Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 22 chapters

Published: 26-08-03

Last update: 22-11-03

 

Comments: 27 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Un étrange morceau de son passé retouche à nouveau Ryô. Avec Kaori, il fera tout pour retrouver sa fille...

 

Disclaimer: Les personnages de "Histoire passée, espoir avenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Histoire passée, espoir avenir

 

Chapter 1 :: Une nuit d'orage

Published: 26-08-03 - Last update: 26-08-03

Comments: Bonjour à tous ! Voilà, c’est mon premier essai dans le monde de la fanfiction. C’est plus qu’un plaisir de débuter par l’un des meilleurs mangas qui n’aient jamais été écrit. J’essayerai de rester le plus fidèle possible à l’histoire, même si je dois avouer ne pas avoir la chance de posséder tous les mangas (malheureusement pour moi, ils sont tous en rupture de stock, snif). Mais grâce à vos fanfics et aux très bons résumés que j’ai lu, je vais essayer de faire de mon mieux. J’espère toutefois que cette histoire vous plaira, même si j’ignore encore où elle va nous mener très précisément. J’espère que vous me donnerez votre avis dessus. Surtout n’hésitez pas à me demander d’arrêter le massacre si je saccage vraiment trop cette histoire (^^ ;). Tous commentaires sera le bienvenu, qu’ils soient bons ou mauvais. Au fait, tant que j’y pense, je suis Belge et donc pour les repas j’utilise le langage : petit déjeuner, dîner et souper. Je tenais simplement à vous prévenir au cas où ces mots interviendraient dans mon histoire. Je vous souhaite néanmoins une très bonne lecture.

 


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Le tonnerre gronde en même temps que les éclairs illuminent la ville de Tokyo. La pluie tombe en trombe et plus personne ne traînent dans les rues du quartier de Shinjuku. L’orage est là, juste au-dessus. Une tempête d’une rare violence a débuté il y a déjà plus de deux heures à présent, et on dirait bien qu’elle va continuer tout le reste de la nuit.  

Dans son vieil immeuble un peu éloigné du centre, Ryô observe les alentours de part la fenêtre de sa chambre. Pourquoi cela ? Bonne question puisqu’il n’y a pas âme qui vive qui se promène par un temps pareil.  

Ce n’est pas tellement les rues qu’il regarde, ni même l’orage ou la pluie ; non, son regard impassible est lointain, si lointain…  

Incroyable pour y croire, City Hunter n’est pas rassuré. Oh, bien entendu, il n’a pas peur des orages ; mais la violence de celui-ci ne se veut rassurante. Cela fait bien longtemps qu’un tel orage de printemps n’avait pas surgi au Japon. D’après ce qu’il avait ouï dire à la radio, le dernier date de 1893 : c’est tout dire !  

Ryô jette un bref coup d’œil à son réveil : 2.27. La nuit commence à peine et ce sera très certainement une nuit blanche pour le nettoyeur.  

Soudain, un cri retentit dans la nuit, en même temps qu’un éclair surgit dans un vacarme assourdissant. A-t-il bien entendu ou serait-ce plutôt son esprit qui lui joue des tours ? Il tend l’oreille, prêt à agir à n’importe quelles circonstances. Rien. Le silence complet dans cet immeuble, pratiquement abandonné, régulièrement interrompu par le boucan infernal de cette fichue tempête.  

- Bon, ça ne m’avance à rien de rester là, songe Ryô.  

Et il sort de sa chambre en direction de la cuisine. Dans le frigo à moitié vide, (eh oui, ça doit bien faire trois mois qu’il n’a plus reçu d’offre d’emploi) il ne trouve qu’une petite brique de lait. Se servant dans un grand verre, il remet en place le cube et va s’installer sur le rebord de la fenêtre du salon. Toujours cette même lumière aveuglante qui transperce la nuit, aussitôt suivie par le grondement du tonnerre. Ryô soupire tout en déglutissant son verre de lait. Il retourne dans la cuisine pour s’en resservir un autre quand un autre cri résonne à nouveau dans l’appartement.  

- Ce pourrait-il que…  

Laissant son verre vide sur la table, il escalade en vitesse les escaliers et s’arrête devant la porte de la chambre de Kaori, sa partenaire. Aucun bruit à l’intérieur, pourtant il y ressent une tension extrême. Il entrouvre délicatement la porte, juste assez pour glisser un regard.  

Kaori se trouve sur son lit. Donc, rien d’alarmant ; fausse alerte. Pourtant…  

Il peut toujours sentir cette tension dans la pièce, et donc, à petit pas, il s’aventure dans la chambre.  

