Chapter 1 :: Bébé surprise

Published: 04-07-07 - Last update: 04-07-07

Comments: Je ne sais pas où me mènera cette histoire, mais j'espère au moins qu'elle vous plaiera! Laissez vos commentaires!

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Quartier de Shinjuku...  

10 Décembre.  

Il est 17h00...  

Un homme de forte carrure marchait dans le froid, au milieu de la foule. Il s'arrêta devant une petite maison avec une enseigne "Cat's Eye".  

Malgré le froid de décembre, le café était plutôt chaleureux, quelques clients prenaient un café tandis que d'autres discutaient autour d'un verre.  

- MIIIKKKIII!! MON AMMOOOUUURR!!! Fit l'homme qui venait de décoller du sol vers la jeune femme aux cheveux longs qui était derrière le comptoir.  

Celle-ci se contenta de soupirer sans bouger. Ce fut un homme de plus fort gabbari qui sortit du comptoir avec un bazooka en main.  

- Alors Ryô? La forme? Fit le géant d'un sourire carnassier prêt à tirer.  

A la vue de cette arme, le vol de Ryô se stoppa par une lourde chute sur le parquet du café.  

Il se releva mal en point.  

- NON MAIS T'ES MALADE DE SORTIR UNE ARME PAREIL!!! J'TE SIGNALE QUE VOUS AVEZ DES CLIENTS! POUR UNE FOIS! Hurla Ryô en serrant le poing vers lui.  

- QU'EST-CE QU'IL Y A? TU VEUX TE BATTRE C'EST CA? Menaça le géant en remettant ses lunettes noires en place.  

Miki préféra se mettre devant son mari et déposa ses lèvres sur les siennes. Le géant devint rouge comme une pivoine.  

- Calmez-vous les enfants! Fit Miki pour détendre l'atmosphère. Alors Ryô...du travail? Fit-elle pour changer de sujet.  

Ce dernier nettoya sa veste avant de prendre place au comptoir.  

- Saeko veut encore me filer un boulot dangereux! Alors qu'elle me doit énormément de dettes!  

- Halala! Toujours aussi influençable! Se moqua Miki.  

- Je n'y peux rien...Pleurnicha Ryô, quand il est question de mokkori, je ne résiste pas...  

Falcon secoua la tête d'exaspération. Il espérait au fond de lui qu'il existait quelqu'un pour le calmer...  

- Et c'est quoi cette fois? Demanda Falcon intéressé.  

- Je suis sensé protégé un expert en analyse biologique dans la police scientifique bien sur.  

- Une connaissance de Saeko?  

- Hum...mouais. Elle n'a pas voulu m'en dire plus. Je sens que ça va être un vieux professeur de biologie ayant Parkinson qui ne voit pas plus loin que son nez...Fit Ryô d'une mine dégouté.  

- Bah alors, où et le danger là-dedans? Demanda Miki.  

- Etant donné qu'il est question d'un procès qui aura lieu dans quelques semaines, cet expert détient des preuves assez accablantes et irréfutables de la culpabilité de l'accusé. Or cet accusé est un mafioso, et je déteste les avoir sur le dos! Maugréa Ryô en tremblant comme une feuille.  

- Au pire, tu risques quoi?...La mort! Fit naturellement Miki en haussant les épaules.  

- C'est très sympa ça! Fit Ryô d'un ton sarcastique, je te remercie de ton soutien!  

************  

Plus loin, deux jeunes femmes couraient.  

- Kaori! Kaori! Fit une voix esssouflée.  

La jeune femme concernée se retourna. Elle portait un ensemble noir avec une cravate. Elle avait l'air pressée.  

- Eriko! Dépêche-toi voyons, on va rater le feuilleton! Allez allez! Du nerf! Fit la jeune femme en regardant sa montre.  

Kaori portait une sacoche et plusieurs dossiers pleins à craquer. Ses cheveux acajou mettaient en valeur ses yeux noisettes alors que ses sourcils exprimaient à ce moment l'agacement.  

Son amie, qui elle portait des talons s'arrêta à sa hauteur.  

- Kaori...T'es vraiment dure quand il est question du feuilleton! Tu pourrais faire preuve d'un peu de pitié pour ton amie en talons non? Pleurnicha la jeune femme en tenant un mouchoir.  

- Non! Non! Tu ne vas pas pleurer! Pas cette fois! Allez, viens, on y est.  

Kaori passa devant son amie. Elles étaient arrivées à un immeuble plutôt neuf, de 4 étages.  

Elle sortit les clefs et appela l'ascenseur. Eriko put reprendre son souffle.  

- Tu travailles à quelle heure demain?Demanda la styliste.  

- Je retourne au labo à 9heures, donc ce soir ce sera feuilleton, douche, manger et dodo. Souriait Kaori en sortant de l'ascenseur.  

Elle ouvrit la porte de l'appartement tandis que son amie retirait ses chaussures.  

- Ha!!! Libération! Fit Eriko en sautant sur leur canapé. Elle saisit la télécommande et alluma le poste.  

Kaori prit le temps de poser ses dossiers et de retirer ses chaussures quand elle entendit la voix aigue de sa colocataire.  

- KAORI!!! CA COMMENCE!!!!  

Cette phrase fut tilt dans la tête de la jeune femme qui se rua vers le canapé.  

- Attention!!  

Elle passa par dessus en un bond et atterrit sur son amie d'enfance.  

Eriko et elle vivaient dans cet appartement depuis un an déjà et bien qu'elles se soient perdues de vue depuis la fac, elles étaient toujours aussi inséparables.  

Eriko était l'amoureuse de la mode, Kaori l'amoureuse de la science.  

Elles étaient assise l'une contre l'autre devant la télé, un coussin sur leurs jambes. Rien, même pas un cyclone ne pouvaient les détacher de leur feuilleton " Amour et jalousie". ( NdA: Je sais, c nul comme titre! ^^)  

Une fois leur feuilleton terminé, Eriko prit soin de commander leur dîner étant donné qu'elle était loin d'être un cordon bleu et que Kaori était tout simplement trop paresseuse pour faire la popotte. Une fois leur pizza entamée, ce fut au tour de Kaori de sortir les poubelles.  

Il faisait nuit noir dans le quartier, mais elle n'en tint pas rigueur.  

Portant le sac de poubelle jusqu'à la sortie, elle fut surprise par des bruits de pas.  

Elle se retourna sur le qui-vive.  

" Hum...Souviens-toi Kaori des cours de kick-boxing...ou alors si c'est un homme qui te veut du mal, un bon gros coup dans les castagnettes!" Se disait Kaori en tirant la poubelle.  

Soudain, elle entendit un coup de feu. "Je devrais peut-être appeler la police...?"  

Elle se dépécha de mettre cette poubelle à côté des autres et fit demi-tour quand elle entendit un bruit sourd. Comme un cri.  

Tiraillée entre l'envie de rentrer chez elle où elle était en sécurité, et sa curiosité, elle décida d'écouter son instinct et de savoir d'où venait ce bruit presque inaudible.  

Arrivée derrière l'immeuble où se trouvait la baine à ordures, elle entendit de plus en plus ces cris. Elle comprit alors qu'ils venaient de l'intérieur de la baine.  

Elle prit un vieux carton et prit appui dessus pour savoir ce que c'était.  

- Oh mon Dieu! Mais qu'est-ce qu'il fait là?  

En dégageant les poubelles, elle fut surprise de voir un bébé en train de pleurer.  

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