Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: moon

Beta-reader(s): Sabi

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 15-11-05

Last update: 15-11-05

 

Comments: 12 reviews

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General

 

Summary: Venez découvrir le monde mystérieux de mick Angel.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'incroyable destin de Mick Angel" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'incroyable destin de Mick Angel

 

Chapter 1 :: Réflexions

Published: 15-11-05 - Last update: 15-11-05

Comments: Voilà, je poste enfin mon premier chapitre. Cela fait un bon moment qu’il est écrit et corrigé mais j’étais dans le doute… Je vais tenter de relever le défi de Sophie et vous faire découvrir le monde mystérieux de Mick Angel. Je voudrai remercier tout d’abord ma Beta Sabi qui a fait un merveilleux travail dans ce chapitre lol. Ensuite, toutes celles qui m’ont soutenu depuis le début ( n’est ce pas lapinou). Merci les filles. Gros bisous. Moon A ma jiji.

 


Chapter: 1


 

Vendredi 22h30  

 

« Mais où il est encore celui là. Toujours en train de faire la tournée des bars et se saouler à ne plus se rappeler de son identité. Monsieur préfère passer du bon temps avec des jolies femmes à mensurations parfaites, mais rien dans la cervelle! J’en ai marre de m’inquiéter constamment pour lui ! Qu’est ce que j’ai en retour ? Rien. Parfois, je me demande si il sait que j’existe, que j’ai des sentiments et que ces derniers me torturent l’esprit mais surtout le cœur ».  

 

Le salon était plongé dans l’obscurité, seule la lune (ndla : mon astre lol) formait une ombre lumineuse au centre de la pièce. Trop prise par ses réflexions, Kaori ne remarqua pas qu’elle marchait d’un coté à l’autre de cette dernière. Elle fulminait de colère contre son partenaire qui était parti avant même de dîner, comme un voleur. Il avait encore son air préoccupé. A quoi pensait-il ?  

 

« Ryo Saeba , je suis prête à tout pour toi, me blesser, me tuer mais surtout t’aimer tout au long de ma vie, de notre vie… Mais pourquoi ne me veux-tu pas dans la tienne ? Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? Pourquoi me fuis-tu ? Pourquoi me caches-tu constamment des choses ? Ne suis-je pas digne de faire partie de City Hunter ?  

Ryo, tes silences me rongent au point de me détester. T’en rends-tu compte ? Non, bien sûr que non ! Trop occupé à penser à toi et ta fichue libido. C’est incroyable comme parfois je me sens seule, même quand tu es dans cet appartement, tu es absent… ce silence me fait peur et me détruit…».  

 

Kaori était lassée de penser à lui, toute sa vie tournait autour de lui, toujours lui mais on ne peut pas en vouloir à celui qu’on aime, jamais.  

 

 

*****  

 

Flash back  

 

Quatre heures plus tôt.  

 

 

- Ryo, tu descends ou je viens te chercher avec l’arme fatale ?  

- …  

 

Aucun bruit n’atteignit les oreilles de Kaori.  

 

« Mais que fait- il ? Encore en train de lire ses magasines pornos ou alors il dort, vu l’heure tardive à laquelle il est rentré hier soir ou tôt ce matin… Pour ne pas trop changer ses sales habitudes. »  

 

 

 

Il était couché sur son lit, les yeux rivés au plafond blanc sans vie. La pièce était lumineuse car à 18h30, les jours d’été, il faisait encore jour. Aucun de ses membres ne bougeaient même sa respiration était lente et silencieuse. De l’extérieur on aurait cru que cet homme était paralysé voir même mort. Effectivement, à l’époque en le croisant on aurait pu dire cela mais pas depuis que la famille Makimura était entré dans sa vie. Et plus précisément, coin de lumière dans sa vie obscure, sa première chance de vivre et non de survivre, celle qu’il considérait comme étant sa moitié, sa Kaori.  

Ryo était juste plongé dans ses pensées. Encore une fois, il s’était fait avoir par Saeko mais il ne refusait jamais rien à une belle femme, telle était sa devise. Le problème s’était qu’il ne savait pas comment annoncer à Kaori qu’il avait une mission sans elle et pour couronner le tout, c’était une mission avec la belle et sensuelle Saeko.  

 

« Pff, Kaori, tu n’es pas faite pour ce monde et je ferais tout pour que tu n’y appartiennes pas. Tu le côtoies, c’est déjà trop! Pourquoi restes-tu avec un homme comme moi ? Qu’est ce je t’apporte de bien ?».  

