Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Eden

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 3 chapters

Published: 07-11-06

Last update: 20-11-06

 

Comments: 34 reviews

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GeneralSongfic

 

Summary: Quel plus dur enfer que de devoir vivre loin de la personne aimée… Je souhaiterais que tu sois là… Telles sont les paroles que scande Kaori comme une litanie espérant malgré ce qui s’est passé un signe du destin…

 

Disclaimer: Les personnages de "Wish you were here..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Wish you were here...

 

Chapter 1 :: Une fois de trop...

Published: 07-11-06 - Last update: 07-11-06

Comments: Bonjour à tous, me revoilà avec une petite fic (pas plus de 3 chaps) basée sur une chanson qui vous découvrirez au prochain chap. J'espère que celle-ci vous plaira !! N'hésitez pas à me laisser vos impressions à très bientôt !!! Bonne lecture et Bizzzz à tous

 


Chapter: 1 2 3


 

Assise à son bureau, Kaori regardait par la fenêtre, l’air absente, les quelques flocons de neige qui tombaient. Le froid de décembre avait bien envahit les rues de New York à présent. Et la neige qui recouvrait de son manteau blanc le macadam, témoignait de l’imminence des fêtes de Noël. Un stylo à la main, Kaori tentait tant bien que mal de réfléchir à un cadeau pour Sayuri.  

Mais pour la première fois, l’excitation de cette fête ne la gagna pas. Son cœur était encore blessé par la dure séparation qui l’avait éloigné de l’homme qu’elle aimait par-dessus tout… Six mois s’étaient déjà écoulés, et il lui semblait que son départ datait à la fois de la veille et d’une éternité… Comme à chaque fois qu’elle y repensait un peu trop, les larmes lui piquèrent les yeux. Pourquoi avait-elle encore si mal six mois plus tard ? Ne disait-on pas loin des yeux loin du cœur ?... Alors pourquoi les paroles de ce proverbe n’agissaient-elles pas sur elle comme un baume anesthésiant ?... Parce que sa vie s’était arrêtée six mois auparavant.  

 

 

Flash back…  

 

 

Suite à une demande de Saeko, Ryo avait dû l’aider à démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la capitale nippone. Ne voulant pas rester sans rien faire, Kaori s’était elle aussi donnée à fond dans son travail afin de prouver à Ryo qu’il pouvait lui faire confiance. Mais de toute évidence, elle n’était pas encore assez professionnelle, et ce fut d’une façon on ne peut plus banale, qu’elle se retrouva prise en otage par l’un des chefs de ce réseau. Le deal avait alors était très simple… Il réclamait la liberté de s’enfuir avec une rançon correspondant au chiffre d’affaire perdu à cause de l’intervention de Ryo contre la vie de Kaori. Faisant pression sur Ryo, Saeko lui avait intimé d’y aller au bluff qu’ils ne pouvaient pas se permettre de les laisser filer comme ça. Obtempérant, Ryo se rendit cette nuit-là au lieu de rendez-vous.  

 

-« Ahhh Saeba !! Ravi de te voir !! J’espère que tu as bien réfléchis à notre petit marché !! »  

-« Voilà l’argent, un hélico vous attend plus loin. A présent relâchez Kaori ! »  

-« Pose d’abord la mallette au milieu et jette ton arme !! », fit celui-ci tenant toujours Kaori en joue.  

 

Le regard dur, Ryo déposa la mallette avant de reculer à nouveau, et sortant son arme, il la jeta au loin comme demandé. Kaori qui n’avait cessé de cogiter durant les quelques heures de captivité, se sentait plus que fautive de la tournure des évènements. Tout cela n’était dû qu’à sa négligence et à son non professionnalisme. De plus elle mettait une fois encore Ryo dans une position dangereuse, et à présent qu’il n’avait plus son arme, il était à la merci de cet homme.  

 

Elle prit sur elle, et dans un geste de désespoir, elle frappa son tortionnaire permettant à cet instant à Ryo de plonger en avant afin de récupérer son arme. Mais celui-ci visait déjà Kaori qui tentait de s’enfuir. Le cœur battant à tout rompre, Ryo n’hésita pas une seconde et tira tout en hurlant ;  

 

-« Kaori couche-toi !!! »  

 

Deux détonations se firent alors entendre et deux corps se retrouvèrent étendus sur le sol froid. Respirant avec difficulté, la sueur perlant à son front, Ryo se redressa. Observant sa main droite qui tenait son python encore fumant, il fut terrorisé de constater qu’elle tremblait. Tentant de reprendre contenance, ses battements de cœur ne semblaient pas vouloir se calmer. Il avait fallu d’une fraction de seconde… Une toute petite fraction de seconde pour que son univers bascule…  

Son regard se posa alors sur l’homme allongé dans une marre de sang, puis très vite, son regard s’arrêta sur Kaori qui se redressait encore pétrifiée de peur. Levant la tête, les larmes coulaient sur ses joues, et dans un ultime sursaut, elle courut vers Ryo.  

