Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: jujube

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 8 chapters

Published: 12-06-03

Last update: 28-03-04

 

Comments: 10 reviews

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Romance

 

Disclaimer: Les personnages de "Midnight Rain" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Midnight Rain

 

Chapter 1 :: un jour parmi d’autres…

Published: 12-06-03 - Last update: 12-06-03

Comments: Hello ! ! ! cette fic est ma toute première fic…j’ai fait de mon mieux alors j’attends vos suggestions pour m’améliorer ! ! Ne soyez pas trop dure quand même… J’avais beaucoup aimé l’episode dans lequel Kaori perdait la mémoire alors j’ai essayé d’écrire sur ce thème…cette histoire est essentiellemnt basée sur la relation Kaori-Ryô…je ne suis pas très forte pour décrire des scènes d’action lol ! Enfin bref…bonne lecture…

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Le soleil baignait désormais la chambre, se forçant un passage à travers les stores baissés. Il ouvrit un œil, regarda la pendule et se retourna négligemment dans son lit. Elle allait bientôt revenir. Il sera alors temps de se lever…  

 

⋆⋆⋆⋆⋆  

 

« Ryô ! !..c’est moi ! Je suis rentrée… »  

 

Kaori se dirigea vers la cuisine les bras chargés de paquets sans même attendre une éventuelle réponse. Elle savait parfaitement que Ryô dormait encore. Bientôt il viendrait, attiré par l’odeur de la nourriture. Il s’asseira à cette table, bougonnant et réclamant son petit déjeuner et savourera son café en lisant le journal du matin.  

 

Rien ne changeait, chaque jour ressemblant à celui de la veille. Kaori s’arrêta soudain au milieu du rangement des courses et laissa son esprit vagabonder. Dans un mois elle aurait 26 ans. Six années passées auprès de Ryô et leur relation en était toujours au même point, c’est à dire au point zéro. Elle y avait pourtant cru il y a quelques mois, le jour du mariage de Miki et Umibozu, avec la déclaration, certes un peu indirecte, de Ryô quand à son amour pour elle. Et puis de retour à la maison, tout était redevenu comme avant, et ses espoirs une fois de plus s’évanouissaient.  

Si seulement ils pouvaient trouver un travail au moins…Mais ce fichu tableau restait désespérément vide comme leur compte bancaire…Rhâââ ! ! ! Il ne faut pas se laisser aller…Kaori interrompit ses idées noires. Pas de découragement, tout arrive…  

 

Des bruits de pas …Ryô….  

 

⋆⋆⋆⋆⋆  

 

Le petit déjeuner chez Ryô et Kaori ne devait ressembler à aucun autre. Il était ponctué des plaisanteries grasses de Ryô et des coups de massue de Kaori. Ryô était satisfait. Il ne savait pas comment l’expliquer mais une journée commencée sans coup de massue était une journée qui commençait mal…Il trouvait cependant que Kaori manquait un peu d’entrain ce matin…Bah ! Le tableau devait être encore vide aujourd’hui et le manque de travail la tarabuste comme d’habitude…  

Il se prépara en vitesse et jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre. Parfait, une journée splendide pour une fin février. Rien de mieux qu’un avant goût de printemps pour aller draguer les jeunes filles en fleur…  

 

⋆⋆⋆⋆⋆  

 

« Je sors ! » et la porte claqua.  

 

Kaori fulmina : Le salaud. Il va encore draguer je parie…Mais que suis-je vraiment pour lui moi ! !  

Kaori pensa un instant se rendre au Cat’s Eye pour boire un autre café puis se ravisa. Elle était très heureuse pour Miki et Umi mais leur bonheur palpable symbolisé par les anneaux de promesse qu’ils portaient à leur doigt ne faisait que lui rappeler combien ce bonheur lui faisait défaut.  

Son regard fit le tour de sa chambre où elle avait trouvé refuge et tomba sur la photo d’elle et d’Hideyuki. « Frérot…si seulement tu étais prés de moi en ce moment…tu me manques tant… ».  

