Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Maraya

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 4 chapters

Published: 26-01-03

Last update: 26-01-03

 

Comments: 19 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Un cauchemar dans lequel Kaori meurt assassinée, contraint Ryô à quitter celle qu'il aime. Mais cette séparation ne sera pas sans conséquence pour la jeune femme, qui finira par accepter de loger chez un homme aux intentions plus que douteuses...

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average ...

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   Fanfiction :: Je ne peux pas vivre sans toi

 

Chapter 1 :: Une décision difficile

Published: 26-01-03 - Last update: 12-07-05

 


Chapter: 1 2 3 4


 

- Ryôôôô ? Tu es réveillé ? hurla Kaori en ouvrant violemment la porte de la chambre de son partenaire.  

- Hmmm ! Ne crie pas si fort… ma tête est sur le point d’exploser… grommela Ryô sans toutefois oser la regarder en face.  

- Et à qui la faute si tu en es là ? Hein… dis-moi… lui reprocha Kaori tout en s’approchant du lit.  

 

Peu enclin à écouter les réprimandes de sa partenaire, Ryô enfouit la tête sous son oreiller. Kaori s’en aperçut et esquissa un sourire. Ryô avait beau l’abandonner chaque soir pour aller se soûler, elle ne parvenait jamais vraiment à lui en vouloir plus d’une soirée. Peut-être avait-elle commencé à le comprendre finalement… Ryô ne laissait jamais transparaître ses sentiments mais pour quelqu’un qui évoluait dans les bas-fonds et côtoyait les criminels chaque jour, faire l’imbécile était une sorte d’exutoire. Il en était de même pour ses sorties nocturnes. Par ailleurs, lorsque Ryô courait après une cliente, essayant par tous les moyens de satisfaire ses pulsions libidineuses, son but n’était-il pas au fond de tromper l’inquiétude de celle qu’il protégeait ? Ryô cachait sa véritable nature derrière ses pitreries et cela Kaori en était consciente. Par contre, ce que Ryô éprouvait véritablement pour elle, ça Kaori l’ignorait encore…  

 

D’un geste machinal, Kaori ramassa les vêtements que Ryô avait négligemment laissé traîner sur le sol avant de se mettre au lit, il y a quelques heures à peine et sortit de la pièce non sans jeter un dernier regard en direction de son partenaire. A quoi pouvait-il penser en ce moment ? Se pourrait-il qu’il pense à... elle ? Mais non, Kaori tu es stupide !! Ryô a sûrement d’autres choses en tête… et puis s’il l’aimait comme il l’avait laissé entendre il y a quelques mois, n’aurait-il pas essayé de l’embrasser au moins une fois… de faire en sorte que leur relation évolue ? Mais non, au lieu de cela, Ryô avait continué à se comporter avec elle comme si rien ne s’était passé… Ils avaient été pourtant si près du but… Kaori soupira tristement et ferma la porte derrière elle.  

 

***  

 

Après le départ de Kaori, Ryô resta encore immobile un long moment avant de se lever. La tristesse qu’il avait pu apercevoir sur le visage de Kaori avant qu’elle ne quitte la pièce le perturbait beaucoup. Rhâââ…. C’était sa faute si elle souffrait… Pourquoi n’arrivait-il pas à exprimer ses sentiments ? Mais Ryô savait… Il n’était pas encore prêt à la plonger définitivement dans ce monde lugubre et froid où seul la violence régnait… Il y a quelques mois, Ryô avait cru être enfin parvenu à se débarrasser de ses démons… mais… malgré tous ses efforts, il se reprochait toujours de lui avoir fait mener une vie emplie de dangers alors qu’elle aurait très bien pu vivre heureuse loin de lui comme une personne normale… N’était-ce pas, au fond, ce qu’aurait souhaité son frère ? Sayuri lui avait en tout cas, bien fait comprendre que c’était ce que sa mère aurait voulu. Sa mère et son frère auraient désapprouvé son choix tout comme Sayuri, s’ils l’avaient su… Ryô en était certain et cette pensée ne faisait qu’accroître son sentiment de culpabilité… Et pourtant s’il avait refusé la proposition de Kaori sept ans plus tôt, il se serait à nouveau retrouvé seul… comme après la trahison de son père… ou encore la mort de Kenny… mais surtout Ryô n’aurait jamais eu la joie de se réveiller chaque matin auprès de la femme qu’il aimait et qui, seule, pouvait apaiser les tumultes de son cœur.  