 

Ses pensées le rendaient triste et lui torturaient l’esprit. Au son de la voix de Kaori, un corbeau passa au dessus de Ryo avec une pancarte intitulée : toujours aussi douce (ndlr : Kaori emploie les bonnes manières pour le faire descendre) . Il sourit et se rendit compte que c’était elle qui (’il) lui apportait de nouveaux sentiments : amitié, amour, bonheur, joie,… et surtout c’était elle qui le maintenait dans le « droit » chemin. Celui d’avoir une famille, de se sentir vivant, de se sentir être un Homme, un Homme qui goûte au plaisir de se sentir aimé.  

 

« Comment ferais-je pour tenir le coup si tu n’existais pas ? ( ndlr : Et si tu n’existais pas ? Dis moi comment j’existerais ?… Qui sait de quoi je parle ?). Tu as trop de qualité et tu me donne tout sans rien en retour. Tu m’en donnes trop ma belle et moi qu’est ce que j’ai à t’offrir ? L’insécurité et l’incertitude d’avoir un futur. Et un futur, je te le souhaite et je ferai tout pour que tu l’ais. C’est pour cela que je ne te dirai rien pour cette mission même si tu en souffre moralement. Je préfère te savoir en vie (et mal accompagné (de Ryo bien sûr !)) que morte par ma faute et six pieds sous terre. »  

 

Il secoua sa tête afin de ne plus penser à elle et respira profondément pour remettre ses idées en place et rester concentré à sa mission.  

 

Au moment ou son ventre se mettait à gargouiller, une bonne odeur de nourriture venait lui chatouiller les narines. Machinalement, il se leva, ouvrit la porte et tel (comme) un félin, il descendit les escaliers silencieusement. Arrivé au pas de la porte de la cuisine, il respira un bon coup afin de se donner du courage et rentra.  

Ses yeux se posèrent sur la table. Plusieurs plats étaient simplement présentés dessus ainsi que des couverts.  

 

« Tu as encore fait des merveilles ma belle »  

 

Ensuite, il la regarda bouger dans cet espace dont elle était maître, plus précisément près de la gazinière avec un regard rempli de tendresse ;  

 

- Toujours aussi douce avec moi, dit-il en soulevant son sourcil droit.  

-Aïe, sss  

 

Kaori sursauta au son de la voix de son partenaire. Elle s’était brûlée la paume de la main en prenant le poulet rôti du four.  

Ryo s’approcha d’elle, les prunelles emplies d’inquiétude.  

 

- La force est le seul moyen de te faire bouger de ta grotte, dit-elle en secouant sa main de douleur.  

- Montre moi ta main ordonna-il en la rejoignant.  

- Pourquoi tu es médecin ? dit- elle sèchement.  

 

 

Surpris et un peu secoué par la réponse de sa partenaire, Ryo n’osait plus bouger. Elle s’avança vers l’évier et dirigea sa main (non blessée) vers le robinet afin de l’ouvrir lorsque la main de Ryo attrapa la sienne pour la mettre sous l’eau froid  

 

- Ryo, tout va bien. Je t’assure. Ce n’est qu’une petite brûlure. Dit-elle le rouge aux joues.  

 

Kaori était troublée par le comportement et surtout par le contact « physique » avec son partenaire. Elle s’en voulait déjà de lui avoir parlé durement. C’était tellement rare de voir Ryo s’inquiéter pour elle. (Contrairement à elle !)  

 

- Attend ici, je vais chercher la pommade pour ta brûlure.  

 

Kaori, gênée par tant d’attention, essayait d’éviter le regard de Ryo. Elle se retourna et le laissa partir.  

 

« Mais pourquoi est-il aussi…, aussi gentil ( ndlr : ça a l’air dur de dire ce mot pour elle !) et prévenant avec moi ? Pourtant, ce n’est qu’une brûlure. Tiens, cela m’étonne qu’il ne m’ait pas encore insultée d’idiote. A moins que…, NON !!! Effectivement, il me prend bien pour une idiote… »  

 

- Voilà, viens par ici que je l’étale sur ta brûlure.  

 

Avec un sourire « satanique » ( ou de joker), Kaori se dirigea vers lui.  

 

- Pourquoi souries-tu comme ça ? lui demanda-t-il tout en étalant la pommade sur sa main.  

- Parce que tu me prends pour une idiote !  

- Moi ?  

- Non, le Pape! Idiot ! répondit – elle.  

- Tu vois c’est moi l’idiot dans ton délire… Moi, jamais je ne me permettrais de penser cela à ton égard, dit –il avec son air innocent. Je ne vois pas ce que tu insinues… Que me vaut cette accusation ?  

- Que me vaut ce trop plein d’attention ? (du tac au tac la conversation) De plus, tu ne m’as toujours pas fait de remarque humiliante. C’est pas dans tes habitudes tout ça ! Mais je vais te dire, tu as fait une bêtise ?  

