Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

» Write a review

 

GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why can't I read NC-17 fanfictions?

 

Fanfictions rated NC-17 contain adult content. So, to be authorized to read them, you have to certify that you are 18 years old or older.

 

 

   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 1 :: Et de trois....

Published: 15-09-03 - Last update: 15-09-03

Comments: C'est le premier chapitre. Ecrit un peu vite, peut-être, pour montrer que je voulais bien répondre au challenge. Certaines scènes sont déjà bien calées mais pour d'autres je sens que je vais vraiment galérer. N'hésitez pas à me donner des conseils, sans être trop trop critiques car je suis assez susceptible. Ceux qui ont déjà lu mes essais de fic savent que je suis plus à l’aise dans la romance que pour le reste (mais j’essaye de m’améliorer), pour ce que ça vaut… Je le redis : n’hésitez pas à commenter. La trame donnée dans le challenge était très précise (heureusement pour moi) mais je ne suis pas sur d’arriver à écrire quelque chose de cohérent. J’essaierais tout de même.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

Prés de la gare de Shinjuku, 11.00  

 

L’automne commençait à se faire sentir à Tokyo. Le temps était encore agréable mais la diminution des jours et une légère odeur, annonciatrice de la fin de l’été, étaient des signes à peine perceptibles mais déjà bien présents.  

 

Une jeune femme à l’allure sportive se dirigeait vers la gare de Shinjuku. Sa démarche était certes un peu masculine, due peut-être à sa grande taille, mais derrière ses cheveux courts irradiait une présence féminine tout à fait naturelle. Elle n’était pas pressé, mais ne semblait pas non plus enclinte à faire du shopping. Si quelqu’un, à cet instant, c’était intéressé à elle, il l’aurait trouvé souriante, remplie d’une joie de vivre. Un examen plus détaillé lui aurait fait remarqué que, malgré tout, un voile de tristesse recouvrait ses yeux. Mais personne ne faisait attention à elle. Elle n’était qu’une personne ordinaire dans une foule préoccupée par ces seuls problèmes et ignorante des douleurs d’autrui. En d’autre mot, elle passait inaperçue.  

 

D’ailleurs, Kaori se moquait de savoir si on la regardait ou pas. Son esprit était bien trop occupé pour s’arrêter à ce genre de considération. Ses pensées étaient, comme d’habitude dirigées vers son partenaire qui lui avait fait faux bon. Elle repensa à la scène qui c’était jouée à peine une heure plus tôt.  

 

 

 

Bâtiment de City Hunter, 10.00  

Chambre de Ryô  

 

Kaori rentra sans faire de bruit dans la pièce. La jeune femme s’était levée tôt et avait rangé la maison de fond en comble. Quoique qu’elle fasse, son partenaire se débrouillait toujours pour mettre un désordre incroyable. Elle en était irritée mais elle ne pouvait rien y faire. Et, honnêtement, faire le ménage ne la dérangeait pas outre mesure. Pendant ce moment, elle se sentait chez elle. Peut-être un reste de désir de femme à la maison. Jamais, elle n’aurait osé l’avouer à quiconque, mais réaliser ces tâches domestiques lui donnait un sentiment de normalité qui lui faisait du bien. Et puis, tant que ce n’était qu’une fois par semaine…  

Maintenant, la tâche la plus ardue était arrivée : réveiller Ryô.  

 

Une fois n’est pas coutume, celui-ci était dans son lit, la couverture remontée jusqu’à mi- poitrine. Le soir précédent, il était rentré tard, mais pas trop. Il n’était pas tombé sur son lit comme un lourdeau imprégné d’alcool, revenant de ses virées dans les boîtes du quartier chaud, n’ayant même pas la force de se déshabiller et de se glisser entre les draps. Non, hier, Ryô Saeba avait été sérieux et était rentré assez sobre pour se dévêtir et passer un bas de pyjama.  

 

Kaori contemplait donc son partenaire dans une situation tout à fait banale, dans son lit, mais dans une position sereine qu’elle ne rencontrait pas souvent. Le visage de l’homme était tourné vers la porte, donc vers elle et elle pouvait le regarder en toute quiétude, sans risque de recevoir une remarque acerbe de sa part. Devant cette image, le cœur de la jeune femme se remplit d’une immense vague de chaleur, qu’elle eut du mal à contenir. Elle ne se permit qu’un léger sourire. Elle prit toutefois la décision de le réveiller en douceur et non de le secouer plus ou moins brutalement comme d’habitude.  

S’approchant du lit, elle s’agenouilla à 50 cm du visage de son partenaire.  

 

« - Allons, Ryô, il est 10.00, il est temps que tu te lèves…. » murmura-t-elle d’un voix douce. Certes, c’était, sans doute, un moyen très agréable d’être réveillé, mais il ne semblait pas avoir les résultats escomptés.  

Elle le secoua doucement  

 

« - Ryô, du courage… »  

« - Non, trop tôt… » Une voix à demi endormi lui avait répondu. Ryô avait plissé le nez comme un gamin. Kaori sourit. Il se comportait vraiment comme un enfant de plus en plus souvent. Cela lui donnait sans contexte un charme de plus. Mais, il devait se lever. Elle le secoua donc un peu plus fort…  

 

« - Arrêtes de faire ta mauvaise tête. Il est plus que l’heure.»  

« - Non. Dodo… »  

 

Kaori commençait à s’échauffer. Elle voulait bien être gentille, mais tout de même. Elle n’allait, quand même pas, passer deux heures à le réveiller. Il faudrait penser à lui acheter un réveil. Et puis, même si son coté enfantin avait un certain charme qu’elle ne dédaignait pas, elle ne souhaitait sûrement pas être sa mère. Elle souhaitait un autre style de relation avec lui, quelque chose de plus adultes des deux cotés.  