 

⋆⋆⋆⋆⋆  

 

Ryô flânait au soleil, marchant d’un pas léger dans le quartier chaud de Tokyô qui, même en pleine journée, grouillait d’une population haute en couleurs. Il se sentait heureux…heureux…dire qu’il y a quelques années encore il croyait que ce mot était banni à jamais de son univers. Le bonheur était pour lui à l’époque une chimère réservée aux faibles et aux lâches…Puis il avait découvert que ce bonheur lui était encore accessible et qu’il était lui même un peu lâche. Mais comme il avait dit à Yuka Nogami un jour : si on est pas un peu lâche dans ce monde, on ne survit pas. Oui il était lâche…et égoïste…Il avait trouvé sur son chemin d’obscurité un ange rayonnant de lumière qui lui montrait un chemin plus beau auquel il ne croyait plus. Et cet ange il était trop lâche et égoïste pour le laisser s’envoler…  

Inconsciemment il sourit tendrement en pensant à cet ange : Kaori…Oui je suis lâche…J’ai beau savoir que je devrais te laisser partir pour aller vivre une vie normale, à New York auprès de ta sœur Sayuri par exemple, l’idée de te perdre me glace d’effroi.  

 

Quelque chose attira soudain son regard et coupa net sa pensée. Une grande banderole dans la vitrine d’une bijouterie annonçait des soldes monstres sur tous les bijoux avant la fermeture définitive du magasin. Ryô, encore tout à ses pensées tendres, se laissa prendre à penser qu’il pourrait peut être offrir à Kaori pour son anniversaire quelque chose de personnel, d’un peu plus romantique que d’habitude : une bague par exemple.  

 

Il s’approcha lentement de la vitrine puis stoppa net. Une bague, ça laisse supposer quelque chose comme une marque d’engagement, presque une promesse d’union…Ryô frissonna et se tendit. Il venait de repenser au mariage de Miki et Umibozu et à la tragédie qui avait bien faillit se produire. Miki avait manqué de mourir ce jour là. Il fallait vraiment être inconscient ou sacrément courageux pour s’unir pour la vie quand on appartient au milieu. Et encore, Miki est une ancienne mercenaire, entraînée et habituée à la violence et la mort. Kaori, elle, est forte certes mais à la fois si fragile, si naïve…Non, il n’avait pas le droit de l’enchaîner à ce monde auquel elle n’appartient pas vraiment même si elle est sa partenaire. Il ne s’en remettrait jamais si il lui arrivait quelque chose…sans parler d’Hideyuki qui viendrait lui tirer les oreilles toutes les nuits ! ! !  

 

Rahhh ! ! ! Toujours ce foutu dilemme qui le poursuit depuis le jour où il a accepté que Kaori reste avec lui au lieu de refaire sa vie après la mort de son frère, dilemme qui se pose de plus en plus souvent depuis quelques temps : garder Kaori prés de lui ou l’obliger à partir pour sa propre sécurité. Toujours la raison et les sentiments qui s’opposent…  

 

Décidément il cogitait trop ces derniers temps…il lui faut un petit remontant : un peu de drague et il se sentirait mieux.  

« Hep Mademoiselle ! que diriez vous de boire un verre dans ce superbe hôtel…Hââ ! ! » Ryô se retrouva en moins de deux les quatre fers en l’air suite à une droite énergique de la demoiselle en question, visiblement peu encline à risquer sa vertu dans un hôtel miteux.  

 

⋆⋆⋆⋆⋆  

 

Kaori s’était décidée à vaquer à ses occupations habituelles telles que le ménage suivi d’une bonne séance d’aérobic. Rien de tel qu’un peu de transpiration pour se remettre les idées en place.  

Pourtant maintenant, lovée dans la douceur d’un bon bain chaud, Kaori s’était remise à penser. Que pouvait elle faire pour que la situation se débloque ? Miki lui conseillerait sûrement d’en parler directement à Ryô. Mais rien qu’à cette idée, Kaori rougit et se laissa glisser plus loin au fonds de la baignoire. Elle était beaucoup trop timide pour aller faire part de ses sentiments à Ryô. Malgré le fait que ce dernier ait prouvé à plusieurs reprises qu’il tenait à elle, elle ne savait pas vraiment encore à quoi s’en tenir sur ces sentiments véritables. Comment réagirait-il si elle se décidait à le mettre devant le fait accompli ? Elle ne supporterait pas qu’il la repousse.  

