’une envie à cet instant : la garder auprès de lui cette nuit.  

 

 


Chapter: 1 2


 

 

 

 

 

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