Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Methos

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 04-03-06

Last update: 04-03-06

 

Comments: 6 reviews

» Write a review

 

Songfic

 

Disclaimer: Les personnages de "l'aigle noir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I change the colour/format of my fanfiction?

 

Usually, all fanfictions are automatically formatted to a standard format, but if you need special colours or forms, you can use the following tags. - <b>Text in bold ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: "l'aigle noir..."

 

Chapter 1 :: "un beau jour ou peut être une nuit..."

Published: 04-03-06 - Last update: 04-03-06

 


Chapter: 1


 

Un beau jour, ou peut-être une nuit,  

 

La journée s’était bien passée, Kaori avait fait quelques achats sans trop se préoccuper s’ils allaient avoir un autre client tout de suite ou pas.  

Après tout est-ce que Ryô lui s’en souciait.  

Le soir commençait à tomber, c’était ces heures de la journée où vous ne savez plus s’il fait jour ou s’il fait nuit, la lumière est trop faible pour discerner distinctement les choses mais une lampe torche ne vous servirait à rien pour voir mieux.  

Kaori était plongée dans ses pensées, elle ne vit pas le poids lourd arriver sur sa droite.  

 

Près d'un lac je m'étais endormie,  

 

Juste avant le choc, Kaori admirait une fontaine de l’autre côté de la chaussée.  

La sensation était étrange de sentir tout son corps partir comme au moment de s’endormir mais de savoir que cette fois-ci rien ne pourrait la réveiller.  

Dans son dos elle eut la sensation qu’une eau chaude coulait vers elle pour l’envelopper, mais elle savait bien que c’était juste son sang qui s’échappait et qu’avec lui s’en allait aussi sa vie.  

Une fois elle avait entendu Umibozu dire qu’un de ses co-équipiers avait survécu à une blessure grave en s’endormant.  

Même si ça n’était qu’une légende de plus dans le milieu, Kaori n’avait pas envie de résister à cette douce torpeur qui s’emparait d’elle.  

 

Quand soudain, semblant crever le ciel,  

Et venant de nulle part,  

Surgit un aigle noir,  

 

Certaines légendes racontent que lorsqu’une mort est injuste, un corbeau vient au dessus de vous et vous emmène au-delà des rêves.  

 

Lentement, les ailes déployées,  

Lentement, je le vis tournoyer,  

Près de moi, dans un bruissement d'ailes,  

Comme tombé du ciel,  

L'oiseau vint se poser,  

 

Ce corbeau était vraiment très beau, Kaori n’arrivait pas à lui donner de taille, un instant il paraissait immense, puis à un autre il avait la taille normale, il semblait pouvoir la transporter sur son dos, ou bien il n’était là que pour se repaître de son cadavre.  

Dans certaines cultures, cet animal est un oiseau de mauvaise augure qui apporte avec la maladie et la mort, pour d’autres au contraire il est un signe positif et symbole de la famille.  

 

Il avait les yeux couleur rubis,  

Et des plumes couleur de la nuit,  

A son front brillant de mille feux,  

L'oiseau roi couronné,  

Portait un diamant bleu,  

 

 

De son bec il a touché ma joue,  

Dans ma main il a glissé son cou,  

C'est alors que je l'ai reconnu,  

 

Cette sensation étrange que disent avoir vécue toutes ces personnes, celle qui vous ramène dans votre passé…  

 

Surgissant du passé,  

Il m'était revenu,  

 

Hideyuki…  

Kaori savait que c’était lui qui revenait la chercher, son frère ne l’avait pas abandonné, il était là et il venait la chercher.  

 

Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,  

Retournons au pays d'autrefois,  

 

Elle se revoyait sur cette colline. En haut il y avait un arbre, un sublime camphrier qui offrait à tous ceux qui le désiraient la protection de son feuillage, contre la pluie l’hiver et contre le soleil l’été.  

Kaori adorait s’allonger dans l’herbe pour regarder le ciel et s’imaginait lequel de ce nuage ressemblait à tel animal. De l’autre côté de la colline passait une rivière, qui se jetait dans un petit étang dans lequel elle allait parfois se baigner avec son frère.  

Il suffisait de passer les roseaux pour apercevoir une petite plage de sable grossier, mais qui était tout chaud lorsque le soleil décidait de s’y arrêter.  

Une fois même Hideyuki avait réussi à attraper un poisson chat, et ils avaient joué des heures à l’attraper puis à le relâcher.  