C’est en arrivant tout prêt du lit que Ryô comprend que la tension provient de sa partenaire. Endormie, elle tremble comme une feuille dans la tempête. Serrant son oreiller tout contre elle, elle ne cesse de hurler dès que surgit le tonnerre.  

Etrange. Kaori, SA Kaori, habituellement si forte, est là apeurée comme un chiot. Saisi d’une tendresse infinie, Ryô se penche sur elle et lui caresse légèrement les cheveux. Cela semble la calmer un peu, mais ce n’est nullement suffisant contre l’angoisse qui l’étreinte. Il s’assied donc sur le rebord du matelas, sentant le corps de sa partenaire tout contre lui.  

Oh, Seigneur, qu’elle est craquante et envoûtante ainsi fragile. Dieu même ne doit pas comprendre pourquoi Ryô résiste encore et toujours à l’envie de la prendre dans ses bras et de la cajoler contre son cœur, de lui parler pour la rassurer, et puis surtout lui avouer enfin ses sentiments.  

 

 

Maintenant qu’il y songe, sa relation avec Kaori n’a pas tellement évoluée. Bien sûr, il est plus intentionné et plus respectueux envers la jeune femme. Mais comment résister au plaisir de la taquiner au sujet de son air garçon qui a à présent complètement disparu, comment ne pas aimer la voir se mettre en colère lorsqu’il aborde avec trop d’audace une jolie cliente ? C’est stupide, il faut l’admettre, mais plus il reçoit de coup de massue et plus il la sent proche de lui. Cette preuve de jalousie lui montre que sa partenaire tient encore à lui.  

Pourtant… il aimerait pourvoir lui dire, ne serait-ce qu’une seule fois, à quel point elle compte pour lui, à quel point sa vie serait morne sans elle pour l’illuminer. Elle est sa seule famille à présent, et c’est d’ailleurs dans cette famille qu’il se sent le mieux. Kaori est son rayon de soleil qui a réussi à le sortir du monde noir auquel il appartenait. Bien sûr, il y vit encore et y mourra à tous les coups, cependant… la vision qu’il a aujourd’hui est très différente que celle qu’il avait avant de la rencontrer. Avant, c’était un homme noir et glacial qui ne vivait que dans le meurtre, au jour le jour. A présent, il s’ouvre un peu plus aux autres, rigolent avec eux, et parfois se chamaillent même avec eux. Ca n’a rien d’important aux yeux du commun des hommes, mais pour lui c’est un changement plus que radical. Avoir des sentiments que n’importe quel inconnu a droit d’avoir, faire des projets pour les jours, les semaines et les mois à venir. Tout ça, il le devait principalement à Kaori. Mais alors, pourquoi est-ce si difficile de le lui expliquer ?  

Toujours cette promesse qu’il avait faite à Hideyuki : prendre soin d’elle et la protéger. Ryô avait toujours pensé que pour la protéger entièrement, il fallait qu’elle quitte le milieu et trouve sa place dans la société. Un dilemme qui le hantait jour et nuit : la garder près de lui et être le plus heureux des hommes ou la libérer de ce monde et redevenir une ombre de la nuit. Un dilemme inutile dans un sens, car jamais il ne pourra prendre une décision. Alors, n’est-ce pas là se faire souffrir et faire souffrir la femme aimée que de rester muet au sujet de ses sentiments ? Bonne question, est-ce que quelqu’un pourrait y répondre ?  

 

Toutes ses interrogations avaient transporté l’esprit de Ryô bien loin de la chambre de sa partenaire. Mais un nouveau cri de cette dernière le fait redescendre sur terre. Elle serre son oreiller encore plus fort, encore plus désespérément…  

- Bon, ça ne peut plus durer comme ça Kaori, murmure Ryô. Aller réveille-toi.  

Tout en la secouant légèrement, il appréhende le moment où sa partenaire ouvrira les yeux et l’interrogera sur la raison de sa venue dans sa chambre. Comme d’habitude, il s’enfuira avec une petite blague qui ne fera rire que lui…  

- Ryô ? s’étonne tout d’abord la jeune femme. Mais que fais-tu ici ?  

- Tu en as de bonnes, toi ! Tu me réveilles en pleine nuit avec tous tes hurlements.  

Kaori ne semble pas réagir à cette petite bourrade. Portant le revers de sa main sur ses yeux pour essuyer les quelques larmes qui s’y étaient installées.  

- Elle pleure ? Même dans son sommeil, elle pleure, songe Ryô quelque peu désemparé.  