 

Incapable de se débarrasser de ses idées noires, Ryô estima qu’il était temps pour lui d’aller prendre son petit déjeuner. Une fois habillé, Ryô descendit les escaliers d’un pas décidé et marcha jusqu’à la cuisine. Comme à son habitude, Kaori l’attendait en souriant. Sans dire un mot, Ryô s’assit en face d’elle et commença à boire son café.  

 

- Tu es enfin réveillé ? Ce n’est pas trop tôt… Tu en as mis du temps aujourd’hui ! Tu vois… à force de sortir, la fatigue s’accumule… Et en plus, il commence à faire terriblement froid ! Un jour tu vas finir par attraper mal !  

- Mmmh… ne t’en fais pas. Je ne tombe pas malade si facilement… Tu devrais le savoir depuis le temps, Kaori.  

- Oui sans doute… Mais tu devrais quand même faire attention… Contrairement à ce que tu as l’air de croire, tu es loin d’être un surhomme… D’ailleurs, je trouve que tu as l’air plutôt mal en point ce matin.  

- Tu te fais des idées, je t’assure…  

- Peut-être mais je préfère m’en assurer…  

 

Accompagnant le geste à la parole, Kaori s’approcha de Ryô et posa la main droite sur son front. Comme elle le craignait, celui-ci était brûlant.  

 

- Je m’en doutais. Tu as de la fièvre… Remonte vite te coucher, Ryô. Il faut que tu te reposes…  

- Mais non, ça ira je te dis, répondit Ryô en éloignant brusquement son front de la main de Kaori.  

 

Troublé par la trop grande proximité de sa partenaire, Ryô détourna le regard quelques instants puis, ne sachant plus quelle attitude adopter, Ryô enfila sa veste et se dirigea vers la porte d’entrée.  

 

- Je rentrerai tard ce soir… ne m’attends pas…  

- Mais…Ryô…  

 

La voix de Kaori tremblait.  

 

- Couvre-toi bien au moins…tu… tu n’as même pas pris d’écharpe…  

 

Mais Ryô était déjà parti. Une fois de plus, Kaori se retrouvait seule, abandonnée par l’homme qu’elle aimait le plus au monde.  

 

***  

 

- Kaori NOOOOOOONNNNNNNN ! s’écria Ryô avant de relever brusquement la tête.  

 

Les mains moites et le front dégoulinant de sueur, Ryô affichait un visage horrifié et livide. Plusieurs minutes passèrent avant qu’il ne recouvre ses esprits et ne réalise qu’il s’était en fait assoupi à la table d’un bar chaud de Shinjuku. Ce n’était donc qu’un cauchemar… un affreux cauchemar ? Kaori… Sa Kaori était encore en vie ? Ah si seulement il avait pu attraper son bras avant qu’elle ne perde l’équilibre et ne tombe de la falaise en criant son nom… Ah si seulement il avait pu… Mais cet homme avait été plus rapide que lui, lui ôtant toute chance de sauver celle qui était pour lui son unique raison de vivre…  

 

Tu ne pourras plus la protéger…C’est trop tard…  

 

Le ricanement sarcastique de l’homme raisonnait encore à ses oreilles.  

 

Non ce n’est pas trop tard…J’y arriverai…  

 

Un coup de feu retentit et toucha Kaori en pleine poitrine.  

 

Kaori NOOOOOOONNNNNNN !  

 

Avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit pour la retenir, Kaori dérapa et tomba dans le vide.  

 

Les mains plaquées contre ses tempes, Ryô ne put s’empêcher de pousser un cri. Ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention. Mais celui-ci était beaucoup trop absorbé par ses pensées pour s’en rendre compte. Malgré tous ses efforts, sa main n’avait pas réussi à agripper celle de sa partenaire… Ryô ne pouvait effacer de sa mémoire le regard apeuré de Kaori à cet instant précis… Son nom… Elle avait crié son nom ! Et qu’avait-il fait en retour ? Rien… absolument rien… Ou plutôt si… Il l’avait laissée mourir…  

 

- Noooonnnn ! Ca ne peut pas se passer comme ça ! Ca ne DOIT pas se passer comme ça ! Jamais je ne te laisserai mourir, Kaori ! Tu m’entends ? Jamais !  

 

***  

 

Cinq jours plus tard.  

