Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

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RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 1 :: Chapitre 1

Published: 25-04-05 - Last update: 25-04-05

Comments: Encore moi et une nouvelle fic et oui je n'ai pas pu résister ,surtout que ça fait un petit moment que ce chapitre est prêt.Donc voili voilou ,bonne lecture à tous et surtout des reviews , des reviews et encore des reviews.Ah voui un grand merci à ma béta à qui j'ai donné du fil à retordre avec mes fautes d'orthographes.Je t'adore ma Sarah!!!Bisous à toutes et tous!!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

Chapitre 1  

 

26 Mars 1930  

 

Je m'appelle Ryô Saeba, détective privé spécialisé dans la surveillance rapprochée de belles jeunes femmes en détresse. Garde du corps en quelque sorte.  

 

Pourquoi je protège uniquement les femmes? C'est pourtant évident ! Si elles ne peuvent me payer avec de l'argent, avec moi y'a toujours moyen de s'arranger... Vous voyez toujours pas ? C'est pourtant pas difficile ! Suffit que mes clientes me payent en nature. Moi ça me suffit largement. Hey, je ne suis qu'un homme qui n'est pas insensible aux attraits féminins ! Enfin j'ai surtout besoin de tirer un coup de temps en temps… C'est pas pour rien qu'on me surnomme l'étalon de Shinjuku !  

 

Je vis seul dans un immeuble de ce quartier, pas de femme, pas de gamins. Une vie sans attache. Mon appartement me ressemble. Pas de photos, pas de portraits, pas de babioles inutiles. Juste le strict minimum pour un homme solitaire comme moi. Un lit - histoire de dormir -, une armoire pour y mettre le peu d'affaire que j'ai, un bar -car je ne peux pas me passer de mon whisky quand je travaille sur une affaire difficile - et une salle de tir. Faut bien que je m'entraîne pour être efficace dans mon travail.  

 

Je peux partir du jour au lendemain sans que personne ne s'en rende compte.  

Mon passé ? Je ne veux plus m'en souvenir. Mon futur ? Je ne veux pas y penser. Je refuse d'y penser. Je finirai probablement dans un cercueil. D'ailleurs, le plus vite sera le mieux. Mais la mort refuse de me prendre, alors je continue à errer en l'attendant.  

 

Je n'accepte que mon présent. Et mon présent me dit que je me trimballe une sacrée gueule de bois, tout ça à cause de cet enfoiré de ‘ricain. Mick Angel. Mon ancien partenaire des States. On s'est encore offert une virée nocturne mémorable. J'ai plus une tune. Va peut-être falloir que j'aille voir si j'ai un travail pour rembourser mes dettes dans ces cabarets avant qu'on m'y refuse l'accès. Je n'ose l'imaginer. Pas de clins d'œil coquins, de décolletés affriolants voir provocants, de déhanchements aguicheurs, de fesses qui ne demandent qu'à être palpées pour vérifier leur fermeté.  

 

Allez debout une bonne douche, ma petite mixture habituelle anti-gueule de bois, un bon café noir et à moi les petites Japonaises ! Aucune d'entre elles ne peut résister à mon charme et, peut-être que ce soir, je pourrais en ramener plusieurs à l'appartement.  

 

J’enfilais prestement mon éternel imperméable gris et j’enfonçais mon chapeau sur ma tête. Une cigarette au coin des lèvres et j’étais prêt pour me rendre au café tenu par un de mes anciens adversaires, devenu aujourd'hui ami, le terrible Falcon.  

 

Ha, toutes ces femmes qui n'attendent que moi pour assouvir leurs désirs. Les unes plus belles que les autres. Shinjuku, le paradis sur terre pour un homme tel que moi.  

Plus sérieusement, j'aime ce quartier. Moi-même je ne me l'explique pas. Comment expliquer que l'on aime vivre dans le quartier le plus mal famé et le plus sale de tout le Japon, où on y rencontre seulement des dealers, la pègre, des cabarets peu recommandables, des prostituées, des drogués, des clochards, des orphelins délaissés à tous les coins de rue ? Peut-être parce qu'on y trouve justement les personnes rejetées par la société actuelle. Ceux qui n'y ont pas leur place, ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Tout comme moi. Qui essaye de survivre malgré tout comme ils peuvent… Cette société où seul l'argent règne en maître, où l'aristocratie et la bourgeoisie dirigent ce pays et se remplissent les poches encore plus en dépit des pauvres.  

 

J'en étais là dans mes réflexions quand je vis surgir de nulle part la plus belle paire de jambes qu'il m’ait été donné de voir. Quoi qu'en y regardant de plus près... J'avais déjà vu mieux… Mais bon !  

Je fis glisser mon regard le long du corps de cette femme. Des jambes aux hanches, des hanches à la taille, de la taille à la poitrine, pour enfin atteindre son visage. Un visage aux traits peu commun sans doute une eurasienne. Ses grands yeux bridés en amande de couleur vert émeraude étaient mis en valeur par de longs cils noirs recourbés. Ses cheveux étaient châtains et ondulés. Et cette façon de marcher… Il fallait que je l'invite à prendre un café.  