Aussi, elle rapprocha son fin visage de celui de l’homme qui n’avait pas encore ouvert un œil et lui souffla :  

« - Ryô, lève toi. Tu ne veux pas venir voir si nous n’avons pas du travail de proposer ? »  

La voix de Ryô sembla tout à coup beaucoup mieux réveillée, mais Kaori n’y prit pas garde.  

«- Tu peux y aller toute seule. Tu ne risques rien en faisant 3 kilomètres. Si tu repères quelque jolies femmes, demandes leur leur numéro de téléphone en spécifiant que l’étalon de Shinjuku les rappellera et n’essayes pas de garder les plus appétissantes pour toi… »  

 

C’était comme ça. La seule phrase de plus de trois syllabes qu’il prononçait ce matin était destinée à l’humilier. Rouge de colère, Kaori se leva et lui envoya un coup de coude dans le ventre d’une telle violence qu’il se plia en deux. Il entendit seulement la porte se refermer violemment et sa partenaire grommeler un « marre de ce type-là » dans le couloir.  

 

La douleur passée, Ryô se mit sur le dos, glissa ses mains derrière sa nuque et ouvrit les yeux. Il ne faisait aucun doute qu’il ne venait pas de se réveiller et que, pendant toute la scène il avait été complètement conscient.  

Il regarda le plafond, perdu dans ses pensées et laissa échapper un seul mot : « idiot ».  

 

 

Retour à la gare de Shinjuku, 11.00  

 

Kaori n’était plus vraiment en colère. Elle l’avait été en quittant l’appartement ; maugréant sur le chemin qu’il ne méritait pas toutes les attentions qu’elle avait pour lui et que ce qu’il lui fallait pour se réveiller c’était un seau d’eau froide sur la tête. Mais ses colères contre lui ne duraient pas longtemps. Elle l’aimait trop pour ça. Rien que d’avoir été près de lui était une source de petit bonheur dont elle remerciait confusément chaque jour le ciel. Cela expliquait sa joie de vivre. Par contre, elle aurait souhaité une autre forme de proximité, une forme qu’elle attendait depuis près de 10 ans et qui ne venait pas. Une intimité dont le manque la blessait chaque jour un peu plus sans qu’elle même ne s’en rende compte et qui aboutissait à cette tristesse dans son regard.  

 

La foule de banlieusard était dense, malgré le fait qu’il soit déjà 11.00. Les horaires de travail n’étaient plus les mêmes pour tous. Kaori ne regardait personne en particulier, elle flânait avant de rejoindre le tableau qu’elle souhaitait, sans trop d’espoir, couvert d’au moins une demande. Tout à coup, elle aperçut, le temps d’un éclair, un visage qui lui rappela vivement quelqu’un.  

 

Surprise, elle s’exclama :  

« - Hideyuki »  

Le temps que son esprit redevienne clair, la vision s’était retrouvé engloutie dans la foule. Elle secoua la tête. Impossible qu’elle ait vu son frère. Celui-ci était mort depuis bien longtemps, même si la douleur de sa perte était toujours présente. Sans doute, dans sa rêverie, avait-elle confondu avec quelqu’un lui ressemblant légèrement.  

Pourtant….  

Si elle commençait à avoir des visions et que Ryô l’apprenait, elle partait pour une éternité de remarques sarcastiques sur sa santé mentale. Sans aucun doute aurait-elle aimé revoir son frère pour qu’il l’aide dans sa situation. Après tout il avait été son père, sa mère, son frère, son confident depuis son plus jeune âge et il avait aussi été le meilleur ami de Ryô. Il aurait dit à sa sœur quoi faire. C’était pourquoi elle avait cru le voir dans la foule. Voilà une explication logique. Elle respira profondément pour chasser son émotion et se dirigea vers sa destination.  

 

Face au tableau, Kaori désespérait. Vide, vide, vide.  

A croire que tout allait bien en ville et que personne n’avait besoin des services de City Hunter. Si ça continuait, ils allaient bientôt devoir envisager une nouvelle profession. Que pourrait faire Ryô ? Spontanément, et sans savoir pourquoi elle l’imagina en clown. L’image incongrue d’un Ryô avec un nez rouge la fit sourire. Non, un clown n’était certainement pas la meilleure profession de remplacement. Un serveur, un peu comme Falcon ? Non plus, où il faudrait faire un café destinée spécialement aux hommes….et pas dans le sens de strip tease…Sinon Ryô sauterait sur toutes les pauvres clientes venues boire une tasse. Sans doute deviendrait-ils détectives privés plus « simples » comme Reika. Mais là n’était pas vraiment le propos. Elle savait bien qu’il y avait beaucoup de travails pour eux comme City Hunter…seulement aujourd’hui n’était pas un bon jour, demain serait peut-être plus profitable pour les finances.  

 

Un homme apparut derrière elle et lui demanda poliment :  

« - Mademoiselle, excusez-moi de mon impolitesse, mais est ce que vous ne vous appelleriez pas Kaori ? »  

«Étonnée par cet début de conversation non conventionnelle, la jeune femme se retourna pour, d’une part répondre à cet inconnu qu’elle n’allait pas lui répondre comme ça et que d’autre part, elle souhaitait savoir d’où il connaissait son prénom. Mais, en apercevant le visage de l’homme, son propos se figea dans sa gorge. Elle ouvrit la bouche pour essayer de respirer, ses yeux s’agrandirent comme pour vérifier qu’ils ne la trompaient pas. Elle était à deux doigts de s’évanouir, mais arriva à se contenir.  

Les deux personnages se faisaient face. Kaori n’entendait plus la foule qui la frôlait.  

Seul un mot réussi à s’échapper de la gorge de la jeune femme.  

« Hideyuki… »  

 

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de