 

- Il paraît que tu souhaites me parler…  

- Oui…  

 

Mick observa attentivement Ryô. Bien que celui-ci ait à nouveau tenté de sauter sur Kazué à son arrivée chez lui, Mick avait tout de suite deviné que quelque chose n’allait pas. Ryô était inquiet. Et cela avait certainement un rapport avec Kaori.  

 

- Bien, je t’écoute Ryô… De quoi veux-tu me parler ? demanda Mick.  

- Hé bien…  

- Oui ?  

- Je me demandais…  

- Quoi donc ?  

- … si tu me laisserais tirer un coup avec Kazué ce soir ! Allez, s’il te plaît juste pour une nuiiiiiiit !  

- CA VA PAS, NON ? hurla Mick en se jetant sur Ryô. ET PUIS QUOI ENCORE !  

 

Mick était sur le point d’envoyer Ryô valser à travers la pièce, lorsqu’il aperçut une petite pointe de tristesse dans les yeux de son ami. Une fraction de seconde plus tard, Ryô affichait à nouveau son habituel sourire d’obsédé mais Mick n’était pas dupe.  

 

- Très bien… j’accepte  

- Hein ????  

 

Ryô n’en revenait pas.  

 

- Tu es sérieux, Mick ?  

- Evidemment…  

 

Une lueur de malice traversa le regard de Mick.  

 

- Mais en échange, Kaori devra passer la nuit avec moi.  

- Comment ? Qu’est-ce que tu as dit ?  

- Tu as bien entendu. C’est à prendre ou à laisser ! Tu n’es pas sans savoir que Kaori me plaît beaucoup. Nous formerions un très beau couple, j’en suis sûûûrrrrr !  

 

Ryô sourit tristement.  

 

- Après tout, pourquoi pas ?… Kaori serait certainement plus heureuse avec toi maintenant que tu ne fais plus partie du milieu…  

 

Ce fut au tour de Mick d’être surpris. Il ne s’attendait pas du tout à ce genre de réaction de la part de Ryô.  

 

- Qu’est-ce qui se passe, Ryô ? Tu n’es pas comme d’habitude…  

- Ah ! Ah ! Ah ! Je t’ai bien eu, n’est-ce pas, Mick ? Mais qu’entends-je ? Ne serait-ce pas Kazué qui prend sa douche ? Atttttteeennnnds-moi mon amour j’arrrriiiiiiiiive !  

 

Mick rattrapa Ryô par le col de sa veste et le força à s’asseoir.  

 

- Tu ne m’auras pas, Ryô. Tu as beau faire le pitre, tu ne trompes personne. Raconte-moi ce qui te tracasse.  

- Mais je vais très bien moi…. Je veux juste voir Kazué ! KAZUEEEEEEEE ! C’est qu’elle doit être toute nue à présent…  

- Arrête, maintenant ça suffit Ryô ! Dis-moi plutôt ce qui se passe avec Kaori…  

- Mais rien du tout ! Qu’est-ce que tu vas imaginer ?  

- Alors pourquoi n’est-elle pas avec toi aujourd’hui ? Ca fait des jours et des jours qu’on ne vous a plus vus ensemble !  

- Kaori n’est pas très bien en ce moment…  

- Ce ne serait pas plutôt toi ? Si tu voyais ta tête, mon pauvre Ryô…tu n’es vraiment pas beau à voir !  

- J’ai juste un peu de fièvre, c’est tout…  

- Dans ce cas, ne serais-tu pas mieux chez toi ?  

- Ca va pas ! Avec Kaori dans les pattes, je ne pourrai même plus respirer…  

- Oui mais si Kaori réagit comme ça, c’est parce qu’elle s’inquiète pour toi… Tu ne peux pas lui reprocher ça tout de même !  

- Non, je sais… mais ça m’énerve…toujours à me couver comme si j’étais encore un enfant… Si au moins elle s’éloignait de moi de temps en temps…  

 

Mick ne put s’empêcher de sourire malicieusement en entendant les dernières paroles de Ryô.  

 

- Ca y est, j’ai compris… ironisa Mick.  

- Quoi ? Qu’est-ce que tu as compris ?  

- En fait… tu ne supportes pas que Kaori s’approche trop près de toi car tu as peur de ne plus pouvoir te contrôler !  

- Pfft… N’importe quoi ! Tu sais très bien que Kaori est la seule femme qui ne me fasse pas bander !  