- Non  

- Menteur ! Tu comptes en faire une alors ?  

 

Un corbeau nagea dans l’air au dessus de la tête de Ryo.  

 

- Euh, non bafouilla-t –il avec un rire nerveux et une main derrière la tête. (ndlr : vous voyez le genre…)  

 

- Menteur, je te connais trop bien Ryo Saeba.  

- Doutes-tu de ma sincérité ? dit-il avec un air détaché.  

- Franchement, ouais ! Surtout quand on parle de nanas à gros lolos et d’alcool, c’est tout ce qui t’intéresse. Ryo, tu n’es qu’un gigolo, fainéant et menteur. Tu me critiques inlassablement mais tu n’es pas mieux. T’es même pas capable d’être honnête avec moi… termina-elle dans un murmure. (NDB : ouh, règlement de compte dans l’air !)  

 

Elle détourna son regard et retourna à ses occupations. Kaori était sur les nerfs. Elle ne voulait plus lui parler. Ryo avait le don de la mettre hors d’elle surtout lorsqu’ il arborait son air de débile.  

De son coté, Ryo était épaté encore une fois par la réaction de sa partenaire. Serait –il possible qu’elle en ait marre de lui, de son comportement ? (NDB : Non, tu crois ?)  

 

« Oui, je pourrais être honnête avec toi, se serait facile mais trop dur à la fois de tout assumer par la suite…  

Kaori, c’est tellement difficile de te parler, d’avoir une discussion comme les gens du monde « normal » sans que cela ne foire à un perpétuel mutisme des deux cotés.  

J’en ai autant marre que toi de cette situation car j’en souffre autant que toi mais la vérité est là ! Tant que nous vivrons dans ce monde, ce sera ainsi. Je suis conscient de tes envies car je sens ton regard doux posé sur moi, cela me flatte, me donne envie de te serrer dans mes bras, de te regarder, …  

Mais en même temps, cela me fait mal de te savoir près d’un homme comme moi car tu vaux mieux que ça ! (Perpétuel dilemme! ndla)  

Oui, je pourrais te dire que je vais aider Saeko à attraper un malade des explosifs sans te demander ton avis. Je partirais fièrement, le regard vide de tout sentiment sans que tu n’ais à me dire quoique ce soit sur notre partenariat. Et quand je rentrerais, soit de haine tu seras partie loin de moi, soit tu te morfondras, les larmes coulant à flot sur tes pommettes, la boule au ventre d’un mélange de sentiments qui te consumera de douleur et qui ne te mènera à rien. Dans les deux cas, tu en souffres et j’en souffre, peut-être moins que toi mais j’en souffre car le mauvais rôle, c’est moi qui le détiens.  

Mon but n’est pas de te faire du mal moralement ou autrement. Je veux tout simplement que tu comprennes qu’on est différent. Moi je ne suis qu’un débauché comme tu le dis si bien, sans attache, une ombre parmi les Hommes. Toi, furie au regard tendre et au sourire illuminateur, tu aspires à la vie alors retourne-y sinon accepte mes pitoyables excuses car ma décision est prise. Lâchement, je choisis la position qui me convient le mieux alors encore une fois, je ne te dirai pas ou j’irai ce soir et je l’assume ».  

 

En sortant de ses réflexions, il sentit une ambiance lourde s’établir entre eux comme d’habitude depuis l’affrontement du général Kreutz et l’arrivée de son ancien coéquipier, sa copie américaine, son compagnon de beuverie : Mick Angel.  

Il se dirigea vers la sortie de la cuisine et ne put s’empêcher de lâcher une ânerie afin de détendre l’atmosphère. Mais surtout pour qu’elle pense à autre chose que son comportement.  

 

- J’espère que tu as fait un effort culinaire parce que j’ai pas envie de mourir d’un empoisonnement alimentaire, articula-t-il.  

 

Une massue de 1 000 tonnes « Se serait trop beau pour être vrai » était lâchée, poursuivant une trajectoire rectiligne (ndlr : la physique quand tu me tiens… tu pourrais me lâcher !!!) massacrant le pauvre Ryo au point de destination, c’est à dire le salon.  

Voilà, il l’avait dit sa connerie du moment. Irrévocablement, cela faisait parti de ses traditions. A croire qu’il adorait se faire descendre par cette femme.  

 

- bah qzoi , zdis la féfité ! Ven flus zte fofais une fesfion… (trad : bah quoi, j’dis la vérité ! En plus, j’te posais une question.)  

- Oui, c’est ça Ryo ! Dépêche toi de te mettre à table sinon ça va refroidir.  