Comme si elle n’avait pas encore remarqué la présence de son coéquipier, Kaori se redresse soudain sur le lit et d’un air inquisiteur, le démasque durant plusieurs longues secondes.  

- Oh, ça va, soupire-t-elle soudain. Moque-toi. J’en peux rien si cet orage m’effraie.  

Alors là, Ryô en a le souffle coupé. C’est bien la première fois que Kaori avoue sincèrement une de ses faiblesses. Mais comment lui en vouloir ? Lui-même n’était pas rassuré avec cette tempête qui ne cesse de se déchaîner davantage à chaque minute.  

- Désolée de t’avoir réveillé, conclu-t-elle ensuite.  

- T’en fais pas, je ne dormais de toutes façons pas.  

- Hein ?  

- Tu vois, moi non plus je ne me sens pas à l’aise avec un tel vacarme dehors.  

Kaori n’en croyait pas ses oreilles. D’une manière pas très détournée, son partenaire venait de lui dire qu’il avait un peu peur des orages ?  

- Est-ce que ça a rapport avec ton passé ? lui demanda-t-elle à mi-voix.  

- …  

- Excuse-moi. J’aurais mieux fait de me taire. Je sais tout de même bien que tu as horreur d’en parler !  

- Tu as raison.  

- Hein ?  

- Des orages comme celui-ci éclataient souvent en Amérique latine. C’était un des seuls moyens qu’on avait pour repérer le temps. C’est ce qu’on appelait des orages de printemps…  

Ce regard vague et lointain réapparaît petit à petit sur son visage et Kaori s’en aperçoit.  

- Merci Ryô.  

- Pourquoi ?  

- Pour rien, mais… merci.  

S’il lui avait dit ça, peut-être que cela signifie qu’il a une confiance indéniable envers elle. Elle lui sourit sincèrement et est ravie de le voir répondre de la même façon.  

 

Tout à coup, l’orage sévit de plus belle. Envoyant ses éclairs et ses coups de tonnerre en même temps, ne prenant même plus la peine de se reposer quelques secondes. Tokyo tout entière résonne et s’illumine d’une lumière aveuglante.  

C’en est trop, Kaori apeurée se jette désespérément dans les bras de Ryô. Elle tremble comme une feuille, la tête posée sur le torse de son partenaire. Ce dernier est complètement désemparé par cette situation et ne sait absolument plus comment réagir. Mais sa douce coéquipière est dans ses bras, morte de peur. Alors, instinctivement, il resserre son étreinte, posant son menton sur la tête de la jeune femme, il commence à la bercer tout doucement et tendrement.  

- Je suis bien comme ça, pense Kaori. J’aimerais que le temps s’arrête pour pouvoir rester dans cette position jusqu’à la fin des temps. Oh, Ryô, si seulement tu savais à quel point je peux t’aimer. Je n’ose même pas imaginer ma vie si tu n’étais pas là. Ryô…  

Lui, il ne dit toujours rien, continuant à enlacer sa charmante partenaire…  

Elle, elle n’entend plus ce fichu orage qui est descendu du ciel pour lui faire peur cette nuit. Elle s’endort, tout doucement, oubliant ses craintes pour quelques heures…  

 

3.43. Ryô est toujours dans la chambre de Kaori, la tenant fermement dans ses bras. Bien sûr, ça fait longtemps qu’il a comprit que celle-ci s’était endormie, mais il n’a aucune envie de s’en aller. De toutes façons, il restera éveillé toute la nuit ; alors pourquoi s’étendre dans un grand lit froid s’il peut être confortablement installé tout contre la femme qu’il aime le plus au monde ?  

Il ouvre les yeux et contemple une fois de plus la jeune femme. Dieu qu’elle est belle, sublime, divine !  

Elle a laissé ses cheveux repousser et ils descendent en pointe jusqu’à la moitié de son dos à présent. Elle a attrapé ces petits tics féminins qui consistent à remettre élégamment une mèche rebelle derrière les oreilles. Et puis… son corps aussi a bien changé : c’est une femme accomplie qui est devenue son équipière.  

C’est à la fois une bénédiction qu’une charge supplémentaire car Kaori est maintenant devenue très désirable auprès des hommes. Dans un sens, comment leur en vouloir ? Elle s’habille beaucoup plus fémininement tout en restant sur ses gardes, prête à intervenir n’importe quand. Elle s’est pratiquement transformée en vraie professionnelle.  

Ryô soupire tendrement et lui murmure dans le creux de l’oreille :  

- Partenaire, tu es vraiment craquante…  

Ensuite, il ferme les yeux, oubliant complètement le vacarme qui gronde dehors.  

 

 


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