- A d’autres, Ryô ! Tu oublies à qui tu parles là ! Je suis un grand amateur de femmes, tout comme toi et je peux t’assurer que Kaori est tout sauf repoussante ! Rien que d’y penser, je sens le désir monter en moi !!  

- Bon arrête, ça suffit ! De toute façon tu n’aurais aucune chance…  

- Alors finalement tu reconnais que j’ai raison !  

- Mais non !  

 

Mick regarda longuement Ryô pendant quelques secondes puis croisa les bras en soupirant.  

 

- Tu es pitoyable, Ryô ! Aimer une femme n’est pas une tare à ce que je sache ! Vraiment… parfois, je me demande pourquoi je t’ai laissé prendre soin de Kaori voilà maintenant deux ans !  

- Laissé ?  

- Oui, laissé… tu as bien entendu ! Je suis persuadé que Kaori n’aurait pas tardé à succomber à mon charme légendaire si j’avais continué à la courtiser au lieu de te céder bêtement la place !  

- Tu te crois irrésistible, on dirait…  

- Mais je le suis !  

 

Le regard de Ryô s’assombrit.  

 

- Remarque… Kaori aurait peut-être enfin la chance de pouvoir vivre normalement…  

- Arhhh ! Mais je plaisantais, Ryô ! Et puis, tu sais bien que c’est impossible…  

- … Mais tu peux toujours essayer…  

 

Mick resta silencieux quelques secondes puis demanda sur un ton suspicieux :  

 

- Et c’est pour ça que tu es venu me voir ?  

- …  

- Tu oublies Kazué. C’est elle ma vie, maintenant.  

- … Oui… excuse-moi… Je n’aurais jamais dû formuler une telle requête… Mais je ne vais pas te déranger plus longtemps…  

 

Ryô aurait pris congé de Mick dans la minute qui suivit, si ce dernier ne l’avait pas retenu par le bras.  

 

- Non, attends…Il y a une chose que tu dois savoir… Oui, j’aime encore Kaori mais je n’essaierai jamais plus de l’approcher… Et tu sais pourquoi ? Parce que Kaori t’aime. Et toi aussi tu l’aimes. Seulement tu ne veux toujours pas l’admettre… Au début, je croyais que tu agissais ainsi par fierté et je trouvais ça stupide… mais je me suis vite rendu compte que ton attitude était en fait dû à un traumatisme plus profond. Les paroles que tu viens à peine de prononcer n’ont fait que me conforter dans cette idée. Si tu hésites encore à révéler la profondeur de tes sentiments à Kaori, c’est tout simplement parce que tu ne veux pas qu’elle soit confrontée constamment aux mêmes dangers que toi. Tu veux la protéger. Mais ce n’est pas ainsi que tu y parviendras… Car quoi que tu fasses, vous n’arriverez jamais à duper l’ennemi sur vos sentiments réciproques …  

- Non… pas si je l’oblige à me quitter.  

 

Mick fut atterré par ce qu’il venait d’entendre. Ryô semblait pourtant sérieux.  

 

- Tu… tu ne feras jamais ça ?  

- Oh que si, je le ferai, Mick… Sois en certain… D’ailleurs, il y a longtemps que j’aurai dû le faire !  

- Mais… tu as promis de la garder pour toujours à tes côtés… J’étais là…  

- Je sais. Mais c’était une erreur, un simple moment de faiblesse.  

- Ryô… tu es sûr de toi ?  

- Oui. Absolument certain. J’ai bien réfléchi. C’est la seule solution. Ca a toujours été la seule. Seulement, je n’ai jamais voulu l’admettre. J’ai été lâche. Mais aujourd’hui, c’est terminé ! Dans quelques jours, City Hunter ne sera plus…  

- Mais… As-tu pensé à Kaori ? Au mal que tu vas lui faire ? Sans parler du mal que tu vas TE faire…  

- Oh oui, j’y ai pensé… Tu peux me croire ! Mais je n’ai pas le droit de l’enchaîner à une vie qu’elle n’a au fond pas choisie…  

- Mais ne m’avais-tu pas dit que…  

- Laisse tomber, Mick. Rien de ce que tu pourras dire ou faire ne me fera revenir sur ma décision.  

 

Et refusant d’entendre ce dont Mick avait encore à lui faire part, Ryô sortit sans même prendre congé.  

 

 

Fin du chapitre  

 

 


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