Je l'abordais donc en parfait gentleman :  

 

- Bonjour mademoiselle ! Je passais par là et vous venez d'égayer ma journée par votre simple beauté. Permettez-moi de vous inviter ne serait-ce qu'à boire un café… ?  

- Non je n'ai pas le temps.  

 

Elle repris sa marche et accélérera la cadence.  

 

- Alors à dîner… ce soir ?  

 

Je marchais près d'elle, passant de gauche à droite pour essayer d'attirer son attention.  

 

- Non je ne veux pas ! Et laisser-moi donc.  

- Permettez-moi d'insister.  

 

Elle stoppa net. Une petite teinte rougeâtre venait d'apparaître sur chacune de ses pommettes, une de ses mains était crispée sur sa pochette.  

 

- Laissez-moi donc rejoindre mon fiancé en paix.  

- Fiancé ?  

- Oui « fiancé » ! N'avez-vous donc pas vu cette bague ?  

 

Elle tendit alors son annulaire gauche à hauteur de son visage et je fus abasourdi par la taille du diamant qui scintillait à son doigt. J'aurais dû m'en douter rien qu'en observant la classe avec laquelle elle se déplaçait. Nul doute qu'elle appartenait à une haute classe sociale.  

 

Mes épaules s'affaissèrent et je continuais mon chemin sans même la regarder. Comment une femme de son genre pouvait s'intéresser à un type paumé et sans un sou en poche comme moi.  

Quel mauvais début de journée ! Et moi qui voulait juste trouver un peu de compagnie pour égayer ma pauvre existence.  

Mais qu'est-ce qu'il m'arrive aujourd'hui ? Ce n'est pas dans mes habitudes de m'apitoyer sur mon sort.  

Bon je ne vois qu'une seule jeune et jolie jeune femme capable de me consoler, elle est mon dernier espoir...  

 

Mes pas m'avaient guidé jusqu'au café de Falcon. Le Cat's eye. J'entrouvris la porte d'entrée. Je savais pertinemment que malgré sa cécité il avait perçu ma présence bien avant mon arrivé, ce qui expliquait la soudaine aura meurtrière qui flottait dans l'air et son attitude crispé...  

J'avançais lentement dans l'enceinte du café en direction de ma proie. Je lui pris tendrement ces délicates mains et les emprisonnant délicatement dans les miennes, j’affichais un sourire des plus charmeurs.  

 

- Miki, ma toute douce, comment vas-tu ? Quel plaisir de te voir ! Chaque jour, tu resplendis un peu plus .Tu es absolument ravissante.  

 

Elle me rendit mon sourire chaleureux et dans ses yeux, je pus y lire de l’amusement.  

 

- Ryô Saeba, tu n'es qu'un dragueur invétéré qui serait prêt à draguer une poupée de chiffon si elle te semblait assez féminine.  

- Quoi ! Une poupée de chiffon ? (Je pris un air faussement outré et poursuivis afin de réveiller ce bon vieux Falcon.) Je n'aime que les belles femmes raffinées telles que toi. Quel dommage que tu sois marié à ce lourdaud...  

- Dis donc toi si t'es venu pour faire du gringue à ma femme je vais te renvoyer chez toi vite fait bien fait.  

- Te fâche donc pas et sers-moi plutôt un café serré.  

 

J'aurais parfaitement pu continuer à les taquiner comme j'aimais si bien le faire mais... je restais là, à contempler la chaleur du café s'échapper par des ondes de fumées blanchâtres, serrant la tasse entre mes mains tentant vainement de sentir cette chaleur s'imprégner dans ma chair et sans doute remonter jusqu'à mon cœur. Ce cœur qui ne sent rien, ne ressent rien. Oh bien sûr, je le sens battre dans ma poitrine, prêt à sortir même quand je fais un effort, bien sûr je le sens mais... il ne bat pas au gré de mes émotions…  

Je ne peux pas dire qu'il bat de façon irraisonné quand je vois la femme de ma vie, que mon cœur fait un bond dans ma poitrine en voyant la 7ème merveille du monde, ou bien qu'il bat de façon régulière comme apaisé de tous les maux lorsque je croise le regard d'un nouveau-né. Non. Il est fermé à toutes émotions. Il ne bat... que pour ma survie.  

Sans m'en rendre compte j'avais posé une main sur ma poitrine. Chaque pulsation me rappelant un peu plus que je survivais...  

 

C'est alors que la clochette de la porte d'entrée du café tinta à l'arrivée du pervers n° 2 du Japon. Sourire éclatant, cheveux plaqués en arrière, costume trois pièces impeccable, mais surtout un bouquet de roses rouges à la main.  

Je ne pus m’empêcher de sourire devant son air guindé.  

- Je peux savoir ce que tu fiches ici le ricain avec ton sourire à la gomme et tes fleurs de croque-mort.  

- J'ai un rendez-vous avec une charmante jeune femme !  

- Ah oui ? Et je peux savoir qui voudrait sortir avec un idiot comme toi ?  

- L'idiot, lui, au moins a un rancart alors que j'en connais un autre qui est toujours rejeté par les femmes ! Que veux-tu, elles sont toutes folles de moi !  

J’en recrachais la gorgée de mon café. Et pour enfoncer le clou, Mick ne me laissa pas le temps de répliquer, qu’il me disait déjà avec qui il allait passer la soirée. 

 


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