 

-« Ryo pardon !! », pleura-t-elle tout en s’élançant vers lui.  

 

Mais au lieu de la prendre dans ses bras, comme il le faisait souvent lorsque le danger avait été à son apogée, il l’éloigna de lui d’un geste brusque.  

Le regardant sans comprendre, elle murmura ;  

 

-« Ryo ?... »  

-« Assez », gronda le nettoyeur le regard dur.  

 

Puis sans une parole, il se dirigea vers sa voiture, laissant Kaori totalement désarçonnée par son attitude. Saeko ne tarderait pas à arriver sur les lieux avec quelques agents et pourrait ainsi constater la réussite de l’affaire.  

Installé au volant, il attendit que sa partenaire vienne le rejoindre. Poussant un soupir de soulagement il remercia le ciel de l’avoir épargnée. Mais il ne pouvait enlevé l’image qui jaillissait encore dans son esprit. Il avait aperçut l’espace d’un instant le corps sans vie de Kaori. Que se serait-il passé si ses réflexes n’avaient pas été ce qu’ils étaient ?... Que se serait-il passé s’il n’avait pas plongé assez vite vers son arme à terre et tiré ?... Frappant avec violence le volant, il ressentait le besoin d’extérioriser toute cette tension, toute cette peur. Car pour la première fois, il en avait ressenti le goût amer.  

Lorsque Kaori pénétra enfin dans la mini rouge, ils roulèrent jusqu’à chez eux sans s’adresser un seul mot. Plus que jamais Kaori se sentait impuissante et inutile. Elle savait que la colère de Ryo était plus que justifiée mais elle ne supportait pas cette tension entre eux. Lorsqu’ils pénétrèrent chez eux, elle tenta une nouvelle approche en posant sa main sur son bras.  

 

-« Ca suffit Kaori, déclara-t-il. Ca ne peut pas durer… »  

 

S’éloignant d’un pas, elle sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Qu’était-il en train de lui faire comprendre ? Que voulait dire ces paroles ?  

 

-« Je suis désolée… », souffla-t-elle en baissant la tête.  

-« Tu peux remercier le ciel pour ce soir. Mais que se serait-il passé si la balle qui t’était destinée avait touché sa cible, si je n’avais pas été assez rapide ? »  

-« Mais tu l’as été… »  

-« Cette fois oui… Mais la prochaine fois… Je ne veux plus tenter le diable… »  

-« Que veux-tu dire ? », demanda avec crainte Kaori.  

-« Tu es libre de partir… », répondit-il tout en montant les marches vers sa chambre.  

 

Les paroles de Ryo résonnaient encore comme un tourbillon dans l’esprit de Kaori. Elle ne pouvait croire à ce qu’elle venait d’entendre, elle pouvait croire que c’était fini. Et pourtant il avait raison… Elle avait joué avec la mort, et si cette fois Ryo l’avait sauvé qu’en serait-il de la prochaine fois ?...  

 

-« Ryo…, pleura Kaori en s’effondrant sur le sol du salon. Ne me laisse pas !!! »  

 

Adossé à la porte de sa chambre, Ryo ne manquait rien des pleurs de sa partenaire. Mais sa décision était prise, elle devait quitter son monde.  

Les jours qui suivirent cette affaire, Ryo se comporta de façon exécrable avec Kaori. Ne l’épargnant sur aucun point. Pourtant elle s’accrochait à lui comme à une bouée de secours. Et un soir alors que Ryo avait à nouveau cherché la dispute, les mots qu’il n’aurait jamais pensé prononcer sortirent tels des poignards.  

 

-« Tu n’as toujours pas compris !!! Tu ne fais plus partie de City Hunter, c’est terminé !! »  

-« Tu veux que je parte c’est ça ?!! Je suis un tel poids pour toi ?!! »  

-« Oui… », répondit-il simplement avant de quitter l’appartement pour aller écumer les bars de Kabuki-Cho.  

 

Marchant comme une âme en peine, il savait que cette fois-ci il venait d’obtenir ce qu’il avait toujours voulu ; qu’elle retrouve une vie normale, loin de ce danger qu’est la mort… Alors pourquoi avait-il si mal ?... Pourquoi il sentait cette boule au fond de sa gorge et pourquoi lui qui ne pleurait jamais avait-il les yeux qui piquent ?... Cette nuit-là, pour masquer sa peine, il fit la fête et but jusqu’à ce que toute conscience le quitte.  