 

Kaori finit par se décider à sortir de son bain et sans prendre la peine de s’entourer de sa serviette, elle fit quelques pas pour venir faire face à la glace en pied de la salle de bain. Là, elle se dévisageât, observant longuement ses yeux bruns d’habitude si pétillants mais aujourd’hui un peu tristes. Elle essaya de sourire à son reflet mais ni parvint pas. Ses cheveux, toujours un peu indisciplinés et qu’elle avait récemment coupés lui donnait une allure un peu garçonne. Elle avait cet air à la fois déterminé et un peu enfantin.  

Ignorant les gouttes d’eau qui roulaient le long de son corps pour venir mourir à ses pieds, Kaori continua son examen d’elle même, s’attarda sur sa poitrine et fit glisser son regard jusqu’à ses jambes. Trop grosse, trop plate…Ryô avait sûrement raison quand il lui faisait remarquer son manque de charme. Comment pourrait-il l’aimer, lui qui rencontrait toute l’année des femmes splendides. Il lui avait pourtant dit un jour qu’elle était la femme la plus belle qu’il ait jamais rencontrée…Oui, mais il ignorait que c’était elle…Il avait du sortir le baratin qu’il sortait à toutes les femmes. Il pouvait mentir comme un arracheur de dents si il le voulait.  

 

Kaori soupira et s’habilla d’un jean et d’un t-shirt. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir de la salle de bain, elle s’immobilisa. Elle avait perçu un léger bruit en provenance du salon…Lentement, elle se saisit de son arme- elle avait pris l’habitude comme Ryô de toujours la garder à portée de main- et à pas de loups se dirigea vers le salon.  

Soudain, alors qu’elle allait pénétrer dans la pièce, un bruit métallique se fit entendre…  

 

Le bruit d’une grenade tombée au sol ! ! !  

 

Kaori , glacée d’effroi, eut tout juste le temps de se faire mentalement cette constatation quand une odeur connue lui saisit la gorge : du chloroforme…sûrement libéré par la grenade…  

Avant même d’avoir pu faire un pas pour se sortir de là, la jeune femme sentit sa vue se troubler et le noir l’envahir.  

 

« Ryô…pardonne moi…je n’ai encore pas été à la hauteur… »  

⋆⋆⋆⋆⋆  

 

A peine entré dans l’immeuble, Ryô sut que quelque chose clochait. Son instinct lui dictait la présence d’une menace.  

« Kaori ! »  

En courant, Ryô gravit les quelques marches qui le séparaient de l’appartement et arrivé sur le seuil il sut qu’une fois de plus son instinct ne l’avait pas trompé. La porte était grande ouverte…  

Glacé mais déterminé, il entra et écouta. Rien…juste le silence…et c’était bien ça le problème. D’habitude quand il rentrait à cette heure, des bruits familiers se faisaient entendre depuis la cuisine où Kaori préparait le repas.  

Entrant dans le salon, ses doutes se confirmèrent :l’arme de Kaori gisant par terre et cette odeur.  

 

Ryô avait toujours eu la capacité de garder son sang froid en toutes circonstances. Il avait appris très tôt que l’affolement, l’incapacité à raisonner était le meilleur moyen de se faire tuer dans le milieu. Pourtant, il avait une limite : quand il s’agissait de Kaori, il peinait à garder son self contrôle. Il n’avait plus qu’une seule obsession : sauver Kaori et tout son être œuvrait à accomplir ce but. Il ne raisonnait plus. Pour protéger Kaori, il lui était arrivé de faire des choses incroyables. Une fois, il avait même surmonté sa phobie de voler en avion pour elle.  

Ryô s’assit et se mis à réfléchir retrouvant ses réflexes de chasseur. Kaori avait visiblement été enlevée. Ils avaient du attendre qu’il sorte pour agir, s’étaient introduits dans l’appartement sans bruit et avaient lancé une grenade à gaz soporifique. Une opération propre, rapide et réussie donc réalisée par des professionnels. Ils voulaient Kaori vivante et dans un but bien précis. Sûrement pour l’atteindre lui…Donc ils allaient téléphoner.  

 

 

 

 


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