 

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,  

Pour cueillir en tremblant,  

Des étoiles, des étoiles,  

 

Kaori aimait son grand frère, il était tout pour elle. Son frère bien sûr, mais un ami et un modèle aussi. Un soir où elle était malade et qu’elle n’avait pas le droit de sortir, Hideyuki lui fit un cadeau dont elle se souviendrait toujours.  

Kaori avait prévu de se rendre à l’observatoire pour voir une pluie d’étoiles filantes comme paraît-il il n’y en a que tous les 100 ans. Elle avait mis suffisamment de sous de côté pour se payer l’entrée, et avait prévenu leur père qu’elle rentrerait un peu plus tard des cours en lui expliquant où elle serait. Pour une fois son bourru de père avait accepté, peut être à cause de la série de « bisous-sourire » dont l’avait gratifié Kaori tout au long de sa plaidoirie.  

Tout était donc prévu, sauf une chose, que Kaori tombe malade au point que son médecin lui interdise de sortir de chez elle.  

Elle avait donc passé son après midi dans le canapé, reniflant autant à cause de la maladie que de sa peine de ne pas avoir pu aller à l’observatoire.  

Mais quand elle remonta dans sa chambre, l’interrupteur ne fonctionna pas …  

 

Elle vit alors son plafond scintiller de mille feux, une lune apparaître et disparaître derrière son lit. Puis un homme habillé comme ces magiciens de cabaret, avec un loup et un haut de forme, lui tendit sa main gantée de blanc pour l’emmener vers ce qu’il appela « la carpette magique ». Ils s’assirent tous les deux dessus, et c’est alors que la musique commença à jouer…  

 

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,  

 

La carpette s’envola, la fenêtre de la chambre s’ouvrit pour les laisser passer et leur permettre de gagner la nuit. Elle se tenait ferme à la « carpette » de peur de tomber, et elle vit alors qu’elle était habillée d’une magnifique robe longue comme les fées…  

 

Comme avant, sur un nuage blanc,  

 

L’homme s’arrêta alors prêt d’un nuage et invita Kaori à y descendre, puis il reprit son vol vers une étoile plus brillante que les autres…  

 

Comme avant, allumer le soleil,  

 

Et elle devint un vrai soleil, qui illumina tout une partie d’en dessous de Kaori, elle vit alors une herbe grasse et verte, que le vent semblait coucher par vagues comme à la mer…  

 

Etre faiseur de pluie,  

 

Puis il prit un arrosoir et fit couler une multitude de perles de pluie sur cette herbe belle et odorante, et c’est alors qu’apparurent des centaines de petits boutons de fleurs…  

 

Et faire des merveilles,  

 

Et lorsqu’elles se mirent à fleurir, des milliers de fées s’envolèrent vers le ciel, pour danser avec Kaori.  

Jamais rien n’avait été plus beau.  

Mais alors pourquoi d’un seul coup ce froid qui déchire tout…  

 

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,  

 

Le jeune magicien, Hideyuki, son frère, se retransforma en corbeau, il retrouva ce plumage noir, profond comme la nuit la plus absente d’étoiles…  

 

Prit son vol pour regagner le ciel,  

 

Kaori se retrouvait de nouveau sur le sol froid, sur ce bitume qui n’était plus que le reflet noir de ce ciel sans lumière.  

Elle aurait voulu crier à son frère de revenir, à cet oiseau de le lui ramener…  

 

Quatre plumes couleur de la nuit  

Une larme ou peut-être un rubis  

 

A ses côtés Kaori remarqua les quatre pneus noirs du camion, elle vit aussi son propre sang faire comme une petite rivière pour aller se perdre dans l’ombre grandissante de ce monstre qui lui ôtait la vie.  

 

J'avais froid, il ne me restait rien  

 

Non elle avait encore cette petite étincelle et elle s’y accrocherait, Ryô viendrait c’était sûr.  

Il sentirait qu’elle était en danger, et il arriverait comme toujours…  

 

L'oiseau m'avait laissée  

Seule avec mon chagrin  

 

Ou alors peut être que comme son frère il la laisserait là, à mourir comme une inconnue.  

Juste comme ça.  

Elle qui avait toujours pensé mourir au combat au côté de son partenaire.  

Elle se sentit pleurer, et elle entendit une femme dire qu’elle pleurait des larmes de sang.  

Des larmes de sang…  

 

 

Un beau jour, ou peut-être une nuit…  

 

"maintenant laissez libre cours à votre imagination"...  

 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de