 

Assise sur le canapé, Kaori resta le regard fixait à la porte d’entrée. Espérant à chaque instant que Ryo rentrerait et qu’il lui demanderait de rester auprès de lui. Mais lorsque les premières lueurs annonçant l’aube vinrent chatouiller le visage de la jeune femme, elle sut que tout était terminé. Montant dans sa chambre, elle sortit une valise de son armoire, et commença à la remplir. Ses gestes étaient saccadés par ses pleurs. Une fois sa valise terminée, elle téléphona à Sayuri, puis laissa simplement un petit mot à l’adresse de Ryo avant de sortir définitivement de sa vie…  

 

Plusieurs, heures après le départ de Kaori, Ryo revint à l’appartement et le silence qui y régnait lui glaça le sang. L’âme de ces lieux venait de le quitter… Posant son regard sur la table basse, il aperçut le petit mot de Kaori où il pouvait y lire ; « Pardon… »  

Poussant un rire de désespoir, il tituba jusqu’au minibar, où il se versa un nouveau verre de Whisky avant de trinquer d’une façon ironique ;  

 

-« A la liberté !! »  

 

 

Fin du flash back…  

 

 

-« Mhm je donnerai cher pour savoir quelles sont tes pensées !! », déclara Sayuri en pénétrant dans le bureau de sa sœur.  

-« Je regardais simplement la neige tomber. Je n’arrive pas à croire que je vais passer mon premier Noël ici loin de tout… »  

-« Loin de Ryo tu veux dire ? »  

 

Confuse, Kaori hocha la tête. Depuis son coup de téléphone ce jour-là, Sayuri avait tout fait pour lui faire oublier sa peine, mais rien n’y avait fait.  

 

-« Allez pour se changer les idées ce soir on va faire du shopping, et pas de refus après tout il faut bien commencer les achats de Noël !! », déclara gaiement Sayuri.  

 

Bras dessus, bras dessous, les deux sœurs sortirent de ce grand building où le journal avait ses bureaux pour se diriger vers la cinquième avenue. Contente de sortir un peu sa jeune sœur de sa morosité habituelle, elles firent les boutiques les unes après les autres, essayant les vêtements des plus chics aux plus excentriques.  

Attendant de voir sortir Kaori de la cabine, Sayuri regardait les habits çà et là.  

 

-« C’est bon tu peux venir », fit Kaori en poussant le rideau.  

-« Kaori tu es superbe !! », s’exclama sa sœur un sourire aux lèvres.  

 

En effet, la robe de soirée qu’elle essayait lui allait comme une seconde peau. D’un noir de jais, la coupe laissait le dos nu, et épousait les formes de Kaori dans les moindres détails.  

 

-« Tu vas faire un malheur ma chérie !! »  

-« Tout à fait d’accord, aucun homme ne pourra vous résister ainsi vêtue », renchérit un vendeur qui s’était avancé vers les deux jeunes femmes.  

-« C’est que… », fit Kaori en rougissant.  

-« Parfait on la prend !! », déclara alors sa sœur.  

-« Sayuri !! »  

-« Pas de mais, elle te va à merveille !! », puis poussant Kaori dans la cabine, elle referma le rideau.  

 

Quelques minutes plus tard, elles ressortirent toutes deux de la boutique, Kaori un paquet en main. Elles flânèrent encore quelques instants, et au détour d’une petite rue, Sayuri eut un véritable coup de cœur pour une petite statue d’un antiquaire représentant deux petites filles, l’une protégeant l’autre. Profitant que sa sœur était occupée à regarder d’autres objets, Kaori acheta la petite statue, ravie d’avoir trouvé son cadeau de Noël.  

S’arrêtant dans un petit restaurant chinois, elles commandèrent leur menu et se laissèrent emporter dans leur discussion. Depuis la venue de Kaori, elles évitaient le plus possible de parler du Japon, de Ryo… La jeune femme en était très reconnaissante, mais même sans en parler, ses pensées ne cessaient de le lui rappeler.  

Une heure plus tard, pénétrant enfin dans leur appartement, après une douche rapide, Kaori s’installa à son petit bureau, et comme elle avait commencé à le faire depuis sa venue à New York, elle sortit son journal intime et y écrivit ses pensées… Regardant une ultime fois la photo de son frère, ses lèvres s’étirèrent en un sourire triste, et se glissant dans les draps elle éteignit la lumière en murmurant comme à chaque fois depuis six mois ;  

 

-« Encore une journée sans toi… »  

 

 

Plus les jours passaient, et les fêtes approchaient, plus Kaori semblait triste. Sayuri ne savait plus quoi faire pour la sortir de sa tristesse. Elle avait alors commencé à lui faire rencontrer quelques hommes, mais aucun ne réussit à lui faire sortir de son esprit le seul pour lequel elle se consumait ainsi.  

Un matin, alors que Kaori était sortie faire quelques courses, Sayuri en profita pour faire un peu de ménage. Nettoyant dans la chambre de sa sœur, elle laissa tomber par inadvertance son journal intime. Une petite feuille volante s’en détacha. La ramassant, elle ne put s’empêcher de lire les quelques lignes que Kaori avait griffonnées dessus. Les larmes aux yeux, Sayuri rangea à nouveau le carnet sur le bureau et sortit de la pièce non sans pester contre Ryo, cette feuille dans les mains.  

 

-« Maudit sois-tu Ryo Saeba !! »  

 

 


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