- C’est peut-être meilleur froid, marmonna- il tout en faisant craquer ses os et en se relevant.  

- Quoi ? Tu la reveux ma massue hein ? dit –elle les yeux jetant des éclairs et le souffle en feu. ( ndlr : c’est l’enfer pour Ryo) Bah la revoilà pour ton plus grand bien.  

 

Elle lança le projectile qui passa à travers la fenêtre ouverte du salon pour finir sa course au pied d’un passant.  

 

- Ok, pardon maître vénéré, toi seule détiens le pardon suprême pour mes actes débiles, dit –il en se mettant à genoux et en joignant les deux mains comme pour prier.  

- Maîtresse vénérée !! fit-elle les mains sur les hanches.  

- Quoi, t’es une femme ??? Mais tu ressembles à rien, s’empressât-il de dire tout en se dirigeant derrière le fauteuil.  

- Tu te fous de moi crétin, étalon de pacotille. BEN, TOI, tu sers à Rien !!!! dit-elle rouge de colère.  

 

S’en était trop pour elle. Elle s’arma d’un marteau Made in Kaori pour étalon en paille et l’encastra dans le mur du salon. En lisant l’inscription du marteau, une libellule tomba sur la tête de Ryo et l’acheva.  

Ryo s’était placé derrière le fauteuil afin d’éviter le coup de Kaori comme la fois d’avant mais elle avait été plus rapide que lui ce coup là !  

Cela faisait un bien fou à Kaori de détruire l’excité du slip. Elle se plaça à table et commença à manger sans attendre son partenaire.  

 

3 minutes après, Ryo était de retour pour remettre le souk entre eux mais le téléphone l’arrêta net dans son « élan verbal ». Il savait que c’était pour lui donc il ne demanda rien à Kaori.  

 

- Saeba, j’écoute.  

- Ryo ? C’est Saeko,  

- Amour de ma vie, je le savais bien que tu ne pouvais pas résister à m’appeler, toutes les femmes sont folles de moi. Mais qu’est ce que tu veux, c’est ça la vie d’étalon ! dit-il d’un ton rêveur et la bouche en cœur.  

- J’ai trouvé sa planque, on se rejoint dans 10 minutes au parc.  

- 10 minutes ? Kaori va râler si je la plante là en plus j’ai faim moi !! fit-il avec un air de chien  

battu.  

- …  

- Ok, je suis déjà là, inspecteur de mon cœur, dit-il tout en posant le combiné.  

- Ryo, qui est-ce ? demanda Kaori.  

 

Ryo prit sa veste et se dirigea vers la sortie sans prendre la peine de répondre à sa partenaire. (NDB : quel chacal celui-là !!!)  

 

Kaori entendit la porte claquée. Machinalement, elle se leva pour voir ce qui ce passait. Elle n’en revenait pas. Ryo était parti comme ça, sans rien dire, même pas des excuses, rien ! Juste un coup de fil et la voilà seule, abandonnée.  

 

« Mince, je suis sûre qu’il a un rendez-vous avec une jolie fille. Arrh, j’aurais dû le suivre.  

Si il y avait autre chose, Ryo me l’aurait dit…sûrement. »  

 

Son cœur commençait à se serrer sans qu’elle ne puisse le contrôler et sa tête se remplissait de questions. Encore une fois, elle allait passer la soirée seule comme si il n’existait pas comme si elle n’existait pas !  

Encore une fois, elle allait s’inquiéter pour lui cette nuit, comme toutes les nuits depuis qu’elle s’était rendue compte qu’elle avait des sentiments pour Ryo. Elle souffla de désespoir  

 

Fin du flash back  

 

Kaori tournait autour du salon toujours plongé dans l’obscurité. Elle voulait qu’on la réconforte, qu’on lui remonte le moral. Elle ne voulait pas rester seule cette nuit à se morfondre sur de tristes pensées. Car encore une fois, elle se sentait délaissée et elle n’arrivait pas à comprendre l’étrange comportement de son partenaire. Ne sachant pas quoi faire, elle prit le combiné téléphonique et composa un numéro.  

 

- Allô, Mick Angel, je vous écoute.  

- …  

- Allô ? Qui est-ce ?  

- Allô, Mick, c’est Kaori. Euh, je ne te dérange pas? Dit-elle d’une petite voix.  

- Non pas du tout ! Tu n’as pas l’air bien. Qu’est ce qui ce passe? Ryo t’as encore ennuyé ? Reste là, j arrive dans deux minutes, dit-il en déposant le combiné.  

 

Deux minutes plus tard, Kaori alla ouvrir à son meilleur ami, Mick Angel.  

 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

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